La connaissance mène au pouvoir. (Adalbert)

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Les événements s’étaient quelque peu… accélérée. Vinda n’avait pas été préparé à ce qui était arrivé, mais elle osait croire que personne ne l’avait été, pas même son maître. L’obscurus s’était révélé au grand jour et ce n’était autre que Credence, ce jeune homme des fidèles de Salem. Vinda n’aurait pas imaginé une seule seconde que l’obscurus puisse être cette personne, ce qui ne faisait que prouver à quel point il était fort et à quel point il aurait pu aider la cause de son maître. Malheureusement… la situation avait quelque peu échappé au contrôle. Il était important de revoir les plans, c’était une évidence. Cela ne voulait pas dire qu’ils n’allaient pas parvenir à leur fin, Vinda avait toute confiance en Grindelwald pour savoir qu’il s’en sortirait toujours et qu’il allait les mener dans un futur parfait, à son image. Elle savait que l’homme allait forcément parvenir à obtenir ce qu’il cherchait, il n’y avait aucun doute à avoir. Cela dit, ils devaient quand même revoir certaine chose.

Beaucoup d’élément ne changeait pas et Vinda n’avait pas l’intention de baisser les bras. Cependant, elle décida quand même, de son propre chef, de chercher un peu plus d’information. Elle ne savait pas exactement si Adalbert Waffling allait pouvoir l’aider, mais la jeune femme était d’avis qu’elle ne perdrait pas son temps à le rencontrer. Alors, elle avait décidé de le rencontrer. Pour cela, Vinda savait bien qu’elle ne pouvait pas seulement lui rendre visite, qu’elle devait y mettre les formes. Alors, elle avait décidé de lui écrire une lettre, plutôt longue d’ailleurs, où elle jouait les femmes intéressées par son travail évidemment, mais surtout avec un désir profond de débattre en sa compagnie. Elle ne savait pas si l’homme avait complètement mordu à l’hameçon, mais au moins elle obtint un rendez-vous.

Afin qu’ils puissent être tranquille, Vinda avait proposé de venir rendre visite au jeune homme directement chez lui. Ainsi, il n’y aurait personne capable de les déranger, ce qui n’était pas une mauvaise chose. Elle se rendit donc chez l’homme, à l’heure convenu de leur rendez-vous, parfaitement à l’heure. Elle frappa à la porte, il l’ouvrit et elle arbora un grand sourire.

« Monsieur Waffling, c’est un réel honneur de pouvoir faire votre connaissance. » Elle en ajoutait un peu plus, histoire de brosser l’homme dans le sens du poil. Il n’avait peut-être pas besoin de ça, mais elle préférait mettre toutes les chances de son côté. « Je vous remercie vraiment de m’accorder du temps. Je sais à quel point vous devez être un homme occupé. »

Et elle était une femme occupée aussi de son côté, sans qu’il n’en ait conscience. Elle n’avait pas énormément de temps à perdre, mais si elle se trouvait ici c’était pour une bonne raison. Elle ne savait pas encore ce qu’elle allait pouvoir glaner comme information, mais elle osait croire que quoi qu’elle apprenne, ça ne pouvait qu’être gagnant. Et au vu des événements, il était important qu’ils obtiennent le plus d’information possible sur de nombreux sujets.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

D

epuis que son premier ouvrage avait été publié, Adalbert avait eu droit à quelques courriers de lecteurs intéressés qui avaient décidé de prendre la plume pour commenter son travail, lui adresser leur respect ou lui dire d'aller au diable. Il faut dire que ce premier ouvrage - et Adalbert en était le premier surpris - avait rencontré un franc succès, et l'homme avait donc dû faire face à ce que l'on nomme communément "la rançon du succès". Il le vivait plutôt bien, ceci dit, et pour cause, il était agréable de voir son travail rencontrer un certain succès et de constater aussi que certains (et certaines) avaient vraiment remis en question certains de leurs présupposés par son intermédiaire.

Le jeune homme était sincèrement touché par chacun de ces courriers, et s'il mettait souvent du temps à y répondre, parce qu'il était généralement accaparé par autre chose (avant tout ses recherches, proprement chronophages), il prenait toujours la peine de répondre à chacun individuellement. Il disait rarement non également quand on lui proposait une rencontre pour discuter de ses essais. S'il passait pour quelqu'un d'asocial, à toujours se terrer dans son appartement, il n'était pourtant pas le moins du monde réfractaire aux interactions avec autrui... C'était juste qu'il ne prenait pas le temps pour elle... Mais dès qu'on invoquait ses travaux, tout à coup, son emploi du temps se libérait davantage. Et c'est ainsi notamment qu'il trouva le temps de parler un peu avec une jeune femme du nom de Vinda Rosier.

Ils avaient convenu de se rencontrer chez lui, ce qui convenait très bien à Adalbert. Il n'appréciait pas forcément de partager son espace personnel (et donc de travail) avec n'importe qui, mais il appréciait encore davantage la perspective de ne pas avoir à sortir de chez lui. A l'heure dite, il accueillit donc la jeune femme du nom de Vinda Rosier, qui gagnait quelques points en étant à la fois agréable à regarder, très polie, et semble-t-il admirative de son travail.

-Mais non, c'est un plaisir pour moi de vous accueillir, Miss Rosier, répondit Adalbert dans un sourire tout en lui serrant la main. Même si, en vérité, oui, il était effectivement très occupé, il n'allait pas le nier non plus, mais cette conversation pourrait bien porter des fruits intéressants, qui sait ? Dans tous les cas, les récents événements invitaient à la conversation, ça c'est une certitude. Il la conduisit jusqu'au salon. Asseyez-vous, je vous en prie. Pour donner l'exemple, il s'installa pour sa part tout en prononçant ces mots. Il avait disposé du thé et quelques gâteaux secs sur la table basse du salon dans ce qu'il espérait pouvoir faire passer pour une démarche conviviale. Alors, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? demanda-t-il en remplissant leurs tasses de thé (mais ayant omis tout de même de lui demander si elle en voulait bel et bien).

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Vinda ne perdit pas son sourire alors que l’homme l’accueillait et lui affirmait que c’était un plaisir pour lui de l’accueillir. En même temps, la jeune femme avait bien envie de croire qu’il n’y avait aucune raison que ça ne soit pas un plaisir de l’accueillir. Cela dit, la sorcière se doutait que Adalbert devait être plus qu’occupé, et mine de rien elle appréciait vraiment qu’il prenne le temps de la recevoir. Elle avait envie de croire qu’elle ne lui aurait pas spécialement laissé le choix, même si elle ne pouvait pas non plus concrètement le forcer non plus. Enfin, la question ne se posait pas en tout cas, la jeune femme se trouvait chez Adalbert Waffling et elle allait pouvoir discuter avec lui. Est-ce que ça allait vraiment lui apporter des réponses ? Vinda était d’avis qu’elle ne perdait pas de temps de toute façon, parce que toutes les informations étaient les bienvenues.

Elle le suivit dans le salon, où elle l’invita à s’assoir, ce qu’elle ne se retint pas de faire alors qu’il en faisait de même. Elle l’observa leur servir des tasses de thé, pendant qu’il lui demandait ce qu’il pouvait faire pour elle. Vinda se retint de trop penser au fait qu’il ne lui avait même pas demandé si elle voulait du thé. Par convenance, la jeune femme aurait sans aucun doute répondu dans tous les cas qu’elle désirait bien cette tasse de thé. Parce qu’au final, en cet instant précis, ce n’était pas l’important. La jeune femme avait surtout envie qu’ils ne tardent pas trop à rentrer dans le vif du sujet.

