“I cannot be ruined.” ▬ Poppey

Il était une fois, dans le froid hivernal de Westport, une petite bouille voit le monde, ses grands yeux verts, ses cheveux roux comme le feu, sa peau blanche comme la neige. Blanche-ne...... Non, attends, on se trompe d'histoire, enfin non, pas vraiment, car en effet, en cette année de 1897, Syblinne Ailionora O’Neill est mis au monde à l'hôpital Public de Westport. Cordelia MacCormack & Ambros O’Neill ont leur première fille. Non enfin, comment vous expliquez, Ambros à déjà une fille. De son premier mariage. Il a perdu sa femme à cause de la maladie, et à eu une fille de deux ans de plus que Syblinne. Et en se mariant avec Cordélia il décide de reconnaître l’enfant qu’elle porte comme le sien. Donc …. En quelque sorte c’est leur premier enfant en commun, même s’il n’est pas le vrai père. Syblinne, elle, vient... D'une autre histoire, un passage pour la mère qui reste très douloureux. Jusqu’à aujourd’hui personne ne sait vraiment ce qu’il s’est passé pour qu’elle tombe enceinte d’un Cracmol. Et qui plut est d’un clan rival des plus détestables pour les MacCormack. Donc, pour relever la note de ce lamentable échec. Le patriarche MacCormack donne sa fille enceinte, à la famille O’Neill pour cacher au plus grand nombre cette ascendance brisé de sang pur depuis des générations. On mélange, on secoue, on prend une photo et on a les petites images que vous trouvez dans les cadres photos qu'on voit dans les magasins de déco, tout beau tout lisse, tout parfait et trop parfait. Les deux enfants grandissent, vivent, pleurent, dorment, tout ensemble, de vraies sœurs, au point qu'elles développent un vrai langage entre elles, Isibeal, Isy pour les intimes apprend la langue des signes à Syblinne. Car en effet, la jeune Isy est née en sous le statut de mal entendante. Et de ce fait, Syblinne commence à créer un langage propre à elles. C'était cocasse, mignon, tout beau tout neuf.

Enfin bref, on ne va pas faire des pages et des pages de choses que vous avez sûrement entendu mainte et mainte fois. Une lettre, une école magique, et tout le tralala. Bref, les deux sœurs vont dans des maisons différentes, Serdeigle et Serpentard, mais ce n'est pas pour autant que leur complicité s'essouffle, au contraire, l'une protège l'autre, même si l'autre sait très bien se défendre, mais c'est machinale et impossible à contrôler pour une certaine Syblinne, sa sœur reste sa meilleure amie, sa confidente, sa petite handicapée comme elle aime la taquiner. Attention elle, elle a le droit de la traiter d'handicapé, mais pas les autres. La violence est quelque chose qui les sépares quand même, Syblinne est bien plus impulsive qu’Isy. Et Isibeal bien plus sournoise que Syblinne. Les sœurs sont assez atypiques, une rousse flamboyante et une blonde comme le soleil. Des sangs purs. Car oui, à cette époque, Isibeal et toute la famille étouffent la vraie paternité de Syblinne, une né sang mêlé d’un père Cracmol. Un duo qui s'accorde plutôt bien, du moins qui affronte par mont et par vent les obstacles que l’acadamie leur offres. Évidement, s'il n'y avait pas eu les fréquentations de chacune derrière qui modèle la façon d’être et de penser les filles. Il faut le dire, Serdaigle et Serpentard non pas tout à fait les même ambitions. Vous connaissez les enfants et leur méchanceté, mélangez cela à une concurrence acharnée entre quatre maisons et ça fait parfois des étincelles. C’est à partir de là que Syblinne décide par son propre chef, et égoïstement, de se faire appeler « Poppey ». La révolte de la rousse commence très tôt envers les rites et les coutumes pathétiques à ses yeux des différences à cultiver entres les sangs purs et les sangs mêlés. Avec les années qui passent et la maturité discutable qui grandit en chacune, ce ne sont plus des étincelles, mais de vrais brasiers qui explosaient entre elles. À l'école comme à la maison. La complicité qui les unissait depuis toutes ses années, s'effritait de jour en jour, elles ont pu grandir ensemble, mais à présent on pouvait facilement voir le décalage entre leurs valeurs, leur moeurs, et leur façon de parler. Comme quoi le choix des maisons n'est pas anodin. Cela montait jusqu'aux parents, qui eux aussi, commençaient à « se chamailler » pour rester polis. Le moment où ça devient insupportable, c'est le jour, le moment où Isibeal à développée, non affiché une jalousie viscérale et sans nom envers Poppey. Le jour ou la jeune rousse à travaillé et développé ses capacités de transformations, celui de pouvoir se métamorphoser en furet. Une animagus, pourtant toujours dans le confort d’assurer une bonne entente entre elles. Poppey avait essayé d’initier Isy à ce rite. Deux ans, pendant deux ans elles ont essuyés échecs sur échecs, Isy à abandonné l’idée de continuer. Mais Poppey, mauvaise perdante, c’est acharnée jusqu’à y arriver. Sa mère lui en parlait, elle avait une amie qui savait se transformer en Puma, ouais y a pas mieux comme bête classe, c'était tellement trippant!!! Mais voilà, c'est à partir de là que la jalousie à prit place dans leur relation fusionnelle. Une victoire qui révélait déjà la jalousie et la peur du père sur les deux femmes. La fille de celui-ci ne tarda pas à suivre les pas de son père, quand Poppey s'essayait à contrôler ce don. Celle-ci s'évertuait à la mettre en porte-à-faux, ou à l'en empêcher d'une façon ou d'une autre.

