Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il | Billie & Cassandra

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Les choses se profilaient de la bonne façon, et Cassandra ne pouvait qu’en être ravie. Mais elle n’était pas vraiment surprise, ce n’était pas pour rien qu’elle avait décidé de suivre Grindelwald, de le rejoindre et d’embrasser sa cause. Il était l’homme qui pourrait faire de ce monde un monde meilleur, elle le savait, elle l’avait vu. Même si elle avait aussi vu sa chute, il ne tenait qu’à elle d’empêcher cela, puisqu’elle était la seule à être au courant de son destin. Rien n’était figé de ce qu’elle voyait, il y avait toujours un moyen de changer le cours de l’histoire. Grindelwald saurait changer le monde, et elle saurait le sauver de sa chute. Elle voulait s’en croire capable, elle le devait pour son maître après tout.

Cassandra lui était entièrement dévouée, et croyait vraiment en sa cause, elle ne verrait pas l’intérêt sinon. Et elle pouvait presque dire qu’elle avait une relation privilégiée avec lui, dans le sens où elle se sentait vraiment utile pour lui, par rapport à ce qu’elle pouvait voir de l’avenir. Il avait aussi des affinités avec la divination, mais il fallait reconnaître, que ce n’était pas aussi poussé que ce qu’elle pouvait voir. Quoiqu’il en soit, elle se sentait utile pour lui, et c’était le principal.

On ne pouvait pas vraiment dire que c’était le cas pour tout le monde, il y avait certaines personnes dont Cassandra ne comprenait pas vraiment l’appartenance. Comme s’ils étaient là juste comme ça, pour faire quelque chose, mais sans qu’ils ne soient vraiment convaincus et investis. Cassandra ne s’entendait pas bien avec tous les partisans, en même temps, on ne pouvait pas aimer tout le monde. Certains sans vraie raison juste des divergences de caractères, et d’autres, pour des raisons bien précises. Au final, c’était surtout les derniers arrivants avec qui elle avait plus de mal, certains d’entre eux. Grindelwald n’était pas revenu au grand jour depuis très longtemps, mais quoiqu’il en soit, leur groupe continuait de grossir et tous n’étaient pas les bienvenus à ses yeux.

Quoiqu’il en soit, elle n’avait en aucun cas son mot à dire, et devait composer avec tout le monde, pour le bien des projets de leur maître à tous. Elle n’avait pas vraiment à s’occuper de cela, elle voulait juste rentrer chez elle. Elle avait eu une longue journée de dédicaces et elle n’avait qu’une envie, c’était de retrouver sa maison. Elle ignorait si Marlon serait rentrer ou non, probablement pas avec tout le travail qu’il avait, mais elle espérait tout de même pouvoir retrouver son époux le plus tôt possible. Pour cela, elle décida de passer par le quartier du Bronx, même s’il était réputé comme dangereux, elle savait se défendre, et c’était plus court pour rentrer sans utiliser le transplanage. Par contre, les rues étaient assez affluentes et elle bouscula quelqu’un. Elle soupira presque en se rendant compte qu’elle la connaissait.

« Toutes mes excuses Matildus. »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

A

u final, c'était un peu comme si son petit détour par la prison n'avait jamais eu lieu. Bien sûr, elle ne pouvait pas prétendre non plus que rien ne s'était passé, que son passage par le pénitentier pour sorcières de New York n'avait pas eu quelque incidence sur son moral, mais à présent qu'elle goûtait de nouveau à la liberté, c'était comme si rien n'avait changé. Sa fortune, placée en lieu sûr, l'avait sagement attendue, elle s'était trouvée un nouveau vieux fortuné à harponner en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, et elle n'avait pas perdu ses anciens contacts, même si certains faisaient les morts... rien d'inattendu là-dedans, il fallait leur laisser le temps, tout simplement.

Il y avait aussi des nouveautés, et Billie les prenait avec une certaine légèreté - qui ne plairait sans doute pas à tout le monde. Déjà, elle ne voguait plus complètement en solo, puisqu'il y avait Jane - et dans une moindre mesure Eleanora, même si cette dernière lui donnait malheureusement du fil à retordre. Et il y avait les fidèles de Grindelwald. Elle savait que la présence de l'ancienne détenue dans ses rangs ne faisait pas l'unanimité, mais Matildus s'en amusait bien plus qu'elle s'en offusquait. Elle était fidèle à Grindelwald autant qu'à elle-même (ce qui, l'air de rien, n'était pas peu dire), et elle aimait l'idée de diviser... c'était mieux que de passer inaperçue.

Alors oui, la veuve noire était plutôt satisfaite de ce qu'était sa vie à l'heure actuelle. Elle s'arrangerait pour que cela dure. Même si pour l'heure, elle avait d'autres préoccupations. Elle avait eu rendez-vous avec un ancien contact à elle affilié à la pègre qu'elle n'avait pas revu depuis son incarcération. La conversation avait été fructueuse, plutôt digne d'intérêt, et elle marchait à présent dans les rues du Bronx, prête à rentrer chez elle quand le hasard - qui ne faisait pas toujours bien les choses - fit qu'elle bouscula (ou fût bousculée) par quelqu'un qu'elle connaissait bien.

-Ce n'est rien, ma belle, répondit Billie avec détachement. Qu'est-ce que tu fais ici ? Le prends pas mal, mais c'est le dernier endroit où je pensais te croiser.

Cassandra Vablatsky, pour elle, ça rimait avec quartiers chics et dîners mondains. Là, ce n'était pas spécialement l'ambiance.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra n’aspirait qu’à rentrer chez elle. Le transplanage aurait certainement été plus rapide, mais avec tous ces histoires de conflits entre no-majs et sorciers, Cassandra tenait tout de même à rester prudente, même si elle n’appréciait pas particulièrement traîner dans les quartiers comme le Bronx. Elle n’avait pas peur que qui que ce soit lui cause des ennuis, elle savait se défendre, mais elle n’était tout de même pas sereine. Enfin bon, ce n’était qu’un moment à passer, un raccourci à emprunter pour retrouver plus rapidement le foyer auquel elle aspirait. Mais les choses ne se passèrent pas vraiment comme prévu, étant donné qu’elle bouscula quelqu’un sans le vouloir. Et puis, Matildus Heizenbert, ce n’était pas vraiment la femme avec qui elle s’entendait le mieux. Loin de là.

Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elles étaient ennemies, parce que ce n’était pas le cas. Surtout que Matildus avait rejoint Grindelwald il y a peu. Jusqu’ici, tout allait bien, mais Cassandra n’appréciait pas du tout le passé de la femme. Avoir fait de la prison pour avoir tué ses époux… ce n’était pas anodin, et Cassandra n’approuvait en aucun cas. Elle n’était pas une criminelle, elle avait rejoint Grindelwald parce qu’elle croyait fermement en son discours, et qu’il était l’homme qui leur apporterait un monde meilleur. Mais elle doutait fortement que s’entourer de personnes comme Billie était une bonne chose. Elle n’avait rien à redire sur les décisions de son maître, mais cela ne l’empêcher pas de se questionner.

Enfin, quoiqu’il en soit, cela n’empêchait pas Cassandra de se montrer polie et cordiale envers elle. Elle n’avait pas de raison de lui montrer clairement qu’elle ne l’appréciait pas, même si elle devait s’en douter. Elle espérait juste qu’elle ne serait pas un poids pour Grindelwald. Il était déjà recherché par le MACUSA, ce n’était pas nécessaire que ses fidèles le soient aussi, mais c’était le cas. Quand bien même il n’y avait aucune preuve d’affiliation entre Billie et Grindelwald, on ne sait jamais ce qu’elle pourrait dire pour se sauver, en cas d’arrestation.

-Ce n'est rien, ma belle. Qu'est-ce que tu fais ici ? Le prends pas mal, mais c'est le dernier endroit où je pensais te croiser.

Elle ne le prenait pas mal, quand bien même Billie lui disait qu’elle avait l’air d’une bourgeoise. C’était comme ça qu’elle voyait les choses, et elle n’était pas certaine que ce soit un compliment de la part de la femme, mais bon, elle ne prenait pas ombrage pour autant. Pas avec elle, ce serait inutile. Et quand bien même, elle n’était pas du tout quelqu’un de susceptible, au contraire. Et heureusement, vu tout ce qu’elle prenait comme réflexions concernant la divination.

« Oui, je sais. Je rentrais chez moi, et c’est plus court de passer par ici. Et toi, que fais-tu dans le coin ? »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

L

a réponse de Cassandra était… insatisfaisante. Certes, Cassandra ne lui devait rien, elles n’étaient pas les meilleures amies du monde, et elle n’avait aucune raison de lui communiquer plus d’informations, mais c’était ainsi, Matildus aimait à tout savoir de tout le monde. Oh, Billie voulait bien croire qu’elle se contentait de lui dire la vérité, mais la veuve noire aurait largement préféré l’entendre lui dire qu’elle s’était perdue, avait fait une rencontre inopportune, s’était trouvée là pour rendre service à leur maître ou que sais-je encore, quelque chose qui écornerait peut-être l’image que la rouquine n’avait pas manqué de se faire d’elle dès l’instant où sa route avait croisé la sienne. Mais de toute évidence, ce n’était pas demain la veille que l’occasion se présenterait, et elle allait donc se contenter de ce que la voyante daignait bien lui dire sans s’interroger sur la validité ou non de ses paroles.

Elle n’avait sans doute que peu de raisons de mentir, même si Matildus apprécierait aussi d’entendre qu’en fait la jeune femme avait menti. Elle retenait seulement le fait que Cassandra rentrait chez elle. Chemin plus court ou pas, cela lui faisait se poser cette question : d’où rentrait-elle exactement ? Mais si elle posait cette question intrusive d’entrée de jeu, la réponse qu’elle obtiendrait avait de bonnes chances de lui déplaire, elle le savait.

-J’avais rendez-vous avec une vieille connaissance, répondit Billie qui avait l’intention de ne pas trop en dire. Si Cassandra en peu de mots parvenait à attiser sa curiosité, elle estimait qu’il était de bonne guerre que Matildus lui rende la pareille. Même si Cassandra n’avait rien demandé à personne de son côté. J’ai beaucoup de choses à rattraper, de personnes à retrouver depuis… mon petit séjour à l’ombre.

Les quelques années qu’elle avait passé en prison avant son évasion, qui l’avaient durablement marqué et façonné encore davantage son caractère, méritaient peut-être qu’elle ne s’y attarde pas, qu’elle le garde pour elle, et surtout qu’elle ne s’en vante pas inutilement. Mais Billie n’avait aucune intention de rougir de son passé, encore moins en présence de celles et ceux qui en avaient parfaitement conscience. Pour le coup, elle n’avait pas vraiment de raisons de parler, elle aimait juste assez l’idée que ne serait-ce qu’évoquer cet état de fait puisse déplaire à son interlocutrice et l’incommoder. On se réjouit de peu, dans le fond. Il le faut, quand on a tout juste réchappé à la case prison.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra n’avait aucun atome crochu avec la femme, et elle se serait bien passée d’elle parmi les fidèles de Grindelwald. Quand bien même elle n’avait pas son mot à dire, Grindelwald choisissait qui il voulait, elle n’était pas convaincue de son utilité. Ni de celle de Jane, mais encore que, Jane était peut-être un peu plus appréciable que Cassandra. Elle ne saurait vraiment mettre des mot là-dessus, mais cela ne passait vraiment pas avec la criminelle. Déjà parce qu’elle trouvait ses crimes particulièrement vicieux et immoraux. Même si Cassandra était prête à tout pour satisfaire les projets de son maître, même à tuer s’il le voulait vraiment, elle ne prenait pas plaisir à cela, et n’aurait jamais l’idée de tuer quelqu’un de sang-froid, avec préméditation et sans une véritable raison. Mais bon, encore une fois, elle ne pouvait décider de sa place ou non aux côtés de Grindelwald, et elle était bien obligée de faire avec.

Elle ne détestait pas non plus Matildus, et ce n’était pas une torture de devoir passer du temps avec elle, mais ce n’était pas son activité favorite. Elle restait énormément sur ses gardes lorsqu’elles étaient ensemble, parce qu’elle la voyait comme quelqu’un qui pouvait retourner sa veste à tout moment, et vendre tout le monde sur un plateau d’argent si cela pouvait la sauver. Peut-être qu’elle se trompait, mais elle n’avait aucune envie que l’expérience se présente.

-J’avais rendez-vous avec une vieille connaissance. J’ai beaucoup de choses à rattraper, de personnes à retrouver depuis… mon petit séjour à l’ombre.

Cassandra resta impassible. Elle comprenait très bien la référence, et même si cela ne lui plaisait pas, elle n’avait pas vraiment de raison d’y réagir. Elle comprenait mal comment on pouvait être fier d’avoir fait de la prison, mais cela semblait être le cas. Elle avait presque l’impression que la sorcière était fière. Si c’était si bien que cela, elle n’avait qu’à y retourner, ce serait une bonne chose à son avis. En tout cas, elle ne savait pas vraiment pourquoi elle lui racontait tout cela, mais bon, si cela pouvait lui faire plaisir, elle n’allait pas l’en lui priver. Quoiqu’il en soit, cette « vielle connaissance » ne lui disait rien qui vaille, mais elle ne poserait pas de question là-dessus, cela ne la regardait pas et elle n’avait aucune légitimité à obtenir ce genre d’informations.

