Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins. (Aberforth)

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Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

Albus Dumbledore se trouvait à New-York, c’était une information qui n’était pas anodine pour Vinda. La jeune femme ne pouvait pas faire comme si de rien n’était en sachant que le britannique se trouvait précisément dans la ville où Gellert Grindelwald se trouvait, que ça soit sous couvert d’aider son ancien élève ou non. En un sens, la jeune femme ne connaissait pas du tout l’homme, elle ne savait de lui que ce qu’elle avait pu entendre à son sujet, que ça soit par sa réputation qui avait eu l’occasion de dépasser les frontières de son pays, ou encore ce que son maître avait pu lui dire. Elle ne le connaissait donc pas, mais ce n’était pas pour autant une raison de le prendre à la légère, bien au contraire. Sa présence à New-York l’intriguait donc, elle se demandait s’il venait seulement pour aider Scamander ou non. S’il y avait un lien avec l’obscurial. Après tout, son maître le cherchait, peut-être que c’était la même chose pour le professeur de Poudlard.

Mais elle ne pouvait pas le deviner, elle se contentait simplement de bien noter cette information, comme tant d’autre. Il n’était pas question que son maître ne parvienne pas à ses fins après tous ses efforts. Ils étaient plus proches que jamais de trouver l’obscurial, de pouvoir mettre la main sur une telle puissance. Il ne fallait donc pas que quelque chose vienne les empêcher de parvenir à leur fin donc. Et pour ça, Vinda faisait ce qu’elle avait à faire, le plus sérieusement possible. On ne pouvait pas dire qu’elle avait de quoi chômer, bien au contraire. Et ça n’avait jamais été son genre de ménager ses efforts, surtout pour la cause qu’elle croyait dur comme fer. C’était pour cela que Vinda se trouvait présentement au MACUSA. Elle cherchait innocemment à rencontrer Queenie Goldstein, la sœur de l’ancienne Auror qui était en fuit avec Scamander. Elle savait que son maître avait envie de mettre la main sur elle, dans le but de pouvoir utiliser ses grands pouvoirs de légilimens. Et elle devait donc l’approcher, sauf que pour le moment Vinda n’avait pas encore trouvé d’occasion de la rencontrer. Et il semblait évident que ça n’allait pas être le cas aujourd’hui encore. Mais elle allait peut-être faire une rencontre tout autre.

Puisqu’alors qu’elle se retournait brusquement tout d’un coup, elle fut incapable d’éviter de rentrer dans une personne. Elle ne savait pas encore que l’homme qu’elle venait de bousculer n’était pas n’importe qui.

« Oh, excusez-moi. » Affirma-t-elle sincèrement, parce qu’elle ne supportait pas de ne pas tout contrôler. Et en cet instant précis, il était évident qu’elle n’avait pas du tout prévu de bousculer cet homme. Ça pouvait lui arriver de rentrer par « inadvertance » dans une personne, mais évidemment c’était bien souvent calculé. Ici et maintenant, ça ne l’était pas pour sa part, mais le destin l’avait peut-être fait. « J’espère que je ne vous ai pas fait mal. »

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Messages : 567 Date d'inscription : 04/06/2018

Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

C

ette nouvelle visite au sein du MACUSA était un nouveau coup d'épée dans l'eau. C'était frustrant, mais en même temps, il ne pouvait pas prétendre ne pas s'y être attendu. Il s'y était rendu faute de meilleure pisten faute de piste tout court. Il avait bien conscience de piétiner, de tourner en rond, et ce constat le frustrait vraiment, terriblement. Ce n'est pas comme s'ils avaient beaucoup de temps devant eux, il faut dire, et ce temps précieux, il avait comme l'intuition que tout le monde, absolument tout le monde, s'appliquait à le gâcher quand il aurait pourtant fallu l'employer à bon escient. En parallèle, il avait comme l'intuition que son frère savait des choses qu'il ignorait. L'identité de l'obscurial, peut-être ? Et cette pensée ne pourrait pas davantage lui déplaire... En même temps, ce n'était peut-être qu'une illusion. Albus donnait bien souvent l'impression d'en savoir plus que n'importe qui d'autre au monde, mais Aberforth savait que ce pouvait être mis sur le compte de sa suffisance. Comme il voulait tout savoir, la première étape était pour lui de prétendre tout savoir, comme si ça pouvait réellement être suffisant. Enfin, qu'il ait une longueur d'avance sur lui ou non, à la fin de la course, c'était lui qui devrait, le premier, franchir la ligne d'arrivée, et il n'était tout bonnement pas question qu'il en soit autrement.

Bref, dans tous les cas, s'il voulait gagner du terrain, ce n'était manifestement pas au congrès magique américain qu'il allait obtenir gain de cause. Il n'avait plus qu'à rebrousser chemin, sans trop savoir quelle allait être la prochaine étape. Le plus judicieux était sans doute, au bout du compte, d'essayer de zyeuter une fois de plus du côté des fidèles de Salem. Sa conversation avec le jeune Credence lui avait laissé un souvenir marquant, comme la réminiscence d'un souvenir ancien certes, mais toujours bien présent, ardent, une cicatrice indélébile, qui lui resterait à tout jamais. Perdu dans ses pensées, incertain quant à ce qu'il allait faire à présent, il ne prenait pas spécialement à ce qui l'entourait. Et, évidemment, quand une ajutre inattentive croisa sa route, ils ne purent que se heurter. Dans la foulée, sa besace glissa au sol et une partie de son contenu se renversa au sol. Pas grand-chose de compromettant, ceci dit. Un carnet, de quoi écrire, le tract des fidèles de Salem que Credence lui avait distribué et qu'il n'avait pas jeté...

