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 Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)

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Elizabeth Adams
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Message#Sujet: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeMer 5 Juin - 15:39


Retrouver un rythme plus habituel, plus... soutenu... faisait le plus grand bien à Elizabeth, qui avait sincèrement besoin de cela. Elle ne s'en rendait pas compte avant de se remettre dans le bain, mais c'était effectivement le cas.

Ses vacances scolaires avaient été, c'est le moins que l'on puisse dire, mouvementées. Rien ne l'avait préparée aux rencontres et aux événements qui devaient avoir lieu à New York dans cette sombre période, et si elle ne devait que se focaliser sur sa seule situation personnelle, ce n'était pas beaucoup plus reluisant. Difficile de se concentrer sur l'organisation de son mariage quand tout semblait plus urgent, plus important, quand le futur mari semblait à deux doigts de se faire la malle.

Ici, à Ilvermorny, ce n'est pas comme si elle réussissait à occulter tout ce qui s'était passé, la moindre de ses préoccupations. Mais au moins, elle pouvait se focaliser sur autre chose, elle puvait se recentrer, et c'était tout sauf un mal. Elle savait bien que l'enseignement de sa matière, qui ne pouvait qu'être théorique, ne passionnait pas particulièrement les foules, loin de là, mais elle y mettait tout son coeur, et elle avait au moins pu constater malgré tout que les événements new-yorkais avaient eu le don d'en intriguer plus d'un et de sensibiliser certains à sa matière... Elle n'aimait pas forcément cette expression, mais pour une fois, elle paraissait relativement adéquate : c'était un mal pour un bien.

Elle venait de terminer sa journée de cours, et avait décidé de passer la soirée en salle des professeurs, afin de se concentrer sur les quelques copies qu'elle avait à corriger.

Quand elle entra dans la pièce, elle réalisa que celle-ci était presque vide. Presque, oui, mais pas complètement, une exception, et non des moindres, devait rompre la solitude des lieux. A laquelle Elizabeth adressa ses salutations les plus respectueuses.


"Bonsoir, monsieur le directeur."


Elizabeth appréciait Alfred Burroughs, autant qu'elle le respectait, elle savait qu'en ces heures troubles, c'était une chance et une nécessité que l'école d'Ilvermorny soit entre d'aussi bonnes mains. Même si elle l'appréciait beaucoup, elle se sentait toujours un peu intimidée en sa présence. Raison pour laquelle elle ne se permit pas réellement d'ajouter un mot supplémentaire et se contenta d'attendre la réponse de son interlocuteur.

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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeJeu 6 Juin - 10:47

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Les vacances scolaires avaient pris fin et il fallait se remettre au travail. Des vacances plutôt reposantes pour le vieux mage qui avait rendu visite à sa famille, installée à New York. Rien ne lui faisait plus plaisir que de retrouver ses deux fils. Il avait d’ailleurs eu la bonne nouvelle d’un heureux évènement : la femme d’Harper avait accouché. Le voilà grand-père… Pour la troisième fois. Cela ne le rajeunissait pas, il devait bien l’avouer, mais il ne pouvait que se réjouir pour les parents. Et puis, c’était justement le genre de nouvelle qui faisait plaisir à entendre, surtout en cette période sombre.

En effet, la communauté magique vivait des instants vraiment troubles. Depuis l'arrivée de Gellert Grindelwald aux États-Unis, la situation n'avait fait qu'empirer. Le Congrès Magique semblait totalement dépassé par les événements mais Alfred avait espoir que Seraphina Picquery soit en mesure de rétablir le calme et la sérénité là-bas. De son côté, il avait à cœur de rendre Ilvermorny aussi sûr que possible. Il sentait tout de même un sentiment de nervosité chez ses élèves et certains de ses professeurs à cause de la situation actuelle. Alfred pouvait aisément le comprendre car la présence d’un mage noir sur le sol américain n’était pas franchement rassurante. Cependant, de tous les lieux qu’il connaissait, son école était de loin l’endroit le plus sécurisé.

Malgré tout, la principale occupation du directeur en cette soirée d'hiver n’était pas l'arrestation de Grindelwald. C’était un travail important auquel il se sentait impliqué, mais pour l’heure il devait impérativement lire et répondre au courrier des parents d'élèves. Le vieux mage avait décidé de s'installer dans la salle des professeurs. La solitude de son propre bureau lui pesait et il espérait trouver en ce lieu des silhouettes familières. Malheureusement, il ne vit personne. Dommage.