« Je voulais déjà vous féliciter pour votre ouvrage, j’ai adoré le parcourir. » Elle en rajoutait un peu, bien évidemment, parce qu’elle cherchait surtout à brosser l’homme dans le sens du poil. Cela dit, elle avait bien évidemment lu cet ouvrage, parce qu’elle n’aurait pas eu l’air fin si elle était venue ici en prétendant adorer le travail de l’homme qui se trouvait sous ses yeux, si elle ne s’était pas renseignée un minimum sur son travail. « Je ne pensais pas avoir un jour la chance de pouvoir discuter directement avec vous. » Bon, elle en ajoutait encore un peu, mais il ne fallait pas qu’elle en fasse trop. « Je sais que c’est peut-être un peu… abrupt de ma part, mais j’aurais aimé avoir votre avis sur tous les derniers événements qui se déroulent à New-York. »

Elle était direct, clairement, mais en même temps elle se doutait que ça ne servait à rien de tourner autour du pot avec l’homme sous ses yeux. Cet homme était visiblement du genre à travailler énormément, à se concentrer énormément sur ses recherches, elle espérait qu’il allait apprécier qu’ils entrent dans le vif du sujet, qu’ils parlent directement des derniers événements. Et plus précisément de l’obscurus, puisque c’était quand même un sacré sujet. Un sujet qui avait fait beaucoup parler le monde magique, et pour cause, ce n’était pas rien quand même.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

A

dalbert afficha une esquisse de sourire quand son interlocutrice le félicita pour son ouvrage et affirma avoir aimé le parcourir. Le théoricien de la magie n'avait rien d'un faux modeste. Il avait conscience de la valeur de son travail, et pour cause, il y consacrait un temps beaucoup trop prononcé pour qu'il puisse en être autrement, alors il estimait en effet que son ouvrage méritait les compliments qui lui étaient adressés. Il ne courait pas après, et il était le premier surpris d'avoir été publié et que son livre se soit si bien vendu, mais ce n'était pas parce qu'il estimait que son ouvrage n'était pas digne d'intérêt, seulement qu'il considérait que la plupart des sorciers ne s'intéresseraient pas au sujet et préférerait lire un vieux roman stupide aux rebondissements peu crédibles ou encore les dernières absurdes tribulations de Cassandra Vablatski. De toute évidence, il ne risquait pas de s'en plaindre. Quiconque complimentait son travail lui laissait entendre qu'il ne le faisait pas pour rien et qu'il avait les meilleures raisons du monde d'y consacrer tout son temps et tout son intérêt.

Adalbert, naturellement curieux, et sans revenir sur les propos de la jeune femme quand elle ajouta qu'elle ne pensait pas avoir un jour la chance de parler avec lui (là, il ne s'agissait plus de compliments mais de flatterie, et si l'homme était loin de sentir venir le coup fourré, il accueillait ces propos avec davantage de parcimonie), était prêt à lui demander quelle édition de son ouvrage elle possédait, quel chapitre l'avait particulièrement intéressait, ce qu'elle pensait de telle ou telle observation qu'il avait relevé dans son oeuvre. Mais son interlocutrice ne lui en laissa pas le temps. Elle lui fit très rapidement comprendre qu'elle était venue le trouver dans un but précis, et ne tourna pas autour du pot pour le lui signifier. Au fond, c'était mieux ainsi. L'homme préférait les personnes qui allaient droit au but, et il ne pouvait prétendre que le sujet ne l'intéressait pas. Même s'il remettait quelque peu en perspective les propos qu'elle avait prononcés auparavant maintenant qu'il comprenait qu'elle attendait de lui quelque chose de tout à fait spécifique.

-Je risque fort de vous décevoir, répondit Adalbert.

Oh, le sujet le passionnait vraiment et il considérait de très près, mais si son interlocutrice attendait de lui une analyse poussée et complexe de la situation, elle n'allait de toute évidence pas y trouver son compte. Car Adalbert était un pragmatique, il ne pouvait rien dire tant qu'il n'avait rien de concret. Et malheureusement, ses connaissances se cantonnaient à l'heure actuelle à ce que tout le monde savait d'ores et déjà.

-Je n'en sais pas plus que n'importe qui d'autre, et si ce sujet m'intrigue, je n'ai pas vraiment eu l'opportunité de me focaliser sur la question encore. Alors je ne vais pas avoir une opinion différente de vous ou de qui que ce soit d'autre, j'en ai peur.

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Vinda prenait la peine de ne pas tourner autour du pot, d’être direct, parce qu’elle n’avait pas spécialement envie justement de tourner autour du pot. Elle pourrait lancer l’homme sur le sujet de son livre, le faire parler sur l’ouvrage qu’il avait écrit et qui la menait à lui, mais en réalité ça ne l’arrangerait pas réellement que ça soit le cas. Parce que même si elle avait eu l’occasion d’avoir ce livre entre ses mains, elle n’était pas aussi passionnée qu’elle voulait bien le laisser croire. Donc, elle n’avait aucune envie de parler longuement de cet ouvrage, de devoir trop jouer le jeu de celle qui avait lu de long en large le livre et avait été intéressée du bout au bout.

Cela dit, c’était quand même un risque de le lancer directement dans le vif du sujet, la jeune femme n’avait pas spécialement envie que l’homme puisse se douter qu’elle ne venait ici que dans le but d’avoir son envie, encore moins qu’il ne se doute qu’elle n’avait pas forcément de « bonnes » intentions. Mais sur ce dernier point, Vinda était plus du genre à penser que les bonnes intentions n’existaient pas réellement, que cela dépendait du point de vu. La plupart des sorciers considéraient que Grindelwald était un sorcier noir, qui devait être arrêté. De son côté, elle savait que cet homme était leur libérateur, celui qui pouvait les mener au sommet.

Adalbert affirma qu’il risquait de la décevoir, parce qu’il ne savait pas de ces derniers événements plus que tout le monde, que même s’il était passionné, il n’avait pas eu l’occasion encore de trop se focaliser sur les derniers événements. Peut-être que Vinda avait décidé de venir trouver cet homme un peu trop tôt ? Ce n’était pas négligeable, mais Vinda n’avait pas l’intention de faire marche arrière non plus, bien au contraire. Elle était là, elle avait bien l’intention de mettre au profit la situation.

« Je trouve ça tout simplement incroyable. » Affirma-t-elle alors, ne réagissant pas forcément au fait qu’il affirmait ne pas avoir une opinion différente d’elle et des autres personnes. Elle voulait prolonger le sujet, elle avait bien l’intention de faire. « C’est incroyable et atroce en même temps. On m’a toujours dis qu’il n’y avait plus aucun obscurial aux États-Unis, je pensais que c’était le cas. Et maintenant, on apprend qu’il y en avait un… et en grande souffrance apparemment. Moi qui pensais que le monde magique se portait mieux. Maintenant, on découvre également que Grindelwald est dans les parages. N’est-ce pas la preuve que tout le système est bancal ? »

Il pouvait bien penser ce qu’il voulait, ce qu’elle cherchait elle c’était de lancer un débat et une conversation. Elle osait croire que Adalbert allait être suffisamment passionné par tout cela pour répondre favorablement à cette conversation. Sinon, elle n’aurait pas d’autres choix que de se pencher plus sur le livre qu’il avait écrit.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

I

ncroyable, le mot n'était sans doute pas trop fort, en effet, pour qualifier la situation. Peut-être que le caractère mélioratif que l'on avait tendance à attribuer à la situation pourrait avoir tendance à communiquer le sentiment que son interlocutrice se réjouissait de la situation, mais Adalbert pensait savoir où elle voulait en venir, pour la simple et bonne raison qu'il aurait été tout à fait capable d'employer exactement le même adjectif pour évoquer sa propre appréhension de la situation. Incroyable, parce que c'était difficile à croire, incroyable parce que c'était inattendu. Incroyable parce que, de toute évidence, personne n'avait été préparé à cela, ni à la situation, ni à ses conséquences.

