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 La presque famille reste la famille. (Langdon)

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Debrah Burton
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Message#Sujet: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeDim 30 Déc - 16:04

La presque famille reste la famille.
Il s’était passé quelque chose, Debrah ne savait pas du tout ce qui était arrivé, mais elle avait appris que l’église où se rendait souvent Langdon dans le but de soutenir une ligue contre les sorciers avait été détruite. Debrah ne savait pas exactement quoi penser de ces personnes, de ceux qui affirmaient haut et fort que la magie existait et qu’ils étaient responsables de nombreux malheurs. Debrah savait bien que son beau-frère… enfin son ex beau-frère, puisqu’elle n’était techniquement pas affiliée aux Shaw et qu’elle ne le serait jamais, croyait dur comme fer à ces théories et elle ne pouvait pas le lui reprocher. En grande partie parce que ça l’aiderait de pouvoir y croire aussi, se dire que c’était bel et bien un monstre qui s’en était pris à l’homme qu’elle aimait. Henry n’avait pas pu mourir comme ça, sans qu’il n’y ait de raison. Et même si ça ne risquait pas de changer la situation, parce qu’il était impossible que son fiancé revienne, mais elle avait besoin de comprendre pour avancer, pour… elle ne savait pas exactement ce qu’elle ferait de tout cela, mais il était évident que Debrah ne parvenait tout simplement pas à lâcher prise. Alors oui, elle était tentée de croire à tout cela, même si elle cherchait encore des explications.

Et même sans adhérer complètement à ce que disait ces fidèles de Salem, elle savait que Langdon était proche d’eux et quand elle avait découvert que l’église avait été ravagé… elle avait craint pour la vie du jeune homme. Si leur relation avait été compliqué quand Henry était encore en vie, ils s’étaient rapprochés depuis la mort de ce dernier, parce qu’ils souffraient tous les deux et qu’ils étaient là l’un pour l’autre. Debrah aurait aimé que son beau-père lui offre ce soutien également, surtout qu’elle savait parfaitement que l’homme souffrait de la perte de son fils, mais il était beaucoup moins accessible. Alors, oui, elle s’était tournée vers Langdon et elle ne le regrettait pas, c’était comme s’il était le seul à la comprendre. Comme elle comprenait que malgré les soucis qu’il avait eu avec son frère, Langdon tenait énormément à lui et qu’ils souffraient de sa disparition tous les deux.

Sans se poser plus de question Debrah décida de se rendre chez Langdon, afin de s’assurer qu’il allait bien. Henry tenait à son frère, même s’il n’avait pas été le plus doué pour l’exprimer, elle devait s’assurer qu’il allait bien pour la mémoire de son fiancé. C’était son rôle, ils se soutenaient, même s’ils ne faisaient pas réellement parti de la même famille à présent. Quand elle frappa à la porte, elle attendit qu’il l’ouvre et fut soulager de le trouver chez lui.

« Bonjour Langdon. » Le salua-t-elle dans un léger sourire qui n’avait rien à voir avec les sourires heureux qu’elle ornait à l’époque où elle était encore la fiancée de Henry Shaw Jr. « J’ai appris ce qui était arrivé à l’église des Barebone. Tu vas bien ? »
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeDim 30 Déc - 16:22


La presque famille reste la famille.
C'

était une sensation étrange, prégnante, certaine... Langdon avait dû mal à l'exprimer, mais ce qui saurait sans doute le mieux résumer ce qu'il éprouvait, ou du moins ce à quoi ce serait le plus aisément comparable, c'était ce sentiment que l'on ressent quand on se réveille d'un rêve (ou d'un cauchemar) beaucoup trop réaliste. Certains détails étaient terriblement flous, d'autres incroyablement limpides. Il se rappelait un nuage noir, une foule amassée qui enfin constatait la réalité... Il se rappelait, sans parvenir à réellement la resituer dans le fil des événements, qu'Elsa avait été là... Et c'était tout. Il y avait mille manières de l'interpréter, évidemment. Langdon ne parvenait qu'à se repasser sans cesse le film du meurtre de son frère... d'une certaine manière, il avait sûrement concrétisé en rêve ce qu'il espérait voir advenir : qu'enfin, tout le monde prenne conscience des faits... sauf qu'il n'en était rien, et lui-même se serait certainement convaincu avoir rêvé s'il n'était pas venu voir Mary Lou Barebone ce matin-là.

Il avait découvert une église entièrement dévastée, ravagée, et ses convictions prêtes à être étouffées dans l'oeuf n'en furent que plus vives. Mrs Barebone ne lui en dit pas beaucoup, mais elle lui répondit avec conviction qu'un sorcier était à l'origine de ce drame. Une masse noire, comme celle de son rêve, comme celle qui avait attaqué son frère. Tout ça ne pouvait pas être une coïncidence. Langdon s'était confié à Mary Lou, il lui avait parlé de son rêve... et ils avaient convenu que ce n'était pas anodin... maintenant, restait à ouvrir des yeux qui ne l'avaient sans doute été que trop succinctement.

Langdon avait promis d'assister les fidèles de Salem à la rénovation de l'église. Malheureusement, ses faibles moyens ne lui permettaient pas de faire grand-chose, et il ne comptait pas après l'aide de son père... depuis un moment. Il se trouvait à présent chez lui. Il avait acheté tous les journaux locaux, et avait décidé d'éplucher la moindre de leurs rubriques en quête d'éléments qui viendraient cautionner sa thèse, quand on frappa à la porte. Curieux, Langdon alla ouvrir, pour se trouver face à Debrah, celle qui aurait dû devenir sa belle-soeur.

-Debrah... salut
, dit-il en lui laissant la place d'entrer. Oui, ça va, répondit-il, qui appréciait que la jeune femme se fasse du souci pour lui, comme il avait appris à s'en faire pour elle. Au fond, il était heureux que ce soit elle qui soit venue frapper à sa porte. Il avait besoin de parler, et elle était peut-être la seule à pouvoir l'entendre et la comprendre à l'heure actuelle. Mais il s'est passé quelque chose... enfin je crois. Il marqua une pause. Tu vas trouver ma question étrange mais... Est-ce que tu n'aurais pas fait... des cauchemars, ces dernières nuits ?







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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeVen 8 Mar - 14:27

La presque famille reste la famille.
Langon lui affirma qu’il allait bien, mais Debrah se permettait de douter quelque peu de sa réponse. Pas parce qu’elle pouvait se dire que celui qui aurait dû devenir son beau-frère prenait la peine de lui mentir, mais parce qu’elle ne savait que trop bien que l’homme n’allait dans tous les cas pas très bien depuis la mort de Henry. Comme elle. Il lui arrivait de répondre qu’elle allait bien, quand elle n’avait pas spécialement envie de rentrer dans les détails, alors que depuis la mort de son fiancé, il était clair et net qu’elle ne parvenait pas à aller bien. Elle savait bien que Henry ne voudrait pas qu’elle se morfonde et elle ne le faisait pas réellement, mais elle peinait quand même grandement à tourner la page, à penser à autre chose. Comment passer à autre chose en même temps ? Elle avait connu l’homme de sa vie, elle avait imaginé pouvoir passer le reste de son existence auprès de l’homme qu’elle aimait, mais elle avait finalement tout perdu. Elle n’était pas seule, non plus, mais elle ne pouvait pas nier le fait qu’elle avait quand même beaucoup de mal à passer à autre chose. Comme Langdon, qui restait bloqué sur la mort de son frère. C’était pour cela qu’ils se soutenaient mutuellement, parce qu’ils se comprenaient.