« J’imagine sans mal. Tant mieux si tu reprends rapidement tes marques, en tous les cas. »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

A

ucun commentaire concernant ses insinuations. Soit. Billie pouvait le comprendre. C'était un comportement auquel elle était habituée. Il y avait les curieux qui ne pouvaient pas s'empêcher de poser tout un tas de questions, il y avait ceux qui n'avaient tout simplement pas envie de se mouiller, et il y avait ceux qui n'étaient juste... pas intéressés. Billie ne serait pas réellement surprise que son interlocutrice appartienne à la dernière catégorie... mais quand bien même ce serait le cas, ça ne changerait rien au comportement de Matildus, qui n'avait jamais vraiment attendu après la réaction des autres pour agir comme bon lui semblait... ce qui avait pu lui porter plus d'une fois préjudice au passage. Mais bon, elle avait plus d'un tour dans son sac et elle finissait toujours par s'en sortir, alors elle comptait bien faire en sorte que cette fois ne fasse pas exception non plus.

-Ta considération me va droit au coeur, répondit Matildus quand son interlocutrice lui assura que c'était tant mieux si elle reprenait ses marques.

Oui, elle était bien d'accord avec elle, c'était tant mieux. Mais pour elle, elle se doutait bien que le reste de l'humanité (à part peut-être Jane et Eleanora, et encore, concernant cette dernière, elle émettait quelques réserves) s'en fichait royalement, et ils avaient bien raison. Cassandra ne faisait sans doute pas exception. Mais Matildus aimait sa manière de... prendre des pincettes, disons, même si ce n'était pas forcément un comportement nécessaire, quand on se trouvait en sa présence.

-Alors, quoi de neuf, raconte-moi ? Puisqu'elles en étaient à bavarder, autant continuer. Billie avait encore beaucoup de choses à apprendre au sujet de Cassandra, elle s'en rendait bien compte. Il y avait quelque chose de fascinant chez cette fille. Peut-être parce qu'elle en disait très peu en fin de compte... et évidemment, ses talents de voyance mondialement connus rajoutaient au mystère de sa personne. Qu'est-ce que l'avenir nous réserve de beau ?

Elle se doutait qu'on devait lui poser la question constamment et que ça devait l'épuiser, mais Billie, pour sa part, se moquait assez de faire dans la redondance, pour tout dire. Et puis, c'était une manière comme une autre de faire la conversation... même si elle n'était pas complètement certaine du fait que la jeune femme, de son côté, ait envie que la discussion s'éternise encore trop longtemps.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra n’était pas spécialement ravie de se retrouver dans cette situation-là, pour tout dire. Mais elle n’avait pas réellement le choix dans tous les cas. Elle ne pouvait pas juste fausser compagnie à Billie et… voilà. Un minimum de bienséance tout de même, et de politesse. Alors non, elle n’allait pas fuir, parce qu’elle n’était pas une fuyarde du tout. Et puis en soit, il n’y avait rien à fuir de toute façon. Ce n’était ni la première, ni la dernière fois qu’elle se retrouverait dans une situation un peu indélicate, elle savait faire face à ce genre de situation. Elle n’appréciait pas Billie plus que cela, mais elle resterait cordiale envers elle, et elle ne répondrait surtout pas à ses provocations. Car ce serait très certainement le début de la fin. Enfin bon, ce n’était pas non plus un calvaire, elle avait déjà été en compagnie de personnes bien plus détestables que Billie, Adalbert par exemple.

-Ta considération me va droit au cœur.

Elle doutait un peu de cela. Surtout que ce n’était pas vraiment de la considération. Cela n’en était pas du tout, autant l’avouer clairement. Et Billie avait très bien compris que ce n’était là que pure politesse. Elle était une femme intelligente après tout, elle l’avait montré plus d’une fois, ça, Cassandra ne pouvait pas lui enlever. Même chez les personnes qu’elle ne portait pas dans son cœur, la sorcière savait leur reconnaître les qualités qu’ils possédaient. Elle était loin d’être de mauvaise foi, et elle n’avait aucun mal à l’admettre.

-Alors, quoi de neuf, raconte-moi ? Qu'est-ce que l'avenir nous réserve de beau ?

Bien évidemment, on lui avait déjà faite celle-ci. Ils étaient nombreux, à douter des talents de voyance de Cassandra, à la prendre pour une folle, et pour un escroc. Elle ne pouvait pas leur en vouloir, ils étaient beaucoup à faire dans le charlatanisme. Mais ce n’était pas son cas, ses dons de divination étaient réels. Cela dit, elle ne savait pas si Billie se fichait d’elle, ou si elle était vraiment intéressée par le sujet.

Elle restait tout de même assez méfiante sur la question. Quoiqu’il en soit, elle ne faisait pas des prédictions sur commande, elle pouvait y arriver en se concentrant, mais elle ne choisissait pas ce qu’elle voyait, et elle ne s’amuserait certainement pas à faire cela comme ça, en pleine rue. Le plus souvent, cela lui venait sans qu’elle ne demande ou le prévoit.

« L’avenir nous réserve beaucoup de choses. De beau, je ne sais pas, cela dépend des gens. Ce que je peux te dire de certain, c’est que la meilleure façon d’avoir un bel avenir, c’est de faire confiance au maître, et de suivre ses plans. »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

B

illie fut tentée de se fendre d'un "Sans blague ?" pas franchement encourageant ou sympathique quand son interlocutrice lui affirma que l'avenir leur réservait beaucoup de choses. Ca, c'était de l'info de première classe, elle n'aurait clairement jamais pu le deviner elle-même. Bon, elle le savait, si son interlocutrice lui répondait ainsi, ce n'était pas parce que ses talents de voyance étaient en carton (Grindelwald lui faisait confiance, et si Grindelwald lui faisait confiance, elle suivait elle aussi, aveuglément... et puis, la réputation de Cassandra la précédait, elle ne pouvait pas venir de nulle part), c'était sans doute bien davantage parce qu'on lui servait cette question mille fois par jour et qu'elle devait en avoir assez... déjà que son seuil de tolérance ne devait pas être très élevée quand il était question d'elle. Ceci dit, elle ne s'arrêta pas là et reprit la parole, coupant court à toute réplique éventuelle de la part de la veuve noire (répliques éventuelles qui n'auraient sans doute rien eu de spécialement élégantes, il faut l'admettre).

