I thought you were my friend. (Graves)

A chaque fois que Credence décidait de sortir de l'abri que lui et Nagini s'était trouvé, le jeune homme avait conscience qu'il prenait un risque. Parce que même si les autorités magiques et non magique ne le cherchaient pas spécialement (parce que l'une le pensait morte et l'autre l'avait sans doute oublié) c'était quand même risque. Il y avait les Barebone en prime à prendre en compte. Mais en même temps par moment le jeune homme n'avait pas d'autre choix que de sortir, ne serait-ce que pour trouver des choses à manger. Ils devaient donc par instant sortir et à chaque fois, Credence se devait de se montrer le plus discret possible.

Il était rare qu'il sorte sans Nagini, souvent ils le faisaient ensemble histoire de se protéger l'un et l'autre. Mais ce jour là, la jeune femme était un peu souffrante alors Credence l'avait obligé à rester dans leur abri de fortune le temps qu'il parvienne à se procurer de la nourriture et si possible des médicaments. Il n'avait pas d'argent, le jeune homme savait qu'il allait devoir voler. Ce n'était pas quelque chose qui lui plaisait, vraiment pas. Mais en même temps, ce n'était pas comme s'ils avaient le choix. Ils devaient survivre, dans tous les cas, ils devaient trouver un moyen de s'en sortir, mais ils n'avaient aucun moyen de se procurer de l'argent. Alors… il fallait voler.

Credence avait réussi à dégoter une miche de pain, ainsi que deux pommes. Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça. Il espérait pouvoir récupérer de la soupe, mais ce n'était pas gagner. Pour ce qui était des médicaments, ça allait se corser, clairement. Mais il n'avait pas l'intention d'abandonner, quand bien même il ne comptait pas tarder non plus. Credence n'était pas du tout rassuré de savoir Nagini seule. Il n'avait pas envie de prendre trop de temps. Il avait commencé à décidé de suivre une femme avec ses deux enfants, aillant repéré le fait qu'elle avait acheté des remède. Encore une fois, le jeune homme culpabilisait un peu de devoir faire une telle chose, mais en même temps ce n'était pas comme s'il avait le choix non plus. Il suivait donc la mère de famille, mais alors qu'il était concentré sur elle, il ne fit pas attention et fonça dans une personne. Ce qui n'était pas une bonne chose du tout. Credence se retourna rapidement, dans le but de s'excuser dans le but ensuite de prendre la poudre d'escampette le plus rapidement possible afin de continuer son chemin et surtout ne pas se faire remarquer.

Mais voilà quand il posa son regard sur l'homme qu'il venait de bousculer, il sentit un frisson parcourir son échine. Ce n'était pas possible, il se retrouvait devant Graves… enfin devant… non, il ne savait plus qui il avait devant lui. Nagini lui avait montré le vrai visage de l'homme qui avait pris l'apparence de Graves, il savait à quoi il ressemblait parce qu'il fallait quand même qu'il soit capable de le reconnaître. Mais, il avait reprit l'apparence qu'il avait autrefois ? Ça ne semblait pas logique, mais en même temps Credence avait vraiment le sentiment de se retrouver devant cet homme qui l'avait manipulé.

« Mr. Graves…? » parvint-il a articuler, la voix tremblante.

Credence ne parvenait pas à savoir qui il avait en face de lui, qui il avait sous les yeux. Il avait le physique de Mr. Graves, mais en même temps ça ne pouvait pas être l’homme qui avait cherché à le manipuler, Gellert Grindelwald. Nagini lui avait expliqué que l’homme était recherché, elle lui avait montré le visage de cette personne dans son physique normal, quand il ne prenait pas l’apparence de Graves donc. Il n’y avait donc aucune raison que cet homme soit celui qu’il avait connu, mais en même temps il se disait que c’était peut-être un moyen pour le mage noir de l’approcher. Il craignait évidemment que cet homme le retrouver, il avait de la chance pour le moment que tout le monde le croie mort. Il fallait que ça continue, mais ce n’était pas prêt de continuer.