-C'est rien, grommela-t-il en invitant d'un coup de baguette magique ses affaires à revenir dans son sac.

Il ne fallait pas en attendre plus en termes de communication de sa part. Il n'était pas dans la nature d'Aberforth de faire des efforts, surtojut quand il s'agissait de communiquer avec autrui.

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Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

Quand Vinda percuta l’homme, son sac tomba au sol et renversa son contenu. La jeune femme était curieuse de nature, alors elle ne se retint pas d’observer un peu les affaires que l’homme avait fait tomber, par sa faute peut-être, avant de les faire entrer de nouveau dans son sac d’un coup de baguette. La situation aurait pu être anodine, une femme percutant un homme, un sac renversé qui se retrouvait rapidement à sa place grâce à la magie. Mais il y avait un détail qui ne manqua pas d’interpeler la jeune femme. Elle avait vu l’un de ces tracts des fidèles de Salem. En soit, ce n’était pas grand-chose, l’homme avait peut-être rencontrer l’un de ces gosses qui distribuaient les tracts dans la rue. Cela dit, Vinda ne pouvait pas s’empêcher de trouver étrange qu’un sorcier le garde dans son sac, au vu de ce que signifiait ce tract justement. Ils cherchaient quand même à convaincre les moldus que le monde magique existait. Ce qui en soit n’était pas une si mauvaise chose aux yeux de Vinda, ça serait même une très bonne chose que ces moldus arrêtent de les forcer à se cacher, qu’ils puissent se montrer au grand jour et montrer leur supériorité aux moldus. Mais ce n’était pas une pensée unique, la plupart des sorciers devaient éviter le plus possible ce genre de tract. Et même si on voulait voir disparaître le secret magique, ces fidèles de Salem n’était pas des plus plaisant. Vinda était intriguée et quand elle l’était, elle était du genre à ne pas lâcher le morceau qu’elle tenait en bouche.

Même si l’homme ne sembla pas des plus bavard, se contentant simplement de lui grommeler un « c’est rien » qui n’invitait pas forcément à continuer la conversation. Et en d’autre circonstance, la jeune femme se serait sans doute contentée de passer son chemin, sauf qu’en cet instant précis elle n’avait aucune envie de le faire. Elle avait envie d’insister un peu.

« Je m’appelle Vinda Rosier. » Commença-t-elle, pour se présenter d’ores et déjà, dans un sourire afficha grand pour la peine. Elle se doutait que si elle n’engageait pas directement le sujet, elle risquait de voir cet homme se contenter de s’en aller et de ne pas l’écouter. Sauf que pour le coup, elle avait vraiment envie d’en savoir plus. Elle pourrait très bien décider de surveiller cet homme, mais elle n’avait pas que ça à faire non plus. « J’ai vu que vous aviez un tract des fidèles de Salem. » Autant y aller franco, au risque de voir l’homme s’agacer. « Je ne savais pas qu’il arrivait à certain sorcier d’en garder sur eux. »

Elle jouait carte sur table pour le coup, en espérant que l’homme n’allait pas juste se braquer et décider de s’en aller. Parce qu’elle avait vraiment envie d’en savoir un peu plus sur cet homme, qui avait réussi à attiser sa curiosité.

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Messages : 567 Date d'inscription : 04/06/2018

Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

A

berforth avait la ferme intention d'en rester là et de ne pas adresser un mot de plus à son interlocutrice. Ce n'était pas contre elle, bien sûr, mais le fait est qu'il ne souhaitait pas particulièrement perdre de temps en bavardage. Même si la situation était telle qu'il ne savait pas très bien par quel bout la prendre et ne pouvait pas, en conséquence, prétendre avoir quelque chose de réellement urgent à faire dans l'instant, il savait quoi qu'il en soit que des bavardages à rallonge avec de sinistres inconnus n'étaient pas ce qui allait permettre à ses affaire de progresser de quelque manière que ce soit. Alors oui, il allait très vite oublier cette maladresse et passer à la suite... Ou non. C'était sans compter sur son interlocutrice, qui avait décidé d'être bavarde et choisit de se présenter.

Cela aurait pu lui sembler anodin, et il aurait même pu choisir d'avoir la rudesse de ne pas répondre si ce nom ne lui était pas familier. Il ne connaissait pas cette femme pour autant (ou s'il l'avait croisée un jour dans sa vie, il avait tôt fait de l'oublier), mais en revanche, il connaissait son nom. Ce qui n'était pas bien difficile. Les Rosier étaient une famille de sang pur européenne réputée, et Aberforth avait bien croisé un ou deux Rosier au cours de sa vie. Il n'en gardait pas un très bon souvenir, au passage, mais ça c'était une autre affaire.

Si Vinda Rosier était affiliée à la célèbre famille de sang pur française, que venait-elle faire ici, en Amérique ? Va savoir, mais il ne pensait pas se tromper sur qui elle était malgré tout, car son accent ne laissait supposer une autre origine, et la manière dont elle l'abordait laissait clairement entendre qu'elle n'était pas juste une simple moldue qui l'aurait bousculée par inadbvertance et aurait eu besoin de faire la conversation. Et si ça ne devait pas être assez limpide, elle profita d'avoir repéré le tract des fidèles de Salem pour lui laisser comprendre qu'elle savait... au moins qu'il était un sorcier, sans doute davantage (car il ne pensait pas que le fait qu'il était un sorcier soit inscrit sur sa figure... encore que... il semblerait que le fait qu'il soit le frère d'Albus le soit plus ou moins, alors à partir de là)... Ok, elle avait gagné. Il ne pouvait pas se contenter de tracer sa route. Il fallait qu'il comprenne qui était cette femme et ce qu'elle lui voulait. A ce stade, il n'était plus franchement convaincu que leur rencontre ait été accidentelle et fortuite. Paranoïa, quand tu nous tiens.