De beau, elle ne savait pas, cela dépendait des gens. Là encore, rien de nouveau sous le soleil, il était assez évident que l'avenir de certains serait bien plus glorieux que celui d'autres, et aussi que certains vivraient plus longtemps que d'autres, tout ça tout ça. Billie se moquait des approximations... d'un autre côté, elle se moquait aussi globalement des prédictions de Cassandra. Pour sa part, elle préférait très largement s'imaginer que chacun était en mesure de se façonner son destin, et qu'aucun avenir n'était jamais acquis pour personne.

-Amen, répondit Billie avec légèreté quand Cassandra lui assura néanmoins que pour se façonner le meilleur des avenirs, c'était du côté de leur maître qu'il fallait se ranger. C'était une conclusion assez logique à la situation, en effet. Si la voyante en chef Cassandra estimait que sa place était auprès du mage noir, c'était sans doute qu'elle devait estimer y trouver son compte dans l'avenir. Ou en tout cas, Billie, grande opportuniste devant l'éternel, ne voyait pas d'autre manière de raisonner en ce qui la concernait. Mais tu prêches une convertie. Elle sourit. Je suivrais notre maître même si tous les signes du monde devaient indiquer que cela devrait nous mener au désastre. Mais c'est impossible, bien sûr.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra n’allait certainement pas commencer à faire des prédictions à tout va, et encore moins à Matildus. Elle n’était pas diseuse, et elle ne faisait pas de consultation. On la prenait assez comme ça pour un charlatan, elle n’avait pas envie d’aggraver les choses. Il y avait peu de gens à qui elle parlait de ses prédictions avec détails. Marlon et Grindelwald, c’est tout. Elle était pudique sur ce genre de choses. Même si elle écrivait des livres sur la divination, ce n’était pas un livre de prophéties. Si elle savait bien une chose, c’était que le futur n’était jamais figé, et il pouvait sans cesse changer en fonction des choix que l’on pouvait faire. Et Cassandra pensait qu’elle avait de la chance de pouvoir voir le futur, afin de pouvoir aider à changer certaines choses. C’est pour cette raison qu’elle était fidèle à Grindelwald, et que parallèlement, elle comptait bien changer la vision qu’elle avait eu de sa chute. Chose qu’elle n’avait jamais révélé à personne, pas même à Marlon.

Elle ne faisait jamais de cachotteries à son époux, mais elle n’avait pas envie que quelqu’un d’autre qu’elle ne soit au courant de ce qu’elle avait vu à ce sujet. Elle avait cependant toute confiance en Marlon mais elle ne lui en avait rien dit pour le moment. Peut-être le ferait-elle un jour, mais pas maintenant. Quoiqu’il en soit, elle n’était pas une annonceuse de prophéties à la seconde, et elle ne le deviendrait certainement pas pour Matildus. Son opinion sur elle n’allait pas en s’améliorant, et elle ne comprenait toujours pas ce que le maître pouvait lui trouver.

-Amen. Je suivrais notre maître même si tous les signes du monde devaient indiquer que cela devrait nous mener au désastre. Mais c'est impossible, bien sûr.

Cassandra fronça très légèrement les sourcils, toujours pas séduite pas son comportement. Que ce soit à son égard ou en général. De plus, elle ne la croyait pas du tout sincère envers leur maître, et elle continuerait à la garder à l’œil. Elle pouvait fanfaronner si le cœur lui en disait, mais Cassandra n’était absolument pas convaincue. Elle était consciente que Matildus ne devait pas avoir une très haute opinion d’elle non plus, mais elle s’en moquait. Elle n’avait aucune considération pour le regard des autres.

« Tu tentes de m’en convaincre ? »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

C

assandra ne le lui avait jamais dit clairement, certes, mais Billie pensait l'avoir tout de même assez bien deviné, bien que non clairvoyante et encore moins voyante pour sa part : outre le fait que son interlocutrice ne la portait de toute évidence pas dans son estime, elle se méfiait par ailleurs d'elle, ou du moins d'une loyauté envers Grindelwald qu'elle imaginait peut-être prétendue. L'ancienne prisonnière pourrait peut-être en prendre ombrage, mais ce n'était pas le cas, parce qu'elle avait la conscience tranquille.

Oh, des péchés à expier, elle en avait en nombre, et elle en aurait encore à l'avenir, et le moins que l'on puisse dire, c'est que sa conduite était tout sauf irréprochable. Elle n'avait absolument rien à voir avec la charmante épouse et auteure célèbre qu'était Cassandra Vablatsky de son côté, ce qui ne pouvait que justifier le fait que le torchon brûle entre elles. Mais pour le nombre de reproches qu'on pouvait bien lui faire, cela restait un tort que d'imaginer que sa dévotion envers Gellert Grindelwald était feinte. Matildus croyait dans les idées de son maître, et l'allégeance qu'elle lui prêtait n'avait rien de factice. A l'heure où elle n'avait de toute façon plus grand-chose à perdre, elle se voyait sans mal tout sacrifier à son nouveau maître et à son idéal. Elle estimait qu'il traçait le juste chemin sur lequel n'importe qui de sensé devrait se diriger.

Alors oui, il y avait une part d'opportunisme même dans son choix de suivre le mage noir, puisqu'elle estimait se ranger du côté du plus fort en ayant pleinement conscience que c'était le cas, et si elle n'avait pas cru en la capacité de Grindelwald de s'élever vers les sommets de grandeur qui selon elle l'attendaient, jamais elle ne l'aurait suivi. Mais ça ne changeait rien au fait qu'elle partageait profondément et intimement ses idéaux. Et elle n'estimait certainement pas devoir s'en justifier auprès de son interlocutrice. Si cette dernière se plaisait à la prendre pour le mouton noir, et à mésestimer ses intentions, c'était son problème. Mais de ce point de vue-là, contrairement à beaucoup d'autres c'est vrai, elle avait la conscience entièrement tranquille.

-Je ne vois absolument pas pourquoi je m'en donnerais la peine, répondit Billie dans un sourire. Grindelwald m'a voulue dans ses rangs. Tu n'es tout de même pas en train de remettre en cause une décision de notre maître ?

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Les choses ne se passaient pas de la meilleure façon, mais cela ne surprenait pas Cassandra. Déjà qu’elle ne supportait pas Billie, cette dernière ne pouvait pas s’empêcher de la provoquer. La voyante n’avait aucune envie de rentrer dans son jeu. Et elle ne le faisait pas vraiment. Même si elle continuait de lui parler, ce n’est pas pour autant qu’elle mettait beaucoup d’entrain à cette conversation, et d’ailleurs, elle ne s’y impliquait pas vraiment, cela n’aurait pas d’utilité pour elle.

