Alfred Burroughs

Né dans une famille de sorciers peu aisée, Alfred Burroughs grandit dans les quartiers populaires de Washington D.C., où régnait une insécurité latente. Petit dernier d'une fratrie de quatre, il passait la plupart de son temps à lire, reclus à la maison. Aller à la bibliothèque devint l'une de ses seules sorties. Très jeune, il commença à lire quantité de livres en tout genre. Il était l’exact opposé de ses trois frères qui passaient leur temps dehors à se bagarrer avec les enfants du coin.

Lorsqu'il eut onze ans, il entama sa scolarité à Ilvermorny. Il fut envoyé dans la maison du Serpent cornu où il mit à profit ses capacités intellectuelles. Ses études se passèrent très bien, mais le jeune Burroughs était un enfant timide et réservé. Le nez plongé dans les bouquins toute la journée, il peinait à se faire des amis.

Son diplôme en poche, le sorcier décida de poursuivre des études d'histoire de la magie. Il se rendit dans une école réputée de la capitale où il reçut l'enseignement de plusieurs professeurs émérites. A cette époque, il fit la connaissance de Penny Frost, une moldue dont il s'amouracha. Cette dernière lui apprit à mieux comprendre les no-majs qu’il n’avait jusqu’à présent jamais fréquenté. Malheureusement, leur relation était compliquée à cause des lois en vigueur aux États-Unis qui stipulaient qu'une union entre un sorcier et un non-sorcier était interdite. La jeune femme finit par se fiancer avec un homme dépourvu de pouvoir magique après avoir subi un sortilège d'Amnésie ordonné par le MACUSA.

Le cœur lourd, Burroughs décida de s’éloigner de la capitale et emménagea dans un quartier modeste de New York. Il partagea une chambre avec un sorcier du nom d'Howard Miles. Burroughs put profiter des relations dont son colocataire bénéficiait déjà et devint proche d'une de ses amies qui s'appelait Lilly Langtry. Il l'épousa durant l'été 1876. De cette union naquirent deux enfants : Harper et Jeremiah.

A la fin de ses longues études, il devint historien de la magie et vécut un temps en Angleterre avec sa famille. Là-bas, il collabora dans ses recherches avec la célèbre historienne Bathilda Bagshot.

En retournant aux États-Unis en 1902, il fut appelé pour occuper le poste alors vaquant de professeur d’Histoire de la magie à Ilvermorny. Passionné par son travail, il s'y consacra avec énergie et arriva à susciter de l’intérêt chez ses élèves pour sa matière, ce qui n'était pas chose aisée. En parallèle, il continua son travail d'historien et publia de nombreux ouvrages théoriques sur la magie dont certains remportèrent un prix.

Un jour, une épidémie de dragoncelle se répandit et sa femme la contracta. Il se sentit terriblement impuissant en la voyant souffrir sans pouvoir agir. Elle mourut peu de temps après. Ce fut une épreuve très douloureuse pour Burroughs. Ses deux enfants ont fortement participé au rétablissement de leur père qui était plongé dans une profonde dépression. Grâce à leur soutien, il réussit à faire son deuil et à reprendre petit à petit goût à la vie.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclata, Burroughs joua un rôle majeur en participant activement à la protection des no-majs. Il fut décoré pour ses actes de bravoure. Tolérant vis-à-vis des moldus, il œuvre toujours pour adoucir les tensions entre eux et la communauté magique d’Amérique car il a l’intime conviction qu’une entente entre ces deux peuples est possible. Ses nombreuses qualités lui permirent de succéder à l’ancien directeur d'Ilvermorny.

Face à la menace toujours plus grandissante que représente Grindelwald, il décida de renforcer la sécurité de son école. Depuis la découverte du mage noir en Amérique, Burroughs travaille en étroite collaboration avec le MACUSA pour tenter de l’arrêter. De plus, il contribue encore à faire avancer les recherches dans la culture magique.

C'est un sorcier fier qui se tient toujours avec dignité. Il lui arrive malgré tout d'avoir des moments de faiblesse mais il fait en sorte de cacher ses émotions. Il se confie uniquement aux personnes qui lui sont le plus proches et en qui il a une confiance absolue.

Honnête et loyal, il reste toujours fidèle à la parole qu’il a donné. Il assume ses responsabilités, peu importe les situations qui se présentent.

Travailleur acharné, il ne se repose quasiment jamais. Il n’aime pas le retard et considère la ponctualité comme une vertu exceptionnelle. Simple rendez-vous ou réunion importante, il sera toujours à l’heure et respecte scrupuleusement son planning. Motivé et persévérant, il n’abandonne jamais les objectifs qu’il se fixe et cherche à atteindre la perfection.

Burroughs prend particulièrement à cœur son rôle de directeur et désire faire de son école la plus respectée de toutes. Sachant parfaitement que les bonnes relations sont indispensables à la réussite, il tient à s'entendre avec l'ensemble du personnel de son établissement. En revanche, il est impartial et ne fait aucun favoritisme : tous les élèves sont soumis au même traitement. Il peut d'ailleurs se montrer parfois rude et n'a aucun mal à punir sévèrement toute personne mettant en danger la sécurité de l’école, que ce soit un élève ou un employé. Malgré tout, c'est un directeur très apprécié car il est associé à la protection et à la préservation d’Ilvermorny.