Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions [pv Glenn :33]

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

I

l n'était pas rare que Marlon s'interroge sur ce qu'aurait été sa vie s'il avait pu choisir d'en modifier ne serait-ce qu'un détail, un fragment... ou bien des éléments plus importants, bien évidemment. Que se serait-il passé si Joshua n'avait pas été un cracmol ? S'il n'avait pas été contraint de partir à la guerre ? S'il en était revenu indemne ? Que se serait-il passé si Marlon lui-même n'avait pas décidé de se rendre en Europe pour secourir les blessés de la grande guerre ? Il lui était impossible de le savoir, bien sûr. Ce qu'il savait, en revanche, c'est que ces événements avaient conditionné son existence. Sans cela, où en serait-il aujourd'hui ? Il l'ignorait. Il se doutait qu'il n'aurait certainement pas rejoint les rangs de Grindelwald, mais qui sait ce qui aurait pu se passer autrement ? Peut-être n'aurait-il jamais rencontré Cassandra non plus ? Ou bien peut-être ne se serait-il pas intéressé à elle... difficile à dire. Ce qui était fait ne pouvait pas être changé, et toutes ces épreuves étaient peut-être nécessaires à ce qui suivraient : pour mettre fin à une erreur, il fallait sans doute l'avoir commise... Pour cela, les visions que son épouse avait du futur étaient encourageante pour Marlon. Pas parce qu'elles promettaient un avenir meilleur, au contraire c'était franchement alarmant, mais parce qu'ils savaient, cette fois, et ils pouvaient peut-être modifier les choses.

Oui, dernièrement, Marlon cogitait beaucoup. Il faut dire qu'il se retrouvait dans une situation particulière, à laquelle il ne s'était pas du tout attendu, et qu'il cherchait encore à apprivoiser. Le jeune homme avait toujours eu besoin de tout analyser, de tout comprendre. Cela n'avait pas changé, bien évidemment. Au contraire, ce sentiment s'était amplifié... Il lui restait de nombreuses questions sans réponses, le genre de réponses qui ne se trouvaient pas dans les lèvres, mais c'était pourtant dans une librairie que Marlon avait trouvé refuge. Il avait un peu de temps libre avant de reprendre le travail, et il avait songé qu'il trouverait peut-être dans les rayonnages d'une librairie où il avait ses habitudes ce qu'il recherchait. Sans oublier le fait que la librairie en question était tenue par un jeune homme... singulier. Marlon savait que Glenn n'était pas un jeune homme comme les autres, et qu'il souffrait de sévères névroses psychologiques. Il n'y pouvait rien, le médicomage en lui avait l'envie de les guérir. Et ce sentiment était encore accentué par le fait que Glenn avait lui aussi rejoint les rangs de Grindelwald. Ce fut donc tout naturellement, et sans attendre à un accueil réellement enthousiaste, que Marlon avait pénétré la librairie et salué Glenn.

-Bonjour, Glenn, comment vas-tu ? l'interrogea-t-il d'un ton amical.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Entrer dans les rangs de Grindelwald était, aux yeux de Glenn, clairement la meilleure décision de sa vie. Le jeune homme ne savait pas exactement où ça allait bien pouvoir le mener, mais en même temps il se disait que c’était quand même une très bonne nouvelle. Achilles avait peu de chance de penser la même chose, mais en réalité il ne se préoccupait pas réellement de ce que son aîné pourrait bien penser de la situation. Il ne pouvait pas affirmer à cent pour cent qu’il ne se préoccupait pas de Achilles, sinon il ne ferait pas autant l’effort de tenter de le comprendre, mais il n’avait de toute façon aucune envie que ce dernier ait son mot à dire sur sa vie. Non, il n’y avait aucune raison et Glenn ne changerait de toute façon pas d’avis. Ça n’avait jamais été son truc de changer d’avis, il avait toujours décidé d’un chemin et il se rendait sur ce chemin. Est-ce qu’il faisait ça dans le but de vraiment changer le monde ? Clairement pas, Glenn ne se préoccupait pas réellement des autres et il n’était pas plus que cela inquiet du futur. Il n’avait aucune envie de mourir, il avait quand même un instinct de survie. Mais comment s’inquiéter quand on ne ressentait rien ? Pour lui, il suivait Grindelwald parce qu’il s’agissait de cet homme, parce qu’il était fasciné par tout ce qu’il avait fait et que c’était la première fois qu’il s’était senti fasciné de la sorte pour quelqu’un.

Pour le moment, son allégeance ne changeait pas grand-chose à la situation non plus. Il ne se retrouvait pas soudainement sur le devant de la scène à affirmer haut et fort que tout le monde devait suivre Gellert Grindelwald. Il travaillait donc toujours aussi tranquillement dans sa librairie. Cela dit, il avait quand même fait de nouvelle rencontre. Et quand un homme passa la porte de la librairie, Glenn ne pouvait que le connaître à présent, Marlon était un partisan de Grindelwald également.

« Bonjour, je vais bien et toi ? » Demanda-t-il dans un ton plutôt neutre. Parce qu’il avait toujours l’habitude de reposer la question, quand on lui demandait comment il allait. Comme il avait toujours l’habitude d’affirmer qu’il allait bien. Que pourrait-il bien répondre d’autre ? Rien du tout, c’était bien plus simple de se contenter d’affirmer qu’il allait bien – surtout que les gens ne cherchaient pas à reposer des questions sur son état ensuite –, et de reposer la question afin que ses interlocuteurs ne s’imaginent pas qu’il soit complètement insensible. Même s’il l’était, clairement, une information que Marlon avait. « Tu veux quelque chose ? » Demanda-t-il, toujours sur le même ton neutre, se disant que si Marlon venait dans sa librairie, c’était peut-être pour une raison particulière.

Ce qui pouvait ne pas être le cas également, et à ce moment-là il le laisserait sûrement vaquer dans les rayons en feuilletant les livres. Ou faire tout autre chose qu’il avait envie de faire.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

D

e la part de Glenn, et même si Marlon le connaissait finalement très peu, ce dernier avait compris qu'il devait s'attendre de manière générale au minimum syndical. Glenn Tolliver ne serait pas du genre à dire qu'il allait bien avant de rajouter telle ou telle anecdote sur les événements qui avaient ponctué sa vie ou autre, de toute évidence, il préférait rester secret sur le sujet, et Marlon serait le dernier à le blâmer pour cela. Certes, le médicomage, de son côté, était tout de même plus bavard, plus sociable, mais il n'aimait pas non plus parler pour ne rien dire, et de manière générale, quand il s'exprimait, c'est qu'il en éprouvait la nécessité et surtout qu'il savait avoir face à lui un interlocuteur attentif, qui serait à même de comprendre ce qu'il avait à raconter et surtout de s'y intéresser.