D’ailleurs, Matildus n’avait pas beaucoup d’utilité. Elle ne voyait pas en quoi elle était utile à Grindelwald, et pour elle, elle était juste une opportuniste, qui avait trouvé quelque chose à laquelle se raccrocher à sa sortie de prison. Enfin, suite à son évasion. Elle était cupide et vénale, et elle prenait cela pour des qualités, ce n’était pas au goût de Cassandra. Si Grindelwald était loin d’être un enfant de cœur, il faisait tout de même tout cela pour atteindre un objectif, pour le plus grand bien. Ce n’était pas juste du sadisme, en tout cas, elle ne voyait pas cela comme ça. Alors oui, elle avait du mal à voir ce que Matildus Heizenbert pourrait apporter à son maître, si ce n’est de potentiels ennuis. Prendre des fidèles recherchés par le MACUSA, ce n’était pas quelque chose de sensé, selon elle.

Elle n’en avait jamais parlé à Grindelwald, parce qu’elle ne se permettrait pas de contester ses décisions, mais si par hasard il en venait à lui donner son avis, elle le ferait en toute honnêteté. Elle ne craignait pas Grindelwald, parce qu’elle n’avait pas besoin d’en avoir peur. Elle était consciente qu’il la supprimerait sans remord si jamais il en avait besoin, ou qu’elle n’était plus d’aucune utilité pour lui, mais elle n’en avait pas peur, parce qu’elle savait ce qu’elle avait à faire, et elle savait qu’il avait besoin d’elle pour le moment. Et en lui apprenant que Credence était en vie, elle avait probablement gagné quelques points, ce qui serait encore plus véridique si elle arrivait à lui amener le garçon, ce qu’elle comptait faire. Mais on ne pouvait dire que son interlocutrice s’était illustrée dans quoi que ce soit, auprès de leur maître. Séduire des vieillards riches, ce n’était pas vraiment quelque chose qui pourrait leur servir.

-Je ne vois absolument pas pourquoi je m'en donnerais la peine. Grindelwald m'a voulue dans ses rangs. Tu n'es tout de même pas en train de remettre en cause une décision de notre maître ?

Cela ne servait à rien qu’elle lui pose ce genre de questions, ce n’était pas le genre de choses qui ferait que Cassandra prendrait peur et se mettrait subitement à aller dans son sens. C’était peut-être prétentieux, bien qu’elle le pense sans prétention, mais elle était convaincue d’avoir plus de valeur que Matildus aux yeux de Grindelwald. Alors Matildus pouvait bien se considérée comme ayant été choisie, cela ne lui faisait ni chaud ni froid.

« Je ne remets rien en cause, je te demande simplement si tu essayais de me convaincre de quelque chose. N’essaye pas d’inverser les choses. »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

B

illie accueillit la réponse de Cassandra avec un sourire amusé. Elles n'avaient pas grand-chose en commun toutes les deux, mais elle était capable de leur reconnaître un sens de la formule assez similaire. Quand il était question d'arranger les faits à leur sauce, elles étaient visiblement sur un pied de relative égalité. Car Cassandra pouvait bien prétendre qu'elle inventait des choses, Billie ne s'estimait pas dupe, pourquoi s'imaginerait-elle que la veuve noire cherchait à lui prouver quoi que ce soit si elle n'estimait pas qu'elle avait des choses à prouver, justement ? Billie n'estimait aucun besoin réel de convaincre son interlocutrice.

Au contraire, sa défiance l'amusait assez, pour tout dire. Elle appréciait ne pas laisser les autres indifférents, que ce soit en suscitant l'admiration ou l'exaspération, peu lui importait, en fin de compte. Bien sûr, il était possible que l'ancienne prisonnière s'égare complètement et que son interlocutrice ait juste fait preuve de ce que Billie taxerait alors de curiosité déplaçait, mais elle en doutait fort. Cassandra était une jeune femme intelligente, il n'y avait pas besoin de la connaître de longue date ou même d'avoir lu ses bouquins pour s'en rendre compte. Même si Billie n'avait rien à se reprocher, avait conscience de sa valeur et était entièrement loyale envers Grindelwald, elle se doutait que la parole de cette femme avait du poids auprès du mage noir, sans doute bien plus que la sienne, et elle préférerait qu'elle ne la descende pas auprès de leur maître, c'est un fait.

Ce n'est pas pour autant qu'elle allait plaider sa cause à corps et à cri, elle avait bien trop de fierté pour cela. Elle avait la conscience tranquille, quoi qu'il en soit. Du moins en ce qui concernait la cause qu'elle avait rejointe. On ne pouvait en dire autant de beaucoup d'autres aspects de sa vie... Et même là, elle gardait la conscience parfaitement pure, même si ses actes, eux, ne l'étaient pas du tout.

-Allons, Cassandra, tu n'as pas besoin de t'en cacher, tu sais. Je n'ai pas ta clairvoyance, c'est vrai, mais je sais que je t'insupporte. Ne t'en fais pas, je ne le prends pas mal, c'est un sentiment que j'inspire à beaucoup de monde. Elle marqua une pause. Tu as le droit de le dire, tu sais, que tu doutes de moi, j'adore les personnes honnêtes.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra ne pensait pas pouvoir s’entendre un jour avec quelqu’un comme Billie. C’était totalement incompatible. Certes, certains opposés s’attiraient. Mais ce n’était pas le cas des deux femmes. Il n’y avait absolument rien chez cette femme que Cassandra trouvait un peu soit tant attirant. Elle ne lui donnait absolument pas envie de la connaître mieux. Et ce n’était pas parce qu’elle avait rejoint Grindelwald qu’elle lui trouvait un quelconque intérêt. Pour Cassandra, elle était juste une opportuniste. Elle avait rejoint Grindelwald parce qu’elle n’avait plus rien après sa sortir de prison, voilà tout. Mais elle ne méritait qu’une chose, c’était d’y retourner, et de ne pas polluer son maître et ses projets de sa personne, voilà tout.

Cassandra ne pouvait cependant pas la dénoncer, parce que cela pourrait mettre en péril toute la communauté de son maître, et elle n’avait aucunement envie de le mettre dans l’embarras, ou même en danger. Elle œuvrait pour lui, et ferait tout pour le préserver de la fin qu’elle avait vue pour lui. Elle ne le laisserait pas se faire battre par Dumbledore, ni enfermé. Et pour cela, ce ne serait pas une bonne chose que de dénoncer l’une de ses membres, au risque qu’elle parle, pour s’en sortir. Surtout que Cassandra se mettrait elle aussi en danger. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle comptait aider cette femme, d’une façon ou d’une autre. Et si elle voyait dans l’avenir sa prochaine arrestation, elle ne l’en avertirait pas non plus.