Venant sur le feu, la paternité de Poppey « c'est ta fille pas la mienne Cordélia » des mots qui peuvent en dire long sur les gens qui vivent sous le même toit, chacun protège sa chaire et son sang. Au point d'aller appuyer là où ça fait mal pour le camp adverse « ça ne m'étonne même pas qu'il vous ait abandonnées » qui donc? Le géniteur? Le vrai? Celui qui a semé ses petites graines pour avoir une Poppey de 18 ans aujourd'hui? Ça fait mal, ça brûle, ça blesse, ça fait pleurer. Quand celui que vous admirez depuis tant d'année ose vous dire qu'il aurait préféré retourner avec son ex femme morte. Et ça, c'étaient les paroles de trop pour Cordélia. Le divorce est signé, le manoir vendu et les deux « familles » se séparent, Poppey part vivre avec sa mère à New-York, le pays natal de sa petite maman. Brooklyn, reprendre ses marques pour une jeune adulte en mal d'amour s'est compliqué. Mais ici Syblinne n’existe plus du tout, elle refuse même d’entendre ne serait ce que le début de ses prénoms. Elle ne veut plus rien avoir avec cette fille soumise à une règle imperturbable de rang de sang. Combien de fois elle s'est arrachées les cheveux avec l’inconnu pour faire marquer son nouveau prénom. Attention à celui qui ose l’appeler par son vrai patronyme… Elle en à frappé pour bien moins. Cette ville est loin de tout ce qu'elle à connue, ses amies, sa « famille paternelle » qui ne veut plus entendre parler d'elle, ses endroits favoris, bref toute sa vie, mais une chose est sûre, les Pub sont géniaux ! Enfin bref, quand tu vois ta génitrice revenir tellement soûle qu'elle dort sur le palier de votre ridicule petite maison, on se dit que les Pub sont sympa pour se voiler la face, antidépresseur écrasés dans le shakeur, rhum blanc, sirop de fraise, limonade et vous obtenez un diabolo Satan fraise! Mais l'avantage d'avoir une mère qui dort 17h part jours, c'est qu'on grandit par soit même et on peut tester et pleurer de ses erreurs en toutes discrétions. 20 ans, l'âge pour commencer à se faire un peut la main, accumuler les petites offres de boulots pour payer une petite vie et surtout son logement, heureusement que le grand-père aidait un peu pour les frais d’hospitalisation de la mère shootée aux médoc. Une maison de repos dans le fond de la campagne pour la tranquillité. La vue est sympa cela dit là-bas !