Glenn se contentait donc d'affirmer qu'il allait bien, et c'était une réponse que Marlon acceptait d'entendre, qu'elle soit vraie ou fausse, sans vouloir expressément en entendre davantage pour autant. Ils n'étaient pas amis, tous les deux, quoi qu'il en soit, ils n'avaient pas la moindre raison de faire dans l'excès de bavardages ou autres. Ils étaient bien davantage deux personnes amenées à se fréquenter, qui pouvaient s'apprécier dans une moyenne mesure, l'un intriguant certainement l'autre par ailleurs. Marlon était capable d'une infinie patience quand il le décidait, et avec son interlocuteur, il avait bien compris qu'il s'agissait là d'une vertu nécessaire, alors il était bien capable de faire preuve de toute la patience qu'il faudrait, si besoin. De toute manière, il n'avait pas l'intention de brusquer son interlocuteur en lui posant trop de questions, il préférait largement se montrer attentif et voir où cela les mènerait. Déjà, Glenn ne se contentait pas d'un "Je vais bien et reprenait de plus belle. Autant dire que c'était d'ores et déjà là un excellent signe, vraiment.

-Eh bien je ne sais pas trop, répondit Marlon très sincèrement. Car c'était vrai, il ne désirait rien de particulier si ce n'est occuper son temps libre (un temps libre qui se faisait particulièrement rare, ces derniers temps, c'est rien de le dire), et en profiter pour parler un peu avec son interlocuteur, il est vrai. Je ne recherche aucun livre en particulier, j'aimerais juste trouver quelque chose de susceptible de m'intéresser. Tu as lu quoi, dernièrement ? Peut-être que ça minspirera.

Il était assez curieux de savoir quelles pouvaient être les lectures de Glenn Tolliver. Il se doutait que le jeune homme aimait lire et lisait beaucoup, sans quoi il n'occuperait pas le poste qui était le sien. Mais il ne serait pas franchement à même de déterminer ce qui pouvait réellement passionner le jeune homme.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Glenn partait un peu du principe que les choses n’arrivaient pas sans raison, que si quelqu’un faisait quelque chose, ce n’était pas pour rien. C’était sans doute parce que de son côté, le jeune homme ne faisait rien sans raison. S’il n’avait pas de raison particulière de faire quelque chose, il ne le faisait pas. Enfin, bien sûr, par moment il passait son temps bien évidemment, à s’ennuyer quand même, mais globalement, il ne faisait rien sans raison. Alors, il ne pouvait que se dire que Marlon devait avoir une bonne raison de venir ici, une raison qui devait sans doute avoir un rapport avec la librairie, les livres, ce genre de chose.

Mais Marlon ne semblait pas décidé, puisqu’il affirma qu’il ne savait pas vraiment ce qu’il cherchait. Il ne cherchait pas de livre en particulier. En un sens, ce n’était pas choquant, Glenn avait l’habitude d’avoir à faire à des personnes qui ne savaient pas ce qu’ils voulaient lire, qui cherchaient simplement de quoi lire, de quoi s’occuper l’esprit. Ce n’était donc pas spécialement étonnant, même si ce n’était pas des situations que Glenn appréciait plus que cela… parce que même s’il faisait un bon travail dans cette librairie, on ne pouvait pas dire qu’il était un bon vendeur. Pour cela, il faudrait qu’il soit réellement capable de comprendre les autres, être capable d’empathie peut-être.

« Pas mal de truc. » Répondit-il, sur un ton neutre comme à son habitude. Il aurait très bien pu se contenter de dire ça et seulement ça, parce qu’il répondait à la question de son interlocuteur et qu’il n’avait pas forcément besoin de dire plus. Sauf que non, Glenn savait qu’on attendait bien plus souvent des autres autre chose que juste répondre aux questions. « J’ai lu tout ce que je pouvais trouver de plus sur… » Glenn s’arrêta au court de sa phrase, levant son regard vers Marlon. Il se disait que Marlon comprendrait de quoi il était en train de parler, de qui il était en train de parler précisément. Parce qu’il n’y avait finalement qu’une seule chose qui les rapprochait tous les deux, qu’une seule personne. Est-ce que Marlon aurait envie e se renseigner sur Grindelwald ? Sans doute pas, Glenn savait que son… obsession n’était pas forcément partagé par tout le monde. « Peut-être…, on a le livre de Adalbert Waffling si tu veux. »

Bon, clairement, Glenn ne s’en sortait pas vraiment pour conseiller Marlon dans son choix de livre. S’il avait réellement besoin d’aide, de conseil, il était en train de s’adresser à la mauvaise personne. Ce n’était pas envers lui qu’il devait se tourner. Mais en même temps, Glenn ne se doutait pas que l’homme avait d’autres raisons de s’adresser à lui que la recherche de livre pour s’occuper l’esprit, mais pour que le jeune homme soit capable de le deviner, il faudrait qu’il soit capable de réellement comprendre les autres. En tout cas, pour l’heure, le jeune homme ne voyait pas réellement comment aider le jeune homme.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

C

e qui est certain, c'est que ceux qui se rendaient dans cette librairie n'y allaient pas pour la qualité de l'accueil, du moins quand c'était Glenn qui devait se charger de vous conseiller ou autre. En même temps, ce n'était pas une chose que Marlon apprenait. Il avait du mal à cerner Glenn, à tout comprendre de ce caractère qu'il avait envie de décrypter, mais il était quoi qu'il en soit évident que les interactions sociales n'étaient pas ce qu'il y a de plus simple. Ce n'était pas bien grave, dans tous les cas, le livre qu'il achèterait peut-être pour la peine n'était pas le vrai but de sa visite, et ils le savaient pertinemment l'un comme l'autre.

Il commença à prononcer une phrase, en affirmant qu'il avait cherché des renseignements supplémentaires... sur... Il n'avait pas besoin de compléter sa sentence. La suite était évidente. Marlon savait que Glenn avait développé une sorte de fascination que d'aucuns qualifieraient de malsaine à l'adresse de leur maître, et qu'il cherchait toujours à en apprendre davantage à ce sujet. Là-dessus, Marlon non plus ne savait pas exactement quoi penser, mais il estimait que c'était tout du moins... révélateur de la condition du jeune homme... comme un... effet secondaire à sa sociopathie.

-Cassandra l'a déjà, répondit Marlon avec un léger sourire, il faudra peut-être que j'envisage de le lire.

Même Cassandra, qui pourtant détestait cordialement Waffling (qui au passage le lui rendait bien), reconnaissait que ses ouvrages n'étaient pas mauvais. Mais les a priori personnels que Marlon avait à l'encontre de Waffling ne l'invitaient pas spécialement à lire tout ça plus en détails. Enfin, une fois de plus, son choix de lecture n'avait qu'une très maigre importance dans l'affaire.

-Donc, tu as trouvé des choses en plus... ? demanda-t-il, tout de même curieux.