-Vous savez qui je suis.

Ce n'était pas une question, c'était un constat. Erronné, certes, mais il ne le pensait pas en cet instant. Oui, il voyait là un constat. Et un constat duquel il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il devait faire, présentement. S'il y avait quoi que ce soit à en faire en réalité.

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Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

Vinda savait bien qu’elle était peut-être un peu trop directe dans ses propos, mais elle n’y pouvait rien. La jeune femme avait envie de savoir pourquoi un sorcier se retrouvait en possession du tract des fidèles de Salem. En soit, Vinda avait conscience que ces personnes leur permettaient quand même de justifier un peu le fait que les sorciers devaient arrêter de se cacher. La preuve que les Non-Magiques ne les accepteraient jamais et que s’ils avaient la possibilité, ils n’hésiteraient pas à s’en prendre à eux. Autant dire que les sorciers devaient prendre le pouvoir avant eux. Mais même si elle le pensait, ça ne voulait pas dire que Vinda portait ce groupe et cette famille en particulier dans son cœur, bien au contraire. Elle les mettait dans le même panier que tous les autres, elle avait hâte de les voir se rabaisser devant eux, devant leurs puissances. Enfin… officieusement.

Et donc, oui, elle avait envie de savoir pourquoi l’homme qu’elle avait bousculé possédait l’un de ces tracts dans son sac. Même si ça n’allait peut-être pas l’emmener quelque part. Mais au vu de la situation, Vinda se devait quand même de récupérer le plus d’information possible. Et elle se disait que cet homme pouvait peut-être lui en apporter. Au pire, elle perdrait peut-être un peu de temps, mais ce n’était pas bien grave. Cela dit, alors qu’elle attendait de savoir pourquoi ce sorcier avait un de ces tracts dans son sac, il lui fit une réponse qui ne manqua pas de surprise. L’homme ne se contenta pas de lui demander s’il savait qui il était, il sembla l’affirmer. Si Vinda se tenait au courant de beaucoup de chose, elle devait bien avouer que l’homme lui était parfaitement inconnu pour le moment. Elle ne voyait pas la ressemblance que beaucoup constatait avec son frère, pour l’heure. Une fois qu’elle aurait connaissance de son nom ça allait être différent, bien sûr, mais pour l’instant elle ne faisait pas le lien. Alors que l’homme donnait vraiment le sentiment qu’elle avait parfaitement conscience de qui il était.

« Excusez-moi mais… » Commença-t-elle, ne lâchant pas l’homme du regard en cherchant si elle l’avait déjà vu à un moment ou à un autre. C’était possible après tout, elle avait eu l’occasion de rencontrer beaucoup de personne dans sa vie. C’était possible qu’elle l’ait déjà croisé, même si elle osait croire qu’elle avait une bonne mémoire des visages. « Je suis censée vous connaître ? »

Est-ce qu’ils s’étaient déjà croisés ? Est-ce qu’il était un homme connu ? Une personnalité américaine par exemple que Vinda n’avait saisi ? Rien n’était impossible, bien sûr, mais elle penchait quand même plus sur l’optique qu’elle n’avait jamais rencontré l’homme. Et elle pensait quand même qu’elle avait en tête les grandes figures du monde magique pour ne pas passer à côté d’une telle information. Enfin, dans tous les cas, elle se doutait que l’homme allait finir par l’aiguiller, par lui dire qui il était.

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Messages : 567 Date d'inscription : 04/06/2018

Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

B

on de toute évidence, il s'était fourvoyé, à moins bien sûr que son interlocutrice lui mente comme une arracheuse de dents (et dans ce cas, elle était une très bonne comédienne car tout à fait convaincante). Elle ne savait semble-t-il pas qui il était, et Aberforth préférait cela, pour tout dire. Dans le cas contraire, il aurait peut-être dû soupçonner qu'on le suivait ou qu'on cherchait à l'approcher pour une raison x ou y, et il n'avait vraiment pas de temps à perdre avec ça. Il avait ses propres problèmes, il n'avait pas la moindre envie qu'on lui en rajoute encore, surtout pas.

Donc, elle ne le connaissait pas, et il regrettait à présent d'avoir soupçonné l'inverse, car il avait tout sauf envie de se présenter et de devoir répondre à l'éventuelle curiosité de son interlocutrice. Quand il pouvait se permettre d'être un anonyme, ça lui convenait très bien comme ça, et il n'avait absolument pas la moindre envie d'y changer quoi que ce soit. Mais il fallait bien qu'il réponde tout de même, au moins en partie. Sans oublier, dans tous les cas, qu'il était toujours possible qu'elle le mène en bateau pour il ne savait quelle raison. Il avait tout intérêt à se montrer vigilant, de fait.

-Eh bien, apparemment non, répondit-il finalement dans un soupir agacé. Je crois pas au hasard, les gens ont trop souvent tendance à me connaître sans que je l'ai demandé, alors ça m'aurait pas vraiment surpris.