Il prit place sur une chaise et examina avec attention la lettre d'un parent se plaignant des résultats catastrophiques de son fils. Il se pencha sur le nom de l'élève en question : Jonathan Callum. Alfred ne put s'empêcher de retenir un soupir d'exaspération. Cet élève était tout bonnement le cancre des deuxième année. Pas plus tard qu'hier, il avait enfermé un autre élève dans un placard, en trouvant la blague particulièrement drôle. Ce genre d'énergumène nécessitait qu'on lui apprenne les bonnes manières au plus vite. Ce n'était pas faute d'avoir été convoqué dans son bureau plus d'une dizaine de fois depuis le début de l'année scolaire ! Non, vraiment, cet élève était ingérable. Il prit de l’encre et une plume et commença à rédiger une réponse aux parents.

En pleine rédaction, il entendit à peine la porte de la salle s'ouvrir pour laisser entrer Elizabeth Adams, professeur d'étude des créatures magiques. C'était une femme respectable, avec un savoir-faire pédagogique irréprochable. Lorsqu'elle le salua, il porta son regard sur elle. Elle semblait toujours intimidée par le vieux mage lorsqu’elle se trouvait à côté de lui. Il la salua à son tour, en affichant un sourire chaleureux. Alfred n'avait pas eu l'occasion d'échanger avec elle depuis la fin des vacances scolaires, ce qui l'incita à lui poser des questions sur ces dernières :

- Ah, Miss Adams ! Comment allez-vous ? J'espère que vos vacances se sont bien passées. Vous êtes-vous bien reposée ?

En la scrutant de ses yeux bleus, il lisait un certain trouble chez la jeune femme. Elle semblait plutôt tendue.


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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeVen 7 Juin - 10:05


- Ah, Miss Adams ! Comment allez-vous ? J'espère que vos vacances se sont bien passées. Vous êtes-vous bien reposée ?

Elizabeth hésita à répondre que tout allait bien sans plus entrer dans les détails, par facilité plus qu'autre chose, mais en même temps, sans entrer dans les détails trop personnels qui n'intéresseraient de toute façon sans doute pas son interlocuteur, elle pouvait quand même reconnaître certains faits... d'autant plus que, au fond, elle serait assez curieuse de connaître l'opinion du directeur sur la situation, même si elle la devinait d'ores et déjà, en réalité.

Reposée, elle ne l'était pas vraiment. En fait, elle se sentait plus fatiguée qu'à son départ en vacances... mais en même temps, peu importe ce qui se serait passé, il était de notoriété publique que les vacances des fêtes de fin d'année étaient les moins propices au repos... même si la dinde, les cadeaux et le sapin étaient pour le moins passés au second plan cette année.

Même l'organisation de son mariage, qui promettait d'office de ne pas être de tout repos, était de toute manière passée au second plan au vu des circonstances. C'était assez étrange, au fond, Elizabeth avait le sentiment que ces vacances avaient duré une éternité. Et en même temps une seule seconde. Le temps était une notion toujours bien curieuse.


"Disons qu'elles ont été mouvementées", répondit-elle pour être sincère. "J'habite à New York, alors..."


Elle ne pensait pas avoir besoin d'en dire beaucoup plus pour que son interlocutrice sache d'office où elle voulait en venir : elle habitait à New York, elle avait donc été aux premières loges pour constater les événements... et elle aurait même voulu l'être davantage pour approcher les créatures de Scamander... ce qui ne s'était d'ailleurs pas fait. Elle aurait pu l'être davantage aussi, parce que son fiancé était un Auror, mais heureusement, il n'avait pas été sur les lieux lors de la confrontation avec Grindelwald, qui avait pris tant de ses confrères.

"Et vous, vos vacances ?"
se hasarda-t-elle à demander à son tour, en espérant ne pas se montrer trop indiscrète.

Après tout, ce n'était pas parce qu'il avait engagé la conversation qu'il tenait forcément à ce qu'elle s'éternise non plus. Surtout qu'il était occupé avant qu'elle ne fasse irruption dans la salle des professeurs.

