Qui ne tente rien n'a rien (Albus)

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Elizabeth avait attendu les vacances de fin d'année avec une impatience non dissimulée. Elle aimait son travail, passionnément, même, et ne laisserait personne remettre cela en question, mais elle devait bien avouer qu'il était devenu moins stimulant depuis que les restrictions du gouvernement magique américain limitait son champ d'expertise et l'ampleur de ses possibilités. Cela ne l'empêchait pas de mettre du coeur à l'ouvrage et de tenter de passionner ses élèves au mieux, avec pédagogie, en faisant dans l'information plutôt que de la prévention comme l'avait conseillé la dernière réforme de l'enseignement, qu'elle avait un peu négligé de respecter à la lettre comme pourtant demandé.

Elle aimait son travail, oui, mais elle appréciait de souffler un peu... dans une commune mesure malgré tout, car ces vacances promettaient d'être chargées. Ce qu'elle avait voulu avant tout, c'était pouvoir consacrer du temps à Ethan, en étant plus présente au foyer, ce qui allait lui permettre d'organiser de front non seulement les festivités de fin d'année, qui approchaient à grand pas, mais aussi, le plus important, leur mariage.

Même si elle avait un peu le sentiment de faire cavalier seul depuis son retour à la maison. Elle s'efforçait de ne pas le reprocher à Ethan, elle savait que son travail était prenant, important, et qu'elle ne pouvait se permettre de le juger pour ça... mais ce n'était pas simple tous les jours.

Comme celui-ci, où elle avait passé la matinée seule chez le traiteur, à tenter d'élaborer un menu digne des festivités à venir... Elle était fatiguée, contrariée, et avait besoin de se changer les idées, raison pour laquelle elle avait choisi de se concentrer en parallèle sur ces autres événements qui attisaient sa curiosité et sa réflexion : les créatures échappées dans New York, le magizoologiste qui les avait laissé s'échapper.

Elle avait l'intention de lui témoigner son soutien, mais témoigner son soutien à un fugitif était une entreprise d'essence on ne peut plus vaine. Et avec un fiancé Auror, elle n'arrangeait pas son cas. Mais il y avait peut-être un autre moyen de s'approcher de cette histoire.

Elle avait eu connaissance qu'un professeur de Poudlard, Albus Dumbledore, qu'elle connaissait de réputation, était actuellement à New York et avait fait un détour par le MACUSA, cet homme, en plus d'être un éminent collègue, avait été le professeur de Newt Scaamander... Alors...

Elle rassembla un peu du culot dont elle était capable pour lui donner rendez-vous dans un café du Bronx afin de le rencontrer. Elle ne savait pas s'il accepterait de la rencontrer, qu'ils soient tous deux professeur n'était sans doute pas un prétexte suffisant. Mais maintenant, elle était là. Et elle attendait, assise à une table du café en question, que le professeur Dumbledore la rejoigne. En espérant qu'il ne lui ferait pas faux bon.

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Qui ne tente rien n'a rien.

Quand il avait décidé de se rendre à New-York à la demande de Theseus, Albus s’était dit évidemment qu’il allait sans doute pouvoir en profiter pour voir pas mal de chose. Outre le fait que la mort du moldu ne pouvait que l’intéressé, le fait que ça avait un rapport avec un Obscurial, il avait en prime découvert que Gellert était dans le coup… il y avait donc énormément de chose que Albus avait l’intention de faire en plus d’aider Newt Scamander. Et il ne pouvait pas nier que l’idée de rencontrer des collègues de Ilvermorny n’avait pas été déplaisante, même s’il n’avait pas spécialement cherché à provoquer une rencontre.

Il n’en avait pas besoin apparemment, puisque l’homme avait reçu un message d’une professeur de l’école de magie des États-Unis, l’invitant à la rejoindre dans un café. Apparemment, son arrivée à New-York avait fait parler et n’était pas passé inaperçu. Ce qui ne le dérangeait pas du tout, bien au contraire, il avait grand hâte de rencontrer cette jeune femme. Surtout qu’il s’était renseigné quelque peu et qu’il savait que Elizabeth Adams était professeur de soin aux créatures magiques. C’était intéressant, forcément, puisqu’il s’agissait quand même d’une matière qui était particulièrement touchée par les restrictions du gouvernement du MACUSA et forcément au vu de la situation, une conversation avec cette femme pouvait être utile.

Dans tous les cas, Albus n’avait pas l’intention de refuser une telle invitation et il s’était rendu à l’heure convenu au café où elle devait l’attendre. Où elle l’attendait en fait, il n’en n’eut pas le doute une seule seconde en arrivant sur place. Il n’avait pas rencontré la jeune femme avant aujourd’hui, mais il ne fut pas difficile pour lui de savoir qu’elle était bel et bien là, et qu’elle était bel et bien cette femme précisément. Il s’approcha donc de Elizabeth, avec un fin sourire sur le visage.