Très vite les études devenaient quelque chose de facultatif, elle préférait la vie en grand, la vie urbaine, la vie au jour le jour. En même temps, faire les allers retours entre Angleterre et Amérique, elle peut vous le dire, c’est très très très vite chiant. D’ailleurs, avec l’exemple que sa mère donne. Tout sauf finir comme sa mère : se faire engrosser par un inconnu, se rattraper à un autre connard, qui finira par la jeter comme une mal propre. Dans cette vie, dans la sienne, elle sera celle qui mène la danse. Et dans cette vie, les humains, pardon Moldu, sont mille fois plus accueillant et intéressant pour elle que ses confrères Sorciers, elle se sent plus à l'aise avec eux qu'avec son « vrai monde ». D'ailleurs, c'est surtout parce que ses capacités magiques l'avantagent aux autres. Pour une fois, c'est à elle qu'on fait la comparaison, et pas l'inverse « tu devrais faire comme Isibeal » « regarde comment fait Isibeal » « Isibeal à eu plus de points que toi.... bla-bla-bla bla » bref, pour une fois c'est elle qui est en avant et pas l'inverse. Donc c'est galvanisant, pour elle bien sûr, Syblinne n'existe plus, Poppey, une jeune femme aux dizaines de boulots ratés et au sens de l'humour très controversé arpentes les rues de New-York avec ses amies. Elle n'attend qu'une chose, le diplôme et la vie d'adulte, sa vie, ses règles. Mais où est passé sa mère ? Bien, avec les multis cocktail diabolo satan fraise qu'elle à ingurgité, elle s’était faite amener d'office par les services médicaux à une maison de repos après être passée par les urgences, la dépression ne pouvait pas être soignée sans surveillance, donc, elle a trouvé les soins nécessaires et les présences utiles dans ce service spécialisés. En même temps faut la comprendre, une vraie et fière sans pure comme tout le reste de sa famille. Se faire toucher par un Cracmol, tomber enceinte de lui, donner naissance à une sang-mêlé. Elle a totalement gâché sa vie ! C’est la dure loi des « sangs purs ». Bref, Non Poppey ne s’est pas retrouvée à la rue. Car oui, avec ses boulots merdiques et ses études elle n’arrivait plus à payer son petit appartement, on ne va pas non plus raconter l'histoire de la petite fille aux allumettes. Pendant ses dernières années à Poudlard, elle a vécu chez une vieille amie de sa mère, une amie que sa mère avait connue dans ses années folles d'académicienne, elles se sont perdues de vue, quand la mère de Poppey a rencontrée Ambros. La fameuse amie qui sait se transformer en Puma. Elle devient la petite nouvelle de la famille Sinclair.

