Nicolas Darieux, la séduction à la française

1891-1896
Les premières années de mon existence sont aussi paisible que les flots de la Loire, fleuve sur lequel ma famille s’est installé voila bientôt plus de 15 générations, pour y faire commerce de denrées et autres articles de luxe. Héritier de la famille Darieux, mes premiers pas sont faits dans le luxe, la lumière. Avec un père sorcier nouveau-sang et une mère sang-mélée, je suis en contact quotidien avec la magie et ses bienfaits. Je suis simplement heureux. Et mes premières démonstrations de magie accidentelle ne font que renforcer le bonheur familial. Douce époque pleine d’innocence.

1896-1891
Les cinq années suivantes se passent aussi paisiblement que les premières. Mon éducation aussi bien magique que non magique (oui mes parents veulent me voir développer des compétences utiles en dehors du monde magique) se passe sans encombre. Studieux et curieux, je ne cesse de poser des questions et étend ainsi peu à peu ma compréhension du monde. Les origines non magique de mon père font qu’il ne néglige pas le standing de notre famille et passe ainsi du temps à m’apprendre l’équitation, l’escrime, la calligraphie et bien d’autres choses encore qui me seront toujours utile. Bien des années plus tard, j’ai compris ainsi que mes leçons d’escrime me permettaient d’obtenir un corps plus endurant et avaient aussi améliorés mes réflexes. Utile en cas de duel. Nous y reviendrons peut-être un jour. C’est donc confiant dans mes capacités que j’attends, toujours avec plus d’impatience, l’arrivée du courrier qui scellera mon acceptation dans les rangs de l’Académie de Magie de Beauxbatons.

1891-1898
Une éducation magique sans surprise. Sur une promotion de 150 élèves, je suis resté au cours des années au sein du top 10 avec une régularité de métronome magiquement renforcé. Studieux et curieux de nature, il n’était pas difficile pour moi d’avoir une bonne réputation auprès des professeurs sans passer pour un « Monsieur je sais tout » comme Thomas Nissac. Oh je sais ce que vous allez me dire: nous partageons beaucoup de points commun. Riches, beaux, intelligents. Oui c’est ce que nous sommes. Mais là où Thomas est au stoïcisme et à la rigueur un véritable chambellan, je préfère consacrer plus de temps aux amis et alliés, contacts bien utiles pour établir une carrière ou un plan à long terme. Apparaitre comme accessible m’est plus utile que ce titre qui, au final, n’aura aucun impact sur mes projets. Et comme je n’envisage pas d’intégrer le ministère français de la magie…

1898-1910
Quelques signes d’un conflits commencent à devenir plus qu’inquiétant coté non-magique. Préparant mon tour du monde, je ne peux m’empêcher de penser aux profits potentiels à faire sur la vente d’arme, de moyens de transports et de produits médicaux. Une diversification des actifs de la famille s’impose. Je profite toutefois de ces belles année pour voyager et rencontrer de nouvelles cultures. Particulièrement en Asie où la magie y est plus intégré qu’en Europe. J’accumule des expériences aussi diverses que passionnantes, y rencontre les membres de l’aristocratie locale (nouer des contacts à l’international est toujours utile), joue de mes charmes. Bref, je vie la vie du célibataire heureux de l’être.

1910-1918
S’installer confortablement aux Etats-Unis d’Amérique fut sans doute la meilleure décision de toute ma vie. L’optimisme de la population est une force sur laquelle je sais pouvoir compter, tandis que ma famille profite de la situation pour se renforcer. Ma soeur épouse un ingénieur prometteur, mon frère lui poursuit ses études à Beauxbatons loin des dangers de la guerre mondiale qui fait rage pour le monde non-magique. Nous avons beau profiter du conflit, je ne peux m’empêcher de penser qu’une telle perte de main d’oeuvre potentielle aura de sérieuse conséquences pour les décennies qui viendront. Mais, depuis nos bureaux américains, je m’assure de pouvoir vendre des matériaux bruts pour la reconstruction. Mes racines non-magiques ne m’ont pas rendus totalement insensible aux malheurs qui peuvent s’abattre sur ce monde.

1918-1926
Vivre du travail des autres, telle est ma vie ces derniers temps. Peu d’excitation en dehors de ces attaques aussi bien sur le monde magique que non-magique, la montée en puissance d’un puissant sorcier inquiète. Je ne suis guère inquiet. Mes possessions aussi bien dans le monde magique que non magiques sont puissamment protégés. Runes, sorts, je ne refuse aucune dépense pour protéger ce qui est ma propriété. Rien n’est impossible pour ceux, comme moi, appartenant à l’élite. Non rien n’est impossible…