La jeune femme entra dans l’appartement de Langdon, alors qu’il lui affirmait qu’il s’était passé quelque chose. Curieuse, Debrah écouta son beau-frère (elle ne parvenait pas à le considérer autrement, malgré le fait qu’elle ne deviendrait jamais sa belle-sœur officiellement) parler attentivement. Il lui affirma qu’il s’était donc passé quelque chose, pensait-il, avant de lui demander si elle avait fait des cauchemars ces dernières nuits. Effectivement, la jeune femme ne pouvait pas nier le fait qu’elle trouvait la question de Langdon étrange. Elle était surprise, surtout, par cette question. Elle ne voyait pas réellement le rapport avec tout ce qui s’était passé dans l’église des Barebone. Cela dit, elle n’avait aucune raison de ne pas répondre.

« Eh bien… non, pas vraiment. »
Elle marqua une pause. « Pas plus que d’habitude. » Pouvait-elle affirmer qu’elle n’avait pas fait des cauchemars dernièrement ? Elle pensait souvent à Henry et forcément, depuis la mort de son fiancé, elle n’avait pas le sentiment de parvenir à trouver un sommeil convenable. Cela dit, la jeune femme ne pouvait pas non plus affirmer précisément qu’elle avait fait des cauchemars, du moins pas de la manière dont Langdon semblait l’entendre. « Pour quelle raison ? » Demanda-t-elle vraiment curieuse.

Elle savait que Langdon n’allait pas très bien ces derniers temps, elle savait qu’il avait des théories plutôt… farfelues. Mais en même temps, il semblait être le seul à chercher réellement une explication et elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de se ranger de son côté. Elle n’était pas encore sûr de pouvoir croire à toutes ces histoires, mais en même temps elle avait besoin d’une explication concernant la mort de l’homme qu’elle avait tant aimée.
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeVen 8 Mar - 18:42


La presque famille reste la famille.
L

angdon ne put s'empêcher d'éprouver une légère déception en entendant la réponse de Debrah. Oh, dans le fond, il ne s'était pas fait beaucoup d'illusions non plus : c'était toujours comme ça. Le jeune homme avait constamment le sentiment d'être seul, et de se battre contre des moulins à vent. S'il n'y avait les Fidèles de Salem, il finirait bel et bien par croire qu'il était fou. Pourtant, il savait pertinemment que ce qu'il avait vu le soir où son frère était mort n'était pas juste le fruit de son imagination, et il était convaincu que ses rêves n'étaient pas juste des rêves auxquels il donnerait une signification trop importante, mais signifiaient bel et bien quelque chose.

Malgré tout, le jeune homme ravala bien vite sa légère frustration, car Debrah eut au moins le mérite de lui demander plus de précisions. C'était pour cette raison que le jeune homme appréciait autant parler avec celle qui aurait dû devenir sa belle-soeur. Parce qu'elle nourrissait le même besoin de comprendre que lui, et à ce titre, elle ne s'arrêtait pas au raisonnement le plus logique quand bien même il n'était pas le plus satifsaisant. Il savait que ce n'était pas au point encore qu'elle n'estime pas irrationnelles ses théories les plus... extrêmes, mais au moins, elle l'écoutait, elle cherchait à comprendre, et elle voulait discerner dans son propos ce quelque chose, peu importe quoi, qui l'aiderait à faire le deuil de Henry. Ils en avaient tous les deux besoin, en réalité.

-C'est peut-être rien du tout,
admit tout de même Langdon, car il n'avait aucune envie non plus d'alarmer inutilement son interlocutrice, ce serait contreproductif, et ça ne les mènerait nulle part, mais il ne voulait pas prétendre non plus que ça n'avait pas d'importance, mais ça en avait. Depuis le Nouvel An, c'est... étrange, c'est comme si j'étais passé à côté de quelque chose de vraiment, vraiment important... quelque chose d'immense. En fait, cauchemar, ce n'est pas vraiment le mot... ce n'est pas quelque chose de désagréable... C'était comme si tout s'était éclairé du coup mais qu'on m'empêchait d'y voir clair de nouveau. Et une fois de plus, il parlait comme un fou. C'est ce soir-là que l'église des Barebone a été détruite... Il s'est passé quelque chose cette nuit-là, j'en suis sûr.



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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeMar 28 Mai - 12:47

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Ce n’était peut-être rien, les mots de Langdon ne rassuraient pas forcément Debrah. Depuis la mort de Henry, en même temps, la jeune femme avait eu l’occasion de voir le jeune homme passer par tout un tas de phase. Et c’était sans doute pour cela qu’ils se parlaient bien plus souvent qu’avant tous les deux, parce que la mort de Henry les avait énormément touchés. Le père de Langdon souffrait aussi de cette disparition, mais il ne réagissait clairement pas de la même manière. Langdon affirmait donc que ce n’était peut-être rien, mais Debrah avait parfaitement conscience que ce n’était pas exactement ce qu’il pensait.

Et il ne manqua pas de préciser ses pensées, en affirmant que depuis le nouvel an, il avait des sensations étranges. Ce n’était pas forcément des cauchemars qu’il faisait, mais il avait le sentiment que la situation s’éclaircirait, mais qu’on l’empêchait de voir la vérité. Quand on l’entendait parler ainsi, il était évident qu’on pouvait très bien prendre Langdon pour un fou. Mais en même temps, Debrah n’avait pas envie de croire que celui qui aurait dû devenir son beau-frère puisse réellement devenir fou. Parce qu’elle avait besoin aussi de savoir ce qui était arrivé et que Langdon semblait être le seul à réellement chercher cette réponse aussi. Même s’il avait déjà une piste.

Il s’était donc passé quelque chose lors du soir du nouvel an, effectivement l’église des fidèles de Salem avait été détruite ce soir-là. Sur ce point, il était clair qu’on ne pouvait pas du tout ignorer ce détail, les faits étaient là. L’église des fidèles n’était plus vivable du tout. Ils ne pouvaient pas nier le fait qu’il s’était passé quelque chose là-bas, mais autrement tout semblait normal. Trop normal peut-être ?

« Tu penses qu’il s’est passé quoi ? » Demanda-t-elle alors, ne rejetant en aucun cas les propos de son interlocuteur. Beaucoup d’autre le ferait, sans doute qu’elle aurait pu le faire en d’autres circonstances, mais ce n’était pas le cas présentement. Elle ne savait pas exactement quoi penser de ces histoires de magie, de sorcier qui rodaient dans le monde, mais en même temps ce n’était pas comme si elle pouvait ignorer ces propos et surtout… qu’il y ait de meilleures explications concernant la mort de Henry. Ça semblait fou, mais en même temps, il n’y avait aucune autre explication. « Tu crois que ça à un rapport avec Henry ? » Demanda-t-elle alors.

Ça devait forcément avoir un rapport avec Henry… parce que tout semblait avoir un rapport avec son fiancé ces derniers temps. Elle savait bien que toute l’existence de Langdon, toute ses pensées, tournait autour de son frère disparu. C’était son cas aussi… elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à l’homme qu’elle avait perdu, de penser à ce qu’elle allait devenir, à ce qu’elle pouvait faire… à pourquoi on lui avait pris celui qui devait devenir son mari et qu’elle avait été impatiente d’épouser.
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeMar 28 Mai - 17:22


La presque famille reste la famille.
L

a seule réaction de Debrah suffisait déjà à rassurer Langdon. La jeune femme ne rejetait pas d'un bloc ses propos, si improbables pouvaient-ils sembler. A la place, elle se mettait à sa place, elle essayait de le comprendre. Il n'y avait pas à en chercher longtemps la raison... Ce qui les rapprochait, à l'heure actuelle, c'était une même douleur, une même soif de vérité. Elle avait perdu un fiancé, il avait perdu un frère, et s'il est vrai que Debrah avait été plus proche de Henry que Langdon n'aurait su l'être de son aîné du vivant du sénateur, ils couvaient le même désir de faire éclater la vérité sur les circonstances improbables et pourtant bien réelles de la mort de ce jeune homme plein d'avenir.

