Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres. (Eric)

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Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

C’était juste une… catastrophe. Il n’y avait clairement pas d’autres mots pour qualifier ce qui s’était passé lors de la soirée du nouvel an. L’obscurus qui avait ravagé New York, les Aurors en position pour tenter de l’arrêter, Percival Graves qui s’avérait être Gellert Grindelwald. L’état d’alerte était déjà au sommet avec toute l’histoire de Scamander, mais maintenant Ethan avait le sentiment que c’était pire que tout. Oh, en un sens, Grindelwald n’était plus au sein du MACUSA et ils connaissaient la vérité. Il n’y avait plus rien à craindre de l’obscurus non plus puisqu’il avait été détruit, ou en tout cas c’était ainsi que tout le monde l’imaginait. La situation n’était pas si pire que cela donc, mais en même temps ça n’enlevait pas le fait qu’un des plus grands mages noirs de l’histoire des sorciers se trouvaient actuellement sur le sol américain. À moins qu’il ne soit déjà reparti, mais quelque chose lui disait que ce n’était pas le cas.

Ethan avait vu de nombreux Aurors tomber, le MACUSA avait clairement été touché en son cœur. Ethan ne savait pas encore réellement comment les choses allaient se passer maintenant, quand bien même il avait conscience que la surveillance des fidèles de Salem était encore importante. Surtout que l’obscurus était le gamin de cette famille. Au vu des circonstances, la famille avait oublié la vérité, mais en même temps ils restaient quand même une menace. Oui, vraiment une menace.

Ethan ne savait pas vraiment comment les choses allaient donc se passer, si la vie allait simplement reprendre son cours. Elizabeth devait retourner donner ses cours, mais en même temps il y avait eu quand même de gros événements. Le jeune homme n’était pas entièrement rassuré pour sa fiancée, comme il ne l’était pas non plus pour Milla. Même s’il ne devrait pas penser ce genre de chose et qu’il devrait sans doute se contenter d’arrêter les frais. Oui, il devrait arrêter les frais et pourtant en quittant le MACUSA ce ne fut pas vers chez lui qu’il se rendit, mais au The bling pig. Juste pour boire un verre, pour voir quelques informateurs… oui, en gros, mais ce n’était pas entièrement le cas non plus, le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de voir Milla surtout. Quand bien même il avait conscience que ce n’était pas une bonne chose, qu’il ne devrait pas le faire, qu’il devrait se retenir.

Il s’installa donc dans un coin du pub, un verre sur la table, observant un peu ce qu’il y avait autour de lui. Il y avait comme une tension partout depuis les événements du nouvel an. Ou alors, ce n’était qu’une impression de l’Auror. Mais il avait vraiment le sentiment d’une tension constante. Le fait qu’il ne puisse pas poser les yeux sur Milla ne l’aidait pas forcément d’ailleurs.

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Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Déjà qu’il n’en avait jamais eu l’envie de travailler au MACUSA, Eric en avait deux fois moins l’envie maintenant. Cela devait être la panique. Entre les Aurors morts, les no-majs et Graves qui était Grindelwald… Picquery devait être dévastée, et cela ne le touchait pas du tout. Il n’avait jamais apprécié cette bonne femme. Déjà, rien que le fait que ce soit une femme qui dirige le MACUSA, il trouvait ça totalement aberrant. Qui avait laissé une telle chose se produire au juste ? Aussi puissante pouvait-elle être, sa place n’était pas à la présidence. Elle ferait mieux de se trouver un époux et de s’occuper de l’intendance de la maison. Elle serait bien plus utile. Parce qu’on ne pouvait pas dire que son travail était brillant ces derniers temps, loin de là. Elle devrait démissionner de son propre chef, plutôt que d’essayer de garder la face. Il ne serait pas surpris qu’elle craque à la pression, parce que beaucoup allaient pointer du doigt sa négligence et sa naïveté, après tout, elle aurait dû remarquer que Percival Graves n’était pas celui qu’elle connaissait. Eric pourrait reconnaître que Grindelwald était très fort pour tromper les gens, ce qu’il pensait sincèrement, mais il préférait incriminer la présidente, c’était tout aussi satisfaisant.

En tout cas, Eric était bien heureux de ne pas faire partie de ce petit comité de ringards incapables. Il était dirigé par lui-même et c’était déjà bien assez. Il n’avait pas à subir les remontrances d’un dirigeant, la pression, les excuses, les ordres… Tout ce qu’il détestait. Il préférait être libre. Et faire c qu’il avait envie de faire, ni plus, ni moins. Il comprenait d’ailleurs très mal ces vocations. Auror pour la gloire, il voulait bien, mais le reste… être enfermé dans un bureau, obéir à des ordres sans qu’on vous remarque vraiment. Cela faisait vraiment pitié. Mais quand on était bon à rien, on allait là où voulait bien vous prendre. Il était mal vu de faire la fine bouche.