D'ailleurs, la jeune femme ne tarda pas à nuancer son propos, observant que la situation était également atroce autant qu'elle pouvait être incroyable. Là-dessus, en effet, il était impossible de contester la situation, à moins d'être de ces fanatiques qui pouvaient estimer que le plus grand mal pouvait être fait au nom du plus grand bien. C'était, l'air de rien, une position qui se tenait à plus d'un titre, qu'on le veuille ou non. Mais en l'occurrence, Adalbert avait tout de même un sens de l'éthique suffisamment prononcé pour observer les dégâts humains engendrés par la soirée du Nouvel An avec horreur, même si le tout était teinté d'une pointe de curiosité. La recherche, surtout quand elle tenait au domaine de la magie, devait parfois s'épargner toute considération purement morale, mais la morale posait aussi des jalons, des limites. Enfin bref, pour l'heure, ils considéraient en effet la situation sous un angle équivalent.

Oui, en effet, Adalbert aussi avait cru également qu'il n'y avait plus d'obscurial aux Etats-Unis... en même temps, aucun obscurial ne s'était manifesté jusqu'alors aux Etats-Unis, il n'y avait donc aucune raison de ne pas le penser. Que le jeune homme était en grande souffrance allait de soi aux yeux du théoricien de la magie, c'était triste à dire, mais il ne pensait pas que l'on puisse développer en soi une manifestation de magie si obscure sans être profondément malheureux... Quelque chose qui touchait si profondément à votre identité, et qui exigeait une négation si profonde de soi ne pouvait être que la conséquence d'une indéniable souffrance. Pour ce qui était du système.

-Je vous mettrai au défit de déterminer un système qui soit susceptible de ne pas être bancal, sur aucun point, observa-t-il simplement.

Pour sa part, il n'imputait pas la situation au système, juste aux circonstances, une quantité d'événements qui, mis bout à bout, avaient mené à cette configuration précise. C'était fascinant, alarmant peut-être, mais ce n'était pas une remise en cause profonde du système qui y changerait quoi que ce soit.

Leurs opinions, donc, divergeaient, mais cela ne dérangeait pas Adalbert qui n'aimait rien plus que les débats d'idée. Cela dit, il les appréciait davantage quand il était question de sujets qu'il maîtrisait de bout en bout, et on ne pouvait pas réellement dire que la politique soit son dada.

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Vinda pensait avoir réussi à faire ce qu’elle voulait faire, lancer la discussion. Peu importait au final ce qu’il pensait d’elle, ce qu’il pensait de ce qu’elle pensait, le but était simplement de lancer cette fameuse conversation afin qu’ils puissent parler du sujet de l’obscurus entre autre chose. Elle devait simplement s’assurer que l’homme n’allait pas l’associer à Grindelwald, parce que ce n’était pas vraiment le moment qu’on puisse avoir des soupçons la concernant, quand bien même Adalbert n’était pas un Auror du MACUSA et qu’elle ne risquait pas grand-chose présentement. Elle voulait simplement ne pas avoir besoin de se cacher ou quoi que ce soit, pas encore. Elle allait le faire plus tard forcément, mais ce n’était pas encore le moment.

L’homme lui répondit donc qu’il la mettait au défi de déterminer un système susceptible de ne pas être bancal sur aucun point. Vinda devait se faire violence tout de même pour ne pas répondre qu’il suffisait de compter sur une personne en particulier. Que Grindelwald était la solution, qu’il suffisait simplement d’agir en conséquence. Alors, bon, les non-magiques ne seraient pas forcément heureux, mais en même temps tant pis pour eux. Enfin, il était évident que la jeune femme ne pouvait pas répondre de la sorte, elle aimerait bien, mais elle ne pouvait pas vraiment se le permettre. Alors, elle se contenta simplement d’une réponse simple.

« Malheureusement, je ne pense pas être capable de ça. » Répondit-elle dans un fin sourire. « Même si ça serait vraiment un grand soulagement. »

Enfin, ils n’allaient pas parler politique pendant toute la journée non plus, ils avaient d’autres sujets bien plus intéressants à aborder. D’ailleurs, Vinda ne se retint pas de reprendre rapidement la parole, comme pour balayer ce qu’ils s’étaient dit précédemment d’un revers de la main.

« Est-ce que vous pensez qu’il y a d’autres Obscurials ici ? Aux États-Unis ? Comment peut-on les reconnaître… » Dit-elle dans un soupire, comme si elle se souciait vraiment de leur sort.

C’était Credence qui était utile, parce qu’il était un jeune adulte et c’était ça qui faisait qu’il avait été si puissant au point de détruire une bonne partie de la ville pendant le réveillon de la nouvelle année. Autant dire qu’il y avait peu de chance de retrouver une autre personne comme Credence dans la ville, même si ça serait une bonne chose. Cela dit, Vinda ne savait pas encore que le jeune homme était vivant, ce que son maître allait apprendre aussi. Et ce qui allait leur permettre de continuer leurs actions, même si ça n’allait pas être aussi facile de mettre la main sur lui. Et dire qu’il avait été à porté de main… mais son âge avait trompé tout le monde, même le grand Gellert Grindelwald qui avait pourtant l’art de tromper son monde lui-même.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

E

n effet, son interlocutrice n'était pas capable de mettre en place un système véritablement idéal. Et personne ne l'était réellement. C'était ainsi, c'était malheureux et excessivement frustrant, mais c'était un fait : la notion d'utopie n'existait, dans les faits, que parce que cette utopie était justement inaccessible. On pouvait décider d'observer la situation sous tous les angles : d'un point de vue social, moral, individuel, politique... mathématique, même, ça n'y changeait rien. Cela ne revenait pas à admettre que le système ne pouvait pas être amélioré, mais du moins reconnaître que le modifier, même en profondeur ne résoudrait pas d'un seul coup tous les maux de l'humanité, surtout dans une situation aussi complexe que celle à laquelle la communauté magique américaine faisait actuellement face... et qui avait bien évidemment un impact direct sur la communauté non magique par la même occasion.

Puisqu'il n'y avait sans doute pas grand-chose de plus à dire sur la question, la jeune femme évoqua ensuite le sujet des obscurials. Il comprenait son souci, il comprenait que le sujet l'intéresse. Elle n'était pas la première à venir vers lui et à lui poser des questions. D'autres avaient pris cette initiative avant elle. C'était compréhensible, car c'était en effet un sujet lié de très près à ses études... mais jamais personne auparavant ne s'y était intéressé. Et pour cause, on ne pensait plus revoir d'obscurials en Amérique (ce qui laissait suggérer que le système, justement, fonctionnait plutôt bien)... pourquoi s'intéresser à une chose éteinte ? Adalbert aurait mille réponses à donner en faveur de cette acception, mais il comprenait que l'on ne s'intéresse à certains sujets que quand on les estimait brûlants.