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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeSam 8 Juin - 0:00

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Si la professeur d'étude des créatures magiques lui avait simplement dit que ses vacances s'étaient très bien passées, il ne l'aurait pas cru. Heureusement, elle fit preuve de sincérité avec Alfred en lui expliquant qu'elle avait passé des vacances pour le moins... Mouvementées. Et il ne pouvait que la comprendre. Se retrouver à New York pour les fêtes de fin d'année n'était pas synonyme de repos. Les catastrophes s'étaient enchaînées et le directeur avait eu de la chance de se retrouver dans une maison à l'écart à ce moment-là. De la chance, certes, mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable pour ne pas avoir été là lorsque l'accident s'était produit. Un certain Newt Scamander avait fait parler de lui pour avoir lâché plusieurs créatures magiques dans tout New York. Et comme si cela ne suffisait pas à créer une panique générale, Grindelwald avait fait son apparition et un terrible face-à-face s'était ensuite engagé entre Newt Scamander, le MACUSA et le mage noir. La bonne nouvelle dans cette histoire, c'était que ce Scamander avait réussi à faire oublietter toute la ville. En revanche, le vieux mage aurait aimé pouvoir apporter son aide au Congrès Magique, d'autant que beaucoup de pertes étaient à déplorer... Il osait espérait qu'Elizabeth n'avait pas dû faire le deuil d'un proche.

La jeune femme s'enquit ensuite des vacances d'Alfred. Ce dernier lui répondit alors :

- J'ai passé d'excellentes vacances. J'étais éloigné du drame lorsqu'il s'est produit.

Malgré des vacances forts agréables, Alfred ne put s'empêcher d'afficher un sourire triste. Il s'en voulait. Grindelwald aurait pu être arrêté à ce moment-là, mais ce dernier avait finalement réussi à filer. Le directeur éprouvait un sentiment d'amertume envers le mage noir. Il l'avait connu lorsqu'il était très jeune, lorsque ses idées de grandeur paraissaient bien innocentes... Alfred s'était complètement trompé sur son compte, mais il avait de l'espoir en ce qui concernait son ami d'autrefois : Albus Dumbledore. Ce dernier se trouvait actuellement à New York et le MACUSA le soupçonnait fortement d'avoir des liens avec Gellert. Le professeur de métamorphose de Poudlard semblait pourtant avoir tiré un trait sur son passé, mais a priori, celui-ci était en train de le rattraper. Il faudrait qu'il ait une discussion avec Albus rapidement.

Là n'était pas le sujet principal de la conversation. Elizabeth semblait gênée lorsqu'il lui avait posé la question concernant ses vacances, alors pour ne pas la mettre mal à l’aise plus longtemps, il enchaîna sur autre chose. Cela concernait ce petit démon de Jonathan.

- En tout cas, vous tombez bien. Dîtes-moi, est-ce que Jonathan Callum a encore fait des siennes aujourd’hui ? J'ai ses parents sur le dos qui se plaignent des résultats déplorables de leur fils. J'aimerai avoir votre avis sur ce jeune garçon.

Un point de vue extérieur ne pouvait qu'être bénéfique pour cerner au mieux la personnalité de cet enfant perturbateur.


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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeLun 10 Juin - 10:40



- J'ai passé d'excellentes vacances. J'étais éloigné du drame lorsqu'il s'est produit.

Elizabeth esquissa un fin sourire. C'était bien évidemment le mieux qu'elle pouvait souhaiter à n'importe qui. D'avoir pu passer des vacances dignes de ce nom et des fêtes de fin d'année agréables, sans avoir à se préoccuper du drame qui avait bouleversé la vie new-yorkaise.

Elizabeth aurait aimé en dire autant, mais d'un autre côté, elle s'était causé à elle-même ce désagrément, elle avait fait le choix de s'impliquer. Alors tant mieux, oui... Elizabeth était quelque part assez curieuse d'avoir l'opinion de son directeur sur ce qui s'était passé le soir du Nouvel An (même s'il n'y avait pas forcément d'opinion très précise à se faire sur la question), mais elle ne se permettrait pas non plus d'engager une conversation dont il avait dû faire le tour des centaines de fois de la question.

Il n'était peut-être pas plus mal de revenir à leur routine habituelle, d'aborder des sujets peut-être moins consistants... peut-être au fond tout aussi importants malgré tout à l'échelle de leurs fonctions respectives. Et c'est ce qu'Alfred lui proposa en abordant un sujet de conversation disons plus... pragmatique.