Alors oui, s'il y avait quelqu'un avec qui il pouvait se permettre de parler de tout cela en toute transparence, en dehors des fidèles de Salem, c'était bien elle. Elle était capable d'entendre ce qu'il avait à dire, sans juger et sans se moquer. Elle était une alliée de choix, aux côtés de laquelle Langdon était convaincu de réussir à faire éclater la vérité. Ils avaient encore beaucoup de chemin à faire, mais accepter de s'attarder sur les signes les plus évidents était déjà un début. Et parmi ces signes évidents, il y avait, c'est une certitude, cette soirée du Nouvel An. Les circonstances restaient floues, Langdon était loin d'avoir tout assimilé ni tout compris. Mais à deux, peut-être qu'ils réussiraient plus facilement à faire la lumière sur les événements. En tout cas, ça lui semblait particulièrement important pour sa part.

-Avec ceux qui l'ont assassiné, j'en suis sûr et certain,
affirma-t-il alors du ton le plus assuré du monde. Bien sûr, il n'avait rien, aucun élément véritable qui sache justifier la situation, tout était trop... flou et indistinct, mais cela ne changeait rien à la verve et à l'aplomb de l'étudiant en journalisme. Il venait un moment où il fallait tolérer de croire en son instinct, surtout quand les preuves les plus manifestes ne savaient de toute évidence convaincre personne. Je pense que ce qui m'est arrivé est similaire à ce qu'ils ont fait à tous ceux qui étaient présents lors du discours d'Henry. Il ne savait pas trop à quoi l'assimiler, mais on avait comme... altéré sa mémoire, fait passer la réalité pour une hallucination. Ce n'est pas pour rien s'ils se sont attaqués aux Barebone.

Mary Lou et les fidèles de Salem s'étaient rapprochés de la réalité, tout simplement. De toute évidence, c'était un constat évident que tout le monde cherchait à réfuter (son père le premier) par conformisme, par soucis de simplicité. Mais la réalité n'était pas si simple. Et il fallait faire avec, un point c'est tout.



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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 19:38

La presque famille reste la famille.
Debrah en un sens aimerait bien être capable de réfuter les idées de celui qui aurait dû devenir son beau-frère, mais en même temps elle avait conscience que ce n’était pas si possible que cela. Elle n’avait pas envie de se dire que la mort de son fiancé avait un rapport avec de la magie, avec du surnaturel, parce qu’elle n’y croyait pas et qu’elle n’avait pas envie de commencer à y croire. Mais en même temps, il n’y avait aucune explication logique à la mort de l’homme qu’elle aimait et Langdon semblait si sûr de lui quand il affirmait que Mrs Barebone avait raison et que c’était elle qui avait la solution à cette mort. Elle espérait que ceux qu’elle avait engagé pour lui donner des réponses allaient lui en donner, mais en attendant… elle devait bien se rendre à l’évidence, c’était Langdon qui était à la recherche de la vérité contrairement aux autres.

Cela dit, la jeune femme ne savait vraiment pas quoi en penser. Ça semblait si… si impossible. Debrah parvenait à entendre Henry affirmer que c’était n’importe quoi ces histoires, que ça ne valait rien, que ces discours n’étaient pas à prendre en compte. Elle savait que s’il avait été là, il ne prendrait pas au sérieux une seule seconde les paroles de son frère. Sauf qu’il n’était pas là justement. Il avait été assassiné et c’était sans doute par les mêmes personnes que ceux qui s’en étaient pris à Mrs Barebone. Debrah n’en revenait pas de croire aux paroles de son « beau-frère », mais il fallait bien qu’elle s’attache à quelque chose. Langdon affirma qu’il s’était passé la même chose le soir du nouvel an qu’à la mort de Henry, leur mémoire avait été modifiée. Encore une fois, elle aurait aimé ne pas croire tout ça mais… que croire sinon ?

Debrah dû s’assoir un instant, avant de reprendre la parole, les paroles de Langdon tournant dans son esprit. Ce qui était arrivé à la famille Barebone était sans doute en rapport avec la mort de son fiancé, ils avaient décidé d’attaquer cette famille parce qu’ils étaient beaucoup trop proche de la vérité. Mais si c’était le cas… comment pouvaient-ils s’en sortir ?

« Que faire alors ? Si même Mrs Barebone se retrouve dans une telle situation, c’est… » Debrah ne parvenait même pas à trouver des mots à ce qu’elle voulait exprimer. Elle se sentait perdu, elle se sentait perdue sans son fiancé, elle se sentait horriblement déprimée parce qu’elle n’avait plus l’homme qu’elle aimait et qu’elle était en train de réaliser que tout cela avait une histoire bien sordide. « Pourquoi ? » Demanda-t-elle finalement, sans forcément vraiment attendre une réponse de la part de Langdon.

Mais elle cherchait une réponse à cette question depuis qu’on lui avait pris son fiancé, elle se demandait qui avait fait ça bien sûr, mais surtout pourquoi on lui avait pris l’homme qu’elle aimait. Il ne méritait tellement pas de mourir…
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 19:54


La presque famille reste la famille.
Q

ue faire ? C'était une question que Langdon se posait constamment, qui le torturait sans cesse au point de ne plus en trouver le sommeil, de ne plus penser qu'à cela, mais c'était la première fois qu'il entendait quelqu'un d'autre, en dehors du cercle des fidèles de Salem, la poser à son tour. Le jeune homme avait le sentiment, bien souvent, que l'on se contenter de considérer que les choses étaient "juste comme ça", qu'il n'y avait par conséquent rien à faire du tout..

Il ne pouvait pas être de cet avis. Bien sûr, rien ne ramènerait jamais son frère à la vie (à part peut-être la sorcellerie ? Mais si tel était le cas, il n'en voulait pas), mais ils pouvaient au moins obtenir vengeance... ils pouvaient ouvrir les yeux au monde entier et rendre justice à Henry, qui méritait bien mieux qu'une mort sotte et inexplicable (même si Langdon avait eu tendance à le trouver imbuvable dans les derniers moments de sa vie, mais il le regrettait d'autant plus à présent). Pourquoi ? C'était une question que Langdon se posait sans cesse également... Surtout parce qu'il ne voulait pas accepter que son aîné soit mort en vain. Mais sur ce point, et grâce à Mrs Barebone, il avait commencé à y voir plus clair de son côté. Il acceptait les explications qu'elle lui donnait, il les écoutait sans doute trop aveuglément, il pouvait le reconnaître, mais convaincu néanmoins du bien-fondé de la cause qu'il défendait et de ses imbrications.

-Ils vivent dans le secret depuis des siècles... Je suppose qu'ils en ont assez et qu'ils veulent juste récupérer la place qu'ils estiment être la leur.


