Trouver le sorcier [feat: Adalbert]

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omme bien souvent, comme trop souvent, même, pourrait-on dire, Adalbert n'était attentif qu'à ce qui voulait bien l'intéresser et se montrait totalement désintéressé par tout le reste. Le théoricien de la magie se réfugiait dans ses pensées, ses réflexions, et elles accaparaient la totalité de son attention, au point que tout ce qui pouvait se passer tout autour ne revêtait dès lors qu'une bien moindre importance.

Et des sujets de préoccupations, Adalbert en avait plus d'une. Entre ses missions pour l'Ordre et ce que la création de ce dernier impliquait et ses travaux annexes, notamment ses projets avec Eulalie, son esprit fourmillant travaillait sans cesse. Les idées se bousculaient, se conjuguaient, s'alimentaient l'une l'autre. Il fallait savoir y donner un sens, y mettre de l'ordre, et cela importait bien davantage que de prendre garde à qui se trouvait autour de lui.

Adalbert revenait d'un rendez-vous avec son éditeur, qui s'était raisonnablement bien passé, et il s'apprêtait à présent à rentrer chez lui, une liasse de parchemins sous le bras, prêt à reprendre son ouvrage. Il aurait pu, c'est vrai, transplaner directement jusque chez lui, mais Adalbert appréciait le fait de marcher. Cela lui permettait de rassembler ses idées, de réfléchir, de se parler à lui-même, aussi, il est vrai. Adalbert ignorait pourquoi, mais le fait de marcher l'avait toujours aidé à rassembler ses pensées convenablement, et c'était une choise qui lui allait très bien.

Aussi, comme il oubliait totalement d'être attentif, l'écrivain n'avait absolument pas remarqué qui se trouvait autour de lui dans la rue. Il n'avait pas vu cette petite fille qui distribuait des tracts pour les fidèles de Salem, et qui avait fini par les balancer en pleine rue, et même quand elle l'interpella tout d'abord, il ne fut pas certain de comprendre. Cette petite ne pouvait pas s'adresser à lui, tout de même, n'est-ce pas ? Et pourtant... Pourtant oui. Il s'interrompit dans sa marche, la regarda. Qu'est-ce qu'il fallait déduire de son discours ? Cette petite no-maj avait l'air convaincue du fait qu'il était un sorcier. Et du fait qu'il devrait savoir où était son frère.

-Je suis désolée, petite, je ne sais vraiment pas de quoi tu parles, répondit Adalbert avec douceur, et l'intention de ne surtout pas brusquer cette petite, même s'il s'y était toujours mal pris avec les enfants. Tu es toute seule ? Où sont ton papa et ta maman ?

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oute gamine soit-elle, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette petite avait un sacré caractère, et elle ne s'en laissait certainement pas compter. Elle n'avait semble-t-il pas écouté ses questions, ou plutôt éludé le sujet pour en venir à ce qui l'intéressait véritablement. Comment en était-elle venue à la conclusion qu'il était un sorcier, il ne le comprit pas tout de suite, mais ce dont il fut sûr, en revanche, c'est que la jeune fille n'allait certainement pas le lâcher d'une semelle tant qu'elle n'aurait pas obtenu les réponses qu'elle attendait tant... et dont il ne tarderait pas à comprendre l'importance.

Ce qui dut pousser Adalbert à ne pas nier en bloc davantage, ce fut le nom qui s'échappa des lèvres de Modesty, et qui était un nom que le sorcier connaissait très bien, en réalité. Credence, hein ? L'obscurial serait-il son frère ? C'était possible. De ce qu'il savait, Mrs Barebone avait plus d'un enfant, et elle les traumatisait tous autant qu'ils étaient.

Ce n'était par conséquent pas improbable, et il ressentit immédiatement un élan d'empathie pour cette jeune fille qui n'avait absolument rien demandé à personne et qui se retrouvait à présent dans cette situation impossible, à la recherche désespérée d'une vérité qui lui était refusée (et la recherche désespérée de la vérité, Adalbert connaissait, il en avait même fait son métier), il était incapable de lui fermer la porte ou de ne pas vouloir l'aider. Mais bien sûr, il devait se montrer prudent. Toute interaction avec un No-Maj était susceptible de lui coûter très cher, et il avait entièrement conscience de cela. Quand il comprit comment elle en était venue à la conclusion qu'il était un sorcier, quand il comprit qu'elle n'en démordrait pas, il décida de jouer la carte de la sorcier.

-D'accord, tu as gagné... Malheureusement, je ne suis pas sûr de t'être d'une grande aide. J'ignore où se trouve Credence.