S'il était loin d'éprouver la même curiosité que Glenn pour Grindelwald (même s'il en éprouvait forcément, quand bien même elle confinait à la fascination), il en gardait tout de même une certaine. C'était normal, après tout, c'était l'homme qu'il avait décidé de suivre, il était l'homme entre les mains duquel il avait décidé de laisser reposer son destin. Et finalement, il est vrai qu'il en savait finalement assez peu. Il savait ce qu'il avait bien pu en dire, il savait ce que sa réputation laissait savoir de lui. Mais ce n'était pas forcément suffisant. Gellert Grindelwald restait un homme incernable, tout comme Glenn. A la différence que le mage noir entretenait volontairement le mystère. Alors, si ça pouvait lui permettre d'en savoir plus, et en même temps, d'ouvrir la conversation sur un sujet qui était susceptible de lui rendre son interlocuteur plus accessible, il n'avait au final rien à perdre.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Bon, Glenn avait proposé le livre de Adalbert à Marlon, mais visiblement l’homme l’avait déjà. Enfin, Cassandra, sa femme donc, l’avait déjà, mais il n’avait pas songé encore à le lire. Glenn ignorait tout du fait que Marlon ne portait pas vraiment Adalbert dans son cœur, qu’il y avait des mésententes avec Cassandra. Le jeune homme savait bien que l’être humain n’était pas vraiment fait pour s’entendre avec tout le monde, après tout il ne portait pas tout le monde dans son cœur. Il n’aimait pas grand monde d’ailleurs. Cela dit, il ne se préoccupait pas des relations humaines en temps normal et encore moins quand il était question d’autres personnes. Il n’avait rien contre Marlon, mais il ne se souciait pas plus que cela de qui il appréciait ou non.

Glenn se contenta donc simplement de hausser les épaules quand l’homme sous ses yeux lui affirma qu’il allait envisager de lire le livre de Adalbert. En soit, qu’il le fasse ou pas, ça n’allait pas changer grand-chose à la vie du libraire, bien au contraire. En fait, il devait bien reconnaître qu’il n’avait vraiment rien à faire de ce que Marlon faisait de ses lectures. Ce n’était pas contre lui, c’était juste que ça ne le regardait pas, ça ne le concernait pas du tout même. En attendant, Marlon changeait de sujet, ou plutôt il prit la peine de revenir sur ce qu’il avait dit un peu plus tôt.

« Pas grand-chose de plus. » Répondit-il quand Marlon lui demanda s’il avait trouvé des choses en plus sur l’homme qui les avait rapproché tous les deux. « En fait, j’avais déjà fait beaucoup le tour, je n’avais pas grand-chose à apprendre de plus. » Glenn parvenait plus facilement à parler quand il était question des choses qui le fascinait, des choses qui le passionnait. Et très clairement, Glenn était plus que passionné et attiré par le mage noir qu’il avait décidé de suivre, et c’était justement pour cela qu’il avait décidé de le suivre. Sans ça, il était évident que Glenn ne se trouverait pas dans cette situation. « Il est vraiment fascinant. » Affirma-t-il alors, en affichant une esquisse de sourire sur son visage.

C’était rare qu’il sourit, c’était rare qu’il se sente vraiment passionné par quelque chose, mais il fallait bien avouer que le mage noir – mais pas seulement Gellert Grindelwald, Glenn avait fait énormément de recherche sur beaucoup de mage noir, beaucoup de criminel – lui faisait naître des sentiments et des émotions qu’il n’avait pas vraiment l’habitude de ressentir. Ce n’était pas pour rien que le jeune homme était investi dans cette cause, parce que ça lui permettait quand même de ressentir des choses dont il n’avait pas l’habitude. Et c’était quelque chose qui lui faisait quand même énormément de bien. Déjà, pour que quelque chose lui fasse du bien ce n’était pas rien. Et c’était vraiment plaisant de pouvoir en parler avec quelqu’un aussi, ce qu’il n’avait pas l’habitude non plus.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

A

u fond, le médicomage n'était pas réellement surpris d'entendre son interlocuteur lui dire qu'il n'avait pas appris grand-chose de plus au sujet de son idole absolue. Si quelqu'un en ce bas monde se révélait incollable au sujet de Gellert Grindelwald, c'était définitivement Glenn Tolliver. En vérité, il était celui qui devrait écrire un livre le concernant, il fourmillerait sans doute d'informations qui ne manqueraient pas d'intérêt et qui échappaient à la connaissance de beaucoup (y compris à celle du jeune homme, qui était loin de tout savoir, même s'il s'était tout de même renseigné sur lui de son côté). Alors oui, il n'avait sans doute rien appris de plus, mais qu'importe, ce qu'il savait déjà lui suffisait, de toute évidence.

Il suffisait de voir le sourire qui venait de s'afficher sur son visage. Marlon l'avait-il déjà vu sourire ? Il n'en était pas convaincu... En tout cas, ça avait été suffisamment rare pour que ce sourire le surprenne... mais agréablement, à vrai dire. Marlon ne pouvait s'empêcher de se poser une foule de questions concernant Glenn, mais dans des moments comme celui-là, il était rassuré quand à la possibilité que le jeune homme puisse être "guéri"... S'il était capable d'éprouver de la fascination, peut-être que d'autres sortes de sentiments, plus conventionnels, pouvaient être à sa portée ? Marlon hocha la tête quand Glenn observa que leur maître à tous les deux était un individu fascinant. Ce n'était certainement pas Marlon qui irait lui dire le contraire, loin s'en faut. S'il n'y avait pas chez cet homme ce quelque chose de magnétique, de charismatique, qui vous donnait envie de le suivre, alors il ne serait sans doute pas parvenu à rassembler un tel nombre de partisans en un temps pour ainsi dire record.

-Ce n'est pas moi qui irait te dire le contraire, confirma le médicomage avec un fin sourire. Peut-être que tu devrais écrire toi-même un livre sur lui, observa-t-il ensuite, mettant des mots sur sa pensée.

Ce pouvait sembler être une idée idiote, mais Marlon n'était pas convaincu que ce le soit tant que ça, en réalité. Il ne fallait pas faire des lieux communs, mais bien souvent les amoureux des livres aimaient aussi bien lire qu'écrire. Et même si ce ne devait pas être d'un niveau exceptionnel non plus, il pourrait s'agir d'un procédé disons plus... thérapeutique. Peut-être que cela lui ferait du bien, et lui permettrait d'exorciser certains de ses démons. Ou peut-être pas du tout. Comme toujours, le jeune homme ne savait pas vraiment quel mal touchait Glenn ni comment procéder pour... le changer. Mais c'était ainsi, conscience professionnelle oblige, il ne pourrait pas s'empêcher d'essayer, toujours, même si c'était perdu d'avance.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Glenn était fasciné par ce qu’était Gellert Grindelwald. C’était le cas depuis très longtemps, depuis qu’il avait lu pour la première fois quelque chose sur cet homme. Il avait lu énormément de chose sur de nombreux mages noirs – cela dit, il avait lu beaucoup de chose sur beaucoup de monde aussi – et il était clairement celui qui avait touché son intérêt le plus. Il était vraiment sous… le charme. C’était aussi simple que ça. Mais en même temps c’était logique, de ce que Glenn savait de leur maître, c’était qu’il était un charisme incroyable. Il savait soulever les foules, il savait faire en sorte qu’on le suive. Glenn l’analysait d’une manière un peu pragmatique, mais ça ne voulait pas dire qu’il n’avait pas été pris dans le jeu aussi. Et c’était vraiment plaisant. Après tout, c’était la première fois qu’il avait le sentiment de ressentir autant de chose. Ce qui ne pouvait que prouver au libraire qu’il était sur la bonne voie.