« Tu comptes gâcher ta vie ? » C'est sûrement comme ça qu'on a une belle vie ! Non? Peu être pas, mais ce sera une belle vie où elle fera tout, mais vraiment tout ce qu'il lui passe en tête, comme devenir assistante de magicien dans un théâtre, pathétique direz vous, pour une sorcière qui a étudié dans la meilleure école de sorcelleries, mais une lubie reste une lubie. Pendant deux ans, pleinement, remplis où elle a été « assistante de magicien » un ami qu'elle s'était faite en traînant dans les rues de New-York, un Moldu qui l'amusait beaucoup, lui l'a trouvait haut perchée quand elle parlait de magie. Pour lui, très terre-à-terre, tout avait une explication ! Une certaine confiance et complicité c'était installé entre eux. Une confiance assez forte pour qu'elle lui montre la magie en elle, il est le seul et le premier moldu de ce monde à l'avoir vu se transformer en Furet. Mais même ceci ne le convainc pas de la chose, « c'est truqué » il en était désespérant et agaçant quand il était aussi têtu, mais au moins avec lui, le secret ne sera pas divulgué. Le déclic pour elle, elle se décharge d'une partie de son passé sur lui. En lui confiant sa propre baguette. Aucune idée si cet acte avait déjà eu un précédent, tout ce qu'elle sait, c'est qu'au lieu de prendre la poussière dans sa boite à bijoux. Elle fera le bonheur d'un autre. Mais vu son scepticisme maladif, aucune chance qu'il aille braquer une banque avec cette baguette. Du moins, s’il arrive à la faire marcher. Pour certain, c'est un acte de haute trahison, pour elle, en fait rien, elle ne pense pas vraiment avoir commis le crime ultime elle a juste cédé à une pulsion. Et de toute façon, ce n'est pas comme si la vie n'avait plus d'intérêt sans baguette, elle ne peut pas s'en servir à l'extérieur donc bon...

Même si elle se voile la face en vivant à 100 % sa vie, elle ne le fait pas de façon totalement idiote, elle sait très bien que depuis des années le monde qui devrait être le sien est menacé, vous avez vraiment cru que c'était seulement une incapable immature de la vie qui n'en avait rien à foutre de ce qui l'entoure. Même si c'est pas tout à fait faux, elle à quand même quelques neurones qui s'accouplent et la font réfléchir. Vous ne vous êtes sûrement pas dit que si elle est aussi « légère », c'est pour justement vivre une vie pleine et remplis avant de finir bouffer par un troll ou tuer comme un cafard sous une bombe géante d'insecticide, dans d'atroces souffrances qui feront rire des gothiques mal lunés. Elle est loin d'être idiote, elle en donne facilement l'air pourtant. Mais elle sait que tant que ce fameux voile entre les deux mondes reste fragile elle devra penser qu'à sa gueule et vivre, oui vivre, vous allez beaucoup l'entendre ce mot, vivre une existence sans regrets ! « Les regrets ne font pas une existence, écoute que toi, tes envies, tes sentiments » une fois rétablis et sur pied, c'est la première chose censée que sa mère lui est dit à l'une de ses visites à la maison de repos.

Elle-même aillant déjà vécu de plein fouet une guerre elle ne voulait pas que sa propre fille, enfant de cette guerre, revive ses erreurs, il y a tellement de choses qu'elle aurait fait différemment si elle pouvait remonter le temps. Alors, certains pourrait rire, critiquer être outragés par l'enseignement de sa mère, mais celle-ci est la première à l'encourager dans ses choix plus que discutables. Mais on a qu'une vie, une seule et unique, moldu comme sorcier, nous ne sommes pas immortels, donc il y a deux catégories de personnes, ceux qui décident de se plier au dictat de la société et suivre comme des moutons le « politiquement correcte » ou alors ce qui osent prendre leur destin en main et sortir des limites de la société actuelle, voir rendre ses choix presque illégaux. Vivre ou survivre, c'était le leitmotiv de cette époque sombre. Trouver les bonnes affaires, les bons coins, les bons contactes. Sous peine de se faire emporter par la masse de disparue ou de morts. R-E-S-T-E-R. P-O-S-I-T-I-F. Qu'elles se répétaient de mère en fille.