Quoiqu’il en soit, les évènements du nouvel an étaient sur toutes les bouches. Il y avait de quoi c’est vrai, entre l’attaque de l’obscurus et le retour de Grindelwald, il y avait de quoi parler. Ce n’était pas des faits anodins, loin de là. Encore que, ils s’en étaient tous à peu près bien sortis. A part les Aurors tués par Grindelwald, mais bon, c’était le risque du métier non ? Et puis l’obscurial avait fait quelques dégâts et victimes, mais cela aurait pu être bien pire. Eric n’avait personne à pleurer, de toute façon, il n’était proche de personne. Quand bien même, il n’était pas du genre à se morfondre ou s’occuper des autres.

Il avait remarqué Ethan Bryce entrer dans le bar. Et autant dire qu’il avait bien envie d’aller l’embêter un peu. Il s’ennuyait et en général, c’était toujours très drôle avec l’Auror. Non pas qu’il le détestait ou quoi… mais le taquiner était toujours amusant. Il prit son verre et alla s’installer à la table du jeune homme en toute décontraction.

« Alors Bryce, on s’est perdu ? Ce n’est pas un endroit très fréquentable. »

black pumpkin

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Quand Ethan venait dans ce genre d’endroit, il avait parfaitement conscience qu’il n’était pas forcément à sa place. Et pourtant, il n’avait pas le sentiment de dénoter tant que cela non plus. Il était bien incapable de l’exprimer correctement, mais par instant il se disait vraiment que ça pouvait être ça sa place. Évidemment, cela avait un rapport avec Milla, il ne pouvait pas le nier. La jeune femme le hantait, beaucoup trop. C’était horrible, il s’en voulait de faire ça à Elizabeth, mais en même temps il ne parvenait pas à se retirer la belle Milla de l’esprit. Et du corps aussi… Elle lui manquait dès qu’il ne se trouvait pas en sa compagnie, il ne pouvait pas s’empêcher de la chercher. Et c’était un peu ce qu’il faisait en cet instant précis d’ailleurs, puisqu’il se trouvait dans ce bar.

Mais ce ne fut pas Milla qui vint le trouver. Eric Sangster s’approcha de lui, un verre à la main, avant de venir s’installer à sa table en lui demandant s’il s’était perdu. Le jeune homme afficha un léger sourire. Sangster n’était pas le genre de personne que Ethan appréciait, techniquement, mais en même temps il ne pouvait pas nier le fait qu’il ne lui tapait pas sur le système non plus. Au final, ils ne pouvaient pas s’empêcher de se taquiner un peu. Autant dire que Ethan ne suivait vraiment pas la bonne voie, mais il parvenait à ignorer tout cela.

« C’est clair que ce n’est pas fréquentable, vu que tu traines trop souvent ici. » Répondit-il dans un fin sourire, ne cherchant pas réellement à se montrer sérieux. Il ne cherchait pas à se mettre à dos l’homme d’affaire – si on pouvait le qualifier de la sorte –, il cherchait simplement à le taquiner un peu, comme ils savaient bien le faire. « Mais maintenant que tu es là, c’est évident que je ne suis plus du tout perdu. »

Bon, d’accord, il ne le pensait pas réellement. Au fond Ethan aurait bien préféré que ça soit Milla qui vienne le retrouver, mais la présence de Eric n’était pas la plus désagréable non plus. Et au final, il était clair que le jeune homme faisait moins de connerie en restant en compagnie de l’homme. Quoi que puisse qu’il devrait sans doute trouver un moyen d’arrêter Eric Sangster, on ne pouvait pas dire qu’il agissait de la meilleure des manières non plus. Quoi qu’en même temps, ce n’était pas comme s’il n’avait jamais cherché à trouver des indices sur les activités illicites, il n’avait simplement jamais eu assez d’indice pour arriver à le confondre. Comme beaucoup de ses collègues d’ailleurs, sinon Eric ne pourrait pas profiter de sa liberté comme il le faisait actuellement.

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Ethan Bryce, ce n’était pas vraiment la personne avec qui il avait le plus envie de passer la soirée. Mais il savait bien qu’il ne pouvait pas se permettre de lui dire d’aller se faire foutre et de lui ficher la paix, étant donné, qu’il était Auror, et que Eric ne tenait pas du tout à se faire enfermer. Alors il restait poli et courtois, il maitrisait très bien l’hypocrisie, cela faisait partie de son milieu après tout. Eric était très doué pour tout ce qui touchait à l’apparence et au relationnel, ce n’était pas pour rien qu’il s’était établi une clientèle fidèle, ce n’était pas que du fait des filles qu’il employait. Son nom et sa réputation l’aidait grandement d’une manière générale de toute manière. Et il s’en réjouissait grandement d’ailleurs, pourquoi faire autrement ? Il usait des armes qu’il possédait, et il en avait pas mal.

Ce serait exagérer que dire que c’était une corvée de parler avec Ethan Bryce, si l’homme était un Auror, il n’était pas le plus austère d’entres eux. Il ne le connaissait pas dans son travail, donc il ne pourrait pas dire s’il était un bon auror, ou s’il était un boulet, mais comme camarade, il y avait pire. Eric savait qu’il n’était pas là pour lui, en même temps, Eric était très minutieux quant au fait que ses activités devaient rester secrètes. Ce serait vraiment dommage qu’il finisse en prison pour des erreurs commises, ou des langues trop pendues, il prenait donc ses précautions avec grande attention.