Mais cela ne l’empêcherait pas de donner son avis de façon la plus juste possible à son maître si ce dernier le demandait, ou si vraiment elle avait des preuves que cette femme ne lui apporterait rien. Il était évident qu’elle pensait à elle, avant de penser au reste. Et ce n’était pas ce qu’il fallait à leur cause. Mais bon, elle n’avait pas son mot à dire pour le moment, mais quand cela le serait, elle ne ferait pas partie des langues de bois.

-Allons, Cassandra, tu n'as pas besoin de t'en cacher, tu sais. Je n'ai pas ta clairvoyance, c'est vrai, mais je sais que je t'insupporte. Ne t'en fais pas, je ne le prends pas mal, c'est un sentiment que j'inspire à beaucoup de monde. Tu as le droit de le dire, tu sais, que tu doutes de moi, j'adore les personnes honnêtes.

Billie semblait beaucoup s’amuser de la situation. Pourtant, elle n’avait rien d’amusant, mais elle n’avait pas envie de tout relever, cette femme, était bien navrante, en réalité. La jeune femme se demandait si cela lui plaisait de tenter de la piquer, ou elle ne savait trop quoi. Elle voulait peut-être la faire réagir, mais cela ne prendrait pas. Surtout que Cassandra ne s’énervait jamais, elle ne se souvenait plu de la dernière fois où cela avait été le cas, mais elle restait toujours d’un tempérament calme, même quand elle était dans une situation déplaisante.

« Je ne me cache de rien. Je ne t’apprécie pas, mais ce n’est pas pour autant que tu m’insupportes, je ne te donne pas tant d’importance. Et je n’ai pas confiance en toi non plus, ni en tes intentions concernant notre maître, c’est un fait. »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

B

illie était à vrai dire presque déçue de ne pas réellement insupporter son interlocutrice, mais après tout, ce pouvait encore arriver, qui sait. Elle était convaincue que ce genre de conversations repoussaient toujours d’un cran supplémentaire le seuil de tolérance de la jeune femme, et cette pensée ne la déplaisait pas. Quoi qu’il ne soit sans doute pas très malin de vouloir ainsi provoquer celle qui était dans les petits papiers de Grindelwald, et à plus d’un titre bien plus indispensable qu’elle-même. Mais l’ancienne prisonnière estimait qu’elle avait sa propre manière de savoir se rendre bel et bien indispensable, et elle avait sa confiance en elle-même pour ça. Elle savait très précisément ce qu’elle attendait de son allégeance envers le mage noire, et elle était certaine de ses convictions, de ses capacités, de sa loyauté… De fait, les doutes de son interlocutrice ne pouvaient que la laisser de marbre.

Ceci dit, elle appréciait que son interlocutrice les articule à voix haute plutôt que de les garder pour elle-même. Elle n’avait pas confiance en elle et elle n’avait pas confiance dans ses intentions, voilà qui était dit clairement. Pas que le doute ait réellement été permis jusqu’ici, cela dit. Dans tous les cas, Cassandra Vablastky n’avait jamais fait montre de la moindre hypocrisie à ce sujet, elle lui avait bien fait comprendre l’ampleur de ses doutes. Et au fond, Billie était capable d’admettre que son comportement et son passif avaient certainement de quoi susciter un semblant de doute, mais elle ne cèderait à aucune pression, elle servirait Gellert Grindelwald, pour le plus grand bien, quoi qu’il advienne.

-Quelle tristesse de posséder un pouvoir aussi puissant que le tien et de manquer à ce point de clairvoyance malgré tout, répliqua la veuve noire, toujours le même sourire détendu aux lèvres. Tu n’as pas la moindre raison de te méfier de moi, mais si cela t’amuse, je veux bien que tu continues. Nos conversations seraient sans doute beaucoup moins divertissantes si tu te contentais de me croire sur parole.

Chose qu’elle pensait effectivement. Avoir des ennemis ou des détracteurs n’avait jamais dérangé Billie, tout comme elle n’avait jamais cherché à éviter le conflit. Dans le cas contraire, elle aurait sans doute fait d’autres choix de vie au cours de son existence. Elle se doutait qu’étant donné leurs caractères respectifs, jamais Cassandra et elle ne s’entendraient, mais ça ne la dérangeait certainement pas. Elle avait mieux à faire de son temps que de se confectionner un réseau d’amis à n’en plus finir.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra pensait avoir réussi à cerner le caractère de Billie. Et elle semblait prendre un tel plaisir durant cette conversation, que la jeune femme se disait qu’elle attendait sûrement qu’elle déclare lui vouer une haine incommensurable. Mais ce ne serait pas le cas. Déjà parce qu’effectivement, Cassandra ne la détestait pas. Et ensuite, parce qu’elle ne lui ferait pas ce plaisir. Cassandra ne prenait jamais la peine de détester qui que ce soit. Cela demandait trop d’énergie pour rien du tout au final, elle préférait concentrer la sienne ailleurs. Evidemment si jamais quelqu’un tentait quoique ce soit contre Marlon, elle se mettrait probablement à haïr cette personne de manière automatique. Mais fort heureusement, cela n’était jamais arrivé, et elle veillait, que ce soit dans le présent ou le futur, à ce qu’il n’arrive jamais rien à son époux. Cassandra ne le supporterait tout simplement pas.

Mais non, ce n’était pas de la haine, qu’elle ressentait vis-à-vis de Billie. C’était surtout du dégout. Elle représentait ce que la race humaine pouvait faire de pire. Billie était une meurtrière. Et si Grindewald n’était pas un enfant de cœur, tout ce qu’il faisait, avait un but, un grand projet qui leur servirait à tous. Ce qui n’était pas le cas de la femme, qui ne tuait que pour son bonheur personnel. Elle n’était pas quelqu’un de fréquentable, encore moins de recommandable, et elle pourrait retourner en prison que cela arrangerait presque la voyante. Pour elle, elle était une faiblesse pour leur maitre, mais elle n’avait pas de pouvoir sur les fidèles, elle ne gérait pas les nouvelles venues, seul son maitre avait le dernier mot. Alors elle se pliait à ses volontés.

-Quelle tristesse de posséder un pouvoir aussi puissant que le tien et de manquer à ce point de clairvoyance malgré tout. Tu n’as pas la moindre raison de te méfier de moi, mais si cela t’amuse, je veux bien que tu continues. Nos conversations seraient sans doute beaucoup moins divertissantes si tu te contentais de me croire sur parole.

Elle se moquait pas mal de ce que Billie pouvait penser d’elle. Et encore moins qu’elle s’amusait de leurs différends. Cassandra ne trouvait pas cela amusant, elle conversait avec elle que par pure politesse, mais certainement pas parce que cette situation l’amusait d’une manière ou d’une autre. En même temps, la sorcière était recherchée, alors elle devait probablement s’occuper comme elle le pouvait. Quoiqu’il en soit, Cassandra n’éprouvait aucune satisfaction à être une de ses distractions.