Non pas qu’il ait spécialement envie de changer, il n’était pas dérangé par la vie qu’il menait. Il n’avait pas besoin que ça change tant que cela. Mais en même temps, maintenant qu’il avait eu l’occasion de rencontrer Grindelwald, il avait quand même envie de prendre une nouvelle voie. Sans que tout change non plus, mais il savait juste dans quel sens aller. Marlon lui précisa qu’il n’allait pas dire le contraire. Ce que Glenn appréciait – et mine de rien, ce n’était pas rien qu’il apprécie quelque chose – avec son interlocuteur, c’était qu’il pouvait parler sans mentir, qu’il n’avait pas besoin de faire attention à ce qu’il disait. C’était un exercice un peu difficile pour lui de devoir se brider, mais il savait que concernant Grindelwald, il ne pouvait pas en parler à tout le monde. Alors il prenait sur lui, mais c’était agréable de ne pas avoir besoin de le faire à longueur de temps. Marlon était un peu comme un exutoire.

« Je ne croie pas que je sois vraiment doué dans l’écriture. » Répondit-il, d’une façon neutre, quand son interlocuteur lui affirma que c’était lui qui devrait écrire sur Grindelwald. « J’aurais plein de chose à dire cela dit. » Reprit-il, un peu plus pour lui que pour Marlon. C’était sûr qu’il était quand même incollable sur l’homme qui était leur maître maintenant, il pourrait très bien en parler dans un livre (s’il était vraiment capable d’écrire). « Cela dit, Achilles aura bien du mal à comprendre que je puisse m’intéresser à ce sujet. Pour ce qu’il est capable de comprendre en vérité. »

Son frère était son frère, il avait une importance dans sa vie que Glenn ne pouvait pas nier. Mais il avait toujours eu beaucoup de souci à le comprendre. Glenn ne l’avait pas toujours aidé en soit, mais en même temps ils étaient tellement différents. Et concernant Grindelwald, leur position était vraiment différentes aussi et son Auror de frère était un peu susceptible sur le sujet.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

M

arlon ne savait rien du don que le jeune homme possédait ou non pour l'écriture, possible qu'il soit sincère et ne soit pas forcément doué, même si Marlon était tenté de penser que ceux qui lisaient beaucoup avaient généralement des prédispositions naturelles pour l'écriture, et Glenn, tout libraire qu'il était, était un fervent lecteur. Ceci dit, que son talent d'écriture soit négligeable ou non, ce pourrait être libérateur pour lui que de coucher ses impressions concernant Grindelwald. Ce pourrait, somme toute, avoir quelque chose de thérapeutique. Enfin, c'était l'intention, l'intuition de Marlon, mais il ne pouvait pas vraiment être sûr de lui, en réalité. Il ne pouvait que donner des suggestions, libre à Glenn de les écouter ou non. Et en l'occurrence, il semblait plus ou moins disposé à les écouter en effet, puisque sa suggestion avait au moins l'air de l'intéresser. Ainsi qu'il le disait lui-même, il aurait plein de choses à dire. Marlon n'en doutait pas, et il était assez curieux, pour tout dire, de savoir ce que le jeune homme pouvait avoir à dire précisément. Il donnerait cher pour avoir accès aux pensées qui couvaient dans cet esprit original, exceptionnel, mais tout de même malade, il est vrai.

Mais quand bien même l'idée le tenterait, il observa qu'elle ne serait pas du goût de Achilles. Achilles, son frère Auror. En effet, il aurait certainement du mal à comprendre. Pourtant, il n'y avait pas réellement de mal en soi dans le fait de choisir simplement de se focaliser sur l'histoire d'un individu, si mystérieux et dérangé pouvait-il être. D'autres, parfaitement sains d'esprit (ou presque), pouvaient éventuellement caresser une motivation similaire. Il devait bien admettre que cela aussi, c'était une chose qui l'interrogeait et l'intéressait beaucoup. La relation que Glenn pouvait entretenir avec son frère. Par la force des choses, Glenn était incapable de sentiments : alors, quel regard portait-il sur son frère ? Il semblait en tout cas que le jeune homme était quand même... attaché, d'une autre manière, à son aîné, suffisamment en tout cas pour se soucier de son opinion, ce qui était déjà beaucoup.

-En même temps... tu pourrais écrire juste pour toi, aussi, observa Marlon, qui ne voulait pas trop donner l'impression de n'être qu'un médicomage s'adressant àun patient éventuel. Il marqua une pause, et puisque le sujet d'Achilles était évoqué, osa poser la question, s'interrogeant vraiment sur ce que Glenn aurait à lui répondre à ce sujet. Tu ne t'inquiète pas trop... de ce que ton frère pourrait penser, s'il devait découvrir la vérité ? demanda-t-il alors.

Il ne savait pas si Glenn allait accepter de lui répondre, il ne savait même pas s'il avait quoi que ce soit à répondre, mais dans tous les cas, il se posait la question.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Glenn ne réagit pas quand son interlocuteur affirma qu’il pourrait bien écrire pour lui tout seul aussi. Forcément, c’était le cas, il pourrait le faire, mais ce n’était pas vraiment quelque chose qu’il avait envie de faire. Il pourrait, mais il n’avait pas envie de le faire. Dans tous les cas, pour lui ou non, si Achilles devait découvrir qu’il s’intéressait comme c’était le cas à Grindelwald, il était évident qu’il le prendrait mal. Surtout avec ce qui était arrivé quand même, avec le fait qu’il y avait eu le nouvel et que des collègues de son frère étaient morts. Il savait bien que Achilles avait été touché par ce qui était arrivé. Il ne comprenait pas tout, parce que c’était difficile pour lui de comprendre certaines choses. Mais il savait en tout cas que Achilles avait été touché par cette soirée du nouvel an.

Marlon lui demanda plus de précision sur Achilles, en lui demandant s’il ne s’inquiétait pas trop de ce que son frère pourrait penser s’il découvrait la vérité. La question était légitime en soit, Glenn n’était pas spécialement surpris que son interlocuteur lui pose une telle question. Même si la réponse lui était évidente.