Et en formulant les choses de cette manière, il ne s'exemptait pas de la curiosité de son interlocutrice. Ceci dit, il n'y échapperait sans doute pas de toute manière. Elle s'était présentée, et de toute évidence, vu la tournure que prenait la discussion et parce que Aberforth n'avait pas eu l'excellente idée de la fuir directement (chose qu'il regrettait singulièrement à l'heure actuelle, c'est rien de le dire), elle devait s'attendre à ce qu'il fasse de même.

-Je m'appelle Aberforth, consentit-il finalement à se présenter à son tour, sans l'ombre du commencement du moindre enthousiasme. Sans aucun doute, il se serait bien épargné cela, mais ça ne servait plus à rien. Il envisagea de ne se contenter que de ça, un simple prénom et bon débarras, mais ce n'était pas possible, bien sûr. De toute façon, son prénom était suffisamment révélateur en soi. Il avait pas franchement gagné à la lotterie des noms, quand on avait choisi de l'appeler Aberforth, c'était pas spécialement un prénom qui courait les rues. Dumbledore, précisa-t-il donc pour la forme.

Avec un peu de chance, le nom ne lui dirait rien, mais il n'y croyait pas. Les Dumbledore avaient leur réputation, grâce à Albus... Vinda connaîtrait sans doute les Dumbledore comme il s'avérait qu'Aberforth connaissait les Rosier.

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Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

Apparemment non… en effet, clairement Vinda n’avait pas l’impression de connaître l’homme sous ses yeux et elle partait quand même du principe qu’elle avait une bonne mémoire. Bon, cela dit, la jeune femme n’était pas complètement infaillible, elle pouvait quand même se tromper et donc oublier quelqu’un. Mais là, l’homme semblait tellement sûr qu’il soit au courant de qui il était et ça ne lui venait pas du tout. L’homme affirma qu’il ne croyait pas au hasard donc, ce qui lui faisait une belle jambe, et qu’il avait tendance à croiser des personnes qui le connaissait sans qu’il ne le demande. Autant dire que si c’était le cas, la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de se dire que l’homme devait quand même être bien connu. Sauf que là, tout de suite, le jeune femme ne parvenait pas du tout à savoir qui était cet homme.

Alors, forcément, elle ne pouvait pas s’empêcher de se poser la question, d’être encore plus curieuse. Et forcément, quand elle était curieuse de quelque chose, elle ne pouvait pas s’empêcher de se poser des questions et surtout de vouloir obtenir les réponses. Alors, dans tous les cas, même si l’homme n’avait pas reprit la parole, il était évident qu’elle l’aurait questionné dans tous les cas. Mais elle n’avait pas besoin de poser la question, puisque l’homme reprit la parole pour se présenter.

Il s’appeler donc Aberforth, clairement Vinda n’avait pas le sentiment d’être plus avancée que cela, mais par chance il ne s’arrêta pas là, parce qu’il lui donna son nom de famille.

« Ah oui, Dumbledore, comme le professeur de Poudlard. » Elle avait fait le lien, rapidement, parce qu’en même temps l’autre Dumbledore était quand même sacrément connu. Est-ce que c’était parce que cet homme était son frère – il s’agissait bien de ça non ? – qu’on le reconnaissait souvent, qu’on le connaissait donc sans qu’il connaisse. Forcément, Vinda connaissait Albus Dumbledore de réputation, elle avait tout intérêt quand même au vu de sa situation, quand bien même elle n’aurait pas eu besoin de servir Gellert Grindelwald pour connaître le célèbre Albus Dumbledore. L’homme qui aurait très bien pu être ministre de la magie en Angleterre, mais qui se contentait simplement d’être professeur à l’école. « Eh bien, sachez que je n’avais vraiment pas fait le rapprochement. »

Elle n’avait même pas besoin de mentir, c’était le cas. Cela dit, ça avait quand même le don d’attirer de nouveau un peu plus sa curiosité. Parce qu’elle découvrait quand même que le frère de Albus Dumbledore se trouvait dans le coin, tout comme l’homme en question. Et tout cela, alors que Gellert Grindelwald s’y trouvait également. Ça pouvait quand même attirer la curiosité non ? Vinda ne pouvait pas s’empêcher de se demander ce que l’homme venait faire dans le coin, pourquoi lui aussi avait traversé l’atlantique. Ça commençait quand même à faire du monde non qui venait à New-York, et ça ne pouvait pas être complètement une coïncidence.

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Messages : 567 Date d'inscription : 04/06/2018

Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

O

ui, Dumbledore comme le "professeur de Poudlard". Bon, Aberforth trouvait étrange d'évoquer son frère ainsi. Bon, certes, il était effectivement professeur à Poudlard, mais ce n'était généralement pas à ce titre que l'on parlait de son aîné. Enfin, au fond, peu importe la manière dont on parlait de son frère, pour lui ça ne changeait pas grand-chose. La jeune femme semblait sincère quand elle affirmait ne pas avoir fait le rapprochement. Soit. L'homme se disait qu'au final, il aurait mieux fait de s'épargner de se présenter (même si son interlocutrice l'avait fait précédemment), quand enfin on ne faisait pas le lien entre lui et son frère, il fallait qu'il le ramène sur le tapis.

Enfin, dans tous les cas, il n'avait pas l'intention d'épiloguer à ce sujet dans tous les cas. Donc si elle se contentait d'évoquer Albus avec indifférence, ça lui convenait très bien, si elle s'en moquait, ça lui convenait très bien également. Dans tous les cas, cette discussion se devait de n'être qu'anecdotique, Aberforth n'avait pas de temps à perdre... et pas l'intention d'en faire perdre à qui que ce soit non plus. Il avait son propre chemin à tracer, et même si la coïncidence était étonnante, il n'y avait pas de quoi s'en formaliser. Ce n'est pas comme si les sorciers manquaient à New York, et Aberforth reconnaissait que les circonstances avaient tendance à les sortir de leur tannière.