- En tout cas, vous tombez bien. Dîtes-moi, est-ce que Jonathan Callum a encore fait des siennes aujourd’hui ? J'ai ses parents sur le dos qui se plaignent des résultats déplorables de leur fils. J'aimerai avoir votre avis sur ce jeune garçon.

Elizabeth prit le temps de réfléchir à la question. Le dénommé Jonathan Callum était en effet un élément difficile, qui avait tendance à donner du fil à retordre à tous ses professeurs, elle y compris. Mais il ne fallait pas juger un livre à sa couverture. Elizabeth était convaincue du fait que Jonathan pourrait être un excellent élève, le meilleur de sa promotion, même, mais quelque chose bloquait.


"Honnêtement, je suis surprise que ses parents s'intéressent un tant soit peu à son éducation." Elle marqua une légère pause. "Callum est un élément perturbateur, mais j'aurais tendance à penser que sa volonté constante d'attirer l'attention a toutes caractéristiques d'un appel au secours."

Mais elle n'était ni assistante sociale, ni psychologue, rien ne lui garantissait d'avoir vu juste à ce sujet. Elle pouvait bien se tromper dans une large mesure.


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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeMer 12 Juin - 21:11

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Elle lui répondit tout d'abord qu'elle était surprise que les parents du garçon s'intéressent à lui. Effectivement, les parents de Jonathan n’avaient jamais demandé de ses nouvelles, mis à part lorsque les résultats scolaires tombaient. Du côté du garçon, il était assez évasif sur ses parents. Lorsque Jonathan se retrouvait dans son bureau, il évitait à chaque fois d'évoquer le sujet de sa famille. Alors oui, il pouvait tout à fait être sous l'emprise d'angoisses envahissantes et utilisait le langage corporel pour exprimer une détresse réelle et profonde. Hmmm...

- Merci Adams, je prends note de vos réflexions.

Il acheva donc d'écrire rapidement la lettre aux parents et la remit ensuite à un hibou qui la transmettrait chez la famille Callum au plus vite.

Il ne prenait jamais à la légère les considérations de ses collègues. Alfred n’avait aucun doute quant aux capacités d’Elizabeth à juger un enfant, et même si cette dernière semblait parfois manquer de confiance en elle, il ne remettait pas en question ses talents. Elle était douée avec les élèves, que ce soient les premières ou les septièmes année ; son sens de l'observation et ses qualités d'enseignante n'étaient plus à démontrer. Peut-être pensait-elle ne pas avoir les qualités requises pour cerner au mieux le jeune Jonathan, mais Alfred comptait bien lui faire comprendre que ce qu'elle venait de lui dire lui avait été utile et que cela ne pouvait qu'aider l’enfant à mieux se comporter et à mieux s'intégrer. Le directeur estimait qu'il était bénéfique pour un élève aussi jeune de se sentir soutenu par ses parents. Il osait espérait qu'après la lettre qu'il venait de rédiger, les choses changeraient vraiment pour lui. C'en était assez de le recevoir sans arrêt dans son bureau, Alfred souhaitait le voir battre des records dans d'autres domaines.

Il regarda la pile de courriers qu'il lui restait à consulter, puis ses yeux se tournèrent vers Elizabeth. Il ne pouvait pas ignorer son état préoccupé plus longtemps.  

- Vos yeux trahissent une angoisse qui dépasse nos simples fonctions au sein de cette école. lui fit-il remarquer.

Se montrait-il trop curieux ? Il ne saurait le dire qu'au moment où la professeure d'étude des créatures magiques répondrait à sa question. Il espérait qu'elle ne s'offense pas pour cela. En effet, le directeur avait à cœur d'aider les personnes qu’il appréciait, et Elizabeth était quelqu'un à qui il tenait beaucoup. Il ne le montrait peut-être pas toujours assez - c'était l'un de ses défauts - mais Alfred s'attachait à ce que son personnel se sente rassuré et en confiance avec lui.

- Qu'est-ce qui vous préoccupe tant ?

Alfred plissa les yeux et pencha légèrement la tête de côté, attendant posément la réponse de la jeune femme. Oh il se doutait bien des choses qui pouvaient préoccuper n'importe quel sorcier à l'heure actuelle...


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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeVen 14 Juin - 12:44


- Merci Adams, je prends note de vos réflexions.