C'était une supposition, ça ne pouvait qu'être cela, évidemment, mais le jeune homme était plutôt convaincu que c'était ça, la vraie raison. Pour ces gens, ils n'étaient que de la vermine à écraser à tout prix... et le fait est qu'ils avaient le pouvoir de les écraser, justement. Ils ne pourraient faire d'eux qu'une bouchée. De fait, on pouvait se demander ce qui les retenait... mais peut-être préparaient-ils un gros coup ? Un génocyde à échelle mondiale ? Et ils assistaient ces derniers temps à quelques soubresauts, signes annonciateurs du désastre à venir. C'était un point de vue pessimiste certes, mais c'était un fait que Langdon l'était. Et en même temps suffisamment optimiste (pour ne pas dire fou) pour oser croire malgré tout qu'ils étaient capable de s'en sortir, que l'avenir n'était pas gravé dans le marbre et que, d'une façon ou d'une autre, ils étaient à même de se tirer d'affaire.

-Henry était sénateur, il avait de l'influence. Son meurtre... c'était un message lancé à la population, un avertissement...


Ou bien ce n'était que l'acte de vengeance d'un jeune homme mal dans sa peau, dominé par une force obscure qu'il avait été incapable de contrôler. Mais il ne comprenait pas les choses ainsi.



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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeMar 17 Déc - 17:19

La presque famille reste la famille.
Debrah ne parvenait vraiment pas à comprendre pourquoi tout ça. Elle cherchait des réponses, elle avait envie de comprendre pourquoi l’homme qu’elle aimait tant avait disparu. Elle ne pouvait pas être sûre que Langdon avait raison de croire aux paroles des Barebone et clairement elle mettait en doute ce qu’ils disaient quand même, elle n’était vraiment pas capable de se dire que la sorcellerie était la seule option possible. Mais en même temps, elle ne pouvait pas non plus complètement rejeter cette possibilité, surtout que Langdon semblait quand même être le seule à chercher des réponses avec elle.

L’homme n’avait peut-être pas de réponse, mais en tout cas il en allait de ses hypothèses. Il affirma que les sorciers vivaient dans le secret depuis des siècles et qu’il supposait donc qu’ils en avaient marre, qu’ils avaient envie d’être enfin au grand jour. C’était quelque chose qui se tenait, en prenant en compte que l’homme avait raison sur le fait que les sorciers existaient bien, que c’était eux qui avaient pris la vie de son fiancé. Parce que Henry était sénateur, qu’il avait du poids en politique et qu’il était même en pleine campagne. Debrah baissa son regard quand son ancien beau-frère mentionna que son meurtre pouvait servir de message, lancer un avertissement à tout le monde. Elle se sentait mal. Elle se sentait mal à chaque fois qu’elle pensait à son fiancé mort, elle se sentait mal à chaque fois qu’elle repenser au corps mort de Henry. Et se dire que c’était « simplement » pour faire passer un message.

« C’est… c’est horrible. »

Ne put-elle s’empêcher de commenter. Elle ne savait toujours pas ce qu’elle devait croire, si elle devait prendre au sérieux les paroles de Langdon concernant les sorciers, si elle devait vraiment croire les Barebone. Mais dans tous les cas, ce n’était pas comme si elle avait une autre explication à la mort de son fiancé, du pourquoi du comment on lui avait pris l’homme qu’elle aimait et celui qui devait devenir son époux. Pour le moment, c’était la seule explication qu’on lui avait donnée donc, elle ne pouvait pas encore être sûr que c’était bel et bien ça, mais si ça l’était c’était définitivement horrible.

Elle avait envie de connaître la vérité, mais en même temps elle avait le sentiment qu’elle était en train de perdre pied un peu plus à chaque fois qu’elle pouvait potentiellement s’en approcher. Et si finalement ce n’était pas une bonne idée de le savoir ? Non, elle devait savoir, même si ça faisait mal. Mais en attendant, elle se sentait perdue et désespérée. Elle se retenait énormément, elle prenait sur elle, parce qu’elle avait appris à ne pas trop montrer ses sentiments, parce que les apparences jouaient énormément. Elle n’avait pas envie que Henry la voie faible d’où il était maintenant mais c’était trop dur… Elle avait tout perdue et elle avait le sentiment qu’elle ne parviendrait jamais plus à vivre comme avant. Alors oui, sans parvenir à se retenir plus, elle sentit les larmes couler sur ses joues.
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeMar 17 Déc - 17:47


La presque famille reste la famille.
L

angdon savait pertinemment que ce qu'il apprenait à Debrah était difficile à encaisser. Il était le mieux placé pour le savoir, après tout, il était passé par là. Lui aussi avait été bouleversé alors qu'il avait été contraint d'assembler toutes les pièces du puzzle, alors qu'il avait compris qu'un autre monde existait en dehors de celui qu'ils connaissaient tous, et qui lmenaçait le leur, le leur ainsi que tout ce qui les constituait. Alors il ne pouvait que comprendre quelles pensées traversaient la jeune femme et à quel point elles devaient être éprouvantes. Il s'en voulait de la mettre dans un te état, mais en même temps, il estimait que c'était un mal pour un bien. Il fallait qu'elle sache, et même si cela devait la faire souffrir, elle saurait transformer cette souffrance en rage, une rage profonde, comme celle qu'il ressentait lui-même.

Elle entendait les paroles qu'il prononçait, et il avait vraiment le sentiment qu'elle le croyait, et même si la souffrance de Debrah l'attristait, la confiance qu'elle plaçait en lui et dans son discours lui faisait, au contraire, beaucoup de bien, parce que pour une fois, il sentait que ce qu'il disait était entendu et cru, parce que pour une fois, on comprenait sa détresse et on ne le prenait pas pour un illuminé de bas étage, tout juste bon à sortir élucubration sur élucubration sans preuve tangible (ce juste parce que les vraies preuves qu'il avait à fournir ne suffisaient jamais à personne, pour une raison qui lui échappait totalement, pour le coup). Malgré tout, il devait faire à présent avec le désarroi de Debrah, et la voir fondre en larmes lui déchirait tout bonnement le coeur. Après un moment d'hésitation, il s'approcha de la jeune femme pour la prendre dans ses bras.

-Je suis vraiment désolé,
dit-il doucement, mal à l'aise. Désolé, il l'était, sincèrement, profondément, même s'il n'était pour rien dans ce qui arrivait, bien sûr. Comment ne pas éprouver une sincère repentance face à la douleur vive que ressentait Debrah pour sa part ? C'était bien simple, c'était tout simplement impossible. Mais tu sais... on peut se battre s'assurer qu'ils ne fassent plus jamais de mal à personne, faire en sorte qu'il ne soit pas mort en vain...

Est-ce qu'ils le pouvaient réellement ? Rien n'était moins sûr, au fond. Langdon, en tout cas, n'en avait absolument pas la garantie. Il ne savait rien de ce qui allait advenir, il ne savait pas s'ils étaient réellement assez puissant pour vaincre les sorciers, mais il voulait croire en ceux qui lui affirmient que la chose était possible. Il voulait y croire corps et âme, parce que s'ils ne pouvaient même pas se raccrocher à cela, alors que leur restait-il ? Rien, sans doute. Et ce rien n'était pas supportable.