-Vous m'en direz tant, se contenta-t-il de répondre dans un haussement d'épaules.

bon, ben elle n'avait pas fait le rapprochement, tant mieux. Il espérait que maintenant que le rapprochement avait été fait, ça ne changerait rien pour autant, il n'avait vraiment pas envie de perdre du temps.. et, ce n'était pas contre Vinda, mais pour lui, cette discussion n'tait qu'une perte de temps. Si sa rencontre avec la jeune femme n'était que le fruit du hasard, alors elle ne méritait tout bonnement pas de s'éterniser.

-Bon eh bien sur ce, j'ai des choses à faire, décréta-t-il simplement.

Il avait bien conscient du fait qu'il se montrait rude et impoli, mais peu importe. Si une vraie conversation devait s'engager entre eux, il ne fallait pas compter sur lui, parce que tout ce qui ne concernait pas directement l'obscurial, son frère, ou tout ce qui pouvait concerner les récents événements à New York ne le concernait pas non plus par principe. C'était une certaine coïncidence d'avoir rencontré une sorcière, une Rosier, au détour d'une rue de la ville, mais peu importe, ça restait une coïncidence malgré tout. Il avait la faiblesse de penser que son interlocutrice était sincère quand elle lui assurait ne pas le connaître, et par conséquent, il n'y avait définitivement pas à chercher plus loin en aucune circonstance.

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Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

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Eh bien, ce qu’on pouvait clairement dire en cet instant précis c’était que Aberforth Dumbledore n’était pas la personne la plus facile à aborder. Bon, en même temps, leur rencontre était une coïncidence et heureusement sinon la jeune femme ne manquerait pas de se manquer frustrer de voir cet homme chercher à stopper leur conversation si rapidement. Bon, en même temps, c’était logique, ils n’avaient pas forcément besoin de parler alors qu’ils s’étaient simplement rentré dedans, ils auraient pu d’ores et déjà reprendre leur chemin tous les deux. Mais forcément, Vinda était tombé sur le frère de Albus Dumbledore, elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie d’entamer une conversation un peu plus poussée. Sauf que ça n’avait rien d’évident et qu’elle comprenait bien qu’elle allait devoir prendre énormément sur elle. Enfin, en un sens, elle n’avait pas forcément besoin de se donner autant de mal non plus, elle pourrait très bien se contenter de juste tourner les talons et ne pas chercher à discuter plus avec cet homme. Sauf que c’était mal la connaître, elle ne pouvait pas laisser un Dumbledore disparaître comme ça sous ses yeux, même s’il ne donnait aucun signe d’envie de continuer à parler avec elle.

D’ailleurs, l’homme ne manqua pas de lui affirmer qu’il avait des choses à faire. Soit, ça lui faisait une belle jambe qu’il ait des choses à faire. Elle allait sans doute passer pour une personne trop insistante mais ce n’était pas un souci. Au pire, il n’allait pas la supporter, mais la jeune femme n’avait pas spécialement l’impression qu’il la portait vraiment dans son cœur non plus présentement, alors ça n’était pas un très gros risque de sa part de décider d’insister. Ce qu’elle fit donc.

« Vous savez, il vaut mieux vous montrer prudent par rapport à ces gens. » Dit-elle en faisant de nouveau référence aux fidèles de Salem. Après tout, elle avait vu le tract, et c’était quand même surprenant de voir un sorcier (d’autant plus un Dumbledore d’ailleurs) avec un tel tract dans ses affaires. « Depuis que je suis arrivée à New-York, j’ai entendu souvent parler d’eux. Ils pourraient causer de nombreux soucis aux sorciers. »

Il y avait peu de chance que cette conversation se passe bien, Vinda en avait conscience. La seule chose qu’elle voulait, c’était que cette conversation se lance, qu’ils puissent parler de quelque chose. Même si ça devait mal tourner, le but était de toute façon qu’ils discutent, que quelque chose se lancer, qu’elle puisse potentiellement attiser la curiosité de l’homme. Comme lui n’avait pas manqué d’attiser la sienne de curiosité. Après tout, ce n’était quand même pas tous les jours qu’on avait la « chance » de croiser un Dumbledore par hasard.

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Messages : 567 Date d'inscription : 04/06/2018

Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

S
i Aberforth se sentait plutôt d'humeur à fuir la conversation (ce qui était une humeur récurrente chez lui, sans rapport concret avec son interlocutrice... il n'aimait pas parler et avait les recontres fortuites en horreur), il semblerait que la jeune femme ne soit pas de cet avis et préfère, de son côté, lui tenir la jambe. Super... il n'avait pas forcément envie de se montrer plus impoli qu'il était déjà capable de l'être, mais cette situation lui courait d'ores et déjà sur le haricot, ça c'est un fait. Surtout qu'il n'avait que faire des conseils de son interlocutrice quoi qu'il en soit. Il n'en avait absolument rien à faire. Il n'avait jamais écouté les conseils de personnes, de toute manière, alors il n'allait pas s'amuser à écouter religieusement une inconnue. Ce n'était pas parce que le hasard, par ailleurs, lui avait donné accès à ses "affaires" qu'elle avait droit d'y fourrer le nez... Mais s'il ne savait pas trop quoi faire des informations qu'il avait pour le moment sur les fidèles de Salem, il semblait qu'il s'agisse là d'un sujet que la jeune Rosier appréciait particulièrement.