« Bonjour Miss Adams. » Salua le professeur de métamorphose avant de s’installer en face de la jeune femme qu’il rencontrait donc pour la première fois. « Je dois bien vous avouer que j’ai été étonné de recevoir votre invitation. » Il décida de se montrer honnête, parce qu’effectivement, il ne s’était quand même pas attendu à ce que la jeune femme décide de le contacter et lui donne ainsi rendez-vous. Ça ne la dérangeait pas évidemment, mais quand même. « Mais je suis ravie de pouvoir faire la connaissance d’un professeur de Ilvermorny. »

C’était toujours enrichissant dans tous les cas, parce que Poudlard et Ilvermorny n’avaient pas forcément la même façon de voir les choses, de gérer les choses. Quand bien même, le professeur savait bien que l’école des États-Unis s’était basée sur Poudlard pour beaucoup de chose. Et en tant qu’anglais qui se respectait, Albus ne pouvait pas nier qu’il considérait que l’école anglaise se trouvait en haut du panier, mais ça ce n’était autre que l’orgueil anglais et la fierté des étudiants de Poudlard.

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Un homme élégant, aux abords charmants, finit par venir à sa rencontre, et il ne sembla pas avoir un moment d'hésitation en la voyant, certain qu'elle était bel et bien l'auteure du courrier qu'elle avait bien voulu lui adresser.

Ce qui était tant mieux, car elle-même ne sachant finalement d'Albus Dumbledore que ce qu'elle avait entendu et ignorant tout de ce à quoi il était supposé ressembler, elle ne l'aurait peut-être pas reconnu parmi les nouveaux arrivants, même s'il aurait été peut-être trahi par cet accent anglais auquel les locaux n'avaient guère l'occasion d'être accoutumés.

« Bonjour Miss Adams. »
Il s'installa face à elle et, un peu prise de court par l'aisance naturelle de cet homme, elle ne trouva pas à lui répondre tout de suite, se contentant de lui adresser un fin sourire en guise de réponse.

Ce qui n'avait rien de grave en soi puisque son confrère ne mit pas longtemps avant de reprendre la parole.

« Je dois bien vous avouer que j’ai été étonné de recevoir votre invitation. »

La jeune enseignante n'en doutait pas, et elle espérait que son interlocuteur ne lui tiendrait pas rigueur de sa démarche un peu.. cavalière. Mais elle pensait tout de même avoir fait le bon choix, et l'homme ne semblait pas le moins du monde hostile à cette situation, alors c'était ce qui comptait.

Elle éclairerait sa lanterne bien assez vite quoi qu'il puisse en être. Encore qu'elle se disait qu'il devait tout de même avoir une petite idée de ce qui l'avait motivée à le contacter, sans quoi il n'aurait pas pris la peine d'aller la voir et se serait contenté d'ignorer son courrier.

« Mais je suis ravie de pouvoir faire la connaissance d’un professeur de Ilvermorny. »

"Je suis également ravie de rencontrer l'un de mes plus éminents collègues outre-Atlantique. Sachez que votre réputation vous précède."

Mais elle ne lui apprenait sans doute rien, et il devait en avoir parfaitement conscience pour sa part. En tout cas, oui, elle était ravie de faire la connaissance de cet homme qui était un enseignant sans doute bien plus respecté et respectable qu'elle ne saurait jamais l'être, elle dont on sapait les possibilités d'enseignements à mesure que les lois imposées par le MACUSA se durcissaient.

"Pour être totalement honnête avec vous, si je vous ai donné rendez-vous ici, c'est dans l'espoir que vous puissiez m'éclairer sur... les récents événements."

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Qui ne tente rien n'a rien.

Albus afficha un sourire quand son interlocutrice affirma qu’elle était ravie de le rencontrer, de faire connaissance avec un collègue d’Angleterre, dont la réputation le précédé. Le professeur de métamorphose avait conscience que sa réputation le précédait sans doute, il n’allait pas faire le faux modeste en affirmant que ce n’était pas le cas. Cependant, ce n’était pas comme s’il avait besoin de revenir sur ce point, ce n’était pas vraiment le sujet de cette conversation. Puisqu’Albus Dumbledore avait quand même conscience que la jeune femme sous ses yeux n’avait pas pris la peine de lui écrire et de le faire venir ici, dans le seul but de le questionner sur sa place à Poudlard. La jeune femme ne tarda pas à prendre la parole, pour affirmer qu’elle l’avait fait venir dans l’espoir de l’entendre l’éclairer sur un récent événement. Les récents événements qui touchaient bien évidemment Newt Scamander. Au moins, les deux professeurs entraient directement dans le vif du sujet, ce n’était pas plus mal. Non pas que Albus n’ait pas envie de discuter un peu plus en détail avec Elizabeth Adams, de sa vie, de son parcourt professionnelle, de l’école dans laquelle elle enseignait, mais également de son pays… des sujets forts intéressants forcément.