-Malheureusement, il n'existe aucun moyen de les reconnaître tant qu'ils n'ont pas... attaqué.

C'était malheureux à dire, mais c'était la vérité. Certes, peut-être qu'en ayant un obscurial sous la main, on pourrait bel et bien réussir à en apprendre plus, à déterminer les signes avant-coureurs. Seulement, il était fort à parier que le cas du jeune Credence Barebone, si exceptionnel fut-elle, resterait isolé quoi qu'il en soit.

-Et je doute fort qu'un cas de figure tel que celui que nous avons récemment connu se reproduise. Ce n'est pas une épidémie, pas plus qu'un symptome de notre société dont les codes n'ont pas évolué depuis des années. Il n'y avait pas eu d'obscurial en Amérique depuis des siècles. Je doute fort que nous assistions de nouveau à un tel événement. Même si on ne peut présumer de rien. Et je ne pense pas qu'il soit utile de sombrer dans la paranoïa.

Même s'il se doutait que ça allait être le cas, parce que c'était dans la nature humaine, l'air de rien... Et lui-même n'y échappait pas, parfois, non plus.

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Vinda aurait bien aimé entendre son interlocuteur affirmer qu’il existait un moyen fiable de reconnaître un obscurial, mais en même temps… elle s’en doutait un peu. S’il avait existé un moyen, son maître aurait trouvé ce moyen afin de trouver celui qu’il cherchait pendant si longtemps, avant de se rendre compte qu’il l’avait sous les yeux. Mais comment s’en douter alors que Credence était déjà si âgé. C’était à peine croyable de se rendre compte qu’un jeune homme avec tant de force et de pouvoir avait pu survivre aussi longtemps. C’était ce qui faisait que Credence était à ce point exceptionnel, malheureusement les événements ne s’étaient vraiment pas passées comme prévues. Et maintenant, Credence n’était plus. Enfin, c’était ce que tout le monde pensait pour l’heure.

Adalbert Waffling semblait en tout cas sûr de lui en affirmant que ce cas de figure avait peu de chance de se produire de nouveau. Ce n’était pas quelque chose qui se transmettait, et il n’y avait pas eu d’obscurial en Amérique depuis des siècles. Le cas de Credence Barebone était en effet plutôt particulier, il était un cas à part. Au vu de sa famille et de ce qu’il avait vécu, ce n’était pas si étonnant de l’avoir retrouvé dans une telle position. Un jeune sorcier orphelin qui se retrouvait élevé par une femme détestant la magie, forcément le cas de figure restait rare. Il n’y avait pas deux Credence dans ce monde, comme il n’y avait pas plusieurs Mary Lou Barebone.

« Tant mieux alors. » Répondit-elle, quand l’homme précisa qu’ils n’avaient pas besoin d’entrer dans la paranoïa, puisqu’il doutait fort qu’ils se retrouvent de nouveau confronté à un tel cas de figure. Ils ne pouvaient pas connaître le futur, mais les circonstances semblaient prouver qu’ils ne risquaient pas de se retrouver devant de tels événements pour le moment. Ce qui en soit était une bonne chose, mais donnait un goût amer à Vinda. Son maître avait été si près de son but. « Vous avez l’intention d’orienter vos recherches sur ce sujet ? »

Adalbert était un puit de connaissance, s’il parvenait à trouver quelque chose d’intéressant, Vinda devait bien avouer qu’elle espérait en être tenue au courant. Oh, elle pourrait se contenter d’attendre la publication d’un livre… mais la jeune femme n’était pas suffisamment patiente par moment. Ce n’était pas pour rien qu’elle prenait la peine de se montrer si intéressée, si passionnée par les recherches de son interlocuteur, elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de glaner une ou deux informations utiles. Même si elle savait aussi qu’elle ne devait pas trop se précipiter non plus, qu’il valait mieux qu’elle ne soit pas trop rapide. Que ça soit sur le sujet des obscurus, ou tout autre sujet, Vinda était persuadé que cet homme pouvait lui apporter quelques connaissances. Et les connaissances étaient importantes dans ce genre de situation, quand on espérait voir le monde changer pour le plus grand bien.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

A

dalbert hocha la tête quand Vinda répondit par un "tant mieux". Oui, tant mieux en effet, il suffisait de considérer les dégâts commis par l'obscurial pour estimer préférable de ne pas en recroiser d'autre... même si ça restait une exception, pas seulement parce qu'on n'avait plus vu d'obscurial aux Etats-Unis depuis des siècles, mais parce que celui-là était particulièrement âgé et particulièrement puissant. Dans tous les cas, on ne pouvait que les dégâts aient été matériels avant d'être humains, même si certains Aurors avaient donné leur vie en combattant l'enfant. Dans tous les cas, oui, c'était une bonne chose, et il ne pensait vraiment pas se tromper en se permettant cette affirmation. Ce qui ne voulait pas dire qu'il n'y avait pas d'autres raisons de s'inquiéter. Bien au contraire, même, dans ces derniers événements, le problème n'était définitivement pas l'obscurial, mais bien le retour de Grindelwald, qui avait réussi à berner le MACUSA, et qui était encore en pleine nature, sans que personne n'ait la moindre idée d'où il se trouvait.

Quand Vinda lui demanda s'il avait l'intention d'orienter ses recherches sur le sujet, Adalbert n'avait pas de réponse définitive à donner à cette question. Avant tous ces événements, il n'avait pas vraiment envisagé d'aborder le sujet, et l'avait même occulté. Mais à présent, il devait bien reconnaître qu'il était fasciné et s'interrogeait vraiment... au point d'axer ses études dessus ? Peut-être pas, non, ou en tout cas pas tout de suite, il avait fort à faire avec d'autres sujets déjà, même si celui de l'obscurial pouvait éventuellement rentrer dansl e cadre de ses recherches actuelles. Il n'avait pas encore vraiment eu le temps d'articuler ses pensées. En somme, il était bien incapable de donner une réponse véritablement honnête à son interlocutrice.

-Pas exactement, répondit-il alors honnêtement. Mais c'est un sujet fascinant, c'est certain, j'aurais bien du mal à ne pas vouloir en apprendre davantage.

Surtout que les circonstances lui avaient bien prouvé qu'il en savait bien peu sur le sujet. Certains avaient voulu le consulter dans l'espoir d'en apprendre plus sur la question, et les réponses qu'il avait eu à apporter à ces personnes étaient finalement bien minces, c'est évident. C'était un domaine qui méritait d'être exploré, et de toute évidence, il y avait encore beaucoup de choses à découvrir sur le sujet. Avant récemment, personne ne se serait imaginé qu'un obscurial pouvait atteindre l'âge qu'avait eu Credence. Il y avait encore tout un tas de choses à savoir, à apprendre, et forcément, Adalbert avait une véritable fascination pour tous les domaines inexplorés, et celui-ci était particulièrement fascinant, il faut bien le dire. Mais il n'avait encore entamé aucune démarche, il était beaucoup trop tôt, définitivement trop tôt pour présumer de quoi que ce soit.