Parce que l’homme à qui il venait de s’adresser ne manqua pas de s’adresser à lui. Quand le jeune homme entendit l’inconnu ou presque prononcer son prénom, Credence sentit son corps être traversé de frisson. Il n’aimait pas ça du tout. Ce n’était dans tous les cas pas une bonne idée du tout qu’on se doute qu’il était vivant, qui que puisse être cet homme sous ses yeux. Il ne savait pas qui il était – il espérait vraiment que ce n’était pas Gellert Grindelwald, sinon Credence avait conscience qu’il se trouvait dans la pire situation possible –, mais dans tous les cas il n’était pas bon qu’on sache qu’il n’était pas mort. Cet état était ce qui le protégeait jusqu’à présent, il avait sans doute fait la pire erreur qu’il pouvait faire.

Credence recula de quelques pas, le corps tremblant, avant de reprendre la parole d’une voix faible.

« Non… vous, vous trompez. »

Il se doutait que ça n’allait pas forcément être crédible, mais en même temps il fallait bien qu’il teste quelque chose quand même. Bon, dans tous les cas, si l’homme était Gellert Grindelwald il savait d’avance que ça n’allait pas être crédible. Quand bien même, l’homme sous ses yeux Gellert Grindelwald ou non semblait dans tous les cas parfaitement au courant de qui il était. Credence savait que son visage et son nom était connu du monde magique, même s’il n’avait pas eu l’occasion de le voir par lui-même, Nagini l’avait tenu au courant. Parce qu’il avait fait quand même de sacré dégât dans la ville lors de la soirée du nouvel an, même s’il ne se souvenait pas de tout ce qui s’était passé. Il savait parfaitement que les sorciers le connaissaient, alors sans doute que cet homme était un sorcier…

Mais c’était idiot de sa part de s’être approché de lui, il valait mieux qu’il s’en aille. Il fallait qu’il parte, qu’il continue de rester dans son coin, qu’il joue l’innocent.

Credence n’en revenait pas de se retrouver devant Mr Graves. Le jeune homme ne pouvait que prendre conscience qu’il n’était pas question du même homme avec qui il avait passé tant de temps, qui lui avait donné tant d’espoir. Ce n’était pas cet homme non, mais en même temps ça n’enlevait pas le fait qu’il en avait le visage, qu’il en avait le physique tout simplement. C’était comme se retrouver devant lui et Credence s’en sentait mal. Quand l’homme affirma qu’il ne lui voulait aucun mal, dans le but de le retenir évidemment, le jeune homme ne savait vraiment pas quoi en penser. Il avait conscience que ce n’était pas le même homme, parce qu’il savait avec tout ce qu’il avait appris que l’homme avec qui il avait eu autant de rapport était en vérité Gellet Grindelwald et qu’il ne ressemblait pas à ça, mais ça ne voulait pas vraiment dire qu’il ne risquait rien en cet instant précis. Parce que l’homme, dans tous les cas, était un sorcier. Et au vu de la situation, on ne pouvait pas réellement dire qu’il était bon pour lui d’être près de sorcier.

L’homme reprit la parole en affirmant que tous les deux, ils avaient été abusés par la même personne. Credence ne savait pas exactement quel était l’histoire de son interlocuteur, ce qu’il avait vécu à cause de Grindelwald, mais apparemment ça n’avait pas été évident. En même temps, connaissant le sorcier, c’était évident que ce n’était pas évident. L’homme précisa qu’ils avaient beaucoup de chose à se dire. Credence restait clairement plus sur sa réserve à ce sujet.

« Je ne crois pas avoir grand-chose à vous dire moi. » Répondit-il, avec toujours ces tremblements dans la voix.

Il n’avait rien à dire à l’homme qui se trouvait sous ses yeux, mais en même temps il ne prenait pas la peine de s’en aller non plus. Ce n’était pas non plus qu’il ne voulait pas, c’était plus qu’il ne parvenait pas à s’en aller. Ses jambes ne bougeaient pas, il avait le sentiment d’être cloué au sol. En partie parce qu’il avait peur, évidemment, mais aussi parce qu’au fond il avait aussi peut-être envie de savoir ce que cet homme avait à lui dire. Il était curieux oui, mais en même temps… il savait bien que ça n’était pas une bonne chose non plus. Il ne savait vraiment pas ce qu’il devait faire. Mais dans tous les cas, même s’il avait envie de s’en aller, il en était tout simplement incapable tant ses jambes n’avaient aucune envie de bouger, tant ses jambes étaient juste paralysées. Il savait pourtant que cet homme n’était pas celui à qui il avait eu à faire, mais ce n’était pas facile. Il se retrouvait là, devant cet homme. Qui avait le visage de celui qui avait tant compté, qui lui avait donné tant d’espoir. Et en prime, il était un sorcier et lui, il était censé être mort.