Ce qui était la plus stricte vérité. Depuis que courait la rumeur que Credence avait survécu, beaucoup se posaient de nombreuses questions au sujet de l'obscurial, mais elles n'avaient de réponse pour personne jusqu'ici.

-Comment tu t'appelles ? Tu es une des filles de Mary Lou Barebone, n'est-ce pas ?

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dalbert était troublé, et quelque part un peu ému par le comportement inattendu de sa jeune interlocutrice. Il était pris de court par la situation, et en acceptant d'avoir cette conversation avec elle, il la confrontait à un risque qu'elle ne devrait pas courir, de même qu'il se mettait lui-même en danger vis-à-vis du système politique américain et donc du MACUSA. Il n'avait pas spécialement envie de se retrouver à rencontrer quelque problème que ce soit, mais en même temps, il ne se voyait pas continuer de mentir, il estimait que cette enfant, loi ou pas, méritait de connaître la vérité. Elle avait été élevée par cette femme violente, toxique et épouvantable qu'était Mrs Barebone, et par-dessus le marché, il lui avait fallu endurer la disparition brutale de son frère, et ça sans aucune forme d'explication. Il était normal qu'elle veuille savoir, il ne pouvait que le comprendre.

-Nous sommes nombreux, plus nombreux que tu ne l'imagines peut-être. Il l'observa avec attention. Modesty, je vais avoir besoin que tu me croies et me fasse confiance : je n'ai rien à voir avec ce qui est arrivé à ton frère.

Il estimait important de commencer par là. Même si ce n'était de loin pas chose facile, il fallait qu'elle le croie malgré tout, c'était même indispensable. Il ne pouvait pas lui faire de promesses. Si tout le monde se demandait ce qui était advenu de Credence Barebone, ce n'était pas sans raison : personne ne le savait effectivement. Mais Adalbert estimait que cette jeune fille méritait d'obtenir les réponses aux questions qu'elle se posait, et par conséquent, il ne lui tournera pas le dos comme peut-être tant d'autres l'avaient fait avant lui : c'était purement et simplement hors de question. Ce n'était ni plus ni moins qu'inenvisageable. Alors tant pis pour les risques, et tant pis si sa décision était un peu abrupte et n'avait pas été réfléchie préalablement : ce n'était pas ce qui comptait en cet instant.

-Je ne peux pas te promettre de retrouver ton frère. Mais je peux te promettre de t'aider en revanche.

Ce qui était une promesse lourde de sens, et qu'il ne devait clairement pas faire à la légère : était-il seulement en mesure de la tenir ? Il fallait être honnête : il n'en savait absolument rien.

-Tu dois avoir beaucoup de questions, je me trompe ?

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dalbert hocha la tête quand sa très jeune interlocutrice lui demanda confirmation quant au fait qu'il savait qui était son frère. Il ne savait vraiment pas dans quoi il s'embarquait avec tout ça, mais clairement, il était trop tard pour faire marche arrière, à présent. Non pas que ça l'enchante, mais il était bien obligé de se faire une raison malgré tout. Il avait pris une décision qui pouvait être dangereuse autant pour lui que pour elle, il n'avait à présent pas d'autre choix que d'assumer cette même décision. Certes, ça n'avait rien de simple et il se le serait bien épargné, mais il fallait être cohérent, il fallait être réaliste, ni plus ni moins.

-Tout le monde dans le monde des sorciers connaît plus ou moins ton frère après ce qui s'est passé, lui apprit-il à voix très basse, de crainte que qui que ce soit puisse entendre ce qu'il était en train de lui dire. Ces informations étaient très confidentielles, et qui sait ce qui se passerait si Modesty décidait de les répéter à sa mère : malgré tout, Adalbert décidait de lui faire confiance et de croire dans le fait que sa démarche était honnête et que les fidèles de Salem n'en sauraient jamais rien.

A présent, comment lui expliquer la situation ? Et comment s'attendre à ce que, par ailleurs, elle y croie véritablement ? Là, il faut le dire, c'était clairement une autre paire de manches. Mais il fallait bien malgré tout qu'il aille jusqu'au bout de ses explications. Il en avait trop dit et pas assez en même temps, il ne pouvait pas se permettre de reculer à ce stade ou de décider arbitrairement que, tout compte fait, il ne voulait pas en apprendre plus à son interlocutrice. Non, ce n'est pas ainsi que les choses fonctionnent, et ce n'était pas du tout ce qu'il avait l'intention de faire.

-Ton frère est ce qu'on appelle un obscurial. Il est né sorcier, mais il a réprimé sa magie si fort qu'elle a fini par s'exprimer d'une manière... destructrice, tenta-t-il de résumer en essayant de ne pas rentrer dans des détails qui seraient susceptibles de traumatiser la jeune fille.