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Vinda devait bien avouer qu’elle avait envie d’entendre de la part de Waffling qu’il avait l’intention de se pencher sur le sujet de l’obscurus, parce qu’elle se disait qu’ainsi, son maître allait pouvoir récupérer des potentielles informations de sa part. Quand il était question de magie, tout était encore à apprendre et au vu de leur situation, la française ne pouvait que considérer que mettre toutes les connaissances utiles de leur côté était ce qui allait pouvoir leur donner un avantage certain. Ils avaient de nombreux avantages bien sûr, mais en même temps ils avaient aussi besoin d’encore plus d’avantage, comme ils avaient eu besoin de Credence avant qu’il ne meure justement. C’était malheureux, parce que son maître avait énormément compté sur l’enfant, il l’avait cherché pendant beaucoup de temps, sans se rendre compte qu’il se trouvait juste à côté de lui, bien plus vieux et plus puissant qu’il ne l’aurait cru. Malheureusement, ils ne pouvaient plus compter sur lui… du moins, c’était ce qu’ils pensaient pour l’heure, n’aillant pas encore eu l’information que Credence était en vie encore.

Elle espérait donc pouvoir trouver de nouvelles informations à apporter à son maître. Adalbert lui affirma que ce n’était pas exactement ce qu’il avait l’intention de faire, de tourner ses recherches dans cette direction. Vinda était un peu déçue, mais l’homme ajouta qu’il était quand même question d’un sujet fascinant et donc qu’il avait bien envie d’en apprendre davantage.

« Je vous comprend parfaitement. » Dit-elle dans un fin sourire. Elle aimait la curiosité de son interlocuteur, Vinda ne pouvait pas s’empêcher de se dire que c’était une bonne chose pour elle, mais aussi pour son maître. Cet homme ne travaillerait jamais volontairement pour Grindelwald – quoi qu’il avait quand même la capacité de convaincre les plus récalcitrant –, mais cela ne voulait pas dire qu’il ne pouvait pas leur apporter des informations quand même. Sans en avoir pleinement conscience, il fallait ce qu’il fallait quand on voulait voir le monde changer. « Vous vous concentrez sur quoi pour vos recherches en ce moment ? » Se permit-elle de demander.

Elle n’était pas certaine que ça puisse réellement l’intéresser, mais elle se disait que c’était quand même quelque chose qu’elle devait demander… sait-on jamais. Forcément, ça ne portait pas directement sur l’obscurus, sujet qui intéressait beaucoup plus Vinda au vu de la situation, mais Adalbert Waffling restait quand même un puit de connaissance et il fallait y épuiser un maximum de chose afin d’en savoir beaucoup plus. Même si ça ne donnait rien, Vinda se devait quand même de tenter sa chance. Et il était quand même possible que ça l’aide un peu. Ou en tout cas, que ça lui donne la conviction, ou non, qu’elle devait conduire Waffling à son maître pour qu’il puisse tirer de cet homme tout ce qu’il savait. Il y avait quand même peu de chance que l’écrivain ne soit pas utile au vu de la situation, ce sorcier savait beaucoup de chose et le savoir était l’outil du pouvoir.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

A

dalbert afficha un fin sourire quand son interlocutrice lui assura qu'elle le comprenait parfaitement. Est-ce que c'était effectivement le cas, le théoricien de la magie ne saurait entièrement le dire, mais il voulait penser que lui. Du peu qu'ils avaient conversé tous les deux, la jeune femme lui avait donné la sincère impression d'être quelqu'un de véritablement curieux, et c'était un point sur lequel ils se rejoignaient de manière plus qu'évidente. Curieux, Adalbert l'était au-delà des mots. Il avait besoin de tout comprendre, de tout savoir sur tout, ce n'était pas pour rien s'il faisait le métier qu'il faisait, et ce poiuvait parfois être plutôt frustrant, il est vrai, car il ne suffisait pas de vouloir à tout prix tout connaître pour que la vérité éclate et se fasse jour. Non, ça ne marchait pas comme ça. Il fallait chercher, creuser, et chaque nouvelle réponse entraînait avec elle une foule de nouvelles interrogations. Ce n'était pas déplaisant, loin de là, mais c'était en tout cas parfaitement inévitable.

Il lui répondit de bonne grâce quand elle lui demanda sur quoi se concentraient ses recherches pour le moment. En même temps, on pouvait dire qu'elle savait lui parler. Dans son cas, ce n'était pas forcément quelque chose de bien difficile, et il n'y avait pas besoin de le connaître beaucoup pour en avoir conscience, mais c'était tout de même notable. Engagez Adalbert sur le sujet de ses recherches, et il deviendra tout simplement intarissable, peu importe ce que l'on pourra bien en penser. C'était ainsi, plus fort que lui, et cela rendait à ses yeux n'importe quelle conversation plus plaisante. Pour lui. Pas pour les autres.

Pour autant, il ne voulait pas non plus trop en dire sur ses sujets de prédilection actuels. Il avait tendance à en parler à tout va, mais il savait bien que ce n'était pas forcément une bonne chose. Le monde de la recherche n'était pas le pire monde de requins qui puisse être, mais il ne voulait tout de même pas compromettre ses recherches et celles d'Eulalie, par la même occasion, parce qu'il aurait commis la manifeste erreur de se montrer bien trop bavard. Ce qui avait bien l'air d'être le cas, en cet instant.

-La magie primitive. C'est un champ d'observation et de recherches très vastes, je l'admets. On pourrait même admettre que, dans une certaine mesure, le cas des obscurus se recoupent avec ce sujet précis. Mais j'ai déjà beaucoup trop tendance à m'éparpiller. Je pense que si j'arrive déjà à m'en tenir au plan que j'ai à l'esprit, ce sera un petit miracle. Je pourrais toujours étoffer le reste plus tard.

Pour une fois, il réalisait se montrer un peu vaste, mais ce n'était peut-être pas plus mal, en vérité.

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Vinda ne pouvait pas être sûre que la réponse de Adalbert puisse l’intéresser, mais en même temps quand elle avait pris la décision de venir questionner l’homme, c’était bien pour le faire. Même une petite information pouvait très bien être utile. Et parfois, il y avait même des choses utiles qui pouvaient lui passer devant sans qu’elle ne s’en rende compte, mais quand elle les rapportait à son maître ce dernier savait parfaitement quoi en faire. Au vu de la situation, c’était plus facile pour elle de venir questionner l’homme plutôt que son maître, alors elle faisait ce qu’il y avait à faire.

Elle écouta attentivement les paroles de son interlocuteur, qui lui apprenait que ses recherches s’orientaient sur la magie primitive. Vinda n’était pas forcément la plus théoricienne des sorcières, mais elle n’était pas non plus la plus idiote. Elle était capable de se rendre compte que tout cela pouvait être très intéressant, mais maintenant la question était de savoir s’il serait possible d’en tirer quelque chose. L’homme affirma que les obscurus pouvaient même avoir un rapport avec ses recherches, mais qu’il avait quand même un peu trop tendance à s’éparpiller donc, il valait mieux qu’il se concentre sur son plan d’action. Quand bien même, l’homme se montra particulièrement vaste en lui expliquant ses recherches, ne rentrant pas vraiment dans les détails. Ce n’était pas un si gros problème, elle n’était pas sûre qu’elle aurait réussi à suivre, mais elle espérait que ce serait suffisant.