« C’est clair que ce n’est pas fréquentable, vu que tu traines trop souvent ici. »

Il leva les yeux au ciel, tout en feignant être vexé par ses propos. Ce n’était pas vraiment le cas, pas du tout même. Que ce soit vrai ou non, parce qu’Ethan n’était pas vraiment une référence pour Eric, mais vu le sourire qu’il affichait, cela voulait probablement dire que c’était de la taquinerie. Bien, s’il voulait le faire comme ça, cela ne dérangeait pas du tout Eric, au contraire, cela égaierait peut-être un peu sa soirée qu’il était destiné à passer en solitaire avant l’arrivée de Bryce.

« Mais maintenant que tu es là, c’est évident que je ne suis plus du tout perdu. »

Eh bien, c’est qu’il semblait être de bonne humeur. Eric n’allait pas le déplorer c’était bien mieux comme ça. Eric ne savait pas vraiment comment il devait se comporter avec Ethan, alors il préférait se montrer prudent. On ne sait jamais, après tout, cela pouvait être une technique de l’auror pour tenter de le coincer, ou quelque chose du genre. On n’était jamais trop prudent. Il lui adressa tout de même un léger sourire et fit un signe au barman pour un autre verre.

« Tu m’en vois ravi. Je suis vraiment honoré d’être ton guide Bryce. Tu me paieras bien un verre pour ce véritable acte de charité et bonté de ma part j’imagine. »

black pumpkin

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Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

Ethan se permettait clairement de se montrer quelque peu taquin, quelque peu ironique en cet instant présent. En même temps, l’Auror devait bien avouer que Eric Sangster était quand même une compagnie agréable. Pas aussi agréable que celle d’une jeune femme qui avait le don de lui faire tourner clairement la tête, mais elle l’était quand même. Puisqu’il ne pouvait pas passer du temps avec Milla – et en un sens, ce n’était sans doute pas plus mal en réalité, ça n’était pas une si mauvaise chose de l’éloigner de la tentation –, le jeune homme se disait qu’il pouvait quand même pleinement profiter du fait qu’il se trouvait en compagnie de Eric.

Le jeune homme afficha un sourire quand son interlocuteur lui affirma qu’il était ravi d’être une sorte de guide pour lui. Heureusement que Ethan savait que Eric ne prenait pas trop au sérieux ses propos, sinon il serait quand même un peu plus mal à l’aise. Sachant que même si Ethan appréciait la présence du jeune homme, ce n’était clairement pas une sorte de guide pour lui. Au contraire, le jeune homme s’en sortirait encore moins bien dans sa vie si c’était le cas, il n’avait pas besoin de ça pour mettre à mal sa réputation en soit. Mais évidemment, les deux hommes n’étaient pas pleinement sérieux et ça faisait du bien. Ethan n’était pas un fêtard en soit, mais pour le coup il ne pouvait pas nier qu’il appréciait l’idée de pouvoir juste un peu se décompresser (et pas seulement en passer du temps avec la femme capable de gâcher complètement son mariage).

« Si c’est le prix à payer pour un guide comme toi, je crois que je n’ai pas vraiment de choix. » Répondit-il, quand Eric suggéra le fait qu’il allait donc lui payer le prochain verre, afin de le remercier de cet acte charitable qu’il lui faisait. Il n’était pas vraiment à ça prêt, il n’y avait aucun souci pour lui de payer un verre au jeune homme. Ça lui faisait même plaisir au fond. En tout cas, il ne tarda pas à faire signe au serveur pour qu’il leur apporte deux verres, qu’il prenait donc en charge financièrement. « Bon alors, tout roule pour toi ? » Lui demanda-t-il alors.

Quand bien même, cette question ne manquait pas d’être quelque peu délicate. Le jeune homme savait parfaitement que Eric n’était pas le genre de sorcier très fréquentables, surtout quand on était un Auror du MACUSA. Il avait bien conscience de cela donc et le but de cette question n’était évidemment pas qu’ils commencent à parler de ce genre de chose. C’était un peu plus général, parce que Ethan n’avait aucune envie de rentrer dans ce genre de détail. Ça ne le regardait pas, ou du moins ça lui convenait très bien de ne pas avoir à se préoccuper de ce genre de chose. Moins il en savait, mieux il se portait, même si ce n’était pas très… professionnel. Ça faisait un moment qu’il se disait qu’il était loin d’être parfait quand même.

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Eric n’irait pas dire qu’Ethan était un ami à lui. D’une manière générale, Eric n’avait pas vraiment d’amis. Il pensait toujours exclusivement à lui-même, à sa fortune, à sa gloire… il pouvait arriver qu’il apprécie certaines personnes, pour diverses raisons mais il était toujours celui qu’il faisait passer avant tout le reste, c’était ainsi. Il ne s’en cachait pas, et il n’en éprouvait aucune honte. Après tout, il ne voyait pas où état le mal là-dedans. Il n’était pas un bon samaritain, il ne l’avait jamais été, les choses resteraient ainsi, voilà tout. Et en règle générale, ses proches savaient très bien à quoi s’en tenir. Eric ne comptait pas changer, pour personne.