Elizabeth hocha la tête. Elle ne savait pas si elle avait vraiment été d'une grande utilité, ni si ses réflexions auraient vraiment une grande influence sur la façon dont le directeur d'Ilvermorny observerait la situation, mais quoi qu'il en soit, son point de vue sur la situation sans être forcément être objectif, lui paraissait tout du moins probant.

Dans tous les cas, Elizabeth espérait que quelque chose pourrait être fait pour ce jeune élève. Quand les adolescents de son acabit vous tapaient glorieusement sur le système en cours, il était difficile de faire la part des choses et de voir au-delà des insupportables apparences sur le moment.

Malgré tout, Elizabeth était du genre à estimer que personne n'était foncièrement mauvais (même si dans le cas d'individus tels que Grindelwald, ça se discutait... mais même le concernant, Elizabeth estimait qu'il n'avait pas dû naître avec des cornes de diable sitôt sorti de sa mère), et justement, à un âge où les adolescents se cherchent, essaient de se construire, il était important de les comprendre, et de ne pas seulement partir du principe qu'ils étaient irrécupérables, ce dont eux-mêmes n'auraient aucun mal à se convaincre par la suite.

Elle reprenait le cours de ses propres occupations quand son interlocuteur reprit la parole, la prenant légèrement de court.


- Vos yeux trahissent une angoisse qui dépasse nos simples fonctions au sein de cette école. Qu'est-ce qui vous préoccupe tant ?


Elizabeth aurait seulement voulu sembler... professionnel, mais il faut croire que ses préoccupations avaient en effet tendance à prendre le pas sur ses occupations. Et ça ne lui plaisait pas. Surtout que c'était... excessivement personnel, en réalité.

Elle ne se voyait pas parler de ses doutes pré-conjugaux à son directeur, ce serait... hautement embarrassant. Qu'elle ait laiss soupçonner être préoccupée de la sorte était déjà une source d'embarrassement assez appuyée en soi.


"Disons que j'ai eu des vacances un peu... épuisantes, je dirais.. mais rien d'alarmant, je vous assure." Elle esquissa un fin sourire. "Et je m'inquiète de ce que va être la situation, à présent... Mon fiancé est Auror, je suppose que ça n'aide pas."

Le retour de Grindelwald pouvait être signe de danger pour tous, mais évidemment, pour ceux qui s'y exposaient au quotidien, c'était encore une autre paire de manches.

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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeMar 18 Juin - 22:38

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La jeune femme semblait prise de court. Elle ne s'était sans doute pas attendue à une telle remarque. Elizabeth s'en voulait certainement d'avoir laissé le directeur déceler ses préoccupations.

Le vieux sorcier était doué pour étudier les visages et voir lorsque quelque chose n'allait pas, en particulier quand il s'agissait d'un visage qu'il avait l'habitude de côtoyer. La sorcière avait clairement l’attitude de quelqu'un qui était inquiet. Cela ne concernait pas du tout ses cours, ni l'établissement, sinon elle ne se serait pas montrée aussi évasive dans sa réponse. En effet, elle avait répondu au directeur qu'il n'y avait rien d'alarmant. Alfred avait du mal à la croire. Même si les problèmes dont souffraient la sorcière ne le concernaient pas directement, il trouvait la professeure d'étude des créatures magiques légèrement distraite ces derniers temps. Il ne lui en voulait pas car elle était une excellente enseignante et il pouvait aisément la comprendre : la situation actuelle préoccupait tout le monde.

En tout cas, il la comprit d'autant plus lorsqu'elle l'informa que son fiancé était Auror. Il ignorait si ce dernier était sur place au moment du drame mais il espérait que ce n'était pas le cas. Et si jamais cet Auror était présent ce fameux soir, il souhaitait qu'il s'en soit sorti sans traumatisme.

- J'espère qu'il va bien...

En tout cas, Alfred avait la conviction que cet Auror était toujours en vie puisqu'elle lui avait parlé de lui. Si jamais il était décédé, jamais elle ne l'aurait mentionné.

La sorcière s’inquiétait aussi de l'avenir... Vaste sujet auquel il était difficile d'apporter une réponse concrète. Ce n'était pas évident de donner des bonnes nouvelles. Les récents événements ne présageaient rien de bon et il ne pouvait pas dire à sa collègue que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

- Je suis aussi dubitatif que vous concernant la situation actuelle. En tout cas, Ilvermorny ne craint rien. Pas tant que je serai là.