« Je n’en doute pas une seule seconde ! Vous vous attaquez à quelque chose d’incroyable ! Je suppose que ça va vous prendre énormément de temps. » Elle aimerait bien pouvoir enter un peu plus dans la conversation de manière théorique, mais elle n’avait malheureusement pas les compétences pour cela. « Et vous travaillez seul sur ce large projet ? »

Puisqu’ils continuaient de parler du travail de Adalbert, Vinda espérait que l’homme ne verrait pas de souci à ce qu’elle se montre à ce point curieuse et qu’il répondrait vraiment à la question. Elle n’attendait aucune question précise, bien sûr, mais il était toujours bon d’avoir en tête le nom de quelques sorciers qui faisaient des recherches également. Des personnes qu’elle ne se gênerait pas d’aller trouver également si cela lui était possible. Ou alors, l’homme ne travaillerait avec personne d’autre et Vinda se contentera parfaitement de lui, prête à rapporter tout ce que ce dernier lui avait dit à son maître afin de le laisser seul à juger si le sorcier pouvait leur être utile. S’il était possible de le corrompre par exemple, afin de le mener à leur cause, ou bien tout simplement d’extraire des informations utiles de ses recherches.

À moins qu’il ne serve à rien du tout, parce que Grindelwald ne verra aucun intérêt à ses recherches, c’était aussi quelque chose de possible. Dans tous les cas, Vinda ne pensait pas du tout perdre son temps, au contraire. Tout ce qu’elle faisait de toute façon, c’était dans le but de servir au mieux l’homme qui allait changer la face du monde.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

A

dalbert ne comprenait pas vraiment pourquoi son interlocutrice s'intéressait à ce point à ce qu'il pouvait bien lui dire, mais quand le théoricien de la magie était lancé, il était tout simplement inarrêtable, alors forcément, si on l'encourageait, ça ne s'arrangeait pas. En tout cas, cette femme semblait sincèrement intéressée par ce qu'il avait à dire. Il s'attaquait à un sujet incroyable, il avait tout à fait raison de le souligner. En même temps, Adalbert estimait que c'était son domaine de prédilection qui était chose incroyable en elle-même. S'intéresser à la magie, mettre des mots sur l'innommable, sur l'intangible, c'était une oeuvre de longue haleine, qui ne saurait s'accomplir en toute une vie, et c'était son métier, son vocation. Il en était évidemment très fier. Et quand on soulignait quel travail de titan il devait abattre, il ne s'amusait jamais à jouer les faux modestes. Oui, c'était tout à fait vrai, le théoricien de la magie travaillait d'arrache-pied, et il appréciait que son travail soit reconnu à sa juste valeur, même si ce n'était que par une poignée de personnes, souvent des initiés, ou bien de ces inconnus rencontrés il y a quelques instants seulement et qui étaient capables néanmoins de vous prêter une oreille attentive.

-Effectivement, ce nouveau projet est une collaboration, reconnut Adalbert.

Et c'était assez étrange pour lui que de le dire. Il n'avait aucune honte à ne pas travailler seul, surtout à un projet à ce point ambitieux, il n'empêche que c'était bien la première fois qu'il se partageait le travail avec quelqu'un d'autre. Adalbert, sans être non plus égocentrique, était tout du moins du genre renfermé. Oui, il aimait partager ses pensées et ses idées, mais en règle générale, quand il était question de ses recherches, il finissait toujours seul avec lui-même - et des pages et des pages (et des pages) noircies de son écriture qu'il s'efforçait de rendre intelligibles par la suite. Pour la première fois de sa vie, il acceptait de partager le travail, de déléguer, et c'était un exercice nouveau et étrange pour lui. Nouveau et étrange mais pas déplaisant, car il appréciait l'idée de pouvoir doubler un volume de travail qu'il n'aurait jamais été capable d'abattre seul. Et puis, Eulalie Hicks était une femme avec qui il était agréable de travailler, peut-être parce qu'ils s'étaient découvert des manières de travailler plutôt similaires tous les deux. ce ne serait pas forcément passé avec tout le monde, mais en l'occurrence, ça avait complètement marché, et ils progressaient à un bon rythme.

-Peut-être aurez-vous déjà entendu le nom de ma collaboratrice ? Elle est assez renommée dans son milieu. Eulalie Hicks ?

Il ne voyait pas de mal à prononcer le nom de Eulalie, après tout, leur projet n'était pas confidentiel. Il devrait se méfier, pourtant.

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Vinda n’avait aucune idée de si cette conversation allait vraiment être utile, mais en même temps toutes informations étaient bonnes à prendre. L’homme sous ses yeux était un grand théoricien, même si la jeune femme n’était pas forcément touchée par ses recherches, elle savait le reconnaître. Et au vu de la situation, il ne fallait pas mettre de côté la moindre information. D’une manière ou d’une autre, ça pouvait très bien devenir intéressant donc, ça pouvait servir à un moment donné. Et si ce n’était pas le cas, Vinda considérait que ce n’était pas pour autant une perte de temps.

L’homme lui apprit alors que ses recherches étaient une collaboration. Forcément, cette information attisa la curiosité de la jeune femme. Elle ne savait toujours pas si ça allait pouvoir avoir un quelconque intérêt ou non, mais elle se disait que toutes les informations étaient bonnes à prendre dans tous les cas. Adalbert lui donna ensuite le nom de sa collaboratrice, et Vinda avait en effet eu l’occasion d’en entendre parler.

« Oh, en effet, j’ai déjà beaucoup entendu parler de Eulalie Hicks. » Répondit-elle en toute honnêteté. Cela ne servait à rien de mentir, si elle n’avait pas connu le nom de la collaboratrice de Adalbert, elle l’aurait sans doute dit. Et puisqu’elle le connaissait, elle le disait tout aussi. Elle n’était clairement pas une experte en Hicks, mais elle avait eu l’occasion en effet d’entendre parler de cette femme. Au vu de sa situation, il valait quand même mieux qu’elle se tienne au courant des « noms importants » du monde sorcier. Elle ne savait pas exactement quoi penser de cette femme, elle ne la connaissait pas personnellement, mais si l’homme pouvait penser qu’elle était impressionnée, c’était une très bonne chose. « J’ai eu l’occasion de lire beaucoup de ses ouvrages sur ses nombreuses aventures. » Ajouta-t-elle. Elle n’avait pas lu un seul de ces ouvrages, mais elle savait qu’elle en avait écrit, comme elle savait que la femme avait eu une vie plutôt mouvementée quand même. Au vu de ce qu’elle était, c’était évident que Vinda ne pouvait pas juste ignorer qui elle était et ce qu’elle faisait. Et puis, de ce qu’elle savait, cette femme était proche de Albus Dumbledore, ce qui n’était pas rien quand même. « Comment vous êtes-vous connus ? Comment vous avez fait pour pouvoir travailler avec elle ? »

Vinda ne savait pas si elle allait pouvoir tirer quelque chose de ces informations, mais de toute façon il fallait bien qu’elle obtienne le plus d’information possible. Est-ce que ça pouvait être utile de savoir que Hicks et Adalbert prenaient la peine de travailler ensemble ? Bien sûr, parce que ces sorciers étaient quand même des sorciers particulièrement intelligents et qu’il ne fallait pas ignorer ce qu’ils pouvaient apporter à la théorie sur la magie. Des choses qui passaient parfois un peu trop au-dessus de la tête de Vinda, mais qui pouvait intéresser une personne bien particulière.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

A

dalbert n'était pas surpris d'entendre son interlocutrice lui confirmer avoir déjà entendu parler d'Eulalie Hicks. Cette femme était une sommité dans son domaine, dans ses domaines, même, devrait-on dire, et elle n'avait pas démérité sa réputation. Au-delà de ses indéniables exploits, elle était bel et bien une femme brillante et intelligente, à l'esprit très vif et avec laquelle il était agréable d'échanger et de travailler, même si leurs esprits combinés et foisonnants généraient parfois quelque chose d'on ne peut plus chaotique, alors fallait-il prendre le temps de tout réorganiser comme il se devait, et ce n'était pas toujours une mince affaire. Donc oui, le contraire aurait surpris le théoricien de la magie, et il s'était attendu à ce que Vinda affirme, en effet, la connaître... ne serait-ce que de nom mais semble-t-il qu'elle avait, qui plus est, lu une grande majorité de ses ouvrages. Et au vu dee la manière dont elle en parlait, Adalbert devinait - à tort - qu'elle devait être une grande fan de son travail.