L’homme sous ses yeux lui affirma qu’il se trompait. Credence avait beaucoup de mal à différencier le Mr Graves avec qui il avait tant échangé avant et celui qui se trouvait sous ses yeux présentement. Pas d’une façon caractérielle, il y avait quelque chose qui manquait très clairement chez son interlocuteur actuel, quelque chose que Grindelwald devait posséder mais pas le vrai Percival Graves. Cela dit, c’était quand même particulièrement difficile pour lui de rester là, de parler avec cet homme qui avait ce physique. Au-delà du fait qu’il était un sorcier et que Credence avait bien conscience qu’il devait se montrer prudent concernant les sorciers. Ils le pensaient tous mort, c’était comme ça qu’il pouvait envisager de s’en sortir. Ce n’était pas le moment pour lui qu’on découvre qu’il n’était pas mort, même si dans tous les cas c’était trop tard à l’heure actuelle. Il avait conscience que les sorciers allaient le chercher, ils allaient avoir envie de l’arrêter et peut-être même le punir pour ce qu’il avait fait. Il avait pris quand même la vie de nombreuses personnes… il ne pouvait pas le nier. Sauf qu’il était hors de question pour lui de se laisser arrêter, il était hors de question qu’il soit enfermé de nouveau.

Et c’était bien pour cela qu’il ne pouvait pas faire confiance à son interlocuteur. L’homme était un sorcier et peut-être que là, il se disait juste qu’il devait obtenir sa confiance pour mieux le trahir ensuite. Il en avait l’habitude maintenant, Credence ne ferait plus confiance à quiconque en dehors de Nagini. Elle était la seule à qui il pouvait réellement confier son destin, et personne d’autre. Même si c’était des pensées faciles à avoir, mais particulièrement difficile à mettre à exécution, surtout quand on avait tant de question sur son existence.

Sans que Credence ne soit réellement surpris, Graves lui demanda comment il s’en était sorti. C’était évidemment une question à laquelle Credence n’avait aucune envie de répondre. Cela dit, il n’avait pas non plus réellement de réponse non plus. Il savait qu’il avait réussi à survivre à ce qui s’était passé, mais il n’avait pas de réponse concrète sur la manière dont il avait pu survivre justement. En fait, il n’avait pas réellement de réponse sur ce qu’il était. Il en savait ce qu’on avait pu lui apprendre dans les journaux sorciers, ce que Nagini avait pu lui apprendre aussi, mais il ne savait pas plus que cela comment il était possible pour lui de s’en être sorti. Mais même s’il avait su précisément dans les détails comment il avait fait, il n’aurait pas pu se montrer honnête avec son interlocuteur. Il se méfiait, il devait se méfier.

« Je suis… puissant c’est tout ce qu’il y a à savoir. » Affirma-t-il, en manquant quand même cruellement de confiance en lui en l’affirmait. Il espérait juste… que son interlocuteur ne décide pas de juste lui sauter à la gorge pour l’arrêter.

Credence tentait de se montrait confiant, mais en même temps ce n’était pas du tout ce qu’il était actuellement. Le jeune homme était particulièrement apeuré, il ne savait pas comment il allait faire pour s’en sortir. Il ne savait pas du tout comment il allait pouvoir se protéger de son interlocuteur. L’homme ne lui voulait peut-être pas de mal, mais Credence ne pouvait pas prendre de risque. Dans tous les cas, même s’il n’était plus le Graves qu’il avait connus, le jeune homme savait bien que les sorciers avaient quelque chose contre lui, que s’ils découvraient qu’il était en vie, ils ne manqueraient pas de s’en prendre à lui.