« Pourquoi pensez vous que je puisse vous éclairer sur ces événements ? » Demanda-t-il alors, en connaissant d’ores et déjà la réponse de la jeune femme en réalité.

Parce qu’il était un professeur de Poudlard, l’école même où Newt Scamander avait étudié et qu’il se trouvait présentement dans le pays où ce dernier avait des soucis. Sans qu’en réalité, grand-chose ne puisse décider à le faire venir en dehors du fait que son ancien élève avait quelques soucis avec la justice (si on pouvait appeler le fait qu’il était un fugitif recherché par le MACUSA et toutes les forces de la justice magique de simple soucis). Mais bon, il n’avait pas l’intention de répondre directement aux questions de la jeune femme. Ce n’était pas contre elle en soit, il n’avait aucune raison de se retenir de lui répondre. C’était simplement parce qu’il avait surtout l’intention de mener ses intentions plus précisément sur la table.

« Il me semble que vous êtes bien mieux placé que moi pour connaître la situation dans votre pays. » Précisa-t-il alors, dans un fin sourire ;

En un sens, c’était le cas. Elizabeth était forcément mieux placée pour connaître les soucis que le gouvernement magique américain rencontrait, le fait qu’ils imposaient des restrictions sur les créatures magiques ce qui ne manquait pas de poser quelques soucis, sans grande surprise à la jeune femme sous ses yeux justement puisqu’elle était professeur de soins aux créatures magiques. Un rapport direct avec les événements sans doute non ? Albus connaissait évidemment la réponse, il attendait simplement que la jeune femme sous ses yeux prenne la peine de lui exprimer un peu plus verbalement ce qu’elle attendait de lui.

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« Pourquoi pensez vous que je puisse vous éclairer sur ces événements ? »

Elizabeth avait le sentiment que la question de son interlocuteur n’avait absolument rien d’innocente. En même temps, du peu qu’elle savait de lui, elle avait au moins cette certitude : Albus Dumbledore n’était pas un homme naïf. D’avance, il devait savoir ce qu’elle pouvait bien lui vouloir, sans doute escomptait-il surtout comprendre plus en détails ses intentions, et la cerner elle au passage.

Ce qui serait compréhensible, et légitime en la circonstance, par ailleurs. Dans la situation actuelle, il était clairement préférable de ne pas se fier trop facilement au premier venu. Elizabeth elle-même se doutait qu’en dépit de la réputation du professeur de métamorphose de Poudlard, il resterait malgré tout préférable qu’il fasse preuve de la prudence la plus extrême.

Mais elle n’avait que peu de pistes à exploiter, et la certitude qu’elle détenait une clé primordiale, ce quelque chose qui nécessitait d’y prêter la plus grande attention, de s’y attarder. Elle était de toute façon allée trop loin pour décider de reculer maintenant, cela lui était tout à fait impossible, proprement inenvisageable.

« Il me semble que vous êtes bien mieux placé que moi pour connaître la situation dans votre pays. »

Elle esquissa un léger sourire. Quelque part, il n’avait pas tort. Elizabeth était née et avait grandi en Amérique, elle n’avait jamais voyagé où que ce soit (elle n’était de toute façon pas d’un tempérament très aventurier, elle tenait trop à son confort pour cela). Et si l’un des deux devait être au fait de la situation de son pays, c’était bien elle, d’autant plus que son fiancé était Auror et qu’elle-même était très directement concernée par la question des créatures magiques à Poudlard.

Alors elle était mieux placée, sans doute, mais il ne s’agissait pas que de cela, évidemment. Et il savait très bien en quoi son point de vue pouvait être d’une immense importance.

"Théoriquement, c’est vrai", répondit-elle avec un léger sourire. Pour l’heure, l’homme lui faisait une bonne impression, et elle tenait donc à ce que leurs échanges soient tout simplement cordiaux. Même si elle comprenait aussi la nécessité d’entrer rapidement dans le vif du sujet. "Mais ce n’est pas à un Américain que l’on prête les récents troubles qui bouleversent notre ville." Elle marqua une pause, elle comprenait bien qu’elle ne devait pas y passer par quatre chemins et qu’elle s’explique. "Je sais que Newt Scamander a été votre élève, et je me demandais si votre présence chez nous ne serait pas… liée à la sienne." Elle hésita, elle craignait d’être directe et savait en même temps que c’était ce que l’on attendait d’elle. "Je peux l’aider à retrouver ses créatures manquantes. Je m’y connais, l’étude des animaux fantastiques, c’est mon travail."

Et celui de Scamander également, mais dans une autre mesure.

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Qui ne tente rien n'a rien.