-C'est elle qui est venue me trouver, répondit Adalbert, presque légèrement sur la défensive.

C'est que l'écrivain avait de l'ego à revendre, et il n'avait pas entièrement apprécié la formulation malheureuse de son interlocutrice qu'il interprétait comme tel : comment un tâcheron comme lui avait-il réussi à travailler avec une sorcière émérite comme elle ? Certes, ça avait été loin, bien loin d'être son discours. Et s'il acceptait de considérer la chose objectivement, il pouvait aussi admettre qu'elle était une sorcière plus brillante que lui (davantage d'expérience d'une part, et plus de cordes à son arc que lui, qui se refusait d'aller sur le terrain quand Eulalie, elle, parcourait le monde sans peur et sans reproche et accumulait les titres prestigieux). Mais il voulait croire ne pas être n'importe qui lui non plus. Il estimait être une référence en matière de théorie de la magie, et escomptait bien être perçu comme tel, y compris par cette femme qui, après tout, était venu le trouver au nom de ses connaissances et de sa réputation, justement.

-Elle a dû estimer que mon expertise et mes connaissance en matière de théorie de la magie lui seraient profitables, ajouta-t-il alors comme s'il devait se justifier quoi que ce soit alors que c'était en réalité lui qui prenait de travers une réflexion qui peut-être était tout à fait innocente et n'exigeait pas de lui qu'il se montre à ce point tranchant sur la question.

Mais c'était ainsi, dès qu'il était question de ses connaissances, de ses compétences, et de son intelligence, Adalbert refusait d'être considéré comme inférieur. Peut-être parce que sous ses airs confiants, une part de lui ne l'était pas tant que cela ? Possible, mais il ne prendrait pas la peine de creuser la question.

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Est-ce que son interlocuteur avait mal pris ses paroles ? Cela en donnait tout l’air alors que l’écrivain ne manqua pas de lui répondre que c’était la fameuse Eulalie Hicks qui était venue la trouver. Cela fut dit d’une manière qui lui donna quand même le sentiment d’être grandement sur la défensive, quand bien même il n’avait pas forcément besoin de l’être. Parce que tout ce que disait Vinda était loin d’être sincère, bien au contraire. Enfin, il y avait une part de sincérité parfois, mais en cet instant précis la jeune femme cherchait simplement à obtenir le plus d’information possible de la part de l’homme, alors il était quand même évident qu’elle se devait de jouer le jeu. À aucun moment elle ne préférait Hicks à Waffling, en soit elle n’avait rien à faire de ces deux sorciers même si elle était quand même capable de se rendre compte qu’ils étaient des sorciers avec de très grandes connaissances. Et c’était justement pour cela qu’elle se trouvait ici en cet instant précis, parce qu’elle avait conscience de ce qu’ils pouvaient potentiellement apporter.

La jeune femme ne répondit pas de suite quand l’écrivain affirma que la femme dont il était question avait dû estimer que son expertise et ses connaissances lui serait profitable. Elle sentait toute l’orgueil de l’homme, à qui elle ne pouvait évidemment pas reprocher d’en avoir. Si on n’avait pas conscience de ses talents et de ses capacités, Vinda considérait qu’on ne risquait quand même pas d’aller bien loin dans la vie. Donc, non, elle ne le lui reprochait pas et trouvait tout cela un peu amusant de voir son interlocuteur à ce point touché dans son égo.

« Je n’en doute pas une seule seconde. » Répondit-elle dans un fin sourire. Son but évidemment n’était pas de se mettre l’homme à dos, ce serait quand même plutôt improductif. Même si elle n’avait pas non plus le besoin de s’en faire un ami cher. Elle avait simplement besoin qu’il continue de lui parler, afin qu’il puisse être possible de lui tirer les vers du nez en cas de besoin. « En même temps, elle aurait tort de ne pas profiter de vos connaissances. » Ça c’était une manière de le rebrosser un peu dans le sens du poil, afin qu’il se détende un peu et ne soit pas trop fermé. « En tout cas, avec deux esprits aussi brillants que les votre, je ne m’inquiète absolument pas que vous allez parvenir à arriver au bout de toutes ces recherches. » Et s’ils pouvaient découvrir quelque chose qui serait utile à son maître, ce serait encore mieux. Quand bien même, Vinda considérait qu’il y avait peu de chose à apprendre à Grindelwald, même s’il savait très bien s’entourer pour justement tout maitriser. « La magie primitive est tellement vaste… c’est comme le travail de toute une vie ! »

Et en même temps, Vinda reconnaissait en effet que ça pouvait être un sujet très utile.

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

A

dalbert était ce genre d'hommes dont il fallait savoir brosser l'égo dans le sens du poil si l'on voulait obtenir de lui ce que l'on désirait. C'était ainsi, il s'estimait honnêtement brillant, très intelligent, et considérait en conséquence que son travail devait être apprécié pour ce qu'il était sans être jamais dévalorisé. C'était à double tranchant pour lui. Il attendait des autres une estime à la hauteur de son travail, et dans le même temps, il était le juge le plus impitoyable de ses propres productions, à constamment tout réécrire et raturer, à constamment considérer que ce n'était pas suffisamment bien.

Il était un paradoxe ambulant, mais qu'il n'était pas si difficile de comprendre voire même d'apprivoiser si on le décidait. Pour rentrer dans ses bonnes grâces, il suffisait simplement de trouver les bons mots, la bonne formule, et en la matière, Vinda Rosier était tout sauf inefficace. Elle savait quoi dire ainsi que quoi faire pour entrer en odeur de sainteté auprès de son interlocuteur. Certes, à l'heure qu'il était, Adalbert ne lui offrirait certainement pas Merlin sans confession, mais il acceptait du moins de baisser un tant soit peu sa garde, et de sa part, quiconque le connaissant bien pouvait en attester, c'était déjà un effort tout à fait remarquable.

Oui, il était assez évident que son interlocutrice la flattait, et assez lourdement à vrai dire, mais cela n'empêchait certainement pas le théoricien de la magie de se laisser prendre à ce jeu. Il voulait que son travail soit apprécié pour ce qu'il était, ni plus ni moins, et il avait l'intime conviction que c'était là une chose que son interlocutrice était à même de voir et de valoriser. En même temps, si elle n'avait pas un tant soit peu d'estime pour ses efforts et son travail, cette conversation en elle-même n'aurait pas le moindre sens, pas vrai ?