Mais bon, pour un Auror, disons qu’Ethan n’était pas le pire. Oh, il n’avait rien contre les Aurors, mais ils étaient un peu trop fouille-merde et ils pouvaient se montrer compromettant pour son petit commerce, même si évidemment, personne n’avait jamais coincé Eric, et qu’il était aux yeux de la plupart des gens, un homme intègre et respectable. Et il tenait à ce que les choses restent ainsi. Après tout, il détenait la plus grosse fortune des familles sang-purs américaines, il ne voulait pas entacher son nom. Et puis il n’était pas idiot, il n’allait tout de même pas crier sur les toits qu’il était proxénète. S’il n’avait aucun scrupule ou remord à exploiter ces pauvres filles, il savait que ce n’était pas bien vu aux yeux de la loi, et il n’avait aucune envie de finir en prison. Sans façon. Mais Ethan Bryce ne savait rien de tout cela, et il savait se montrer assez sympathique de temps en temps alors… pourquoi pas ?

« Si c’est le prix à payer pour un guide comme toi, je crois que je n’ai pas vraiment de choix. »

Eric afficha un sourire amusé. Il n’avait pas vraiment besoin de se faire payer des verres, mais bon, c’était toujours plaisant non ? Que ce soit Ethan ou quelqu’un d’autre, ça ne changeait pas vraiment grand-chose. Même si Ethan savait être de bonne compagnie, il le reconnaissait. De toute façon, s’il avait été en présence de quelqu’un qu’il n’aimait pas du tout, il aurait passé son chemin, il ne serait pas resté là, à se faire payer des verres et discuter. Il ne fallait pas trop lui en demander après tout.

« Bon alors, tout roule pour toi ? »

En effet, Eric n’avait pas à se plaindre, et il ne le faisait pas. Son commerce était florissant, il avait de nombreux clients, en même temps, il fournissait des services de qualité, et tout allait parfaitement bien pour lui. Il se faisait même encore plus d’argent en arnaquant une petite no-maj bien roulée, mais ça, il ne pouvait pas vraiment le dire à Ethan. Officiellement, Eric était rentier, et si ce n’était pas à plaindre non plus, loin de là, il n’avait pas énormément de choses à dire sur ce sujet, mais il allait bien trouver quelque chose, dans tous les cas.

« Oh moi tu sais, je ne suis pas à plaindre. Je profite de ma vie avec beaucoup de légèreté et de plaisir. Et toi ? Ça doit être pas mal la galère au MACUSA, avec tout le bordel que c’est ici depuis quelques temps. »

black pumpkin

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Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

Eric lui apprit qu’il n’était pas à plaindre, qu’il profitait simplement de sa vie avec beaucoup de légèreté et de plaisir. Mine de rien, Ethan devait bien avouer qu’il serait capable de se sentir quelque peu envieux de la condition de son interlocuteur, à le voir parler comme ça, ça avait l’air facile. Il profitait de la vie, mine de rien ce n’était pas donné à tout le monde. Ce n’était déjà pas donné à tout le monde d’être vivant déjà. Ethan savait bien qu’il n’était pas non plus le plus à plaindre, mais en même temps, il aimerait bien pouvoir profiter aussi légèrement de la vie comme le faisait Eric. Mais la jalousie était un vilain défaut.

Sans grande surprise, Eric lui retourna la question et prit même le parti de donner un début de réponse, en affirmant que ça devait être pas mal la galère au MACUSA. C’était une façon de dire les choses en effet, c’était clairement le bordel. Eric ne minimisait clairement pas les choses en affirmant que c’était un bordel sans nom ces derniers temps.

« M’en parle pas, c’est plus que le bordel même. » Apprendre que Gellert Grindelwald en personne avait occupé le poste de directeur de la justice magique du MACUSA pendant des mois, ce n’était pas rien. Sans compter les nombreuses victimes lors du nouvel an, les fidèles de Salem… bref, c’était plus que le bordel. « C’est vraiment compliqué en ce moment au MACUSA, tout le monde est sur les dents. Et tout le monde cherche Grindelwald. » Ethan n’avait pas l’intention de rentrer dans les détails, parce qu’il ne pouvait pas parler de ce qui se passait au MACUSA et plus précisément dans la section des Aurors. Cela dit, ce qu’il venait de dire n’était que du bon sens, parce qu’il était évident que le MACUSA était sur les dents et qu’ils faisaient tout dans le but d’arrêter Gellert Grindelwald qui avait osé se moquer d’eux à ce point, qui avait osé prendre la vie de nombreux de leur camarade. « On n’est clairement pas dans la meilleure période en ce moment. J’aimerais bien pouvoir profiter avec légèreté de ma vie. Même les préparatifs de mon mariage me semblent pesantes. »

Alors que c’était normalement une bouffée d’oxygène, que Ethan aimerait bien que ça le soit. Bon, en même temps il n’y avait pas que ce qui était arrivé au nouvel an, ou encore les soucis du MACUSA ou son enquête concernant les fidèles de Salem qui lui provoquait cette « non motivation » pour les préparatifs de son mariage avec Elizabeth, mais ils lui donnaient quand même une bonne excuse. Bien mieux que le fait que son esprit avait tendance à être bien trop tourné vers une jeune femme en particulier, n’était absolument pas sa fiancée et donc normalement celle à qui il devait être fidèle.