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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeLun 6 Avr - 18:33

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Debrah se voulait forte depuis la mort de Henry, elle se tenait droite, elle faisait en sorte d’être fort pour lui, pour l’image qu’il avait représentée. Elle souffrait bien évidemment, elle avait le cœur déchiré, mais en même temps, elle voulait quand même être forte. Mais là, c’était trop. Elle ne mettait pas en doute les propos de Langdon, qui semblait être le seul avec elle à avoir envie de connaître la vérité. Cela dit, ça n’enlevait pas le fait que c’était quand même particulièrement difficile à entendre, de se dire que ces sorciers – s’ils existaient vraiment – avaient décidé de tuer Henry parce qu’il était gênant, parce qu’ils voulaient faire du mal aux gens comme eux. Alors qu’ils n’avaient rien fait, techniquement. Henry ne méritait pas un tel sort, même si forcément au vu de sa position il avait des ennemis, ce n’était pas juste. Elle ne parvenait pas à se retenir, elle pleurait et en un sens ça lui faisait du bien de pleurer. Et ça lui faisait encore plus de bien que son beau-frère (si elle pouvait encore se permettre de le qualifier ainsi) décide de s’approcher d’elle et la prendre dans ses bras. Debrah n’avait pas l’habitude de le faire, mais en cet instant précis elle se laissa faire. Elle se laissa fondre dans les bras de Langdon.

On ne pouvait pas réellement dire qu’ils étaient proches tous les deux, ils ne l’avaient pas du tout été à une époque. Parce que les relations entre le cadet et l’ainé étaient complexes, qu’ils avaient beaucoup de mal à se comprendre. Debrah avait forcément eu l’habitude de se ranger du côté de son fiancé. Sauf que là, finalement, il était le seul à se soucier réellement de Henry. Debrah espérait que son fiancé était fier de lui, de là où il se trouvait. Langdon lui affirma qu’il était désolé, elle savait bien qu’il n’avait rien à voir avec tout cela, qu’il souffrait autant qu’elle à la mort de Henry, mais elle aimait quand même qu’ils soient ensemble, qu’ils se soutiennent. Il précisa qu’ils pouvaient se battre, faire en sorte que la mort de Henry ne soit pas veine. La jeune femme passa une manche sur ses yeux, décidant de reprendre un peu contenance. Elle ne devait pas non plus se laisser trop aller.

« Oui, tu as raison, on peut encore faire quelque chose. » C’était ce qu’elle avait l’intention de toute façon, depuis la mort de son fiancé. Elle avait cherché des explications, elle voulait trouver l’homme ou la femme qui avait fait ça, afin de rendre justice. Si en prime ces personnes étaient dangereuses pour beaucoup de monde, c’était évident qu’ils ne pouvaient pas ne rien faire. « C’est ce qu’il aurait voulu, il n’était pas du genre à se laisser abattre. » Commenta-t-elle. Elle connaissait Henry, évidemment, elle avait su l’homme qu’il était ses valeurs et ce qu’il avait eu envie d’entreprendre. Ils ne pouvaient pas juste baisser les bras. « Je trouverais qui a fait ça précisément. »

Elle avait les moyens pour ça, les moyens de demander à certaines personnes.
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeLun 6 Avr - 19:36


La presque famille reste la famille.
L

a réponse de Debrah soulageait Langdon. Il ne voulait surtout pas qu'elle baisse les bras ou qu'elle puisse s'imaginer que son fiancé était mort en vain. Sa mort servirait à révéler au monde la vérité sur l'existence des sorciers, et les non-magiques trouveraient un moyen de se défendre et de se débarrasser définitivement de ces individus dangereux qui voulaient les faire disparaître de la surface de cette terre. Même si c'était dur parfois, même s'ils avaient parfois le sentiment de brasser de l'air, ils se devaient de continuer. Ils le devaient à Henry, et Debrah avait tout à fait raison de le souligner : lui, il n'aurait jamais baissé les bras, en aucun cas, lui, il aurait continé à défendre ses ambitions et ses idées coûte que coûte. Langdon n'avait jamais été emballé par les idées politiques de son frère, en revanche, il pouvait lui reconnaître le fait qu'il avait toujours été persévérant, et le plus jeune des deux frères avait toujours admiré sa pugnacité.

Malgré tout, il déchanta quelque peu quand son interlocutrice ajouta qu'elle allait trouver plus précisément qui était responsable précisément. Elle avait utilisé la première personne du singulier. C'était un combat qu'elle avait l'intention de mener seule, et il n'en était pas question. Ce n'était pas du tout pour se montrer réducteur envers Debrah, loin de là. Il admettait d'ailleurs sans mal que sa belle-sœur (en esprit, il continuait de la considérer comme un membre de sa famille malgré tout) était bien plus forte et courageuse que lui. Mais c'était un combat que personne, même l'individu le plus fort au monde, n'était capable de mener seul. Langdon avait vu à quel danger ils s'exposaient. Il ne pouvait pas laisser Debrah prendre des risques immodérés dans son coin, peu importe les moyens qu'elle souhaitait employer, il ne voulait pas la voir se diriger dans la gueule du loup comme si de rien n'était.

-On va trouver qui a fait ça, ensemble.
Il marqua une pause. Il est hors de question que tu te lances seul dans une chasse aux sorcières... au sens propre. Plus on sera nombreux à se battre ensemble et pas isolément, mieux ce sera. Je veux pas que tu fasses cavalier seul.

Surtout qu'il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle avait à l'esprit exactement. Peut-être rien, mais il avait le sentiment du contraire. Et il ne serait franchement pas étonné que, dès le lendemain du décès de Henry, Debrah se soit lancée dans ses propres investigations en solitaire. C'était tout à son honneur, et puisqu'il avait été très solitaire également, il ne pouvait pas le lui reprocher. Mais il fallait admettre, à présent, que l'union faisait la force, et c'était tout ce qui comptait. Langdon voulait veiller sur ceux qui étaient encore en vie. Debrah en faisait partie.



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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeJeu 6 Aoû - 10:40

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Debrah n’avait aucune envie de désespérer, ce n’était pas dans son habitude, elle était forte et courageuse. Mais sa force et son courage, elle le tenait souvent de Henry et depuis sa mort, elle avait le sentiment de sombrer un peu plus. Cela dit, les paroles de Langdon lui faisaient un bien fou et lui rappelaient à quel point Henry n’aurait pas baissé les bras de son côté, il se serait battu pour ce qu’il croyait juste. Pour ce qui était juste bien entendu, elle avait toujours suivi son fiancé dans ses idées politiques. Si les rôles avaient dû être échangé, la jeune femme savait que son fiancé aurait tout fait dans le but de trouver qui était responsable, quitte à retourner tout le pays.

Elle avait eu besoin de cette conversation pour reprendre sa force, et c’était le cas. Elle allait trouver les responsables de la mort de son fiancé, que ça soit des sorciers ou autre. Elle ne savait pas encore si elle pouvait réellement que considérer que les sorciers étaient responsables, mais même si c’était eux, si la famille Barebone disait vrai, ça ne changeait rien, elle trouverait les responsables.

Cependant, Langdon temporisa légèrement ses propos en affirmant qu’ils allaient les trouver ensemble. Debrah devait bien avouer qu’elle n’avait pas réellement envisagé de faire équipe avec son beau-frère. Il lui avait semblé si extérieur à la réalité dernièrement et même avant cela, on ne pouvait pas réellement dire que la jeune femme avait une image idéale du frère de Henry. Sans doute parce que quand Henry parlait de lui, il n’était pas toujours tendre. Mais au final, il était la seule personne à part elle qui donnait le sentiment d’avoir envie de trouver des réponses. Langdon ne voulait donc pas qu’elle fasse cavalier seule, il voulait qu’ils travaillent ensemble et la jeune femme pouvait bien lui accorder ça.