C’était la seule chose dont il était certain. Alfred ne laisserait en aucun cas son établissement et son personnel tomber. La personne qui pourrait faire du mal à cette école n’était pas encore née. Malheureusement, il ne pouvait pas en dire autant du reste du monde.


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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeMer 19 Juin - 11:08


- J'espère qu'il va bien...

Elizabeth hocha la tête. En soi pour signifier à son interlocuteur que son fiancé allait effectivement bien, mais dans le fond... parce qu'elle l'espérait aussi et était bien incapable de le savoir... dernièrement, il lui était devenu presque impossible de comprendre Ethan... Et c'était destabilisant. Elle le connaissait depuis toujours, généralement, un regard suffisait à lire clair en lui, plus maintenant...

Alors, forcément... elle se disait que les récents événements n'y étaient pas pour rien. Il n'avait pas fait partie des Aurors présents sur place lors de la soirée du Nouvel An, ce n'était pas pour autant que la situation ne l'affectait pas. Il avait perdu des collègues, des amis, c'était normal, après tout, qu'il aille mal. Mais il ne lui parlait pas... C'était le cas depuis qu'on lui avait confié la mission d'infiltrer les fidèles de Salem. Elle se disait bien souvent qu'elle devrait le convaincre d'arrêter, mais il ne l'écouterait pas.

Enfin, encore une fois, c'était une situation toute personnelle... elle ne se voyait pas en faire l'exposé détaillé à son interlocuteur dans tous les cas.


- Je suis aussi dubitatif que vous concernant la situation actuelle. En tout cas, Ilvermorny ne craint rien. Pas tant que je serai là.

Elle en était convaincue également. Il était difficile de savoir en qui et en quoi placer sa confiance, surtout après que Grindelwald soit parvenu à berner l'entièreté du MACUSA en se faisant passer pour l'un de ses membres les plus éminents, mais elle considérait en effet qu'en ces temps de crise, c'était une chance réelle, une chance immense que l'école de magie se retrouve entre les mains d'un homme tel qu'Alfred Burroughs. Il saurait y faire pour que les élèves d'Ilvermorny n'aient rien à craindre, pour qu'ils soient en sécurité.

Elizabeth ne savait pas s'ils avaient quoi que ce soit à craindre, en réalité, si Ilvermorny serait une cible ou non, mais il restait rassurant de savoir que dans tous les cas, les risques étaient limités.


"Je n'en doute pas."
Elle marqua une pause. "Je suppose que de nouvelles mesures de sécurité ont été prises afin de protéger l'école ?"

Elle était curieuse d'en apprendre plus. Même si elle avait dans tous les cas confiance dans les mesures qui auraient été prises, peu importe leur nature.

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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeJeu 27 Juin - 16:12

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Apparemment, le fiancé allait bien puisqu'elle hocha la tête. Cependant, le regard préoccupé qu'affichait Elizabeth sous-entendait que quelque chose n'allait pas vraiment. Il décida de ne pas poser de question à ce sujet pour ne pas la mettre dans l'embarras. Cela ne regardait qu'elle et il n'allait pas s’immiscer dans sa vie personnelle. Ce serait terriblement impoli et le directeur d'Ilvermorny détestait l'impolitesse. Intérieurement, il espérait pour sa collègue que ce qui la préoccupait n'était pas très grave et que cela allait s'arrangeait.

La professeur d'étude des créatures magiques s'intéressa ensuite aux protections qui avaient été mises en place pour la sécurité d'Ilvermorny. Oh, Alfred n'avait pas fait les choses à moitié et avait tout mis en œuvre pour faire de son école l'endroit le plus sécurisé d'Amérique. Plusieurs enchantements protégeaient les alentours de l'établissement et la vigilance du personnel avait doublé. Il fallait être prêt à affronter toutes les menaces possibles, même si les chances pour que le mage noir s'en prenne à cette école étaient minces.

- Effectivement. Ilvermorny est sans aucun doute l'endroit le plus sûr des États-Unis à l'heure actuelle. Je suppose que Grindelwald ne porte pas un intérêt particulier à cet établissement mais on ne sait jamais. Mieux vaut anticiper d'éventuelles attaques plutôt que de ne rien faire.