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Eric était tout à fait conscient de poser une question purement rhétorique. Evidemment, que c’était le bordel au MACUSA, et ce n’était pas lui qui allait les plaindre, au contraire, cela l’amusait beaucoup. Etre ainsi pris pour des idiots par Grindelwald, cela avait quelque chose de vraiment jouissif. Ce n’était pas qu’Eric n’était pas patriote, mais disons qu’il n’était pas franchement du côté du MACUSA. Ses parents étaient déjà des fervents supporters de Grindelwald, et ils lui avaient transmis ceci, alors il était normal que son camp se soit choisi de lui-même. Quand bien même, il n’y avait rien d’officiel. Mais évidemment, il ne pouvait pas le dire à Ethan. Il n’était pas assez bête, pour dire à un Auror qu’il ne soutenait pas le MACUSA.

Mais bon, pour le moment, il n’avait pas non plus besoin de cirer les pompes du MACUSA et de leur témoigner tout leur soutien, surtout à la présidente. Eric n’avait aucune sympathie pour elle. Déjà, une femme n’avait rien à faire à la tête de leur pays, ce n’était pas sa place. Elle aurait mieux fait de se trouver un mari et de faire la ménagère, cette gourde. Une femme au gouvernement et le pays était en ébullition, il y avait de quoi se poser des questions.

« M’en parle pas, c’est plus que le bordel même. C’est vraiment compliqué en ce moment au MACUSA, tout le monde est sur les dents. Et tout le monde cherche Grindelwald. »

Il n’avait absolument aucun mal à le croire. Grindelwald était devenu l’ennemi public numéro un. Il avait tué ce cher et aimé Percival Graves, avait subtilisé son apparence, tué des Aurors… et autres crimes commis ailleurs. Eh bien, bonne chasse à eux, ce n’était pas Eric qui allait aider, au contraire, il préférait de loin pouvoir être utile au mage noir, quand bien même il ne l’avait jamais rencontré encore, il hocha tout de même la tête, en faisant mine de comprendre, et de compatir. Heureusement, qu’il savait très bien jouer la comédie.

« On n’est clairement pas dans la meilleure période en ce moment. J’aimerais bien pouvoir profiter avec légèreté de ma vie. Même les préparatifs de mon mariage me semblent pesantes. »

Quelle idée de se marier en même temps. Non, quelle idée de tomber amoureux. C’était clairement la pire chose qu’il pouvait arriver à un homme, et Eric n’avait absolument aucune envie que cela lui arrive. Les niaiseries, les déclarations, la jalousie… erk. Il en avait des nausées rien que d’y penser. Il était très bien ainsi, et il n’avait aucune envie que cela change. Dans tous les cas, il ne voyait pas pourquoi il tomberait amoureux de qui que ce soit.

« Pauvre chou, tu es vraiment à plaindre. Le mariage est une connerie, la relation amoureuse est une connerie. Mais après, chacun fait ce qu’il veut évidemment. Quoique, ta future n’a pas l’air d’être une emmerdeuse, alors c’est déjà ça de gagné. »

black pumpkin

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Ethan n’était peut-être pas à plaindre aux yeux de Eric, cela dit, l’Auror n’en avait que faire de ce que son interlocuteur pouvait bien penser de ses affaires. Leur conversation était cordiale et Ethan n’avait pas spécialement envie que ça change, cela dit ils savaient l’un comme l’autre qu’ils ne faisaient pas parti du même camp. C’était simplement que Ethan n’avait aucune envie d’être l’Auror prêt à arrêter n’importe qui pour le moment, il n’était pas en service après tout. Alors Eric pouvait bien penser qu’il n’était pas à plaindre, ça n’allait pas changer grand-chose à la vie de Ethan et au fait qu’il n’allait pas manquer de se plaindre parce que le MACUSA était en effervescence et que ce n’était clairement pas la meilleure des périodes pour se concentrer sur un mariage.

Même si en réalité, le souci de son mariage ne résidait pas dans la période ou encore dans le MACUSA. Cela dit, ce n’était pas quelque chose que l’Auror pouvait avouer, il ne se l’avouerait même pas à lui-même. Alors qu’il avait bien conscience qu’il avait envie de passer énormément de temps avec Milla, qu’il… aimait beaucoup trop la jeune femme. Il savait qu’à un moment donné, il allait bel et bien devoir décider de faire un choix. Mais ce n’était pas la question pour l’heure.