Théoriquement, en effet, Elizabeth était bien mieux placée que lui pour connaître la situation de son propre pays. Mais en même temps, Albus savait parfaitement ce qu’elle attendait, ce qu’elle sous-entendait par là. La jeune femme pensait principalement à Newt Scamander et le fait qu’il était soit disant le responsable de la mort de ce moldu, alors que ce n’était pas le cas. Effectivement, ce n’était pas un américain qui était mis en cause dans ces événements et effectivement, Scamander n’était autre que son ancien élève. La femme se demandait donc si sa présence en ses lieux n’avait pas un lien avec celle du jeune homme. Elle avait évidemment une bonne raison de se poser la question, et elle avait raison d’arriver à cette conclusion. Puisque le professeur avait décidé de venir à New York dans le but d’aider son ancien élève.

Et visiblement, Newt avait la possibilité d’avoir de l’aide d’autres personnes. Il n’y avait pas que des mains anglaises qui se tournaient vers lui, mais également des mains américaines. Le professeur avait l’intention d’aider l’américain donc, l’aider à retrouver ses créatures, puisqu’elle s’y connaissait et y avait fait son métier. Albus n’avait aucun mal à comprendre qu’elle était parfaitement sincère. Il ne pensait pas possible de douter une seule seconde de la sincérité de la jeune femme de toute façon, elle dégageait beaucoup trop de confiance. Elle souhaitait vraiment aider Newt Scamander et c’était une bonne chose à ses yeux.

« Vous avez raison, je ne suis pas venu ici pour rien. J’ai décidé de venir aider mon ancien élève. » Albus n’avait aucune raison de mentir. Après tout, ce n’était pas un secret de polichinelle qu’il soit venu aider son ancien élève. « Il est évident qu’il a besoin de toute l’aide possible. » Encore une fois, le professeur de métamorphose n’avait aucune raison de mentir. « Vous souhaitez que je vous mette en contact avec lui ? » Demanda-t-il finalement.

Pourquoi est-ce qu’elle lui parlait de tout cela sinon ? Elle avait une bonne raison de l’avoir fait venir et de lui parler de la situation de Newt. Cela serait sûrement plus simple pour elle d’en parler directement à l’intéressé, mais pour trouver l’intéressé ce n’était pas non plus évident. Et encore heureux, puisqu’il était recherché par tout le MACUSA. Ça ne serait pas une bonne chose qu'il soit possible de trop rapidement le retrouver.

En tout cas, quelque chose disait à Albus que cela ferait plaisir à Newt de rencontrer une femme comme elle, ils avaient un sacré sujet en commun après tout. Quand bien même, la jeune femme ne devait pas pouvoir exercer son métier très facilement ces derniers temps.

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Messages : 146 Date d'inscription : 07/06/2018

« Vous avez raison, je ne suis pas venu ici pour rien. J’ai décidé de venir aider mon ancien élève. »

En réponse, Elizabeth se contenta de hocher la tête. Elle ne pensait pas que le professeur de métamorphose britannique prenait beaucoup de risques en s'exprimant de la sorte. Elle supposait que le MACUSA s'était déjà interrogé sur la raison de sa présence et qu'elle avait dû leur être confirmée. Les hasards pouvaient exister, mais ils étaient rarement aussi gros, et il n'y avait pas besoin de faire preuve d'une capacité de déduction surdéveloppée pour parvenir à cette conclusion.

Oui, il était bel et bien là pour venir en aide à Newt Scamander, et c'était une information qui rassurait beaucoup la jeune femme, pour tout dire. Si c'était une pensée qu'elle se retenait d'exprimer à voix haute en société, c'était un fait, elle ne tenait pas le magizoologiste pour responsable de ce qui se passait. Par manque d'objectivité peut-être... mais quoi qu'il en soit, elle tenait à ce que Scamander et ses créatures s'en sortent indemnes. Par conséquent, elle trouvait plutôt rassurant de constater que des personnalités influentes et dignes d'estime telles que Albus Dumbledore étaient de son côté.

« Il est évident qu’il a besoin de toute l’aide possible. »

Là-dessus, ils ne pouvaient qu'être d'accord. Scamander était définitivement en très fâcheuse posture. Si les Aurors du MACUSA devaient mettre la main sur eux, ils savaient tous les deux comment les choses se passeraient pour lui. Ce n'était pas juste un laborieux procès qui l'attendait, mais la peine de mort pure et simple.

Il avait besoin de toute l'aide possible, en effet, et Elizabeth appréciait comprendre ce que son interlocuteur avait l'air de sous-entendre en prononçant ces mots. Elle pouvait lui apporter une aide supplémentaire, en effet. Et elle était là pour ça.

« Vous souhaitez que je vous mette en contact avec lui ? »

Elizabeth afficha un sourire. Elle ne pensait pas avoir besoin de confirmer pour que son interlocuteur sache que c'était ce qu'elle souhaitait en effet, mais elle le fit tout de même, d'un hochement de la tête.