D'après le MACUSA, le mage noir s'intéressait particulièrement à l'obscurial qui avait mis New York sens dessus dessous. Malheureusement pour lui, ce dernier avait été détruit par les Aurors présents cette nuit-là. Difficile de déterminer alors ce qu'était en train de préparer Grindelwald maintenant. En tout cas, avant son arrivée aux États-Unis, l'influence qu'il exerçait en Europe était inquiétante ; il avait peut-être l'intention de s'y rendre bientôt pour asseoir un peu plus son autorité là-bas.

Alfred lisait beaucoup l'actualité, y compris les journaux moldus pour se rendre compte des préoccupations de la communauté non-magique. De leur côté également, les choses n'allaient pas bien. Des tensions dues aux crises de la Grande Guerre se faisaient toujours ressentir et les régimes fascistes commençaient à séduire... D'aucuns lui diraient qu'il ne fallait pas tirer la sonnette d'alarme trop vite, après tout ces régimes ne représentaient absolument pas la majorité actuellement. Malgré tout, le directeur ne pouvait s'empêchait de se dire que si dans les prochaines années ces crises et la xénophobie ne diminuaient pas, les choses seraient vraiment terribles, aussi bien pour le monde magique que pour le monde non-magique.


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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeLun 1 Juil - 12:52

- Effectivement. Ilvermorny est sans aucun doute l'endroit le plus sûr des États-Unis à l'heure actuelle. Je suppose que Grindelwald ne porte pas un intérêt particulier à cet établissement mais on ne sait jamais. Mieux vaut anticiper d'éventuelles attaques plutôt que de ne rien faire.

Elizabeth ne pouvait pas être plus d'accord. A l'heure actuelle, personne n'était à même de déterminer précisément ce qu'étaient les intentions de Grindelwald. Dans l'attente, il valait évidemment mieux prévenir que guérir. Et il était important, essentiel, même, que les jeunes élèves d'Ilvermorny soient préservés du moindre problème, quel qu'il puisse être.

Mais Elizabeth ne s'était pas vraiment inquiétée de cela, à vrai dire, car elle savait que son interlocuteur avait forcément veillé à prendre toutes les mesures qui s'imposaient. Dans ces circonstances, ils avaient vraiment de la chance qu'un homme tel qu'Alfred Burroughs soit à la tête de l'école de magie. C'était particulièrement rassurant et encourageant... Et pouvoir se rassurer d'une manière ou d'une autre dans des circonstances sur lesquelles on avait peu de prise, c'était la meilleure chose possible.

Elle laissa passer un temps de silence. Elle ne voyait pas quoi dire de plus, il avait raison, et elle n'était pas certaine de devoir en ajouter davantage. S'éterniser sur un sujet difficile, exposer les problèmes sans pouvoir évoquer les solutions, ça ne servait pas à grand-chose, dans le fond. Pourtant, elle reprit bel et bien la parole.


"Je l'ai rencontré... le garçon, l'obscurial. Quelques jours avant Nouvel An."

Elle ne savait même pas exactement pourquoi elle parlait de tout cela. Elle savait que l'information, si elle était très perturbante pour elle, ne changeait au final pas grand-chose à la situation en l'état. Mais il semblerait qu'elle ait juste besoin, au fond, de trouver une oreille attentive, une personne à qui parler. Elle se fiait entièrement à son jugement, elle savait qu'elle lui devait ses conversations parmi les plus passionnantes.

Alors voilà, ça ne changeait sans doute pas grand-chose, en parler n'avait rien d'une nécessité. Mais c'était dit, et que son interlocuteur choisisse de réagir ou non, ce n'était pas comme si elle pouvait revenir sur son propos dans tous les cas. Ni n'en avait la ferme intention. Elle n'avait jamais fait qu'un simple constat, après tout.

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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeSam 13 Juil - 22:41

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Le directeur d'Ilvermorny avait les yeux dans le vague. Il était perdu dans ses pensées, continuant de se demander ce que le mage noir avait en tête à l'heure actuelle. Ce dernier était probablement à la recherche d'une magie similaire à l'obscurial qui avait été détruit, et rassemblait des partisans. Alfred détestait se sentir inutile, mais c'était pourtant le sentiment qu'il avait actuellement, en se rendant compte que le MACUSA n'avançait pas beaucoup et que Grindelwald poursuivait son ascension de manière inquiétante.