« Encore heureux que chacun fait comme il veut, sinon tu aurais bien des soucis. » Répondit-il, à la remarque de Eric quand ce dernier affirma que se marier était une connerie, mais que chacun faisait bien ce qu’il voulait. Ethan ne considérait évidemment pas que se marier était une connerie, même s’il n’avait pas vraiment de leçon à donner. Mais ce n’était pas la question dans tous les cas. « Ma future est loin d’être une emmerdeuse. » Affirma-t-il ensuite, parce qu’il ne pouvait que défendre Elizabeth quand même. Eric ne disait pas d’elle qu’elle était une emmerdeuse justement, mais l’entendre parler comme ça des femmes… Ethan était loin d’être un homme parfait, bien au contraire, mais il avait quand même un peu plus de respect pour les autres. « Tu dis ça, mais tu n’es peut-être pas tombé sur la bonne tout simplement. » Ajouta-t-il, comme ça.

Eric ne semblait pas être le genre d’homme à se caser, forcément. Et Ethan se disait que ce n’était pas plus mal pour la gente féminine qu’il ne tombe pas amoureux. Mais en même temps, il y avait des évidences dans la vie. De son côté, quand Ethan avait rencontré Elizabeth, quand ils étaient devenus les meilleurs amis, avant d’être ensemble… en fait ça avait été évident. Ça aurait été mieux que ça le reste, mais c’était définitivement une autre histoire.

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Ethan avait décidé de se marier, ce qui aux yeux d’Eric, était une énorme connerie. Le mariage était totalement stupide, sauf si c’était par intérêt. Epouser une héritière fortunée était une excellente raison pour un mariage, mais un mariage d’amour… berk. L’amour était une énorme connerie, encore plus grosse que le mariage en lui-même. S’enchaîner à quelqu’un d’autre n’était pas recommandé. Eric comptait bien ne jamais se marier, et ainsi, ne jamais porter atteinte à la liberté. Le mariage et la prison c’était la même chose. Sauf que dans le mariage, il fallait supporter une tierce personne absolument tout le temps dans son intimité, ce qui était pire au final.

Il considérait Ethan comme un nigaud. Il voyait probablement son couple sous le meilleur jour, mais les choses changeraient bien assez vite. Ils allaient se disputer pour tout et n’importe quoi, puis il y aurait des divergences, l’amour foutrait le camp, et ils se retrouveraient comme deux abrutis. Il ne disait pas que c’était ce qu’il leur souhaitait, parce qu’au final, il n’en avait strictement rien à faire, Ethan Bryce n’était pas son ami, mais c’était quelque chose d’évident pour lui, et à laquelle le couple n’échapperait pas. Tous les mariages capotaient, l’amour n’était pas éternel.

« Encore heureux que chacun fait comme il veut, sinon tu aurais bien des soucis. »

Personne ne forcerait jamais Eric à se marier. Il n’était pas assez bête pour se laisser passer la corde au cou. Il ne voulait pas de tout cela, il voulait juste continuer sa vie comme elle était actuellement. Et autant dire que rien ne présageait des nuages noirs pour le moment. Tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes, et il ne pourrait pas être plus heureux pour tout dire. Enfin si, avec plus d’argent et encore plus de pouvoir, évidemment.

« Ma future est loin d’être une emmerdeuse. Tu dis ça, mais tu n’es peut-être pas tombé sur la bonne tout simplement. »

Toutes les femmes étaient des emmerdeuses dans le fond, mais certaines l’étaient moins que d’autres. Il n’avait toujours fait qu’apercevoir la promise d’Ethan, et il est vrai que de premier abord, elle avait l’air douce et gentille, mais elle restait une femme. Et Eric n’avait pas une haute opinion des femmes. Pour ce qui était de ne pas être tombé sur la bonne, le jeune Auror n’aurait pas pu prononcer des paroles plus idiotes. Il n’y avait pas de bonne, et de mauvaise. Il ne voulait pas tomber sur qui que ce soit, les femmes lui étaient parfois utiles, voilà tout.

« Ah vraiment, et c’est quoi la bonne au juste ? »

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Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

Ethan savait bien que ça ne servait absolument à rien qu’il tente de convaincre son interlocuteur, il y avait quand même peu de chance qu’il y parvienne. Ce qui ne changerait rien à la vie de l’Auror d’ailleurs, si Eric se laissait ou non convaincre. Au vu de la situation, il était évident que le jeune homme était loin d’être le mieux placé pour défendre les lois du mariage, mais ce n’était pas parce qu’il n’était pas correct du tout dans sa vie, qu’il ne croyait pas en ces lois. Il croyait en l’amour, il croyait en l'institution du mariage, il croyait au bien être de fonder une famille… c’était simplement un peu plus compliqué que ça ces derniers temps, mais il n’avait vraiment pas l’intention de remettre en cause sa vision du mariage. Comme il n’avait pas l’intention de se retenir de défendre Elizabeth.