« Non. » Répondit-il simplement sur un ton neutre. Le jeune homme ne s’inquiétait pas trop de ce que son frère allait penser, parce qu’il savait exactement ce qui allait se passer. « Il va me détester, il m’en voudra. Il sera incapable de comprendre et sans doute qu’il cherchera à m’arrêter. »

À le tuer ? Dans l’idée, Glenn se disait que c’était effectivement ce qui allait arriver. Au vu de la situation, son frère ne comprendra pas et sans doute qu’il sera incapable de lui pardonner. Il ne pouvait pas réellement savoir comment Achilles allait entièrement réagir, ce qu’il allait ressentir, parce que Glenn était incapable de ressentir quoi que ce soit. Quand il affirmait que Achilles allait le détester, le jeune homme ne savait pas vraiment ce que c’était que de détester quelqu’un, pas plus que ce qu’il avait pu en lire dans les divers livres qu’il avait dévoré. Il prenait peut-être un risque en affirmant ça, mais en même temps Glenn ne pensait pas se tromper quand même.

Achilles était le genre d’homme entier, possédant de nombreux sentiments, au point que Glenn avait bien du mal à le comprendre. En même temps, il avait du mal à comprendre tout le monde. Achilles aussi de son côté avait beaucoup de mal à le comprendre, il cherchait encore et encore à le changer, à l’ouvrir aux gens, à faire en sorte qu’il soit normal. Alors que Glenn vivait parfaitement bien les choses, sans se soucier de ce qu’ils pouvaient bien penser de lui. En tout cas, c’était évident que Achilles serait bien incapable d’accepter le fait qu’il ait décidé de suivre Gellert Grindelwald. Est-ce que ça le rendait triste de se dire que son frère allait le haïr ? Bah en réalité, pas vraiment.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

M

arlon devait bien reconnaître que, même après les nombreuses conversation qu'il avait pu avoir avec Glenn, il restait difficile pour lui de le comprendre, de cerner les limites de son trouble comportemental, s'il y en avait vraiment. Le fidèle de Grindelwald ne pouvait s'empêcher de se dire que si limite il y avait vraiment, elle devait s'incarner en la personne d'Achilles Tolliver, le frère du jeune homme, qui était Auror en plus du reste. Il se disait que s'il parvenait à cerner la nature de cette relation fraternelle, il parviendrait également, par la même occasion à se faire une idée plus précise de ce que la psyché dérangée du sociopathe l'autorisait à éprouver ou non...

Et la réponse semblait être. Rien du tout. Même quand il était question de son propre frère. Il avait beau savoir que cette pathologie existait bel et bien, il restait assez difficile de s'en faire une idée et de l'accepter entièrement malgré tout. Quand on était soi-même capable de sentiments, des sentiments qui, par ailleurs, influençaient toute votre vie. Il était difficile d'imaginer qu'il puisse en être autrement pour d'autres, de ne pas faire de son cas une généralité. Il fallait accepter de poser sur le monde un nouveau regard, de même que sur ses pairs. Mais tout de même... ne rien ressentir du tout. Pour son propre frère. Cela lui semblait à peine imaginable. Quand il pensait à la douleur qu'il avait lui-même ressentie en apprenant que son frère était un cracmol, quand il songe à la souffrance qu'il avait ressentie au moment de perdre son frère, d'apprendre sa mort... difficile de concevoir qu'une relation fraternelle puisse être autrement différente.

Quelque part, c'était tant mieux, en ce qui concernait Glenn. Sa loyauté envers Grindelwald n'était pas à remettre en question, il n'y avait aucune chance pour qu'il change de camp en se laissant influencer par son frère Auror. Glenn ne parlait définitivement de la situation qu'en des termes très factuels. Il ne parlait pas de ce qu'il ressentirait lui mais de ce que ressentirait éventuellement son frère. La colère, le dégoût, la haine qu'il entrevoyait dans cet avenir hypothétique, ce n'était pas les siens, c'était ceux qu'il pensait pouvoir deviner chez Achilles, sans pour autant vraiment savoir ce que ces émotions signifiaient exactement.

-Et l'idée qu'il finisse par te détester, qu'est-ce que ça t'inspire ? demanda-t-il dans la foulée, plus pour jauger l'absence totale d'émotion de son interlocuteur qu'autre chose. Dans le fond, il savait déjà ce qu'il en était. Il le savait, quelque part, mais il continuait de rechercher une sorte de confirmation, quelle qu'elle puisse être. Pour se satisfaire une fois pour toutes d'une sorte de diagnostic le concernant.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Glenn ne cherchait pas à faire semblant, il ne voyait même pas pourquoi il prendrait la peine de faire semblant. Bien sûr, parfois, quand il était plus jeune surtout, le jeune homme s’inventait des émotions pour entrer dans une sorte de moule, mais ce n’était plus le cas maintenant. Et c’était encore moins le cas qu’il avait vraiment le sentiment d’être accepté comme il l’était. On ne lui demandait pas de ressentir quelque chose, on se contentait de l’accepter lui et ses… non sentiments. Cela dit, il voyait bien que Marlon était particulièrement curieux.

Après lui avoir demandé s’il ne s’inquiétait pas trop que son frère découvre la vérité, maintenant, il lu demandait ce que lui inspirait l’idée qu’il le déteste. Glenn comprenait la question, de ce qu’il savait, les relations fraternelles étaient importantes pour le commun des mortels. Ce n’était pas pour rien que Glenn présumait que Achilles allait le détester en découvrant la vérité, qu’il allait sans doute être triste et ensuite le haïr de toute son âme. Parce qu’il tenait à lui ? Parce qu’il l’aimait ? Sans doute. Il ne pouvait pas réellement le présumer, parce qu’il avait un peu de mal à comprendre ces sentiments. Il les apprenait en théorie, lisant des livres, questionnant les autres. Ce n’était pas dans le but d’en avoir, c’était simplement parce qu’il aimait bien comprendre et comme il était incapable de ressentir de sentiments, il avait besoin d’autres personnes pour les comprendre.

« Rien. » Répondit-il honnêtement, parce que Glenn se montrait quand même la plupart du temps honnête. Ça pouvait sembler fou, mais ça ne l’inspirait vraiment rien. « Je suppose que ça sera étrange de ne plus l’avoir dans mes pattes. » Il ne parlait pas vraiment de son frère avec de bons termes, mais c’était ce qu’il pensait. Achilles était souvent sur son dos, il ne le lui reprochait pas réellement, il savait que c’était parce qu’il tenait à lui alors il le laissait faire. Et c’était le cas, quand Achilles – parce que c’était évident qu’il finirait par le découvrir, son frère était quand même loin d’être le dernier des imbéciles –, Glenn serait surtout perturbé par le fait qu’il ne l’aurait plus sur le dos. « Mais c’est ce qui devra arriver. Pour le plus grand bien. » Se permit-il de paraphraser leur maître.