Alors, il devait quand même se montrer prudent. Et si l’homme pouvait imaginer qu’il était puissant, ce serait quand même une bonne chose, quand bien même il était dans tous les cas réellement puissants. Credence l’était tellement qu’il avait réussi à rester en vie, contrairement à ce que les obscurus normaux faisait. Ce qu’il savait, c’était Nagini qui le lui avait appris. Il savait donc que normalement les personnes comme lui ne vivait pas bien vieille, parce que cette force qui se trouvait en eux était beaucoup trop forte. L’homme devant lui, qui lui était beaucoup trop familier, lui affirma que cette puissance en lui, il ne parvenait pas à la contrôler tout seul. Credence sentit un frisson parcourir son corps, il n’aimait pas l’entendre parler comme ça. Parce qu’il avait le sentiment de beaucoup trop entendre l’ancien Graves…

« Et vous allez me dire que vous pouvez m’aider c’est ça ? » Demanda-t-il d’une voix légèrement tremblante. Credence se disait que c’était ce qu’il allait lui dire oui et donc, qu’il allait essayer de le convaincre de le suivre pour mieux le manipuler. Credence ne pouvait pas s’empêcher de se dire ça, parce que c’était forcément ce qui arrivait. Même si ce n’était pas le Graves qu’il connaissait, celui qui l’avait manipulé, celui qui s’était moqué de lui, celui avait tenté de se servir de lui, ça n’enlevait pas le fait qu’il devait dans tous les cas être prudent. Il ne pouvait pas se permettre de lui faire confiance. Le jeune homme ne pouvait avoir confiance qu’à Nagini, tout simplement. « Vous ne m’aurez pas comme ça. »

C’était difficile, mais Credence avait ouvert les yeux. Il ne se laisserait pas avoir si facilement par l’homme sous ses yeux. En un sens, le jeune homme avait envie d’apprendre à maitriser sa puissance effectivement, surtout qu’il avait peur de faire du mal à Nagini. Mais il ne laisserait pas une personne du gouvernement se charger de ça… pas une personne qui aurait tenté de le tuer dès que possible. Ils avaient tous essayé de le tuer et s’il avait survécu, c’était parce qu’il avait énormément de puissance justement… sans ça, il serait mort cette nuit là dans le métro quand tous les sorciers du gouvernement lui avaient lancé des sorts dessus.

Credence ne pouvait clairement pas faire confiance à n'importe qui. Le fait de prendre la peine d'écouter ce que cet homme avait à lui dire était déjà beaucoup trop dangereux, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être curieux de savoir ce qu'il avait en tête. Il prenait le risque de rester la et de l'écouter, mais le jeune homme n'avait pas l'intention de se faire encore avoir. Quand bien même c'était beaucoup plus facile de dire qu'on n'allait pas se faire avoir et pouvoir réellement se défendre de la manipulation d'autrui. Mais pour l'heure, le jeune homme était sur ses gardes, clairement parce que son interlocuteur avait le visage de l'homme l'homme lui avait fait tellement de mal…

Le vrai Graves affirma qu'il n'avait pas l'intention de l'aider, comme il le suggérait en tout cas. Credence ne dit rien, se contentant d'observer son interlocuteur sans savoir quoi penser de ce qu'il disait. Jusqu'à ce qu'il parle de la puissance qu'il y avait en lui et qu'il ne pouvait pas contrôler. Et surtout une force qui allait le détruire petit à petit. Credence tentait de comprendre ce qu'il était et pour cela, il pouvait énormément compter sur Nagini. Tout ce qu'il savait du monde magique, c'était elle qui le lui avait appris. Mais même comme cela, il y avait beaucoup de choses qu'il ne savait pas encore sur sa condition, sur sa force. Est-ce qu'il allait finir par être détruit à force ? Le jeune homme savait que c'était possible et de ce qu'il avait compris, il savait que c'était quelque chose qui aurait dû arriver bien avant même. Et justement, puisqu'il avait tenu jusque là, peut être qu'il était possible qu'il s'en sort dans le futur. Après tout, Credence parvenait de plus en plus à contrôler sa puissance.

