Cassandra Vablatsky | Fini

Cassandra est née au sein d’une famille de sang-pur américaine. Et elle ne s’en est jamais plainte. Elle a un grand frère, avec qui elle s’est toujours plus ou moins bien entendue, une fratrie ce qu’il y a de plus normal en soit. Elle a été élevée selon les préceptes habituels des sang-pur, bien qu’ils fussent bien moins extrémistes que certains autres. Mais elle fut initiée à l’idée qu’ils avaient une certaine supériorité par rapport aux autres, et que leur sang témoignait de leur rang. Ce qui était plutôt agréable à entendre, même si Cassandra n’en fit pas vraiment une priorité. D’autant plus qu’il y avait autre chose qui l’alarmait.

Depuis toute jeune, et avant même que ses capacités magiques ne se déclarent, Cassandra eut des affinités avec les arts divinatoires. Ironique, pour une fille nommée Cassandra, étant donné les mythes que l’on racontant sur la Cassandre de la Grèce Antique. Sans qu’elle puisse vraiment l’expliquer dans un premier temps, elle arrivait à voir ce qui allait se produire, dans un futur plus ou moins proche. Beaucoup diraient qu’il était bon de savoir ce que l’avenir nous réservait, mais Cassandra était plutôt habituée à voir des faits terribles et dévastateurs. Qui amenaient le chaos, la mort et la détresse. Il n’y avait pas que cela, bien sûr, mais c’était ce qu’elle voyait en grande majorité.

Malgré cela, elle fit tout de même sa scolarité à Ilvermorny. Et de manière plutôt brillante. Il faut dire que Cassandra était plutôt une femme de lettres, et qu’elle appréciait tout particulièrement se cultiver sur les différents sujets qui peuplaient ce monde. Pourtant, ce qu’elle retiendrait le plus de ses années à l’école de magie, c’était sa rencontre avec Marlon Vablatsky. Ce fut comme une évidence, elle avait trouvé exactement la personne qui lui fallait, qui lui manquait. D’ailleurs, ils ne perdirent pas beaucoup de temps avant de se marier après leurs études. Lorsque ce dernier a dû partir en Europe pour son travail, Cassandra l’a évidemment suivi, refusant de le laisser, ou de rester loin de lui.

Les visions de Cassandra n’ont pas cessées avec le temps, bien au contraire. Et cela ne lui a pas vraiment égayé la vie, de voir avec autant de détails tout ce que l’avenir réservait à l’humanité en mal. Elle a parfois eu du mal à ne pas voir tout en noir autour d’elle, même si Marlon l’a beaucoup aidé, et l’aide encore d’ailleurs. Elle s’est donc penchée sur l’écriture d’un livre, non pas pour prédire la fin du monde, mais pour partager ses connaissances en matière de divination, et donc, s’occuper un peu l’esprit à autre chose.

Son livre rencontra un certain succès, et elle n’en fut pas peu fière. Mais elle n’avait pas vu venir que Gellert Grindelwald l’approcherait, intéressé par ses capacités et sa maîtrise en la matière. Elle avait déjà entendu parler de cet homme, et elle partageait ses convictions. Avec ce qu’elle avait vu du futur, il était évident qu’il leur fallait un homme capable de changer les choses, et cet homme était Grindelwald, elle n’en doutait pas. Même s’il était destiné à tomber, elle savait qu’il y aurait moyen à changer cet aspect là. Il le fallait.

Cassandra est une femme calme et posée la plupart du temps. Elle ne s’énerve presque jamais et est dotée d’une grande patience. Elle ne prenait jamais de décision à la légère, pas plus que dans la précipitation. Cela n’apportait jamais rien de bon de toute manière. Elle préférait explorer toutes les possibilités, et les pistes possibles avant de choisir celle qui lui semblait le mieux pour elle, et pour Marlon, puisqu’elle l’incluait toujours dans ses décisions.

A force d’avoir des visions d’évènements chaotiques, Cassandra a pris l’habitude de se montrer assez distante avec les gens, non pas qu’elle n’était pas sociable, mais elle craignait de voir ses proches dans une prochaine prédiction. Sa plus grande crainte était de voir la mort de Marlon, même si elle ferait tout pour éviter que cela se produise, elle ne pouvait concevoir sa vie sans lui à présent. Pour ceux qui ont réussi à l’apprivoiser, Cassandra est douce et attentionnée. Elle prend soin de ceux qu’elle apprécie, et fait en sorte qu’ils soient le mieux possible.

Ses visions lui causent régulièrement des migraines, plus ou moins violentes. Elle s’y est plus ou moins habituée, mais cela reste parfois très douloureux. Néanmoins, elle n’a pas vraiment de remède contre ces effets secondaires, malgré quelques breuvages que Marlon lui concocte parfois grâce à ses talents de médicomage.

Elle voue une profonde loyauté et admiration envers Grindelwald, et est vraiment déterminée à l’aider au mieux pour qu’il réalise ses dessins. Elle est intimement convaincue que c’est la meilleure chose à faire, et qu’il apportera un monde meilleur quand il aurait réussi. Et surtout, éviter les terribles visions d’une prochaine guerre qu’elle avait eue. Une guerre bien plus meurtrière que la précédente.