Achilles ne lui manquera pas, il ne sera pas triste parce qu’il allait le détester, il ne sera pas même triste s’il devait le tuer. Glenn savait que c’était simplement ce qu’il devait faire, ce qu’il allait arriver. Parce que c’était la voix qu’il avait choisie. Si Achilles avait eu l’ombre d’une possibilité de suivre Grindelwald, peut-être que Glenn aurait chercher à le convaincre de le suivre, juste pour ne pas changer une habitude qu’il avait dans la vie et qui lui convenait suffisamment pour la laisser faire. Mais ce n’était pas possible, il était évident que l’Auror ne pourrait jamais suivre son maître. Alors leur chemin allait se séparer à un moment ou à un autre, tout simplement.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

E

n un seul mot, Glenn avait su parfaitement résumer les choses. Une réponse simple, presque anodine, et qui en disait pourtant terriblement long sur son état d'esprit, sur ce qu'il ressentait ou plutôt ne ressentait pas, donc. Rien. Le verdict était terrible, clinique, mais concret. On parlait de son frère, de sa chair et de son sang, et pourtant, l'idée qu'ils se déchirent, l'idée de l'affronter, la perspective de le perdre, ne lui inspirait rien du tout. Tant mieux, bien sûr, il ne faudrait pas que ses sentiments pour son frère, s'il en avait eus, fasse obstacle à sa vocation et à son allégeance. Là, au moins, il était certain que non. Mais il restait très difficile d'imaginer que ce puisse être possible... de ne rien éprouver de la sorte. Il songeait à son frère, ce frère cracmol qu'il avait perdu à la guerre, qu'il avait profondément aimé en dépit de toute raison, de toute logique. A l'annonce de sa mort, il avait été dévasté. Il était impossible de concevoir un cas de figure où il aurait été totalement indifférent à une tragédie comme celle-ci.

Au mieux, donc, Glenn trouverait seulement étrange de ne plus avoir l'Auror dans son sillage, et c'était tout, comme une habitude rompue et rien de plus. Marlon avait beau vouloir reconnaître la condition mentale de Glenn comme un acquis psychologique voire physiologique, cela restait étrange à observer et à appréhender, à vrai dire. Il ne pouvait s'empêcher de vouloir en demander plus. Il n'était pas certain que cela mène où que ce soit, il pourrait peut-être même braquer Glenn, mais il se disait au fond que si Glenn n'était pas capable d'amour et de compassion, il ne devait pas davantage être capable de colère ou de déception. Donc, même s'il décidait de poser ses questions franchement, Glenn ne devrait pas lui en tirer rigueur pour autant. Techniquement.

-Est-ce que ça ne t'intrigue pas, parfois, de ne rien ressentir les choses ? Est-ce que tu ne souhaiterait pas éprouver des sentiments du genre ?

Sa question était franche et directe, mais à quoi bon tourner autour du pot face à une personne aussi directe que Glenn Tolliver ? Lui, après tout, n'y allait pas par quatre chemins, de l'avantage de ne pas voir d'intérêt à heurter ou non les sensibilités autour de soi. Il se posait la question, parce qu'il songeait que le mal dont souffrait Glenn était peut-être de ceux qui se guérissaient. Une affliction qu'il se ferait alors un défi de détruire... même si cette affliction rendait grand service à Grindelwald, au final. Pour le plus grand bien, Glenn ne ressentait rien. Et il ne s'en portait pas plus mal, manifestement. Mais là encore, pour se porter mal autrement que physiquement, il fallait sans doute pouvoir éprouver, ressentir.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Si Achilles devait l’entendre dire ce qu’il disait, Glenn se doutait qu’il se sentirait… blessé ? Ou tout autre sentiment négatif qu’il était capable de ressentir, parce que son frère avait tendance à prendre beaucoup trop les choses à cœur. Contrairement à lui donc. Mais par chance, il n’entendait pas ce qu’il disait et même si Glenn savait qu’un jour son frère allait découvrir toute la vérité, il appréciait d’avoir un peu de temps avant que ça soit le cas. Pas parce qu’il n’avait pas envie que ça arrive, mais parce que ça lui donnait plus de temps pour servir comme il se devait Grindelwald. Même si en réalité, au fond de lui, Achilles lui manquerait quand même un peu. Il savait que c’était ce qu’il devait faire, mais il s’était habitué à ce que son frère soit sur son dos à longueur de temps. Et Achilles était en prime ce qui lui servait le plus de référence concernant les sentiments humains.

« Ce qui m’intrigue le plus c’est surtout comment vous faites pour supporter tout ça. » Répondit-il quand Marlon lui demanda si ça ne l’intriguait pas parfois de ne rien ressentir des choses et s’il ne souhaitait pas éprouver des sentiments. Il parlait d’une manière générale, mais de ce qu’il avait pu voir, la plupart des personnes ressentaient énormément de sentiment. Et pas forcément en bien. « Ce n’est pas moi le plus intrigué, c’est les autres. Toujours à se demander pourquoi je ne suis pas comme tout le monde, pourquoi je ne suis pas normal. » Ce n’était pas une remarque à la destination de Marlon précisément, juste un constat de sa vie. Quand il était enfant, on le trouvait étrange, on se demandait pourquoi il n’était pas comme tous les petits enfants normaux, ce qui l’avait poussé à jouer la comédie. Mais il considérait qu’il n’était pas vraiment doué pour ça. « Les… sentiments m’intriguent parfois, mais je vis très bien sans. Je ne vois pas pourquoi j’aimerais en avoir en réalité. D’un point de vu extérieur, je dirais que tout ça – ces sentiments qu’il était incapable de ressentir – a le don de beaucoup trop faire du… mal. »

Même les sentiments les plus beaux faisaient souffrir au final. L’amour par exemple, qui était sans doute le sentiment le plus beau à ressentir, il était doublé de souffrance à côté de cela. Dans le cas de Achilles, par exemple, il était heureux de ressentir de l’amour pour sa collègue, mais en même temps il souffrait que ces sentiments ne soient pas partagés, ou de ne pas pouvoir tout simplement en profiter. Et si sa collègue avait disparu, il ne s’en remettrait surement pas. Même si lui-même mourrait, Achilles souffrirait. Glenn ne voyait pas de mal à ne pas souffrir, bien au contraire, ça lui convenait très bien. Il se doutait qu’il était difficile à comprendre, comme lui-même avait souvent du mal à comprendre les autres. Il n’attendait pas spécialement que Marlon le fasse donc.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

E

n fait, il était presque impossible pour Marlon de conceptualiser la possibilité de ne rien ressentir. A ses yeux, cela tiendrait presque de l'hérésie, c'était comme être dispensé d'un de ses sens... c'était possible, bien sûr, certains naissaient sans la vue ou sans l'ouïe et réussissaient à vivre malgré tout. Mais ces personnes, en règle générale, ne vivaient pas normalement pour autant, et il était assez naturel de qualifier leur condition de handicap. En ce qui concernait Marlon, ces notions restaient malgré tout plus faciles à concevoir. On pouvait fermer les yeux et imaginer ne plus être capable de voir, on pouvait se boucher les oreilles et prétendre ne plus être capable d'entendre. C'était en revanche plus difficile quand il était question de sentiments. Tout de suite, quelque chose faisait obstruction, et pour cause, on ne pourvait pas dire que Marlon ait un jour manqué d'émotions.