Finalement, Elizabeth se décida à reprendre la parole, et ses mots ne manquèrent pas de piquer la curiosité du vieux mage. A vrai dire, il ne s'attendait pas à ce que la professeure d'étude des créatures magiques lui explique qu'elle avait pu s'entretenir avec Credence Barebone, avant que ce dernier ne s'en prenne à New York. L'obscurial était encore pour lui une source de magie instable qui était incapable de se gérer et qui avait mis en danger toute la population new-yorkaise le soir du nouvel an.

Il scruta donc intensément son interlocutrice, à travers ses lunettes, avant de murmurer une question à peine audible, tant les paroles de la jeune femme l'intriguaient énormément.  

- Vraiment ?

Il lui tardait d'avoir des informations supplémentaires sur cet être. Pour Alfred, c'était un cas particulièrement intéressant qu'il était impatient d'étudier en profondeur. Si Elizabeteth avait pu le rencontrer, il avait hâte de savoir ce que ce jeune garçon lui avait dit.

- Comment était-il ?

Le directeur d'Ilvermorny espérait que sa collègue puisse l'informer le mieux possible. Jamais il n'avait été en présence de l'obscurial, et comme le MACUSA l'avait détruit, il ne pourrait pas rencontrer une telle créature de sitôt. C’était une chose qui l'attristait, mais qui le rassurait par la même occasion. Ce genre de créature était trop instable, et Alfred était profondément choqué par le fait que cette dernière ait pu vivre à travers un jeune homme d'environ dix-neuf ans. D'après ses vastes connaissances sur le sujet, les obscurus ne restaient en vie qu'un bref instant, et ne dépassaient jamais l'enfance. Le fait que Credence Barebone ait survécu toutes ces années, c'était tout bonnement incroyable.

Maintenant que l'obscurial était détruit, il devait se concentrer sur autre chose, mais il attendait tout de même la réponse de sa collègue.


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Elizabeth Adams
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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitimeLun 22 Juil - 9:13


Elizabeth ne savait pas si elle faisait bien d'évoquer sa rencontre avec Credence en compagnie de son supérieur, mais si le sujet était venu sur le tapis, c'est qu'elle avait manifestement besoin d'en parler. Certes, elle aurait pu en discuter avec Ethan, par exemple, mais Ethan, lui, au cours de sa mission d'infiltration, avait vu Credence presque tous les jours, et elle n'avait pas envie de remuer le couteau dans la plaie.

Alors, elle décidait d'en parler avec une personne de confiance, qui serait capable d'échanger posément sur le sujet avec elle. Et de toute évidence, elle était parvenue à attiser la curiosité du directeur d'Ilvermorny, quand bien même elle n'avait finalement pas tant de choses que cela à dire. Leur conversation avait été brève, il n'y avait pas énormément de choses à en dire.


- Vraiment ? Comment était-il ?

La question était complexe, au bout du compte, et la réponse relativement simple, même si elle ne pourrait jamais qu'être incomplète, en réalité, car elle ne pourrait pas suggérer qu'en quelques minutes seulement de conversation, elle ait percé à jour le jeune Credence Barebone. Dans le cas contraire, elle aurait compris qui il était. Ce qu'il était.

Elle aurait voulu être capable de lui tendre la main quand c'était encore possible. Elle avait essayé, c'est vrai, mais elle n'avait pas insisté, elle aurait dû insister. Cela même si ça ne changeait sûrement pas grand chose dans tous les cas.


"Perturbé"
, répondit-elle. Cc'était le premier adjectif qui lui venait à l'esprit quand elle pensait à lui. Et ça, c'était une chose évidente, que tout le monde pouvait voir. "C'était comme... s'il s'excusait constamment d'exister", ajouta-t-elle, peinée.

Même sans savoir l'immense pouvoir qu'il renfermait et qui devait indéniablement causer sa perte, il était certain que son mal-être profond était comme une évidence. Elle avait ressenti en sa présence comme une sorte d'instinct maternel, l'envie de le protéger à tout prix. Ce qui avait largement échoué.

Et elle avait beau savoir que la tragédie du Nouvel An avait été atroce, elle avait beau avoir conscience du nombre de vies volées par Grindelwald et l'obscurus, elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver une profonde compassion pour ce jeune homme, et le sincère regret de n'avoir rien fait pour lui.

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Message#Sujet: Re: Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred)   Our one true home, our one and own, is Ilvermorny dear (Alfred) I_icon_minitime

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