Malheureusement, il n'était pas totalement sûr que cela serait suffisant pour l'apaiser et pour la rassurer malgré tout.

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dalbert voyait la surprise déformer les traits de sa jeune interlocutrice. A l'évidence, elle encaissait le coup. Le sorcier ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il aurait peut-être dû présenter les choses d'une autre manière, faire preuve de plus de finesse et de sensibilité. Mais Adalbert n'avait jamais été très doué pour ce genre de choses. Dans ses ouvrages, par la force des choses, il avait appris à se montrer pédagogue (et encore, tout était relatif, car on lui reprochait bien souvent de se perdre dans des détails bien trop inutiles)... Quoi qu'il en soit, c'était dit, et fait remarquable, la jeune no-maj avait l'air de le croire : en cet instant, Adalbert admettait que c'était tout de même le principe. Elle le croyait, maintenant, elle devait seulement intégrer cette information qui allait forcément changer sa vie et bouleverser beaucoup de choses dans sa perception de l'existence.

-Kidnappé non...

Comment expliquer ce qui était arrivé à son frère ? Elle n'allait sans doute pas vouloir entendre ce genre de choses, elle avait besoin d'un coupable, et elle n'aurait probablement pas envie d'entendre que ce quelque chose était son propre frère. Mais elle avait demandé à connaître la vérité, et Adalbert estimait qu'il en avait trop dit pour que ce ne soit pas le cas.

-Ton frère est un obscurial, sa magie réprimée s'exprime violemment, comme je te l'ai dit. Il a ravagé une bonne partie des rues de New York... notre police magique a cherché à l'intercepter et... Il poussa un soupir. Je le pensais mort, la plupart d'entre nous pensaient que c'était le cas, mais la rumeur court que ton frère aurait survécu. Et plus le temps passe, plus je suis porté à y croire, reconnut-il alors.

Comment avait-il pu survivre ? Cela restait un véritable mystère, pour ne pas dire un miracle pur et simple. Restait que cette rumeur n'était pour l'heure pas confirmée. Certains indices, certains signes laissaient suggérer que ce n'étaient pas que de pures élucubrations, mais le tout restait flou. Adalbert se doutait bien que son interlocutrice aurait eu besoin d'informations plus concrètes, malheureusement, il n'aurait pas de quoi lui apporter satisfaction, il n'en savait tout simplement rien, même s'il voudrait vraiment en savoir davantage.

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videmment, le discours d'Adalbert devait paraître bien difficile à croire alors même que les preuves étaient totalement absentes. Il était certain que ça ne faisait pas beaucoup de sens, pour ne pas dire que ça n'en faisait aucun pour qui n'avait pas toutes les cartes en mains afin de comprendre plus concrètement ce qui s'était passé. Devait-il aller encore plus loin et donner à la jeune fille les données qui lui manquaient encore ? Probablement que oui. Après tout, était-il encore à cela près ? La réponse à cette question était des plus évidentes : non.

-Grâce à la magie, les dommages ont pu être réparés rapidement, quant aux No-majs qui ont été témoins de la scène, ils ont été oubliettés... Il ne réalisa qu'après quelques secondes qu'il ne s'exprimait pas en des termes très clairs pour la jeune femme. Leur mémoire a été effacée, explicita-t-il alors. C'est pour cette raison que tu n'as aucune conscience de ce qui s'est passé.

Quant à ce qui concernait Credence et le sort qu'il connaîtrait peut-être ? Adalbert ne pouvait rien dire ni promettre à son interlocutrice, il n'en savait définitivement pas assez. Et lui-même n'avait aucun pouvoir sur la question.

Modesty, dans sa situation, devait certainement imaginer que tous les sorciers pouvaient agir de façon égale sur les circonstances, mais c'était malheureusement faux. tout était bien plus complexe qu'il ne devait y paraître aux yeux d'une jeune No-Maj qui venait à peine d'admettre complètement l'existence des sorciers et qui avait par ailleurs dû être biaisée par tous les discours qu'elle avait entendu par le passé concernant ces individus que d'aucuns qualifiaient d'instables et de dangereux.

-Je ne sais pas ce qui arrivera à ton frère, mais ne t'en prends pas à moi, je ne suis pas responsable de ce qui lui est arrivé. Ou de ce qui lui arrivera... pour être honnête, je n'ai aucun pouvoir particulier sur cette situation.