« Très bien, comme tu voudras. J’aurais bien besoin de ton aide sans doute lui. »
Reconnu-t-elle, parce qu’elle ne pouvait peut-être pas forcément tout voir. Elle n’avait pas l’intention de se pencher uniquement sur ces histoires de sorciers, de magie et autre bizarrerie. Mais elle se disait que Langdon pouvait quand même voir des choses qu’elle ne voyait pas de son côté, qu’il avait un regard neuf sur la question. « J’ai… » Debrah hésita une seconde, mais s’ils devaient bel et bien faire équipe tous les deux, il valait sans doute mieux qu’elle lui parle de tout ce qu’elle avait entreprit. « J’ai engagé une personne, un homme influent, pour qu’il trouve des informations pour moi. Je n’ai pas encore eu de retour concluant mais ça ne serait tarder. »

C’était la première fois qu’elle parlait de ce qu’elle avait concrètement fait. Elle se disait que Langdon était quand même le mieux placé pour qu’elle en parle, surtout s’ils devaient se lancer tous les deux dans la quête aux réponses. Elle n’avait aucun besoin de son approbation cependant, elle avait fait ce qu’elle avait à faire. Mais elle tenait à ce qu’il le sache, ainsi il pourra profiter des fruits de ces recherches également.
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeJeu 6 Aoû - 13:14


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angdon se sentait soulagé d'entendre sa belle-soeur accepter son aide. Avait-il raison de la croire sur parole ? Peut-être pas. Rien ne lui garantissait qu'elle ne changerait pas d'avis ou qu'elle ne se contentait pas de lui dire ce qu'elle avait envie d'entendre, après tout, mais le jeune homme préférait la croire honnête, c'était assez de s'inquiéter constamment de tout et de tout le monde, d'être plongé dans un constant climat de pure paranoïa, il n'était pas la peine d'adopter le même comportement avec ceux qui jusqu'alors ne l'avaient jamais déçu. Debrah et lui, ils étaient dans le même bateau, ils portaient le même deuil, ils partageaient une souffrance identique. Alors dans le fond, il était normal qu'ils croient l'un en l'autre et qu'ils se soutiennent. Langdon n'allait pas prétendre que sa main tendue allait changer le cours des événements, mais il voulait croire, en revanche, qu'elle pourrait faire une différence. Et même si cette différence devait être infime, ça ne changeait rien au fait qu'elle serait là, et de petites différences en petites différences, ils pourraient bien réussir à changer la donne, l'air de rien.

Il allait répondre quelque chose à Debrah, mais cette dernière fut plus rapide et reprit la parole presque immédiatement, mais non sans une certaine hésitation malgré tout. Elle semblait avoir quelque chose d'important à lui dire, quelque chose qu'elle avait gardé pour elle jusqu'ici, mais de toute évidence, la confidence n'était pas simple affaire. Langdon était prêt à l'encourager afin de la convier à se confier, mais il n'en eut finalement pas besoin, car la jeune femme reprit la parole après avoir marqué un temps d'hésitation. Elle avait engagé un homme influent, qui semble-t-il pourrait l'aiguiller et l'aider. Le jeune homme arqua un sourcil, intrigué. Il ne savait que penser de cette nouvelle, il était surtout curieux. Et pour cause, si vraiment Debah tenait là une piste véritablement tangible, il ne pouvait que s'en réjouir, mais il disposait de trop peu d'informations encore pour se permettre de crier victoire. Ce serait, de toute évidence, bien trop prématuré.

-Un homme influent ? Une sorte d'inspecteur ?
suggéra Langdon, qui avait besoin d'avoir plus de précisions sur cet homme. Qui est-ce ? Comment l'as-tu convaincu de t'aider ?

Il ne voulait pas accabler Debrah de questions, en revanche, il estimait important de comprendre qui était cette personne. Si cet homme devait s'intéresser de très près aux circonstances dans la mort de Henry, alors il se devait de tout savoir de cette personne. Eh oui, même si personne ne demandait vraiment son avis, Langdon décidait malgré tout que cela le concernait, et il jugeait important de tout savoir de cela afin d'en tirer les conclusions nécessaires.



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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeSam 26 Déc - 10:41

La presque famille reste la famille.
C’était la première fois que Debrah prenait la peine de parler du fait qu’elle avait engagé un homme dans le but de trouver des réponses sur la mort de son fiancé. Parce que l’opinion publique se rangeait du côté de l’accident, parce qu’on lui disait qu’elle devait tourner la page, prendre sa vie en main et ne pas se focaliser sur la mort de son fiancé. Et parce que les méthodes n’étaient pas forcément très… claires, très saines, très droites. Mais même si elle avait toujours eu une opinion très tranchée sur ce qui était bien ou mal dans la vie, qu’Henry et elle avaient eu les mêmes principes, elle se disait que son fiancé ne lui en voudrait pas d’utiliser de tels procédés dans le but de retrouver son meurtrier, pour obtenir des réponses. Elle avait besoin de savoir précisément qui était responsable et Langdon était de cet avis également, ce n’était pas juste un accident. Debrah ne savait pas forcément ce qu’elle allait trouver, mais au vu de la conversation qu’elle venait d’avoir avec son beau-frère, c’était évident qu’il fallait trouver un ou des meurtriers. Des personnes qui avaient donc pris la vie de son fiancé, de l’homme qu’elle aimait, et dont elle avait besoin de connaître l’identité pour pouvoir les arrêter. Par soucis de vengeance ? Exactement… ce qui n’était pas forcément une attitude très saine, mais elle ne pouvait pas faire autrement.

« Ce n’est pas une sorte d’inspecteur. »
Répondit-elle d’abord quand Langdon l’assaillit de question. Elle ne lui en voulait pas, elle comprenait parfaitement qu’il soit curieux, à sa place elle aurait sans doute posé les mêmes questions. Debrah se permettait de lui dire tout ça, parce qu’elle lui faisait confiance. Et qu’ils avaient ce même désir de comprendre ce qui s’était passé, parce qu’ils ne pouvaient pas juste tourner la page. Au final, Langdon se révélait être peut-être le seul soutien qu’elle pouvait avoir, ce qu’elle n’aurait pas cru. « Je… je me suis dis que je ne pouvais pas réellement me reposer sur la justice. Tous conclus à un accident, j’avais besoin de quelqu’un qui avait des relations bien plus… dans l’ombre. » Elle avait conscience qu’elle ne disait pas les choses très clairement. Mais ce n’était pas non plus quelque chose dont elle était très fière. Elle savait que Eric Sangster n’était pas une enfant de cœur et c’était justement pour cela qu’il pouvait l’aider, mais elle aurait bien sûr préféré ne pas avoir besoin de passer par ce genre de méthode. « Et on… peut convaincre n’importe qui quand on y met suffisamment le prix. »

Elle dépensait une fortune dans tout cela, dans le but d’obtenir des réponses. Mais ce n’était pas un souci, l’argent n’avait jamais été un souci de toute façon et si c’était dans le but de comprendre ce qui s’était passé pour Henry, alors c’en était encore moins un. Elle aurait dû utiliser cet argent pour Henry, en l’épousant il aurait disposé complètement de sa fortune.
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeLun 28 Déc - 19:37


La presque famille reste la famille.
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as une sorte d’inspecteur, donc. Langdon n’était pas sûr d’apprécier ce qui allait suivre. D’un autre côté, la jeune femme avait de bonnes raisons, en effet, de ne pas se fier à la Justice officielle, on ne pouvait pas dire qu’elle leur ait rendu grand service jusqu’ici. Certes, Langdon voulait continuer de croire que Cherryl, par exemple, pourrait finir par prendre conscience de la réalité, par l’accepter, et par les aider plus largement, mais en attendant, ce n’était certainement pas Langdon qui pourrait reprocher à sa « belle-sœur » de vouloir en passer par des voies détournées. Lui-même avait fait un choix plutôt similaire en se reposant sur les fidèles de Salem. Certes, il s’était rapproché du groupe avant cela, mais cela n’ôtait rien au fait qu’il comptait bien plus après eux qu’après ceux qui étaient supposés mener officiellement l’enquête sur la mort de son frère pour escompter obtenir les informations qu’il attendait tant.