« Je ne crois jamais personne sur parole, sauf exception faite de Marlon et du maitre. Et tu me vois ravie de te divertir, même si pour ma part, ne pas converser avec toi ne serait en aucun cas un manque. »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

S

i Cassandra décidait de ne croire personne sur parole, c'était son problème, mais c'était il est vrai une décision très sage, car dans les circonstances actuelles, mieux valait trop de défiance que pas assez (ce qui n'empêcherait pas Billie pour autant de provoquer la voyante chaque fois qu'elle en aurait l'occasion. Bien au contraire, c'était une chose bien trop tentante pour qu'elle s'épargne de le faire, et elle estimait qu'on pouvait le lui accorder). Ceci dit, Billie était d'avis qu'elle devrait étendre sa défiance à son époux. Le maître, c'était autre chose, il défiait toutes les catégories, et ne pas croire en lui ou dans ses aptitudes était blasphème, mais Marlon Vablatsky, c'était autre chose tout de même.

Les hommes, exception faite de Grindelwald, donc, n'étaient de toute façon pas fiables, c'était dans leur nature. Mais Cassandra décidait de croire son mari aveuglément. Elle était amoureuse, c'était mignon. Stupide, selon Matildus, surtout qu'elle ne trouvait définitivement aucune forme d'intérêt à Marlon et était assez certaine qu'il ne serait pas des leurs si son épouse, à contrario, n'était pas si intéressante (chose que Billie était tout à fait capable de reconnaître). Mais ce n'était pas Billie qui s'obstinerait à convaincre son interlocutrice du contraire. Déjà, elle ne l'écouterait pas, à coup sûr, ensuite, elle avait un certain plaisir às'imaginer la désillusion de Cassandra le moment venu.

-J'ai cru le comprendre, en effet, répondit Matildus, pas vexée pour un sou quand son interlocutrice lui fit remarquer qu'elle se passerait tout à fait de parler avec elle.

Oh, elle en était convaincue, et ne risquait pas de s'en vexer. Bien au contraire, l'intérêt de leurs conversation résidait notamment dans le fait que Cassandra n'y prenait aucune forme de plaisir alors que Matildus, très sincèrement, savait y trouver une certaine forme de divertissement qu'elle était bien loin de trouver déplaisante. Bien sûr, ce genre de discussions ne menaient absolument nulle part, mais après tout. C'est souvent la définition même du divertissement, non ? Quelque chose par essence inutile mais qui a tout du moins le mérite de vous distraire. Et c'était de cette façon que Matildus voyait effectivement les choses.

-Une chance que je me moque assez de ce que tu penses de nos conversations, de ma présence ou de mon existence.

Certes, elle était fière et aimait être au centre de l'attention. Mais du simple fait de parler avec elle, Cassandra lui en accordait, de l'attention. Et ça lui convenait très bien.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra ne changerait pas d’opinion sur Matildus aujourd’hui. Peut-être qu’elle ne le ferait jamais, elle n’en savait rien. Elle n’était pas fermée à un jour changer d’avis sur elle, même si elle n’y croyait pas vraiment. Et dans tous les cas, ce n’était pas pour aujourd’hui. Cette femme était vraiment le genre de personne que Cassandra n’aimait pas du tout. Elles étaient toutes deux, deux opposés, et peut-être bien trop différentes pour arriver à s’entendre un jour. Mais la voyante continuait de penser qu’elle n’était pas une bonne recrue, et qu’elle ne le serait jamais. Elle était un danger, et elle n’avait aucune utilité particulière, au contraire. Mais dans tous les cas, ce n’était pas elle qui décidé qui faisait partie des fidèles, et qui ne le faisait pas.

Grindelwald était le seul à en juger, mais Cassandra avait tout de même son avis. C’était le propre de l’homme, d’avoir un avis sur tout. Parfois ils convergeaient avec d’autres, parfois non. Quoiqu’il en soit, elle ne pouvait rien faire pour le moment, si ce n’est accepter le fait qu’elle devait faire avec. Tant que le maître ne lui demandait pas de travailler directement avec elle, les choses iraient pour le mieux la concernant. Elle n’avait pas envie de créer des disociations dans leur groupuscule, ce serait contreproductif, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être méfiante, cela n’enlevait rien au fait qu’elle était fidèle envers Grindelwald et totalement dévouée.

-J'ai cru le comprendre, en effet.

Que Matildus ait conscience ou non que Cassandra ne l’appréciait pas, ce n’était pas vraiment d’une grande importance. Elle savait que la femme en face d’elle ne l’aimait pas beaucoup non plus. Elle n’allait pas en faire une maladie. Cassandra ne cherchait en aucun cas à être appréciée de tout le monde. A dire vrai, elle s’on moquait totalement. Les seules personnes dont l’avis comptait pour elle, étaient les mêmes personnes en qui elle avait confiance.

-Une chance que je me moque assez de ce que tu penses de nos conversations, de ma présence ou de mon existence.

Elle n’en doutait pas une seule seconde. Matildus était le genre de femme qui faisait ce qui lui chantait, que cela lui plaise ou non. Au moins, elle était une femme forte, Cassandra ne pouvait pas le lui enlever. Mais ses travers étaient trop voyants, et trop nombreux pour que cela penche vraiment dans la balance. Cassandra représentait peut-être une distraction pour elle présentement, mais bon, ce n’était pas grave. Elle ne lui accorderait pas cette faveur à chaque fois.

« J’ai cru le comprendre, en effet. Mais si je peux me permettre, de quoi ne te moques-tu pas, si ce n’est ta propre personne ? »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

B

illie afficha un sourire en entendant son interlocutrice reprendre mot pour mot ses propos précédents, un procédé dont elle était très friande elle-même, elle devait bien le reconnaître, et qui selon les cas pouvait avoir le plaisant mérite de déstabiliser vos interlocuteurs, chose qui bien évidemment ne lui déplaisait pas. Même si elle ne pensait pas qu'une femme comme Cassandra soit de nature à se laisser déstabiliser. Et réciproquement, d'ailleurs, au passage.

Il était une excellente chose que son interlocutrice ait bien conscience du peu de cas qu'elle faisait de son opinion, ça évitait au moins qu'elle cherche à la convaincre dans le vent, même si ça n'ôtait pas grand-chose, en revanche, au fait que leur conversation était de fait particulièrement stérile, et avait peu de chances de devenir quoi que ce soit d'autre. En même temps, qu'auraient-elles fait des éventuels fruits qu'elles auraient pu récolter au terme de leur conversation ? Difficile à dire, en fin de compte. Sans doute rien de bien probant. Cette discussion était inutile, certes, puisque Matildus ne voulait ni ne pourrait convaincre son interlocutrice de sa loyauté envers Grindelwald (qui pourtant était bel et bien sincère, et l'une des seules choses sincères la concernant, au demeurant).