Il y croyait dur comme fer que Elizabeth était la femme parfaite, qu’elle serait l’épouse parfaite, une mère parfaite. Elle était parfaite, le souci ne venait pas d’elle, mais du fait que Ethan était de son côté vraiment loin d’être parfait. Mais en dehors de cela, il était évident qu’elle était “la bonne”. Encore une fois, il n’avait aucune légitimité pour défendre cette vision du monde, mais Ethan était la contradiction incarnée.

“Je ne sais pas moi, ça dépend des personnes.” Répondit-il quand Eric lui demanda ce que c’était que la bonne femme justement. “Cette personne qui te correspond parfaitement, avec qui tu te sens bien et avec qui tu es en parfaite harmonie.” Le jeune homme marqua une pause avant de reprendre. “Celle qui te permet de te lever heureux tous les matins et avec qui tu es capable de passer tous les obstacles de la vie.”

Ethan avait bien conscience que sa vision allait sûrement être considérée comme ridicule par Eric, mais il n’en avait que faire. Il était comme ça, il croyait en l’amour et ça c’était parce qu’il avait le sentiment de l’avoir connu dès que son regard s’était posé sur Elizabeth. Elizabeth qui en prime correspondait entièrement à la définition qu’il venait de donner, quand bien même ça ne suffisait pas à l’homme justement. Autant dire qu’il devrait beaucoup plus nuancer ses propos, parce que même si on avait rencontré la bonne ce n’était pas forcément évident non plus. Son exemple prouvait bien qu’il ne suffisait pas juste de rencontrer la bonne, il fallait beaucoup plus que ça. Mais il y croyait quand même dur comme fer, ce qui était bien le fond du problème.

Code by Gwenn

Messages : 148 Date d'inscription : 30/12/2018 Age du joueur : 26

Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Eric avait tout de même un intérêt pour la réponse que son interlocuteur allait lui adresser. Pas parce que cela serait susceptible de lui faire changer d’avis, il ne fallait pas exagérer, mais bien parce qu’il était curieux de voir quels arguments Ethan allait lui avancer. Probablement des propos dénués de toute forme de virilité, et terriblement mielleux. Mais bon, juste pour le spectacle que cela allait être, il avait bien envie d’entendre tout cela. En même temps, ces idées de « bonne personne », de grand amour et de rêve amoureux, ce n’étaient que des idées de bonnes femmes, et certaines arrivaient à les faire entrer dans la tête des hommes, ce qui était particulièrement dégradant. Mais bon, puisque Ethan semblait se complaire dans cette piètre description, eh bien, qu’il aille jusqu’au bout de ses idées, ni plus ni moins.

Il n’y avait pourtant aucune animosité entre les deux hommes. Evidemment, leurs milieux respectifs n’étaient pas compatibles, et Eric devrait plutôt se méfier d’un homme comme Ethan, pour la profession qu’il exerçait. Mais Eric avait toujours aimé jouer avec le feu, et il devait bien reconnaître que le jeune homme endossait le rôle d’une distraction fort acceptable. Eric avait peu d’amis, et s’il ne qualifiait pas Ethan en tant que tel, passer du temps en sa compagnie n’était pas une plaie.

“Je ne sais pas moi, ça dépend des personnes. Cette personne qui te correspond parfaitement, avec qui tu te sens bien et avec qui tu es en parfaite harmonie. Celle qui te permet de te lever heureux tous les matins et avec qui tu es capable de passer tous les obstacles de la vie.”

Evidemment, ce discours n’avait absolument aucun écho chez Eric. Il estimait que tout cela était complètement crétin. Oh, l’amour existait oui, mais il était toujours passager, fragile et nuisible. On se pensait le roi du monde quand on aimait une femme, et pourtant, c’était bien la pire erreur à faire. Il était bien plus prudent de rester, et de mener sa vie seule, en s’autorisant bien sûr des rencontres, des relations, mais de là à clamer avoir rencontré la bonne personne, c’était une toute autre affaire. Pour lui, Ethan était naïf, et viendrait un jour où il ne serait plus si heureux de se lever au côté de son Elizabeth, cela ne faisait aucun doute.

« Je ne doute pas du fait que tu es totalement convaincu de ce que tu me dis, mais c’en est justement presque effrayant. Tu sais que l’amour qui dure toujours ce n’est qu’un mythe n’est-ce pas ? Je ne doute pas des sentiments que tu as pour cette femme, mais ils sont éphémères, ils le sont toujours. Et ceux qui ne veulent pas l’admettre se mettent simplement des œillères. »

black pumpkin

Messages : 385 Date d'inscription : 24/05/2018 Age du joueur : 35

Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

Ethan se doutait parfaitement que le discourt qu’il accordait à Eric ne trouverait sans doute pas justice dans son esprit, parce qu’il savait parfaitement qu’ils n’étaient pas les mêmes hommes. Ethan allait sans doute passer pour l’idiot de service, beaucoup trop romantique, mais il n’avait pas spécialement l’intention de s’en cacher. Son discourt était honnête, quand bien même au fond de lui, le jeune homme avait conscience de se mentir à lui-même tout de même. Il considérait évidemment Elizabeth comme « la bonne », la femme parfaite, celle qui méritait très clairement d’être épousée et il avait conscience de la chance qu’il avait de l’avoir dans sa vie. Elle était celle avec qui il avait envie de se réveiller chaque matin, même si une part de lui rendait tout cela bien plus obscure.