"Et pour ça, il faut que je laisse les personnes comme vous vous tuer ?" Demanda-t-il en fonçant des sourcils. Les personnes comme lui, les sorciers et plus précisément ceux qui travaillaient dans le gouvernement. Ces personnes qui s'en étaient prises à lui lors du nouvel an en le tuant sans sourciller. Credence avait eu de la chance de s'en sortir, il savait que sans cette puissance qui lui avait donné la possibilité de survivre, il serait juste mort. Pour protéger de nombreuses vies sans doute… parce que oui, lors de cette crise il avait conscience qu'il avait pris de nombreuses vies. Il n'avait pas ça, ça ne lui plaisir pas mais, il n'avait pas envie de mourir non plus. "M'aider ça veut dire me tuer ? Ou m'enfermer comme un animal ?"

Non, il était libre maintenant et il était hors de question qu'il se laisse enfermer. Il avait envie de vivre, de choisir sa voie et de trouver sa famille. Il n'avait aucune envie de prendre la vie d'une personne non plus, il ne voulait pas causer du tort, mais il n'avait pas non plus envie de mourir...

Credence ne fut pas spécialement surpris d’entendre la réponse de l’homme sous ses yeux. Ce dernier ne répondit pas précisément à sa question, mais en affirmant que ça ne servirait à rien de l’enfermer, Credence avait sa réponse. S’il considérait qu’il ne devait pas l’enfermer, alors sa solution était de le tuer. Sauf que le jeune homme n’avait pas spécialement envie de mourir, il tenait à la vie. À une époque, ce n’était peut-être pas aussi évident, même s’il n’avait jamais été suicidaire pour autant. Mais maintenant, la question ne se posait pas une seule seconde, le jeune homme n’avait aucune envie de mourir, il avait la vie devant lui, il pouvait prendre enfin sa vie en main, ce n’était pas le moment de mourir.

Même si en entendant les arguments de son interlocuteur, Credence pouvait quand même comprendre sa vision des choses. Cette soirée là avait été un enfer, Credence avait conscience qu’il avait du sang sur les mains, même s’il n’avait réellement réalisé tout ça qu’une fois ses esprits retrouvés. Il n’allait pas affirmer qu’il s’en fichait, il savait bien que c’était quelque chose de grave, mais ce n’était pas quelque chose qu’il avait désiré non plus. Il n’avait pas eu envie de faire toutes ces victimes, entendre le nombre de ces morts étaient assez difficile. Mais mourir maintenant ne pourrait pas sauver ces personnes, il ne lui restait qu’à se contrôler un maximum pour ne pas causer d’autres victimes. Ce qui était difficile bien sûr, et le monde des sorciers ne l’aidaient pas forcément. Parce que oui, il y avait eu des victimes ce soir-là mais… on lui avait fait tellement de mal, on s’en était prit à lui. Il savait que les choses auraient pu être différentes si on lui avait simplement laisser… tranquille.

« Vous ne me voulez aucun mal, mais vous avez quand même l’intention de me tuer. Au final vous ne valez pas mieux que l’autre. »

Son regard ne lâchait pas celui de… celui dans lequel il tentait de trouver du soutien autrefois. L’ancien Graves le manipulait, pour pouvoir obtenir ce qu’il y avait en lui, cette puissance qu’il ne contrôlait effectivement pas comme il faut. Credence le détestait pour ce qu’il lui avait fait. Mais il ne faisait pas pour autant confiance à ses ennemis. De base, Credence ne pouvait pas s’empêcher d’avoir des aprioris sur l’homme sous ses yeux, de part son apparence, mais au vu de son discourt… il était évident que le jeune homme se devait de se méfier des sorciers. C’était comme si personne n’était bon en ce bas monde, pas les sorciers, pas les personnes comme sa mère adoptive… il ne pouvait avoir confiance qu’en Nagini. Et justement, il était hors de question qu’il se laisse tuer et l’abandonne.

« Je sais que je ne pourrais pas réparer ce que j’ai fait… mais je ne me sacrifierais pas. »

La seule chose qu’il pouvait faire à présent, c’était de tenter de garder le contrôle et de ne surtout pas se laisser envahir par ce pouvoir.