Très vite, ce que les deux femmes redoutaient se produisit, cette « guerre » invisible que les deux femmes s’évertuaient à vaincre prit fin, il fallait bien que quelque chose de moche se passe, le karma mes amis ! Avec ses mauvaises pratiques médicalement parlant, alcool et médoc mélangés ont explosés les reins de la Madre. Et avec son état général sensible, elle ne résista pas plus de six mois, même avec toute la volonté du monde, elle avait fini la route dans une chambre d'hôpital avec sa fille à son chevet. Et sa meilleure amie de toujours qui lui tenait la main. C'est triste oui, mais pas complètement, elle est partie aussi belle qu'elle a vécu, avec le sourire, une tendresse que Poppey n'oubliera jamais. Bien qu'un vide s'était installé en la jeune femme, elle avait promis à sa mère de continuer à faire sa route aussi folle et heureuse qu'elle puisse l'être, tout en sachant qu'elle avait quand même un point d'ancrage; Sophie. Celle qui a soutenu la mère puis la fille. Une tante de substitution. Une nouvelle maman.

C'est en déménageant les affaires de sa mère de sa chambre vers la maison de Sophie qu'elle tombe sur des lettres manuscrites jamais envoyées. Déjà, par ce qu'il n'y avait pas d'enveloppe, mais aussi pas d'adresse. « Tu n'aurais pas dû tomber dessus, elle m'avait demandé de les brûler, mais je n'ai pas osé » et pourquoi donc ? C'est qui se Aisling O’Brien? Ah ben tien, vous ne le devinerez jamais! C'est son père, le géniteur, le planteur de graine, le déserteur. Elle avait écrit des lettres de temps en temps à quelques jours de ses anniversaires dans l'intention de lui envoyer histoire de lui faire savoir qu'il a été co créateur d'un petit truc sur terre. Mais elle n'avait pas d'adresse ni de lieu ou la laisser, elle se contentait au fil des années de déverser la haine de ses jours passés à élever une gamine en célibataire alors que lui, ben, on ne sait pas ce qu'il fait. D'après les dires de Sophie qui l'a croisé dans sa jeunesse, c'était un fumiste de première et un opportuniste né, ça ne vous rappelle personne ? « Oublie le, il va te décevoir » Ah! Ben au moins ça à l'avantage d'être honnête ! Ben en même temps elle n'attend pas grand chose d'un mec qui s'envoie en l'air sans précaution et qui disparaît dans la nature sans laisser une trace, si ça se trouve, c'est devenu un éleveur de moutons ou un boxer, c'est un Irlandais vu le nom. Ou alors il fabrique des cornemuses, comme dans la pub ! Puis de toute façon, elle a plus grand chose à faire et elle s’ennuyait à mourir en ce moment alors ça serait drôle de voir à quoi il ressemble pour savoir si on peut dire « tel père telle fille. »

Vu qu'on n'est pas dans les films d'espionnage, c'est « magicalement » et grâce au poste d'inspecteur de Kalvin, qu'elle essai de retrouver son « père » son vrai père, le fruit de ses gènes ou l'inverse pardon bref le patriarche. Après plus de quatre mois, non en fait deux... Les deux autres, elle en avait marre et la flemme de bouger ... Donc merci Kalvin, et merci Sophia, qui ont été obligés de céder aux caprices de la rousse. Mr O’Brien est retrouvé! Et avec sa grâce naturelle, et si fine, elle, c'est pointé du jour au lendemain, avec une seule phrase en bouche « salut, moi, c'est Poppey, je suis la fille de Cordélia celle que t’a laissé tomber, donc la tienne ! » Avec ses cheveux, comme une pieuvre géante sur la tête, une touffe de cheveux qui semble vivre sa propre vie autonome, d'un roux similaire à celui du papa en herbe. C'était difficile de nier le même caractère de merde des deux. Au moins on passe par 1000 mille chemins, comme dans les films ou sa dure une plombe pour juste .... Ça. Faut dire qu'il n'est pas très ouvert d'esprit pour un paternel en fuite de ses devoirs « Attend t'as même pas les couches à changer, je suis livrée directe sans engagements ni besoin de responsabilités ! » Bizarrement le harceler de jour en jour devenait addictif, jouissif et amusant. Elle avait envie qu'il craque, où elle en avait besoin, un psy dirait qu'elle a besoin de se raccrocher à quelque chose, elle, elle vous dira qu'elle a trouvé une nouvelle occupation. Faut dire qu'elle est têtue, et elle l'aura à l'usure quitte à devenir invasive, il aime les histoires d'embrouilles et de magouilles, pas de soucis. Si elle veut faire partie de son univers, elle doit attirer son attention ! Elle l'a bien compris, il n'est pas du genre à s'intéresser pour rien aux gens, elle à hérité de la même faculté que lui pour ça. « On ne va pas se mentir, je sais que je t'insupporte, mais je sais aussi que tu vas avoir besoin de moi ! »