-Il n'est aucune recherche au bout desquelles l'on puisse entièrement parvenir, répondit Adalbert avec conviction. Si l'on pense avoir fait le tour d'une question, c'est que l'on n'a pas suffisamment cherché. C'est ce qui rend notre travail à ce point stimulant et enrichissant... et parfois un peu frustrant, il faut bien le reconnaître, répondit Adalbert qui, comme à son habitude, parlait trop et laissait son récit se dérouler sans discontinuer ni prendre le temps de vraiment dire des choses qui soient susceptibles de réellement intéresser son interlocutrice plutôt que de lui asséner des discours qu'elle pourrait bien n'avoir aucune envie d'entendre. Peu importe. Adalbert était définitivement de ces individus qui aimaient s'entendre parler, ce n'était clairement plus à prouver. En vérité la magie primitive serait plutôt le travail de plusieurs vies, une seule n'y suffira absolument pas, mais c'est ce qui rend nos recherches à ce point passionnante, justement.

code by Mandy

Messages : 188 Date d'inscription : 15/11/2018 Age du joueur : 35

La connaissance mène au pouvoir.

Vinda essayait de tirer le plus d’information possible de la part de Waffling et elle considérait ne pas s’en tirer trop mal au final. L’homme se montrait bavard, sans doute parce qu’elle parvenait en parti à le brosser dans le sens du poil. Elle faisait un sacré effort pour ça d’ailleurs. Cependant, elle se doutait qu’il n’allait pas lui apprendre une information incroyable qu’elle pourrait exploiter dans la seconde, l’intérêt était surtout de se le mettre dans la poche pour qu’il baisse sa garde en sa présence. Cela pourrait s’avérer utile aujourd’hui, ou plus tardivement. C’était ainsi, il fallait savoir se mettre les bonnes personnes de son côté, et Vinda se considérait assez doué pour ça.

La jeune femme écouta attentivement le discours de son interlocuteur, se montrant le plus intéressée possible… même si elle devait bien avouer que l’entendre affirmer que quand on pensait avoir fait le tour d’une question, c’était qu’on n’avait pas suffisamment cherché, lui passait un peu au-dessus de la tête. Il n’avait sans doute pas tort, mais ça ne la concernait pas tant que cela. Vinda se disait qu’il fallait sans doute des personnes comme l’homme sous ses yeux, des gens éternellement insatisfaits, pour que les potentielles recherches avances. Tant que cela pouvait lui permettre d’obtenir des informations, Adalbert pouvait bien faire ce qu’il voulait. L’homme ne pouvait pas lui dire grand-chose concernant les obscurus, ce qu’elle aurait aimé en arrivant ici, mais quelque chose lui disait quand même que cette histoire de magie primitive pouvait peut-être apporter quelque chose.

« Oh oui, j’imagine à peine à quel point cela doit être grisant de se lancer dans de telles recherches. » Ou en tout cas, particulièrement fatiguant. « C’est si vaste que cela vous ouvre un champ des possibilités incroyables. »

Se dire qu’il était possible de passer une vie entière (plusieurs en prime selon les mots de son interlocuteur) sur des recherches sur un seul sujet, ça donnait le sentiment à Vinda d’être quand même une sacrée perte de temps. Mais il fallait bien des personnes comme lui. La jeune femme ne savait pas si elle pourra tirer plus de chose de son interlocuteur, parce que le sujet de ses recherches étaient bien vastes en effet. Mais elle considérait qu’elle avait quand même eu l’occasion d’apprendre certaines choses intéressantes, notamment sur sa collaboration avec Eulalie Hicks. Nul doute que savoir que Hicks et Waffling étaient de mèches pouvait potentiellement mener à quelque part. Vinda se disait que c’était en tout cas un bon premier pas, une bonne entrée en matière puisqu’elle avait obtenu la confiance de son interlocuteur.

« J’apprécierais énormément de pouvoir de nouveau échanger avec vous, sur toutes ces recherches que vous faites et vos nombreuses découvertes incroyables. » Elle en faisait trop, mais elle n’avait pas l’impression que ça soit une mauvaise chose avec son interlocuteur. « Mais je ne sais pas si je peux me permettre de vous faire une telle demande, je ne souhaiterais pas déranger inutilement une personne telle que vous. »

Code by Gwenn

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

La connaissance mène au pouvoir.

D

es recherches telles que celles menées par Adalbert ne seraient probablement pas considérées comme grisantes par tout le monde. D'aucuns décideraient probablement d'y voir davantage une de ces corvées monumentales dont seuls les plus fous acceptent de s'affliger, mais il est vrai q'Adalbert Waffling n'a jamais été rien d'autre que fou quand il était question des recherches qu'il menait avec une obstination telle que c'était à se demander s'il était capable de faire autre chose ou de penser à quoi que ce soit d'autre. La réponse était probablement évidente : non, il n'en était résolument pas capable en vérité. Il ne changerait probablement cela pour rien au monde, et il appréciait toujours d'entendre certaines personnes apprécier son travail pour ce qu'il était. Il devinait que c'était loin d'être le cas pour tout le monde, bien au contraire même.

-Oui, c'est assez vertigineux, pour tout dire, il faut réussir à savoir par quel bout le prendre, confirma Adalbert avec un léger rire.

Vertigineux était le mot, en effet, le champ des possibilités était très vastes, et ne serait-ce que le fait d'en explorer un espace restreint pouvait bien demander plusieurs vies, mais en bon boulimique de connaissances, le théoricien de la magie était incapable de s'arrêter là, il avait besoin d'en entendre, d'en comprendre, d'en apprendre toujours plus... Quitte à devenir complètement fou dans le processus, ce qui était probablement inévitable, dans leur cas.

-C'est toujours un plaisir pour moi d'échanger au sujet de mon travail, confirma Adalbert avec un grand sourire.

Oui, Vinda Rosier en faisait beaucoup trop, et la plupart des gens n'affichaient pas un tel enthousiasme concernant ses recherches. Est-ce que, pour autant, Adalbert comprenait ses manoeuvres ? Oh non, pas le moins du monde. C'était tout l'inverse, bien au contraire, comme l'idiot qu'il était en dépit de sa très grande intelligence, il refusait de voir la réalité en face, il refusait d'admettre que personne ne pouvait être aussi naturellement et sans mauvaise pensée intéressé par son travail ô combien fastidieux, et qui faisait de lui un véritable moulin à parole que l'on se lassait assez rapidement d'écouter, parce qu'il était tout bonnement insupportable.
[color=#9966966
-Je n'ai pas beaucoup de temps devant moi, c'est vrai... si je m'écoutais, je trouverais un moyen de figer le temps ou de ne plus dormir pour être sûr et certain de ne passer à côté d'aucune information cruciale...[/color] Enfin, ce n'est pas comme ça que ça se passe malheureusement. Alors il savait très bien qu'il ne pouvait pas se permettre de faire la fine bouche non plus. Souvent, la conversation permet de débloquer de nouvelles pistes de réflexion, alors croyez bien que je ne suis jamais contre, bien au contraire.

code by Mandy

Contenu sponsorisé

» Checkmate | Adalbert
» Vouloir est en notre pouvoir || PV Ethan
» Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (Seraphina)
» Il n'y a pas de bien ni de mal, il n'y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher. [pv Ethan :3]
» Rps d'Adalbert