Modesty était à la recherche d'un responsable, et c'était compréhensible, mais l'écrivain n'allait rien pouvoir faire pour apaiser sa douleur, en réalité. Lui-même était impuissant vis-à-vis de tout ce qui lui arrivait à l'heure actuelle. Je le regrette. Sincèrement. Sur ce point, il était honnête. Il n'avait rien voulu de tout cela : mais ils ne pouvaient pas grand-chose contre cette situation.

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a question que lui posait Modesty était pleine de bon sens au regard de ce que le théoricien de la magie venait de lui apprendre : mais le fait est qu'il n'avait absolument pas la réponse à cette question. Il n'était pas en mesure le moins du monde de lui répondre. Il se retrouvait incapable de lui apporter cette réponse salvatrice. Après lui en avoir trop dit, il se sentait comme mis au pied du mur, et dans l'incapacité la plus totale d'apporter à sa jeune interlocutrice la satisfaction d'une solution digne de ce nom.

Non, il n'en savait rien. Il se doutait que les Aurors du Macusa était sur la trace de Credence Barebone, mais orienter Modesty dans leur direction serait la pire suggestion que l'on puisse imaginer. S'ils entendaient parler d'elle et de ce qu'elle savait, ils l'oublietteraient sur-le-champ. Peut-être que ça vaudrait mieux ? Alors il réfléchissait à une autre possibilité. Bien sûr, il y avait l'Ordre et ce qui se tramait dans l'ombre, mais il était trop compliqué de lui en parler, d'autant qu'elle en savait déjà trop. Plus elle en saurait, plus elle se mettrait en danger, et ce n'était bien évidemment pas quelque chose d'acceptable. Alors sans doute faudrait-il plutôt qu'ils agissent d'une autre façon.

-Je... l'ignore, reconnut-il après un moment d'hésitation. C'était certainement la réponse la plus insatisfaisante qu'il pourrait apporter à son interlocutrice. Et parce qu'il en avait bien conscience, il avait également conscience du fait qu'il était aussi important qu'il se rattrape, d'une manière ou d'une autre, même s'il ignorait encore laquelle ni comment il allait s'y prendre plus précisément.

-Mais je t'aiderais dans la mesure du possible, je tenterai de me renseigner, je te le promets.

Pouvait-il se permettre de lui adresser de telles promesses ? Sans doute que non, mais voilà qui était dit, et Adalbert ne pouvait pas vraiment revenir sur sa parole, à présent : il se devait de la tenir jusqu'au bout, qu'importe les pensées que celle-ci pouvait bien lui inspirer. Il ne pouvait pas offrir davantage à sa jeune interlocutrice que cette promesse. Il ignorait si cela suffirait, mais autant le dire, il n'avait définitivement rien de mieux en réserve à l'heure actuelle.

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-P

romis, répéta doucement Adalbert à la requête de sa jeune interlocutrice.

Pouvait-il se permettre réellement de faire une telle promesse ? Au fond, il n'en savait rien, mais ce qu'il savait, en revanche, c'est qu'il n'avait pas envie de laisser cette jeune fille dans le désarroi et l'incompréhension les plus totales. Si quelqu'un avait le droit de comprendre ce qui se passait, c'était définitivement elle. Il s'agissait de son frère, après tout, et sa vie était directement affectée par cette situation. Ce n'était pas comme si cela pouvait être ignoré ou occulté. Non, pas le moins du monde, même.

Les promesses d'Adalbert Waffling n'étaient jamais faites en vain : le théoricien de la magie est un homme de parole. Il ne se permettrait jamais de tenir un tel discours s'il n'en pensait pas le moindre mot. Oui, il pense tout ce qu'il vient de dire, sans aucune forme d'hésitation. Adalbert a pris un engagement auprès de Modesty, et de tels engagements sont définitivement sacrés à ses yeux : ils ne sauraient être rompus sous aucune forme de prétexte.

-Eh bien... je ne sais pas trop, hésita Adalbert quand Modesty lui demanda de voir de la magie.

Accéder à cette requête, c'était les mettre tous les deux en danger, mais est-ce qu'il était vraiment à cela près, encore... Non, sans doute que non : Modesty en avait trop vu déjà, et elle en savait trop quoi qu'il en soit. Ce ne serait définitivement pas un mal que d'agir de la sorte, par conséquent.

-Bon, d'accord, consentit-il finalement avant d'attraper le bras de la jeune fille afin de l'attirer légèrement à l'écart afin que son petit numéro passe le plus inaperçu possible.

Il réfléchit à la meilleure manière de lui faire une démonstration. Finalement, il extirpa un carnet de sa poche et en arracha une page pour en faire un oiseau de papier. Grâce à un sortilège de métamorphose classique, l'oiseau de papier s'anima en toute conscience et commença à voleter autour de la petite fille comme s'il était dôté d'une volonté propre.

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