"Merci, je vous promets de ne pas trahir la confiance que vous m'accordez." Car elle savait que les enjeux étaient importants. Elle-même pourrait risquer gros si l'on devait apprendre qu'elle choisissait de s'associer avec Newt Scamander. Elle devrait mentir, y compris à son fiancé. "Vous savez, si mes intentions ne vous ont pas échappé, j'étais également impatiente de faire enfin votre connaissance. J'ai une très grande estime pour vous."

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Qui ne tente rien n'a rien.

Albus se contenta d’afficher un léger sourire quand son interlocutrice le remercia d’accepter de la mettre en relation avec Newt, elle n’avait aucune raison de le remercier. Et elle n’avait pas de raison de préciser qu’elle n’avait pas l’intention de trahir sa confiance. C’était quelque chose dont le professeur de métamorphose avait parfaitement conscience, il le savait, Elizabeth portait en grande estime Newt et elle avait vraiment à cœur de l’aider. Autant dire que c’était forcément une bonne chose de lui permettre de les aider. Il n’y avait pas grand monde dans ce pays pour se ranger du côté de son ancien élève et à juste raison d’ailleurs, Albus ne pouvait pas réellement le leur reprocher. Il savait bien que le MACUSA ne pensait pas concrètement à mal, qu’ils tentaient de s’en sortir avec les moyens qu’ils avaient à leur disposition. Et notamment, de s’en sortir malgré le fait qu’une personne très mal avisée cherchait justement à les guider sur une autre voix.

L’homme avait donc pleinement confiance en Elizabeth Adams, il ne doutait pas une seule seconde qu’elle pouvait être d’une grande aide pour Newt et qu’elle pouvait le guider. Et comme dit précédemment, Albus considérait vraiment que son ancien élève avait besoin de toute l’aide possible, qu’il ne pouvait pas cracher sur les mains qui pouvaient se tendre vers lui.

« J’avais grande hâte de faire votre connaissance également. » Répondit-il, quand Elizabeth prit la peine d’affirmer qu’elle avait quand même eu vraiment envie de faire sa connaissance, précisant qu’elle avait une grande estime pour lui. C’était toujours un grand plaisir d’entendre ce genre de propos, bien évidemment. Albus avait conscience d’avoir sa petite réputation (qui n’allait qu’aller en augmentant quand il déciderait enfin, qu’il allait pouvoir enfin, s’opposer à son vieil ami), il savait bien qu’il était connu et reconnu. Mais ce n’était pas pour autant qu’il n’appréciait pas d’apprendre qu’on avait hâte de faire sa connaissance. « Je suppose qu’au vu des événements et des lois de votre pays, votre matière n’est pas la plus facile à enseigner. »

Les États-Unis avaient vraiment des lois bien différentes de celles d’Angleterre. Cela dit, concernant les créatures magiques, leur élevage, leur vente, c’était un cas bien particulier. Concernant les moldus, disons que le sujet n’avait aucun besoin d’être abordé en cet instant précis. Alors que les créatures magiques étaient le domaine de la jeune femme sous ses yeux.

« Comment parvenez vous à vous en sortir ? » Demanda-t-il avec réellement de l’intérêt. Albus se posait la question oui, vraiment. Il se doutait que la jeune femme devait sans doute se concentrer sur la théorie, mais il était d’avis que la pratique valait quand même bien mieux que la théorie. Surtout dans ce genre de matière. Comment apprendre réellement l’étude aux créatures magiques sans pouvoir se retrouver devant de telles créatures ? Ce n’était pas pour rien que Newt Scamander parcourait le monde, il fallait se trouver en face de spécimen.

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« J’avais grande hâte de faire votre connaissance également. »

Elizabeth n'en était pas convaincue mais choisissait de s'en sentir flattée néanmoins. Elle était convaincue que sa présence n'était pas grand-chose aux yeux de cet homme qui n'avait jamais dû entendre parler d'elle avant qu'elle entre en contact avec lui.

Cela dit, s'il était du moins curieux de la connaître, et puisqu'il se montrait attentif à ses considérations ainsi qu'à ses souhaits au point d'accepter de l'aider, elle considérait déjà que c'était une excellente chose, et cela ne faisait que confirmer ce qu'elle devinait déjà avant de parler en tête à tête avec Albus Dumbledore : c'était un homme bien, curieux certes, mais surtout soucieux de faire ce qui lui semblait juste. Sa réputation l'avait précédé, et ce n'était pas pour rien. Elizabeth ne pouvait que confirmer à présent le fait qu'elle était justifiée.

« Je suppose qu’au vu des événements et des lois de votre pays, votre matière n’est pas la plus facile à enseigner. »

Elizabeth hocha la tête avec gravité. Malheureusement, oui, c'était le cas, et c'était excessivement frustrant pour quelqu'un comme elle, qui avait toujours été passionnée par les créatures fantastiques. Elle n'en avait pas fait son sujet de prédilection par défaut, mais parce que le sujet la passionnait réellement. Peut-être à plus forte raison qu'il touchait à quelque chose de presque inaccessible pour elle, en réalité.