-Je pense pas que quelques moldus qui braillent que les sorciers existent aient vraiment de quoi préoccuper qui que ce soit, répondit-il dans un haussement d'épaules.

Et il le pensait. Les fidèles de Salem (enfin, surtout Mary Lou Barebone, il faut le dire), parlaient forts et faisaient de grands gestes, mais tout le monde avait quand même l'air, globalement, de se ficher assez royalement de leurs discours. Dans le cas contraire, Aberforth supposait que le MACUSA serait déjà intervenu. S'ils avaient appréhendé que cette poignée d'individus puisse causer du tort à la communauté magiques, eux qui étaient si prompts à faire respecter le secret magique, ils auraient certainement oublietté tous les Barebone il y a un bail, déjà. Non, même si Aberforth n'avait pas une opinion arrêtée sur la question, il ne se préoccupait pas vraiment de leur éventuel impact sur le monde magique (ses motivations, de manière générale, étaient de toute manière relativement égoïstes). La seule chose qui, à l'extrême limite, était susceptible de le préoccuper, c'était le jeune Credence, mais cétait encore une autre affaire.

-S'il faut vraiment décider de se faire du soucis, je crois bien qu'on a déjà de quoi faire.

Et c'était bien pour cette raison, parce qu'il était préoccupé, qu'Aberforth Dumbledore avait fait le choix de quitter la Grande-Bretagne, lui qui n'avait jamais foutu les pieds ailleurs, pour se rendre de l'autre côté de l'Atlantique. Oui, il considérait qu'il y avait effectivement de quoi s'inquiéter, mais pas spécialement à cause des fidèles de Salem (sauf que les deux étaient plus liés qu'il ne l'imaginait). Alors la prudence, elle attendrait. Aberforth n'était pas du genre prudent de toute façon.

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Vinda tentait de tenir la jambe de son interlocuteur le plus possible, en aillant conscience que ce dernier n’avait aucune envie d’entamer la moindre conversation avec elle. Mais évidemment, la jeune femme espérait pouvoir glaner quelques informations utiles. L’homme n’était autre que le frère de Albus Dumbledore, elle ne pouvait pas nier sa présence et la balayer d’un revers de la main. Si cet homme se trouvait là, pendant que son frère était dans les parages, la jeune femme se disait que ça devait vouloir dire quelque chose. Et si jamais elle pouvait avoir une information à communiquer à une personne bien précise, ça sera forcément gagné. Est-ce que Gellert Grindelwald allait avoir quelque chose à faire que Aberforth Dumbledore se trouvait à New-York ? Elle n’en était pas sûre, mais dans le doute elle préférait mettre toutes les cartes de son côté.

L’homme lui rétorqua qu’il ne pensait pas que quelques moldus qui braillaient que la magie existait étaient préoccupant. Vinda ne savait pas grand-chose de Mary Lou Barebone, mais elle ne voyait pas en elle une simple non-magique qui se contentait de crier ici et là que la magie existait, il y avait quelque chose de bien plus profond en elle. Et elle avait un rapport avec l’enfant que son maître cherchait dans tous les cas, donc ça ne pouvait pas être rien. En tout cas, l’homme sous ses yeux semblait vraiment croire que cette famille et ces tracts ne posaient aucun souci. Que s’il fallait se préoccuper de quelque chose, ils avaient largement à faire. Sans doute que Vinda devrait ne pas insister, mais ce n’était pas bien connaître la jeune française.

« Vous parlez de ces créatures qui rodent dans la ville ? » Demanda-t-elle, en jouant un peu les femmes inquiètes. Ce n’était pas une information anodine et encore moins quelque chose de secret. Le monde magique qui se trouvait à New-York avait forcément entendu parler de ces créatures dont une s’en était pris à un non-magique. Enfin, ça c’était la version officielle, Vinda savait parfaitement que les créatures de Scamander n’avaient rien à voir là-dedans, contrairement à ce que pensait le gouvernement. Est-ce que c’était quelque chose que croyait aussi son interlocuteur ? Ou savait-il quelque chose en plus ? Vinda n’était pas idiote, elle avait conscience que l’homme sous ses yeux n’allait pas lui dire grand-chose, qu’il risquait même de ne rien lui dire du tout. Mais elle ne se préoccupait pas de ce qu’il pouvait bien penser d’elle, alors elle n’allait pas renoncer à insister. « J’en ai entendu parler. Et dire qu’ils ont tué un non-magique… Vous pensez que nous sommes en danger ? »

Elle, elle avait surtout envie de savoir pour quelle raison il se trouvait ici, mais elle savait bien que ce n’était pas en lui posant directement la question qu’elle aurait la réponse. Quand on se trouvait en compagnie de personne qui n’appréciait pas plus que cela les conversations, il n’était pas utile d’y aller trop directement, au risque de les braquer.

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Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

C

ette conversation durait beaucoup trop longtemps aux yeux d'Aberforth. Il ne devait rien à son interlocutrice, il n'avait pas la moindre intention de s'éterniser en sa compagnie, mais à chaque fois qu'il cherchait à lui fausser compagnie, elle le retenait. Certes, il pourrait tout à fait décider de partir sans plus de cérémonie, ce n'est pas comme si manquer de politesse ou de courtoisie lui posait franchement problème de manière générale, mais elle parvenait toujours à retenir son attention, d'une manière ou d'une autre. Une part de lui s'interrogeait sur cette femme, et sur la curiosité dont elle faisait preuve en présence d'un inconnu. Bien sûr, ce pouvait simplement être dans sa nature, mais quoi qu'il en soit, elle trouvait toujours une bonne manière de prolonger la conversation, et Aberforth, pris à ce piège qu'il ne réalisait pas exactement en être un, se faisait avoir et répondait à chaque fois.