Sa capacité à se transformer en furet fait mouche ! Comme une grosse promo, qui lui pétille les yeux. Plutôt fière de son coup, elle lui démontre en bonne et due forme ce que ça lui rapporterais, un cadeau pour qu'il accepte et supporte enfin sa présence, une chevalière en Or blanc. Ruby du Cambodge, et tête de lion en pierre d'Onyx dessiné par une grande maison de couture. Pendant des enchères, le système de sécurité n'est pas aussi sophistiqué que dans les bijouteries. Le Bluffé, elle aimerait bien, qu’il soit admiratif, encore plus. Mais elle l'avait convaincu, c'est déjà pas mal, pour une fille qui voulait juste le voir et le harceler elle y met du cœur ! Tout aurait pu continuer et redémarrer à zéro, nouveaux buts, nouvelle lubie avec ce paternel haut en couleur, mais le passer revient vite à la charge, au point que celui-ci arrive à lui couper l’appétit. Chose extrêmement rare dans ce monde, elle pourrait manger le buffet entier devant une mise à mort. Mais cette fois, une pointe d’inquiétude rendait son repas plus amère et fade. Quand ses yeux se posent sur une gazette, sans demander son reste elle « l’emprunte » au propriétaire, pour ne pas dire, lui vole sous le nez et pointe Ash du doigt comme pour se décharger « débrouillez vous avec le roucmoute ». Elle voulait lire ce gros titre, un incident en plein New-York, un carnage, mais redressé rapidement grâce aux super-héros du ministère de la magie. Il n’y a pas vraiment de détail, mais elle sait que c’est du lourd et que ce n’est pas à prendre à la légère.

Peu être que c’est un mal pour un bien? Enfin elle n’a pas vraiment d’avis dessus pour le moment, elle se considère comme un grain de sable, que ça ne lui plaise ou non que les Moldus sachent pour les sorciers n’a pas vraiment d’importance vu que son avis ne va pas impacter grand monde sur terre, le seul qu’elle a essayé d’initier à la vérité ne l’a même pas cru. Alors bon...

Dans son quartier, elle est bien connue pour sa violence, et bien que sa réputation la précède elle n'est pas surfaite. Poppey n'est pas la reine des bâtardes sans raison, elle éprouve une  haine  perpétuelle qui jamais ne s'estompe. Une rage qui fait brûler son corps et qui n'attend que le moment de sortir. Quand, enfin, elle laisse sa colère s'exprimer, c'est comme une libération, un soulagement. Au début, quand elle était encore jeune elle avait honte de faire des crises de colère mais maintenant c'est tout autre chose. Elle en retire un certain plaisir, une impression de vitalité. Elle se sent bien sous l’adrénaline, quand elle sent sa force se déverser sur quelque chose ou voire quelqu'un. Peu importe qui, elle, elle s'en fiche. Autant une fille qu'un garçon, tant qu'elle peut frapper dans quelque chose ça la détendra. Elle est en colère contre le monde quelle trouve d’une injustice maladive, pourquoi elle ? Pourquoi pas une autre, la famille, la vie de merde, ce monde faux … des excuses me direz vous, des personnes plus malheureuse peuple ce monde. Mais quand cela vous concerne vous ne dite plus la même chose. L’objectivité n’existe plus. Ses sentiments ? Elle n'est pas du tout à l'aise pour exprimer ce qu'elle ressent envers les personnes proches d'elle. Elle fait toujours beaucoup d'ironie dans les moments un peu "sentimentaux". Son unique but dans la vie ? Qu'on lui foute la paix. Vivre sa vie comme elle l'entend sans les quand dira t'on! Elle vit sa vie à 200 à l'heure, et on a du mal à l'imaginer avec une famille et un chez-soi à elle. Elle à d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi les gens recherche consentement à ce "poser" dans une vie toute lisse et ennuyeuse ou routine rime avec quotidien quotidien avec ennuie. L'enfer pour elle.