Donc en effet, l'enseignement qu'elle prodiguait lui paraissait quelque part assez vain. Par contre, elle pouvait reconnaître qu'il était en revanche nécessaire, justement parce qu'on avait tendance à s'inquiéter de ce qu'on ne connaissait pas. Alors, de son côté, elle permettait à ses élèves d'affronter potentiellement, par anticipation, l'inconnu.

« Comment parvenez vous à vous en sortir ? »

Bonne question. Elizabeth aurait envie de répondre, assez pessimiste, qu'elle ne s'en sortait pas, mais il n'en était pas question. Elle faisait de son mieux, et dans les conditions qui étaient les siennes, elle se disait qu'elle ne le faisait pas si mal.

"Beaucoup de croquis et de théorie, je ne peux pas faire grand-chose de plus, malheureusement. J'ai déjà essayé d'organiser des voyages à l'étranger dans des parcs naturels, mais ça n'a rien de simple."

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Qui ne tente rien n'a rien.

Ce n’était guère étonnant de découvrir que la profession de la jeune femme sous les yeux d’Albus était complexe, de part les lois des États-Unis. Puisqu’ils ne pouvaient pas acquérir de créatures magiques, elle ne pouvait pas correctement faire étudier ces dernières. Alors, forcément, Albus se demandait comment elle s’en sortait, comment elle faisait pour faire ses cours. Sans support physique, ça n’avait rien de simple et le professeur ne manqua pas de répondre, en affirmant qu’elle se concentrait surtout sur des croquis et des dessins et donc beaucoup théories. Forcément, il n’y avait pas d’autres choix, quand on ne pouvait pas faire en sorte d’avoir de travaux pratiques, on devait forcément se concentrer sur la théorie. La théorie avait sont bon dans chaque matière, il en fallait un peu, mais il y avait toujours un moment où il fallait entrer dans la pratique pour bien comprendre les choses. Que ça soit concernant les créatures magiques ou autre matière, c’était aussi le cas en métamorphose bien évidemment. Comment faire en sorte de maîtriser un sort si on se contentait de lire des livres ?

« J’imagine que ça doit être compliqué en effet. » Répondit-il, quand la femme précisa qu’elle avait déjà essayer d’organiser des voyages à l’étranger, mais que ça n’avait rien de simple. Albus n’était pas surpris non, parce que faire voyager dans d’autres pays des classes entières, ça ne se faisait pas comme cela. Surtout pour une matière que beaucoup devait trouver inutile malheureusement, alors qu’elle n’avait rien d’inutile justement. Albus considérait que c’était vraiment une matière qui pouvait permettre à l’état d’esprit général de changer un peu. « La théorie est importante, mais ça doit être particulièrement frustrant de ne pas pouvoir mettre tout cela en pratique. Je ne sais pas comment je m’en sortirais personnellement. » Dit-il alors, parfaitement sincère. De son coté, il ne s’imaginait vraiment pas ne pas pouvoir mettre tout cela en pratique. Quand bien même ils enseignaient tous les deux des matières différentes. « Vous faites au mieux ces évidents. » Ajouta-t-il dans un fin sourire, avant de reprendre. « Si vous le souhaitez, vous pourriez passer un jour à Poudlard, avec ou sans vos élèves, nous avons beaucoup de créature à disposition. » Et pas forcément les plus… sécurisé, mais ça ne voulait pas dire que les élèves étaient mis en danger.

Enfin, pas réellement, il y avait toujours des soucis par instant et encore Albus ne se doutait pas que le futur professeur de soin aux créatures magiques n’allait pas aller de main morte avec les « problèmes » ou avec ses membres d’ailleurs. En tout cas, si la femme voulait faire un tour vers l’Angleterre, Albus sera ravi de la rencontrer, même s’il n’avait techniquement pas réellement son mot à dire.

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Messages : 146 Date d'inscription : 07/06/2018

« J’imagine que ça doit être compliqué en effet. »

Elizabeth afficha un fin sourire en guise d'approbation. C'était en effet le cas, compliqué en diable... et en même temps pas tant que ça. A ses yeux, il n'y avait rien de plus simple et banal que l'enseignement théorique. On ressassait ses connaissances, à la limite on les développait en se fiait à quelques ouvrages de références, et on recrachait son cours à ses élèves en espérant que ces derniers y trouveraient un semblant de stimulation intellectuelle, même si en vérité, tout le monde s'en moquait.

Compliqué non, mais dévalorisant, un milliard de fois oui, et sans conteste. Mais Elizabeth ne voulait pas non plus donner le sentiment de se plaindre de ce qu'elle avait (ou de ce qu'elle n'avait pas, en l'occurrence). Ses petites frustrations personnelles n'étaient rien en comparaison des récents événements... même si la professeure d'étude des créatures magiques avait tendance à penser que si on avait sensibilisé la population aux animaux fantastiques pour commencer, les choses se seraient peut-être passées bien différemment.