-Pas grand-chose, je le reconnais, répondit Billie avec un sourire.

Devrait-elle s'excuser d'être égoïste ? Elle n'en avait pas la moindre intention. Elle savait, oui, qu'elle était particulièrement égocentrique, mais elle était loin d'en avoir honte ou de considérer que c'était une tare, bien au contraire. Elle considérait qu'on y gagnait toujours à ne compter que sur soi-même. Bien sûr, de temps à autre, il pouvait être utile de faire appel aux autres, mais l'idée n'était pas de dépendre d'eux, mais plutôt de se servir d'eux. Dans la vie, Billie n'avait que trois exceptions (et trois c'était déjà beaucoup pour elle), Eleanora et Jane, avec qui elle avait créé des liens indéfectibles en cellule, même si Eleanora lui donnait du fil à retordre dans le même temps, et Grindelwald, dont elle respectait l'idéal, qu'elle espérait faire respecter et élargir à sa propre échelle et selon ses propres moyens.

-A part notre maître et notre cause, mais je ne vois pas la nécessité de le répéter puisque de toute évidence, à ce sujet, tu ne me crois pas, et comme je te l'ai déjà dit, j'ai mieux à faire que d'essayer de t'en convaincre.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cette discussion ne mènerait probablement jamais à rien. Cassandra en avait conscience, elles avaient toutes les deux leur avis sur la question. Et ce n’était pas comme si l’une ou l’autre allait changer son fusil d’épaule. Cassandra n’aimait pas du tout cette femme, et leur conversation n’allait pas arranger cela non plus. Mais ce n’était pas quelque chose qu’elle souhaitait. Elle ne voulait pas se faire une amie de Matildus, et ce ne serait jamais le cas.

Elle ne concevait pas encore ce que cette femme faisait parmi eux. Mais elle savait aussi que ce n’était pas à elle d’en juger. C’était tout de même dommage qu’il y ait de telles tensions au sein de leur groupe. Leur but était de changer le monde, de le rendre meilleur, plus utopiste peut-être mais c’était pour le plus grand bien. Et voilà qu’ils s’écharpaient entre eux, qu’ils ne s’entendaient pas. Ce n’était probablement pas ce que leur maître souhaitait, mais Cassandra ne pouvait pas se forcer à aimer tout le monde. Elle ne se montrait pas virulente pour autant, elle restait cordiale, et elle faisait ce qu’il fallait pour que les choses fonctionnent, mais cela n’allait pas plus loin. Elle ne serait jamais amie avec des femmes comme celle qu’elle avait en face d’elle.

-Pas grand-chose, je le reconnais. A part notre maître et notre cause, mais je ne vois pas la nécessité de le répéter puisque de toute évidence, à ce sujet, tu ne me crois pas, et comme je te l'ai déjà dit, j'ai mieux à faire que d'essayer de t'en convaincre.

Elle n’était pas surprise. Matildus était une égoïste invétérée. Il ne fallait donc pas attendre d’elle qu’elle s’intéresse à autre chose qu’elle-même. Elle n’était même pas certaine qu’elle s’intéresse vraiment à leur cause. Evidemment qu’elle ne la croyait pas, pourquoi est-ce qu’elle ferait une chose pareille ? C’était absolument ridicule. Mais peu importe, elle ne voulait pas l’en convaincre et tant mieux. Cassandra n’avait donc aucune raison d’insister plus longtemps de son côté. De toute façon, les discussions étaient stériles entre elles. Il n’y avait rien à dire de plus. Il était déjà acté que de base, cette conversation n’allait nulle part, c’était ainsi.

« Tant que tu réussis à t’en convaincre, ce n’est déjà pas si mal je présume. »

black pumpkin

Messages : 271 Date d'inscription : 26/04/2019

Au coeur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, si fragile soit-il

B

illie l'avait su dès les premiers instants de cette conversation, elle pourrait bien dire ce qu'elle voudrait, plaider sa cause de toutes les manières possibles (mais en l'occurrence, elle n'avait pas non plus déployer un immense effort pour modifier l'opinion de son interlocutrice - à quoi bon puisqu'elles étaient tout aussi obstinées l'une que l'autre), ça ne changerait absolument rien du tout. Billie était parfaitement en accord avec elle-même. Au fond, que son interlocutrice refuse de s'imaginer ne serait-ce qu'un seul instant qu'elle puisse être de bonne foi quant à son engagement envers Grindelwald, ça l'arrangeait. Elle aimait détromper les gens par des actes bien plus que par des mots. La seule personne au monde à qui elle devait prouver sa loyauté, c'était au mage noir, et cette dernière était sans faille.

Alors oui, elles pouvaient tordre le sujet dans tous les sens et se mettre d'accord sur leurs désaccords, et dans un premier temps, ça pouvait être amusant, mais Billie était à présent lasse de cette conversation ô combien stérile. Elle avait mieux à faire de son temps. Pas de mission pour leur maître commun, du moins rien de plus que ce qu'elle faisait quotidiennement, mais sa vie, de façon générale, lui apparaissait bien plus passionnante que tous les mots qu'elles pourraient éventuellement échanger. Qui sait si elle n'en profiterait pas pour passer un peu de temps avec Jane, retrouver la trace de cette satanée Eleanora... ou bien elle pourrait simplement tenir compagnie à ce très cher Henry Shaw. Ce n'étaient pas les possibilités qui manquaient.

-Tu fais une très mauvaise fidèle si toute convaincue que tu es de ma mauvaise foi, tu ne fais rien de plus radicale pour m'empêcher de nuire à notre cause, mais c'est pas moi qui vais m'en plaindre. Elle afficha un sourire. Bon, comme tu as dû le remarquer, j'adore parler pour ne rien dire et perdre mon temps, mais j'estime que notre conversation a bien assez duré, pas toi ? Alors je vais nous faire l'immense plaisir de nous en libérer.

Elle ne pensait pas que Cassandra trouverait à s'en plaindre. Elle aussi avait sans doute mieux à faire de son temps. Il était grand temps que cette conversation s'achève et qu'elles vaquent toutes deux à leurs occupations.

-A bientôt, ma belle.

code by Mandy

Contenu sponsorisé

» Face au destin, il y a toujours un choix à faire | Credence, Nagini & Cassandra
» Comment ouvrir son coeur quand on a jeté la clé ? [pv Jamie <333]
» Les rps de Billie
» Les liens de Billie
» La liberté à tout prix // FT. Billie