Il n’empêche que cela ne disait vraiment rien qui vaille à Langdon malgré tout. On peut convaincre n’importe qui quand on y mettait les prix, mais il était des personnes qu’il était préférable de ne pas chercher à atteindre ou à approcher, au risque de se retrouver soi-même mêlé à de sinistres histoires. Des relations « dans l’ombre », c’était flou, mais ça ne laissait tout de même rien présumer de bon de prime abord, et Langdon devait s’assurer que Debrah ne s’engageait pas sur une voie de laquelle elle ne pourrait revenir. Il s’inquiétait pour elle, et il estimait que c’était bien normal. Après tout, malgré les circonstances, elle restait à ses yeux un membre à part entière de sa famille. Que Debrah soit prête à mettre tous les moyens en œuvre pour venger la mort de son fiancé, Langdon était entièrement capable de le comprendre.

Mais il ne s’agirait pas d’être… déraisonnable. Absurde qu’une telle réflexion vienne de sa part quand on savait tous les risques qu’il ne cessait de prendre lui-même au nom d’une vérité que personne, manifestement, n’avait envie d’entendre. Mais en l’occurrence, il ne s’agissait pas de lui, il s’agissait de Debrah. Et au mieux, il estimait normal et même nécessaire de non pas la préserver, mais du moins de se tenir le mieux informée possible. Ne serait-ce que parce que lui non plus ne voulait pas passer à côté de l’opportunité éventuelle d’honorer la mort de son frère et de lui rendre justice autant que nécessaire.

-Qu’est-ce que tu entends par « dans l’ombre » ? Qui est cette personne ?


C’était déjà la question que lui avait posé Langdon précédemment, mais il se devait d’insister, il avait besoin de détails, d’informations. Il voulait connaître le nom de cet homme, savoir ce qu’il faisait de son temps et de sa vie. Si elle devait approcher un homme qui frayait avec des personnes de sinistre réputation, alors il devait s’assurer qu’elle ne mettait pas sa vie en danger. Et pour cela, il avait besoin d’éléments qui lui permettent de se renseigner de lui-même sur cet individu.




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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeDim 26 Sep - 10:44

La presque famille reste la famille.
Debrah n’était pas certaine d’avoir réellement envie de trop en dire à Langdon. Elle savait bien qu’elle ne pouvait pas non plus lui cacher des informations, mais en même temps elle avait quand même envie de le maintenir un peu à l’écart de tout ça, parce qu’elle savait parfaitement que ce n’était pas très… sain. Elle était sûre d’elle dans ce qu’elle faisait, elle n’avait pas peur de passer par ces moyens détournés, parce qu’elle savait bien qu’elle ne pouvait pas vraiment compter sur la justice. Ils considéraient que Henry avait eu un simple accident, mais ce n’était pas possible. Alors… elle faisait ce qui était nécessaire pour trouver des réponses, même si elle devait passer par des moyens sombres. Sauf qu’il y avait une différence entre le faire en toute conscience et assumer de le faire. Elle n’avait pas de honte à ce sujet, mais elle n’avait pas forcément envie d’entrainer d’autres personnes.

Cependant, Langdon semblait quand même être la seule personne à pouvoir la comprendre et elle lui devait quand même bien ça. Alors elle voulait lui dire, sans pour autant quand même trop lui en dire. Mais évidemment, son « beau-frère » ne se retenait pas d’être curieux. Quand il lui demanda ce qu’elle entendait par « dans l’ombre », Debrah était persuadée que Langdon voyait de quoi elle parlait, mais qu’il cherchait simplement des précisions. Comme il avait envie d’en savoir plus sur l’homme qui s’occupait de ces recherches pour elle. Et de son côté, elle n’était pas certaines d’avoir réellement envie de lui en parler.

« Tu ne connais certainement pas cet homme. » Du moins, Debrah espérait que ça soit réellement le cas, sinon elle se ferait du souci pour Langdon. Oh, elle avait confiance en Eric pour trouver ce qu’elle cherchait, elle reposait ses espoirs sur cet homme, mais ça ne voulait pas dire qu’elle considérait qu’il était d’une bonne fréquentation. Et elle espérait donc que son beau-frère n’avait pas de si mauvaise fréquentation. En soit, cela ne la regardait pas, Langdon pouvait bien faire ce qu’il voulait de son côté, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de veiller sur lui. En mémoire de son fiancé, qui même s’il ne l’avait peut-être pas si bien montré que ça, se faisait énormément de souci pour son frère. « C’est un homme qui a énormément de relation. Que ça soit des personnes influentes ou… des personnes à la réputation très contestables. Mais au moins, il connait beaucoup de personnes et peu obtenir des réponses là où personne n’arrive à en obtenir normalement. » Devait-elle lui donner son nom ? En soit, Debrah se disait qu’en lui donnant seulement son nom, ça n’allait pas changer grand-chose. Mais en même temps, elle n’était pas certaine que ça soit une si bonne idée non plus. « Ce… Mr Sangster a toute ma confiance pour obtenir ce que je cherche. » Décida-t-elle finalement d’ajouter, afin de rassurer un peu le frère de Henry. « Tu n’as pas à t’en faire. »
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeDim 26 Sep - 11:24


La presque famille reste la famille.
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angdon ne connaissait pas cet homme en effet, et c'était loin de le rassurer, pour tout dire. Certes, il préférait que ce nom ne soit pas celui d'un criminel suffisamment reconnu pour que son nom soit parvenu jusqu'à ses oreilles, mais tout de même, il n'était pas rassuré. S'il avait su de qui il s'agissait, il aurait pu au moins espérer... Il ne savait pas trop, mais faire en sorte de se renseigner ou de tenir celle qu'il considérait toujours comme sa belle-soeur à l'écart de toutes ces manigances qui ne lui disaient définitivement rien qui vaille.

Que la personne soit influente, dispose d'un réseau et soit capable d'avoir accès à des territoires autrement inaccessibles en passant par les voies légales ne l'arrangeait pas non plus. Le jeune homme savait bien que s'ils voulaient rendre justice à Henry, il fallait passer par des voies détournées, ce n'était pas pour rien qu'il avait décidé de se fier aux fidèles de Salem, même s'il devait forcément finir par s'en mordre les doigts, et plus tôt qu'il ne le pensait. Mais les dangers qu'il prenait lui ne le dérangeaient pas. Forcément, les dangers que son interlocutrice était susceptible de prendre, elles, l'inquiétaient bien davantage. Il ne pouvait pas l'empêcher d'agir comme bon lui semblait, et il comprenait son besoin tout naturel d'intervenir, mais il se serait senti plus rassuré si elle le laissait mener son enquête sans forcément chercher à intervenir de son côté.

-Forcément que je m'en fais, tu viens clairement de me dire que le type avec qui tu es en contact baignais dans des trucs louches, à quoi est-ce que tu t'attends exactement ? A ce que je laisse faire et que j'applaudisse des deux mains ? Bien sûr que je m'inquiète pour toi...