-Qu'est-ce que je peux en savoir, j'ai pas la science infuse, répondit-il quand Vinda suggéra l'idée qu'ils puissent être en danger.

Elle s'exprimait sans doute simplement comme une femme inquiète, qui craignait les répercussions que la situation actuelle pourrait avoir sur elle. Elle s'exprimerait sans doute de la sorte avec n'importe quel autre interlocuteur, en fin de compte, et il n'y avait rien à en déduire. Mais il n'était effectivement pas en mesure de lui répondre. Et par ailleurs, il n'en avait pas la moindre envie. Il avait mieux à faire de son temps que de rassurer le chalant sur une situation qu'il ne maîtrisait de toute façon pas. Impossible pour lui de savoir s'ils étaient en danger ou pas. Il ne s'inquiétait pas tant du malheur qui pourrait advenir aupèrs des sorciers et moldus qui peuplaient New York, il s'inquiétait bien davantage du sort de cet enfant qu'il espérait retrouver avant que des personnes largement moins bien intentionnées ne le devancent. Ce qui n'était pas gagné du tout.

-Ces créatures n'ont rien à voir là-dedans de toute manière, mais libre à vous de participer à la névrose générale, ajouta-t-il.

Et c'était une précision qu'il n'aurait même pas dû faire. Mais il avait son propre sens de la justice, et en l'occurrence, il n'aimait pas quand on fustigeait des innocents. Il ne pensait pas tant aux créatures qu'à leur propriétaire, qui était accusé injustement, alors qu'il n'avait rien à voir avec le meurtre de ce sénateur moldu. Ceci dit, il ne voulait pas en dire plus, car à ses yeux, l'obscurial n'était pas davantage responsable, quoi qu'il en soit. Il était une victime également. Mais c'était le genre de débats dans lequel il n'avait vraiment pas la moindre envie de s'engager avec son interlocutrice, sans façon, vraiment.

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Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

Vinda essayait tant bien que mal de retenir Dumbledore, mais ce n’était vraiment pas quelque chose de facile. Et même si pour le moment l’homme ne partait pas donc, il était évident qu’il n’appréciait pas spécialement de lui parler. Si Vinda avait pu avoir un doute sur le fait que cet homme était particulièrement désagréable – mais ce n’était pas le cas –, elle ne l’aurait plus eu au moment où ce dernier prit la peine de répondre à sa remarque en lui affirmant qu’il n’avait pas la science infuse. Ça, la jeune femme s’en doutait. Si elle n’était pas en train de tenter de lui tenir la jambe coute que coute, elle aurait été capable de mal prendre les propos de son interlocuteur. Mais elle ne s’en offusquait pas, il en fallait beaucoup plus pour la vexer et ce qu’elle voyait, c’était qu’elle parvenait à obtenir une réaction de cet homme. Il ne cherchait pas réellement à la fuir, pour une fois depuis le début de leur rencontre, il ajouta même quelque chose qui titilla vraiment la curiosité de la sorcière.

C’était créature n’avaient rien à voir avec la mort de ce moldu, mais qu’elle pouvait très bien continuer la névrose générale, d’y participer en pensant une telle chose. Elle n’était pas spécialement étonné de découvrir que cet homme ne croyait pas en la culpabilité des créatures de Newt Scamander, parce qu’il était le frère de Albus Dumbledore qui était quand même venu jusqu’ici dans le but de sortir d’affaire son ancien élève. Alors en soit, ce n’était pas forcément une surprise, même si Vinda était bien loin d’imaginer la relation que les deux frères avaient. Mais par contre, elle était plus surprise par le fait que cet homme lui parler directement de l’innocent de ces créatures, qu’il lui affirmait ça de but en blanc comme ça. Elle n’avait pas l’intention de lâcher le morceau, même si elle se doutait qu’au bout d’un moment la situation pouvait pleinement se briser et cet homme allait reprendre sa route sans qu’elle ne soit capable de le retenir.

« Bien sûr que si elles ont à voir là-dedans, c’est ce que le MACUSA dit. » Et bien sûr, le MACUSA ne disait pas tout le temps la vérité, il n’avaient pas la science infuse comme l’homme sous ses yeux, mais ce n’était pas parc que Vinda en avait bien conscience qu’elle allait se retenir de l’affirmer. Elle avait envie de provoquer un peu cet homme, d’obtenir une nouvelle réaction de sa part, dans le but d’obtenir peut-être des informations à son sujet, pour qu’elle puisse les communiquer à son maître. Sans qu’elle ne soit capable de se douter à quel point cet homme avait une importance dans l’histoire de Grindelwald. « Sinon pourquoi cet homme serait recherché s’il n’était pas responsable ? »

Parce que le MACUSA était incapable de faire correctement son travail, et qu’en prime c’était un mage noir qui était à la tête du département de la justice magique. Mais la réponse évidente n’allait pas venir de la bouche de la sorcière.

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Messages : 567 Date d'inscription : 04/06/2018

Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

A

berforth poussa un profond soupir. Il n'avait pas envie d'avoir cette conversation avec une inconnue. Il n'avait pas envie d'avoir cette conversation tout court, en réalité. Avec qui que ce soit. Il ne la connaissait pas, cette femme, il ne savait rien, vraiment, de qui elle était, et les informations qu'il possédait, il n'avait pas la moindre intention de les partager, quand bien même elles n'étaient pas nombreuses. Prendrait-il le risque de discuter obscurus avec cette personne qu'elle venait tout juste de rencontrer ? Eh bien non. Pas que le risque soit bien important, mais il préférait s'épargner cette peine, en vérité.