« La théorie est importante, mais ça doit être particulièrement frustrant de ne pas pouvoir mettre tout cela en pratique. Je ne sais pas comment je m’en sortirais personnellement. »

Voilà, il avait tout résumé. Elle hocha la tête, il n'y avait rien à dire de plus... Si ce n'est que le monde des sorciers tomberait bien bas si l'on devait ne même plus autoriser que la métamorphose soit enseignée en bonne et due forme grâce à de l'entrainement pratique. On peut tout savoir sur le bout des doigts, en théorie. Tant qu'on n'a pas pratiqué, ça ne change rien au fait que ça ne mènera dans tous les cas jamais nulle part quoi qu'il en soit.

En tout cas, Elizabeth souhaitait à son interlocuteur de ne jamais connaître ce par quoi elle passait de son côté, comme elle ne le souhaitait à aucun enseignant. C'était le genre de chose qui pouvait tuer dans l'oeuf n'importe quelle ambition, même la plus légitime.

« Vous faites au mieux ces évidents. Si vous le souhaitez, vous pourriez passer un jour à Poudlard, avec ou sans vos élèves, nous avons beaucoup de créature à disposition. »

Elizabeth n'allait pas faire preuve de fausse humilité, elle pensait en effet qu'elle faisait de son mieux, et elle estimait que son mieux n'était pas si mal... juste... insuffisant.

Quand il lui proposa de venir un jour à Poudlard, son regard s'agrandit. La proposition était inattendue, mais séduisante, surtout. Elle adorerait.

"Je vous prends au mot, ce serait avec grand plaisir."

Même si elle ne comptait pas trop sur le fait d'obtenir les autorisations nécessaires pour joindre ses élèves au voyage.

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Qui ne tente rien n'a rien.

Albus était entièrement sincère en affirmant à la jeune femme sous ses yeux qu’elle pourrait venir à Poudlard dans le but de voir comment les choses se passaient en Angleterre, même si en soit ce n’était pas réellement lui qui devrait prendre ce genre de décision. Cela dit, il ne pensait pas que ça puisse être réellement un souci de faire venir un professeur d’une autre école dans celle de Grande Bretagne, surtout au vu de la situation et du fait que la jeune femme ne pouvait pas réellement enseigner sa matière de la bonne façon. Du moins, de la meilleure façon possible, puisqu’on la bridait quand même énormément. Beaucoup trop de l’avis du professeur de métamorphose, mais en même temps il ne pouvait pas réellement se permettre de critiquer la politique d’un autre pays.

Le professeur afficha un sourire quand son interlocutrice sembla ravie de cette idée. Il appréciait qu’elle apprécie en effet, et il espérait bien que ça soit quelque chose qu’ils puissent vraiment mettre en place. Cela dit, Albus était plutôt confiant, il ne voyait pas pourquoi Elizabeth Adams ne puissent pas venir à Poudlard. Cela dit, c’tait aussi fort possible qu’elle ne puisse pas permettre à ses élèves de la suivre. C’était dommage, mais en même temps l’homme se disait que ce n’était pas si grave que cela si jamais elle ne pouvait pas venir avec ses élèves, au moins elle allait pouvoir le faire elle.

« Vous pouvez. » Dit-il dans un fin sourire quand la jeune femme affirma qu’elle le prenait au mot. Évidemment, c’était quelque chose que Albus allait devoir discuter avec le directeur de l’école de magie, mais en même temps il ne pensait pas que ça puisse poser soucis. Et si c’était le cas, le professeur avait suffisamment de conviction pour parvenir à convaincre quiconque. Même si ça n’allait pas permettre à Elizabeth Adams d’enseigner son cours comme elle le voudrait, de réellement le faire en pouvant utiliser la pratique, mais elle allait pouvoir voir comment les choses se passaient dans une école où il n’y avait pas de restrictions idiotes. Et en prime, elle allait pouvoir rencontrer les créatures magiques qui se trouvaient à proximité de Poudlard. « J’espère que nous allons pouvoir organiser ça rapidement. »

Il l’espérait sincèrement, tout en se doutant quand même que ça n’allait pas forcément être si facile que cela non plus. Cela dit, il ne s’imaginait pas non plus la manière dont les choses allaient se passer prochainement et la tournure qu’allaient prendre les évènements.

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Messages : 146 Date d'inscription : 07/06/2018

« Vous pouvez. »

Elle afficha un sourire. Elle connaissait son interlocuteur depuis peu, elle ne pouvait se fier qu'à son parcours et à sa réputation, et c'était sûrement trop peu pour lui adresser une confiance aveugle (ce qu'elle n'avait pas la faiblesse de faire au passage, contrairement à ce que suggéraient peut-être les apparences... mais elle n'avait pas l'intention de commencer à se défier de tout le monde sous prétexte que les circonstances étaient ce qu'elles étaient). Mais elle voulait penser qu'il était honnête dans sa démarche.