En vérité, on pouvait même affirmer que le médicomage possédait une immense empathie. C'était d'ailleurs cette empathie qui le poussait bien souvent à agir comme il le faisait. Beaucoup de ses actions, nombre de ses décisions, étaient guidées par ses émotions. Cela pouvait passer pour une faiblesse, peut-être, mais Marlon ne le considérait pas de la sorte. Non, en ce qui le concernait, il y voyait davantage une forme de... résilience. C'étaient ses émotions qui l'avaient engagé à embrasser la profession de médicomages, c'étaient ses émotions qui l'avaient conduit à rejoindre les rangs de Gellert Grindelwald, et ses émotions pouvaient être positives comme négatives, que ce soit sa sympathie pour les personnes qu'il voyait dans la détresse, sa crainte d'une nouvelle guerre non magique, plus destructrice que la précédente ou encore, bien sûr, son amour profond et sincère pour Cassandre, qui avait toujours motivé nombre de ses choix, et nombre de ses émotions.

Alors oui, il y avait de quoi être intrigué par Glenn, mais apparemment, lui-même ne l'était pas tant. Sans doute parce que réussir à être intrigué, justement, serait déjà afficher une forme d'émotion dont le jeune homme, à l'évidence, n'était pas réellement capable. Il avait tout de même son opinion sur la question et Marlon remarquait que cette dernière était tout de même plutôt tranchée pour quelqu'un qui, justement, ne ressentait rien. Mais Glenn était quelqu'un de catégorique, Marlon avait déjà eu le loisir de le remarquer, en effet.

-Parfois oui, mais je ne dirais pas que c'est le cas la majeure partie du temps. Les émotions sont si variées, infinies et complexes qu'il serait impossible de les définir par un biais globalement négatif, affirma Marlon.

Et certains sentiments étaient si beaux qu'ils effaçaient aisément le négatif, et à ce sujet, Marlon pensait évidemment à l'amour qu'il estimait avoir expérimenté dans sa forme la plus pure avec son épouse.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Glenn avait parfaitement conscience qu’il serait sans doute impossible pour lui et Marlon de parvenir à complètement se comprendre. Parce que personne n’était réellement capable de le comprendre, ou presque. Le jeune homme n’avait pas spécialement cherché à se faire comprendre un jour des autres, il avait compris bien assez tôt que personne ne parviendrait à se mettre à sa place. Comme lui-même parvenait très difficilement à comprendre l’être humain en général, même s’il faisait des recherches à ce sujet et jouait beaucoup sur le mimétisme afin de parvenir à se fondre dans la masse, à donner le sentiment qu’il était une personne parfaitement normale, alors qu’il n’entrait visiblement dans aucune case de la normalité. Mais Glenn ne se considérait pas réellement comme une personne anormale, il était simplement… différent.

Et Marlon, tout sympathique qu’il était, n’était pas en mesure de vraiment comprendre cette différence. Ce n’était pas quelque chose que Glenn allait lui reprocher, il ne reprochait en même temps pas grand-chose aux autres. Il faisait avec, comprenant cependant la curiosité de cet homme, puisque lui-même se montrait curieux concernant ses paires.

« Et tu n’as pas l’impression que tes émotions pourraient être un freint ? »

Il posa la question sans aucun jugement, encore une fois d’une manière parfaitement neutre. Il se demandait ce que Marlon pensait de ça, s’il pouvait considérer que ses sentiments et émotions seraient des freints parfois dans sa vie. Comme ils pouvaient sans doute être un moteur. Il n’était sans doute pas possible de simplement ranger les émotions dans une case, comme le précisait Marlon tout cela était beaucoup trop complexe et varié. Mais en même temps, Glenn n’avait pas vu beaucoup d’exemple de personne qui ne vivaient jamais d’émotions négative.

Glenn n’en savait rien, mais visiblement être capable de ressentir de l’amour c’était beaucoup. Sauf que cet amour pouvait s’accompagner de sentiment bien négatif ensuite, parce qu’on perdait la personne qu’on aimait par exemple. Mais ça évidemment, c’était des choses que chacun vivait d’une façon bien différente. Glenn ne vivait pas son absence d’émotion, parce qu’il n’en avait jamais eu au final et qu’il ne pouvait pas se retrouver à manquer de quelque chose qu’il n’avait jamais eux. Et il savait que ça pouvait lui permettre d’aller plus loin. Comment aurait-il fait s’il tenait à Achilles au point de ne pas supporter que ce dernier le déteste ? Même s’il reconnaissait que ça allait être étrange pour lui de voir une habitude être sacrément chamboulé, il ne ressentait rien à l’idée que ce dernier finisse par avoir envie de le tuer à cause de sa trahison. Au fond, il le comprendrait parfaitement, parce qu’ils seraient dans de camps opposé et que Glenn aurait effectivement trahi son frère, sans aucune once de regret.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

I

l y avait une chose que l'on ne pouvait certainement pas ôter à Glenn, et c'était le fait que s'il faisait le choix de ne pas vous mentir, comme c'était le cas avec Marlon (en tout cas pensait-il que c'était le cas), on pouvait s'attendre de sa part à l'honnêteté la plus pure. Il ne passait pas par des formules absurdes ou alambiquées, il ne s'amusait pas à parler à tort et à travers, il ne passait pas par mille détours. Il était franc, il était direct, et même si ça pouvait être désarmant dans une société qui sollicitait les ronds de jambe et louait les hypocrites, c'était presque rafraichissant. Cela ne permettait pas vraiment de comprendre le mode de pensée du jeune homme, mais du moins de s'en rapprocher, ce qui en soi était déjà une très bonne chose.

-Un frein à quoi, exactement ? demanda Marlon qui voulait pousser son interlocuteur à parler davantage.

Les émotions seraient un frein, sans doute, elles pouvaient l'être dans certaines circonstances, quand elles vous dissuadaient d'aller au bout d'entreprises trop angoissantes ou qui vous faisaient redouter de perdre quelque chose ou quelqu'un qui vous est cher. Dans le cas des fidèles de Grindelwald, l'on pouvait aussi arguer qu'il était plus simple de commettre les actes les plus cruels si l'on n'était motivé par aucun sentiment humain. De la sorte, on agissait froidement, de manière contrôlée, on ne se laissait pas dominer... Mais ce n'était certainement pas Marlon qui saurait approuver cette vision des choses. Un acte cruel sans motivation émotionnelle est véritablement cruel. Mais la cruauté est justifiée et justifiable au nom des émotions qui la portent... Au contraire, c'est ce qui faisait la valeur de chacune de nos actions. Ou en tout cas, c'était de cette manière que le médicomage avait appris à voir les choses, et il y avait peu de chances pour que ça change en quoi que ce soit.