-Tout ce que nous dit le gouvernement est toujours vrai, c'est bien connu, se contenta-t-il de rétorquer avec cynisme.

Que l'on se serve de la sainte parole proférée par une organisation gouvernementale pour en faire une vérité absolue, ce n'était définitivement pas du goût d'Aberforth, qui dans tous les cas choisissait de ne se fier qu'à son propre jugement et rien d'autre. Mais il savait que certains, sous prétexte qu'une information leur venait d'en haut, soit des plus hautes autorités alentour, décidaient de la prendre pour une vérité établie plutôt que d'y réfléchir et de la remettre en question. Bon, dans le cas de Vinda, il s'avérait qu'elle était bien moins crédule que ce qu'elle prétendait exactement, mais cela, Aberforth ne s'en rendait pas compte. Elle était bonne actrice, alors il se fiait totalement à son discours.

Mais quoi qu'il en soit Aberforth n'avait pas envie d'expliquer par le menu les raisons qui faisaient que Newt Scamander ne devrait pas être ainsi recherché. Pas qu'il soit exempt de tout crime selon les lois du ministère américain, mais certainement pas du crime majeur qu'on essayait de lui mettre sur le dos. Ceci dit, oui, le serveur n'avait pas la moindre intention d'en discuter trop longuement avec son interlocutrice. Contrairement à son frère, il ne tenait pas particulièrement à Scamander, il s'en fichait assez, même. Il ne voulait pas qu'il finisse en prison, ou pire, parce qu'il ne supportait pas l'injustice et il était innocent, mais il n'allait tout de même pas, malgré tout, le défendre corps et âme.

-Pensez ce que vous voulez, j'ai mieux à faire que de chercher à vous convaincre.

Il n'en avait aucune envie, surtout. Cela ne lui apporterait rien du tout que de convaincre cette jeune femme qu'il ne recroiserait très certainement jamais dans sa vie. Il avait suffisamment à faire, il avait ses propres problèmes, il n'avait pas envie de se soucier des états d'âme des uns et des autres. Non, vraiment, ça ne l'intéressait pas, mais alors pas du tout. Et elle-même assouvirait sa curiosité plus rapidement avec quelqu'un d'autre.

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Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

Le destin décide parfois de faire croiser certains chemins.

Vinda se retint d’afficher un sourire en entendant son interlocuteur affirmer que le gouvernement disait toujours la vérité. Évidemment que non, ils ne disaient pas toujours la vérité, mais Aberforth Dumbledore n’avait pas réellement besoin de savoir qu’elle en avait parfaitement conscience. Ce que Vinda souhaitait, c’était de l’entendre parler, tenter de lui démontrer que le MACUSA ne disait pas la vérité. Parce qu’ils mentaient ou parce qu’ils étaient simplement dépassé par les évènements et qu’ils étaient incapable de connaître la vérité, peu importait en soit, il était juste évident qu’il n’était pas possible de faire confiance à ces paroles. Sauf que ce que Vinda espérait, en cet instant précis, c’était que l’homme sous ses yeux prenne la peine de lui expliquer, qu’il lui parle un peu plus de ce qu’il pensait, de ce qu’il avait contre le MACUSA.

Malheureusement, même si ce dernier ne se retint pas d’affirmer que le MACUSA ne disait pas toute la vérité (il disait le contraire, mais son ton et la manière de le dire ne laissait évidemment pas croire une seule seconde qu’il puisse être sérieux), il n’avait visiblement pas envie de se montrer plus précis. Quand l’homme lui affirma qu’elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait, qu’il avait mieux à faire que de chercher à la convaincre, Vinda n’eut aucun doute sur le fait qu’elle n’allait rien pouvoir tirer du frère de Dumbledore. En soit, la jeune femme avait déjà eu l’occasion d’avoir quelques informations de la part de cet homme. Le simple fait de savoir qu’il se trouvait dans cette ville, en même temps que son frère d’ailleurs, était une information qu’elle prenait au sérieux. Mais Vinda aurait quand même apprécié d’en savoir plus, d’en apprendre davantage sur son interlocuteur. Mais elle savait quand elle devait baisser les armes, quand ça ne servait à rien d’insister. Elle était tentée, pourtant, d’insister encore un peu, de tenter de le conduire sur une autre voix de discussion, de le pousser à bout dans le but qu’il ait envie de la contredire et de lui dire « sa » vérité.

« Soit, si vous le dites. » Répondit-elle. Elle était tentée de le faire oui, mais en même temps elle se doutait que si elle insistait trop, elle risquait surtout de braquer l’homme. Enfin, ce dernier était sans doute déjà particulièrement braqué, mais elle n’avait aucune envie de le voir disparaitre dans la nature sans qu’elle ne puisse un jour remettre la main sur lui. Elle avait bien l’intention de parler de cette rencontre avec son maître, elle ne savait pas encore ce qu’il allait faire de cette information, mais elle tenait quand même à éviter que l’homme sous ses yeux se braque de trop. Alors elle décidait de décliner pour cette fois, de baisser les armes, mais avec la ferme intention de ne pas laisser tomber la guerre pour autant. « Pardonnez-moi pour ce temps perdu alors, monsieur Dumbledore. » Se contenta-t-elle de dire, sans demander quoi que ce soit de plus à son interlocuteur.

Pour le moment.

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