Chacun pouvait avoir quelque chose à apporter à l'autre, en l'occurrence, alors elle ne pensait définitivement pas qu'ils aient de bonnes et surtout légitimes raisons de se mentir. Elle voulait penser que cette conversation était placée sous le signe d'une honnêteté mutuelle.

Elle était totalement honnête dans sa démarche, elle avait la ferme intention de contribuer à retrouver les créatures qui avaient échappé à Scamander, et elle était plus qu'enthousiasmée à la perspective de séjourner à Poudlard afin de découvrir les créatures de Grande-Bretagne et de réussir, potentiellement, à organiser un échange avec ses élèves, qui leur permettraient de passer de la théorie à la pratique.

« J’espère que nous allons pouvoir organiser ça rapidement. »

Elizabeth hocha la tête. Son enthousiasme n'était pas à feindre pour sa part, en tout cas, les perspectives que lui ouvraient cet entretien étaient réelles et surtout exaltantes. Elle en était ravie. Ce n'était pas le but initial de ce rendez-vous, mais elle ne crachait pas sur les avantages que celui-ci pouvait lui apporter.

Elle ne comptait pas laisser ce projet être tué dans l'oeuf, en tout cas. Elle mettrait vraiment tout en oeuvre pour concrétiser ce projet qui lui tenait, maintenant qu'il était lancé, à coeur.

"Je l'espère également. Je vais en discuter avec monsieur Burroughs." Elle ne précisa pas qu'Alfred Burroughs était le directeur d'Ilvermorny, elle supposait que son interlocuteur devait le savoir. Elle ne serait pas surprise par ailleurs que deux sorciers aussi brillants se connaissent personnellement. "Je pense qu'il soutiendra entièrement ce projet."

Il ne faisait pas la loi, sans quoi il l'autoriserait à pratiquer et enseigner sa matière comme elle l'entendait, donc elle pensait vraiment pouvoir réussir à établir un terrain d'entente. Quitte à faire le voyage seul dans un premier temps. Même si elle avait fort à faire ici, surtout avec son mariage en approche.

Messages : 554 Date d'inscription : 26/11/2017 Age du joueur : 35

Qui ne tente rien n'a rien.

Quand Elizabeth Adams lui affirma qu’elle avait l’intention d’en parler rapidement avec Monsieur Burroughs – le directeur de l’école de magie des États-Unis, que Albus connaissait évidemment –, il savait qu’elle était sincère et qu’elle ne se contentait pas de dire cela légèrement. Cela se voyait que la jeune femme était vraiment passionnée parce ce qu’elle faisait, et c’était quelque chose qui plaisait énormément à Albus. S’il avait le choix des professeurs de Poudlard en main – cela dit, il ne se retenait jamais de dire ce qu’il pensait au directeur de l’école de magie –, Albus ne se retiendrait pas de proposer un poste alléchant à cette jeune femme, quand bien même il savait que ce n’était sans doute pas quelque chose qu’elle accepterait. Parce que sa vie était ici, qu’elle était née et qu’elle avait grandit dans ce pays, qu’elle y avait des attaches familiales. Il y avait peu de chance qu’elle accepte, mais cela retenait rarement Albus. Dans tous les cas, la question ne se posait pas vraiment, même s’il considérait que la jeune femme serait bien plus heureuse dans son enseignement à Poudlard.

« Je le pense également. » Affirma-t-il quand elle lui précisa qu’elle songeait que le directeur d’Ilvermorny allait soutenir pleinement ce projet. Il ne doutait pas en effet, il se disait que Burroughs allait effectivement approuver le sujet. I cela pouvait être rapidement mit en place, ça sera une très bonne chose, même si forcément pour le moment il y avait des choses plus importantes qui pouvaient préoccuper tout le monde. Mais Albus sentait l’enthousiasme chez sa consœur professeur et c’était un vrai plaisir. « J’ai hâte que le projet se concrétise. » Ajouta-t-il, sûr de lui.

Est-ce qu’il pouvait vraiment être sûr que ça allait être possible ? Disons que si on partait du principe que ça ne pouvait pas être possible, alors autant se dire que c’était bel et bien possible, il valait mieux y croire. En tout cas, Albus ne se retenait pas d’y croire de son côté.

« Je ne peux malheureusement pas vous prendre plus de votre temps. Mais je serais ravi d’avoir rapidement de vos nouvelles et de pouvoir discuter de nouveau avec vous tant que je me trouve de ce côté de l’Atlantique. » Autant qu’il profite de sa présence ici, même s’il ne se rendait pas encore compte que cette présence allait être bien plus longue qu’il ne l’imaginait. « Et je ne manquerais de rapidement vous tenir au courant pour notre… ami en commun. »

Parce que c’était le but de cette rencontre, elle avait eu envie de lui parler de Newt. Et il lui avait promis de les mettre en contact, c’était ce qu’il avait l’intention de faire.

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