Mais il savait aussi qu'il n'aurait pas forcément d'arguments pour dissuader son interlocutrice de poursuivre sur cette voie, parce que sauver l'honneur de son fiancé décédé était plus important, et il était le moins bien placé du monde pour blâmer la prise de risque quand lui-même ne semblait pas être capable, justement, de ne pas prendre des risques inconsidérés constamment comme si c'était une seconde nature, quelque part.

-Attends... Sangster... Ce nom me dit quelque chose... Pourquoi ce nom me dit quelque chose...

Maintenant qu'il y réfléchissait, il était convaincu de l'avoir déjà entendu quelque part... Mais quand ? Où ? Il n'était plus sûr de se rappeler... jusqu'à ce que ça lui revienne. Oui, c'était Bryce qui lui en avait parlé...

-Ce type s'est proposé de financer les fidèles de Salem... enfin... supposément... Le gars est louche comme pas permis, Debrah, ajouta-t-il même s'il savait déjà que dire ce genre de choses ne changerait absolument rien aux décisions de son interlocutrice.



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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeLun 26 Juin - 11:49

La presque famille reste la famille.
Debrah ne pouvait évidemment pas reprocher à Langdon de s’en faire pour elle, bien au contraire, elle appréciait que ça soit le cas, même si elle n’avait aucune envie qu’il le fasse. Elle ne tenait pas à ce qu’il s’inquiète, mais elle ne pouvait pas non plus l’en empêcher si c’était le cas, la seule chose qu’elle pouvait faire c’était le rassurer du mieux qu’elle pouvait. Même si elle avait quand même conscience qu’il y avait peu de moyen pour elle de rassurer le jeune homme. Parce que oui, elle ne pouvait pas nier que Eric baignait dans des affaires louches et c’était justement pour cette raison que l’homme était capable de lui apporter son aide. C’était parce qu’il avait un réseau quelque peu… sombre, qu’il pouvait obtenir des réponses à ses questions. Henry n’était pas mort naturellement, c’était une certitude qu’ils avaient tous les deux avec son « beau-frère », et pour obtenir des réponses, ils n’avaient pas d’autres choix que de les chercher en dehors du cercle « normal ».

« J’apprécie que tu t’inquiètes pour moi, mais ne t’en fais pas j’ai les choses en main. » Répondit-elle tout de même, parce qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’essayer de le rassurer du mieux qu’elle pouvait. Elle savait bien que cet homme était loin d’être une personne fréquentable, mais elle n’avait en vérité pas l’intention de le fréquenter au-delà de la raison première qui l’avait conduite sur son chemin. Normalement.

Mais alors qu’elle espérait faire comprendre à Langdon que même si elle n’attendait pas non plus de lui qu’il saute sur place en frappant des mains, elle avait les choses en main et elle savait ce qu’elle faisait, son beau-frère sembla se rappeler d’un élément concernant Sangster. Ce nom lui disait quelque chose, ce qui étonnait légèrement Debrah, même si en soit c’était tout à fait possible. Après tout elle-même avait su tomber sur la route de cet homme pour obtenir les réponses qu’elle cherchait. Langdon se rappela enfin, Eric avait supposément proposé de financer les fidèles de Salem. Langdon précisa que ce dernier était louche comme pas permis, elle n’avait pas forcément besoin qu’il le dise, elle le savait parfaitement.

« Ce n’est de toute façon pas avec les moyens normaux qu’on pourra obtenir des réponses. » Répondit-elle à la remarque de Langdon. Elle savait que l’homme ne faisait que se faire du souci pour elle, mais elle n’avait pas envie qu’il la surprotège non plus. Elle savait ce qu’elle faisait, elle n’avait pas l’intention de s’arrêter en tout cas en si bon chemin. « Après ce que tu m’as raconté, ce que je viens de découvrir… il me semble d’autant plus obligatoire d’avoir recours à ce genre de réseau d’information. On ne peut pas compter sur l’officiel pour obtenir des réponses. »

Il lui apprenait qu’un monde de sorcier existait, qu’ils s’en prenaient aux personnes comme eux. Non, évidemment qu’elle n’allait pas reculer, elle devait bien ça à Henry, elle ne pouvait pas renoncer maintenant.
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Message#Sujet: Re: La presque famille reste la famille. (Langdon)   La presque famille reste la famille. (Langdon) I_icon_minitimeLun 26 Juin - 17:35


La presque famille reste la famille.
L

angdon s'efforçait de ne pas trop afficher son scepticisme, mais il ne faisait aucun doute que ce dernier devait être perceptible malgré tout. Il aurait eu bien des difficultés à se cacher du sentiment que lui inspirait réellement une telle réponse qui ne lui faisait que trop penser à ce que lui-même pouvait avoir tendance à affirmer sans en penser le moindre mot pour autant. C'était injuste, bien sûr, dangereusement injuste. Avoir les choses en mains, dans ces circonstances, c'était impossible, bien sûr... Et c'était une chose qu'il ne pouvait certainement pas ignorer. Non, ce n'était pas une situation qu'ils pouvaient mesurer...

Peu importe les méthodes qu'ils employaient l'un à l'autre, aucune de ces méthodes ne pouvait être considérées comme acceptables.  Ils n'avaient pas les choses en mains, mais il pouvait donner raison à Debrah sur un point : ils se devaient de le prétendre malgré tout, car s'ils ne le faisaient pas, alors... alors ils perdaient définitivement tout contrôle. Ne leur en déplaise, oui, cela restait le mieux qu'ils puissent faire, et ils ne pouvaient certainement pas faire abstraction de ce constat. Alors, même s'il n'en pensait pas moins, Langdon s'épargnerait de le souligner malgré tout. Sans quoi il devrait admettre que lui non plus n'avait absolument pas la situation en mains, et ce n'était pas une chose qu'il acceptait de dire ou d'affirmer.

Il hocha vigoureusement la tête quand sa belle-soeur reconnut que ce n'était certainement pas en se servant des moyens habituels qu'ils parviendraient à leurs fins. Ils allaient devoir accepter d'emprunter des chemins détournés... Qui sait ce que cela aurait pour conséquence sur eux, toujours est-il qu'ils n'avaient pas véritablement le choix quoi qu'il en soit. Il en allait non seulement de l'honneur de Henry, qui ne devait pas être mort en vain... Mais de l'avenir des gens comme eux, qui ne devraient pas donner cher de leur peau en d'autres circonstances.

-C'est vrai, nous ne pouvons pas nous permettre de faire dans la dentelle... Il va nous falloir accepter de... nous mettre en danger.
Mais là était la limite de son raisonnement. Il acceptait de se mettre en danger lui-même, mais refusait catégoriquement, en revanche, de la mettre elle en danger. C'était une chose qu'il ne supporterait définitivement pas, et qu'il n'avait pas la moindre intention d'accepter, en aucune circonstance. Mais je ne veux pas te voir prendre des risques inconsidérés, admit-il tout de même.

Son côté un rien misogyne (il tenait ça de son père) se réveillait très clairement dans de tels moments : il préférait largement prendre les risques et mettre la "femme" à l'abri.

-Si quoi que ce soit devait arriver... Si tu devais ressentir que la situation échappe à ton contrôle, je veux que tu m'en avertisses, d'accord ?
la prévint-il. Et j'aimerais que tu me tiennes au courant de ce que tu feras à l'avenir. J'en ferais de même de mon côté, je te le promets.



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