-Au contraire, les émotions sont un moteur, c'est ce qui donne à sens à tes actions et te pousse à te dépasser, à aller au-delà de ce que l'on se penserait capable d'aller.

C'étaient les émotions qui avaient guidé les actions les plus extrêmes (et extrêmistes) de Marlon. Sans elle, il serait resté planté là, sans intervenir au nom de ce qui lui semblait juste. Il n'aurait pas rejoint les fidèles de Grindelwald, il ne se battrait pas corps et âme en leur nom, c'était une conviction profonde, guidée par ses sentiments, qui l'avaient poussé aussi loin. Ce qui signifierait donc que Glenn serait handicapé par sa propre absence de sentiments ? Difficile à dire. Pour cela, il faudrait qu'il comprenne sa manière d'analyse, qui lui était aussi abstraite que sa manière de penser l'était pour Glenn.

code by Mandy

Messages : 169 Date d'inscription : 05/01/2019 Age du joueur : 35

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions.

Un frein à tout… Beaucoup de personne ne comprenait pas comment il était possible pour Glenn d’être à ce point incapable de ressentir des choses, mais le jeune homme ne comprenait surtout pas comment les autres faisaient pour ressentir tout ce qu’ils ressentaient, sans devenir complètement dingue. Même si en soit, il ne pouvait pas nier que par moment, il se sentait légèrement curieux. Même s’il ne ressentait rien, Glenn était curieux. Si ça n’avait pas été le cas, il ne passerait pas son temps le nez dans les bouquins, à essayer d’apprendre des choses et potentiellement comprendre quand cela était possible. L’avis de Marlon intéressait sincèrement Glenn, ils n’avaient définitivement pas la même opinion, ils ne pensaient pas la même chose du tout, en clair ils étaient foncièrement différents. Et Glenn appréciait d’échanger les avis divergents, surtout quand les personnes ne cherchaient pas à le façonner à une autre image.

Marlon lui affirma que ses émotions étaient un moteur, quelque chose qui donnait du sens à ses actions. Glenn prit le temps de réfléchir à ces mots, sans parvenir à réellement comprendre le sens de ce qu’il voulait dire. Pour comprendre, sans doute que le jeune homme aurait dû être capable de ressentir quelque chose. Il n’avait pas spécialement l’impression de ne pas avoir de moteur dans la vie, il avait des motivations même s’il ne ressentait rien. Sinon, il ne se serait pas lancé dans cette quête pour Grindelwald. Il ne ressentait rien, mais ce n’était pas pour autant qu’il n’était pas fasciné par certaine chose. Au fond, son moteur était donc tout autre.

« Et en même temps, ces émotions sont ta plus grande faiblesse. » Dit-il sans détour, se montrant direct parce que Glenn ne savait pas prendre de gants de toute façon. Peu importait ce que pensait son interlocuteur quand il parlait, peu importait ce qu’on pensait de lui d’ailleurs. « Pour te faire souffrir, il suffit de s’en prendre à ta femme. » Ce n’était en aucun cas une menace sa part, Glenn se contentait juste d’exposer des faits comme il le faisait très souvent. Il n’avait aucune intention de faire quoi que ce soit, il exprimait son avis. « Si une personne fait du mal à ta femme, tu souffriras aussi. Sans doute que tu perdras le contrôle de tes émotions et que tu seras bien incapable d’agir avec réflexion. Soit cela anéanti toute motivation de ta part et te brisera au point que tu n’auras plus aucun moteur, soit au contraire ton moteur va se détraquer au point que tu ne feras rien de ce qu’il faudrait faire. »

Il avait prononcé ces mots d’un trait, comme s’il récité quelque chose, le regard perdu dans le vide. Les personnes autour de lui ne comprenaient pas qu’il ne soit capable de rien ressentir à l’idée que son frère le déteste pour les choix qu’il allait faire, mais il ne sera jamais troublé par la perte de ce dernier au point de ne plus suivre son destin. Il préférait ça.

Code by Gwenn

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

Ne pas s'émouvoir de ceux qui ne possèdent pas d'émotions

Q

uoi qu'il advienne et peu importe les arguments de Glenn, Marlon refuserait toujours de les considérer comme une faiblesse. Non ce n'en était pas une, ce n'en serait jamais une. Tout ce que ces sentiments lui avaient apporté, c'est d'orienter sa vie dans la meilleure direction. Dans le cas contraire, il n'aurait probablement pas fait les choix les plus judicieux et les plus courageux, ceux qui lui permettaient de vivre une belle histoire d'amour, mais pas seulement, ceux aussi qui lui permettaient de se rendre auprès de Grindelwald en étant sûr que c'était le meilleur camp à choisir.

-Je pense que tu n'as aucune idée de ce que sont les sentiments et que c'est pour cette raison que tu t'imagines qu'ils sont une faiblesse. Ils ne le sont jamais. Les émotions font parfois souffrir, mais il n'y a rien de plus constructeur que la souffrance, tu sais ?

Il le pensait véritablement. Il ne serait pas le même homme, définitivement pas le même homme s'il n'avait pas perdu son frère, s'il n'avait pas découvert l'horreur de la guerre moldue. Il ne laisserait certainement pas Glenn contrarier ce discours ou négliger son expérience. Ceci dit, le cas de Glenn était compliqué et il se devait d'être pris avec des pincettes, et ce n'est pas comme si Marlon l'ignorait non plus. C'était une chose à prendre en ligne de compte et il le savait pertinemment en réalité.

-Pour te faire souffrir, il suffit de te couper la jambe, partant de là. Tout le monde a ses faiblesses, Glenn. Oui, je souffrirais si je perdais ma femme. Mais je ne me battrais pas si elle n'était pas là, je resterais idiot et apathique si je n'agissaits pas en son nom... Tu ne vois les choses que dans un sens, tu fermes ton esprit à une réalité que tu préfères rejeter et moquer parce que tu ne peux pas la comprendre... Si cela devait arriver, je pense que tu comprendrais, en attendant, je préfèrerais franchement que tu daignes respecter mes opinions. C'est ton cerveau qui est détraqué, Glenn ! Tu n'as même pas de moteur pour commencer. Tu n'as absolument rien.

D'accord, c'était... parti en vrille. Mais quand on commençait à suggérer qu'il était faible, ou que sa femme le rendait faible (pourquoi tout le monde s'obstinait à dire ça), et bien oui, ça le mettait honnêtement dans une colère noire. Encore une autre émotion que son interlocuteur n'était peut-être pas capable de comprendre et de ressentir, mais ça, après tout, c'était son problème. Le jour où vraiment ses émotions devraient prendre le dessus, moteur détraqué ou pas, il sortirait les griffes.

code by Mandy

Contenu sponsorisé

» RPs de Glenn
» Les bonnes causes inspirent ceux qui les défendent. [pv Debrah :33]
» Glenn Tolliver
» Liens de Glenn
» Découverte fascinante [feat : Glenn]