Sans grande surprise donc, Eric ne fut pas de son avis. Cela n’étonnait pas du tout l’Auror, on ne pouvait pas dire qu’ils avaient la même vie tous les deux. Quand Ethan était posé, respectable et rangé… Eric était tout simplement l’inverse. Tout dans leur vie les rendait différent, au point qu’ils ne devraient même pas avoir cette conversation aussi posément, mais Ethan n’était pas là pour arrêter qui que ce soit. Eric rappela donc gentiment à Ethan que l’amour ne durait pas toujours, que tout cela n’était qu’un mythe et que les sentiments étaient éphémères.

« Je ne pense pas être du genre à porter des œillères. » Répondit-il à Eric. C’était tout naturellement que le jeune homme se devait de contredire son interlocuteur. Peut-être aussi en partie pour se rassurer lui-même, parce qu’il y avait cette part de lui qui avait envie de se dire que tout était éternel avec Elizabeth et qu’il ne viendrait pas gâcher tout ça. Il n’avait pas envie de reconnaître que les paroles de Eric avaient un certain écho en lui. « Ceux qui pensent comme toi, on une vision bien triste de la vie en tout cas. »

Ça pouvait sembler idiot de considérer que notre existence même résidait dans le fait qu’ils trouvent la bonne personne, s’installent avec cette personne et fondent une famille, mais est-ce que ce n’était finalement pas le but premier d’une personne ? Ethan pensait que oui, il avait toujours vécu en pensant comme ça et grandit en se disant que Elizabeth était son âme sœur.

Code by Gwenn

Messages : 148 Date d'inscription : 30/12/2018 Age du joueur : 26

Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Eric se doutait bien qu’il n’allait pas changer la façon d’Ethan de voir son couple, et en soit, il ne cherchait pas à le faire. Il ne faisait qu’exprimer son avis. Eric n’était pas un grand romantique, étant donné son activité c’était assez limpide, et les rares relations amoureuses qu’il avait eues ne lui avaient attirées que peu d’émoi et de sentiments. Alors il n’allait certainement pas s’émouvoir devant le futur mariage d’Ethan et de sa dulcinée. D’autant qu’il restait convaincu qu’on ne pouvait pas aimer une seule personne toute sa vie, c’était beaucoup trop utopiste. Eric restait loin des choses de l’amour, ce qui lui avait pour le moment très bien réussi.

En soit, si les choses marchaient pour Ethan et sa fiancée, grand bien leur fasse, cela n’allait pas changer grand-chose pour Eric, et ce n’étaient pas ses affaires, mais il aimait bien se mêler d’un peu tout ce qui pouvait lui tomber sur la main, c’était dans sa nature. Il ne pensait pas qu’Ethan soit un homme idiot, mais il était bien trop dirigé par ses sentiments, à son avis, et cela ne menait jamais nulle part, il fallait avant tout se servir de sa tête, surtout dans de telles situations. Pour ce qui était d’Eric, elle n’était pas née celle qui lui ferait un jour penser au mariage, ce n’était vraiment pas un projet pour lui de se marier. Il aimait bien trop sa liberté.

« Je ne pense pas être du genre à porter des œillères. »

Sa réponse n’était pas surprenante, Eric ne s’attendait pas à ce qu’il pense la même chose que lui, dans tous les cas. Il n’avait aucune prétention à convertir Ethan à ce qu’il lui disait, ni même à insérer un doute dans son esprit. Il n’y avait pas plus têtu qu’un homme amoureux, surtout vu le degré d’amour que semblait porter Ethan à sa fiancée, c’en serait presque mignon.

« Ceux qui pensent comme toi, on une vision bien triste de la vie en tout cas. »

Eric trouvait que sa vie était loin d’être triste, au contraire. Il est vrai qu’il n’avait jamais été fou amoureux d’une femme, mais il ne pensait pas que cela puisse lui manquer. Il était concentré sur son business, et avoir une femme ne serait qu’une épine dans le pied, qui tenterait probablement de lui faire la morale, ou de le changer. Il connaissait des femmes qui ne jouaient pas les empathes concernant les filles qu’il faisait bosser, mais elles étaient vraiment peu nombreuses. Et puis, il aimait sa vie de célibataire, au moins, il pouvait faire ce qu’il voulait, quand il le voulait et avec qui il le voulait.

« Oh allons, ne noircis pas tout. Je trouve que ma vie est tout sauf triste. Je suis content pour toi cela-dit, si tu te complais dans des affaires sentimentales, mais je ne trouve pas que cela me manque, et je ne cours absolument pas après ce genre d’histoires. Je pense que ce n’est tout simplement pas pour moi. Mais il y a sans doute des gens à qui cela réussit, et tu en fais peut-être même parti. »

black pumpkin

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