Aujourd'hui son enfer c'est retrouvé joncher de séance de petits boulots et de râteaux, comme elle aime le dire, plus discutable les uns que les autres. Mais, Poppey, n'est pas seulement cette fille violente que tous craignent et évitent. Elle est bien plus que ça. C'est là que tout devient intéressant. Derrière la brute il y a une enfant mais pas n'importe quel enfant. Une enfant blessé, perdu. Souvent, on la croisera dans les rues et elle ne dira rien, elle semblera tout simplement ailleurs. Le regard vide, les traits du visage impassible voir tirés par la fatigue. Dans ses pensées peut-être ? Qui sait. En groupe, avec ses amis, avec des gens qu'elle apprécie - car oui il y en a - elle s'amusera, rigolera plus fort que les autres et prendra tout l'espace qui sera mit à sa disposition. Mais cet enfant parfois bruyant, parfois absent, à aussi une certaine sensibilité. Rares sont ceux qui peuvent la voir dans cet état, mais certains soirs avec une bonne poussée de fièvre, ou un gros coup de cafard, Poppey s'adoucit et ainsi, elle pourrait presque être mignonne. Ça n'arrive que très rarement et avec des gens qui lui sont très spéciaux.

Dans tous les cas, la plupart du temps elle sera hargneuse ou pire encore un peu joueuse et c'est bien là son petit côté taré. Elle aime bien les embrouilles et plutôt que de fuir les ennuis comme la majorité des gens elle les cherches. Elle ne recule devant rien et elle sera insolente, désagréable et irrespectueuse si le jeu l'ennuie trop. Mais si le jeu devient intéressant, elle s'y prêtera et ainsi sortira sa personnalité malsaine, s'amusant de quiconque s'approche trop et tombe dans sa ligne de mire. Poppey n'est rien de plus qu'une grande enfant, immature souvent et violente, impulsive et bruyante. Possessive et jalouse. Sinon, elle aime bien certaines choses. Elle ne dira que rarement non aux plaisirs de la chair et même elle s’est reconnue comme étant volage. Elle n'a jamais trouvé un quelconque amour qui à réussit à la tenir attachée, aucun homme capable de défier son caractère et sa personnalité. A la cadrer et lui faire redescendre d’un ton.  Personne qui n'a réussit à prendre l'ascendance sur elle et avoir son respect et réveiller cet envie de possession. Car oui, une fois qu’elle jettera son dévolu sur cette personne, elle en sera totalement dépendante. Possessive et jalouse à en crever. C’est tout ou rien avec elle, sa lui appartient, on y touche pas. Préférant s'amuser plutôt que se compliquer la vie. Sa devise pourrait très bien être « Rester simple » dans toutes les situations. Dès que quelque chose devient trop complexe, elle recule. Par peur de se brûler les ailes.

C'est un livre ouvert, elle vit ses émotions au centuple. La colère; mieux vaut ne pas rester devant elle, un véritable ours. La passion; si vous tomber dans ses coups de cœur, elle vous voudra, elle ne vous partage pas. Quitte à devenir violente envers ceux qui osent éloigner son obsession d'elle. La tristesse; elle peut rester des jours enfermés, en loque humaine pour encaisser un véritable échec.