Les femmes ne sont pas toutes des poules. (Eric)

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Les femmes ne sont pas toutes des poules.

C'était toujours comme un réveil après un long, très long, sommeil plein de rêve. Cet instant où je pouvais enfin prendre le contrôle, où je pouvais juste être moi même et enfin agir à ma convenance. Je n'avais plus à être spectatrice de mon destin, quand bien même on n'allait pas manquer de me faire remarquer que ce n'était pas forcément mon destin. Est-ce que j'étais vraiment un parasite ? Non, ce n'était pas ainsi que je voyais les choses, au contraire, la seule chose que je voulais c'était qu'on soit heureuses, qu'on vive nos vies comme on l'entendait. Mais pour cela, il faudrait encore que ma chère Isobel accepte de me laisser faire, accepte même de vivre une vie qu'elle n'avait pas besoin de calquer sur ce que sa grand mère voulait d'elle.

Dans tous les cas, pour le moment, j'avais le contrôle et j'avais bien l'intention d'en profiter. Il n'était plus question d'attendre dans mon coin, j'étais enfin en marche. C'était quand même une sacrée libération de pouvoir enfin juste faire ce que j'avais envie, quand j'en avais envie. Et j'avais bien l'intention d'en profiter un maximum. Pour commencer, j'avais l'intention de me rendre dans un bar, histoire de boire un verre. Une jeune femme de bonne famille, propre sur elle, qui se pensait vierge encore, comme Isobel n'avait rien à faire dans ce genre d'endroit. Mais ce n'était pas mon cas, je me sentais clairement à ma place dans ce genre d'endroit. Un endroit où les inhibition avait tendance à disparaître. Un endroit où elle pouvait se laisser un peu enivrer par l'alcool, mais sans que ça ne soit trop le cas non plus, pas au moins de ne plus avoir le contrôle. Ça ne serait quand même pas une bonne chose que je me retrouve à ne plus arriver à me contrôler, alors que j'avais enfin le contrôle de ma vie.

J'étais donc installée sur le comptoir de ce bar, un verre devant moi, ne pouvant pas m'empêcher d'observer un peu ce qui m'entourait. Enfin plus précisément les personnes qui m'entouraient. Je n'avais pas spécialement envie de passer du temps seule, pour une fois que je m'amusais, ce n'était pas pour passer la soirée seule quand même. Ce serait vraiment contre productif quand même. Alors j'observais tout autour de moi, jusqu'à ce que je vis une personne qui attira quand même mon attention. On me dirait, pour ne pas dire Isobel, que ce n'était pas une bonne chose que je prenne la peine d'aborder cet homme, mais en même temps, j'avais bien l'intention de ne pas m'en préoccuper.

« Salut. Tu es seul ? »

Elle n'allait pas prendre la peine de le vouvoyer, à quoi bon ?

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Les femmes ne sont pas toutes des poules

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Les choses se passaient bien pour Eric, c’est vrai. Même s’il en voulait toujours plus, il n’allait pas se plaindre. Les affaires marchaient bien et son petit business commençait à prendre de l’ampleur, à bien rouler. Eric avait pas mal de clients, réguliers et nouveaux, et ces derniers payaient bien. Sans rien abîmer, de toute façon il fallait mieux pour eux, Eric ne laissait pas ce genre d’infractions passer. Il ne fallait pas faire n’importe quoi avec ses filles, s’il les mettait à disposition en échange d’argent, ce n’était pas non plus pour tout laisser passer. Il tenait à sa réputation et il voulait présenter des filles avec une bonne qualité, et qui travaillaient bien. S’il n’avait pas d’affection particulière pour ses filles, elles n’étaient qu’une distraction qui lui rapportait de l’argent, il n’avait pas non plus d’animosité envers elles.

En tout cas, il ne regrettait pas du tout d’avoir commencé à bosser là-dedans. Même s’il n’en avait pas besoin au niveau financier, cela lui permettait de s’occuper, et d’avoir encore plus d’influence au sein de la communauté sorcière. Son nom de famille aidait déjà beaucoup, sans aucun doute. Mais, avoir un réseau de prostitution était un petit plus. Cela marchait bien, tout allait bien donc. En plus, Grindelwald était officiellement de retour, encore une bonne nouvelle, non vraiment, Eric n’avait pas à se plaindre. Il se renflouait les poches continuellement, que ce soit avec son réseau, sa fortune personnelle due à son héritage ou à l’argent qu’il extorquait à Debrah Burton. On pouvait bien penser de lui qu’il était mauvais, il s’en moquait. Il ne se pensait pas particulièrement bon de toute manière, il se contentait de vivre sa vie comme il l’entendait. Et si cela devait impliquer de se servir des autres, et bien tant pis, cela ne le dérangeait pas une seule seconde, bien au contraire. C’est d’ailleurs ce qu’il faisait. Et il le faisait bien.

Mais pour le moment, il n’était pas en train de travailler. Il avait eu envie de se détendre un peu et de prendre un verre en ville. C’était plus sympa que seul chez lui, cela va s’en dire. Même s’il avait le risque de croiser des personnes indésirables, cela ne faisait rien. Il avait bien le droit de prendre un peu de bon temps, pénard. Et pour le moment, personne n’était venu l’emmerder, ce qui était plutôt une bonne chose, parce qu’il n’avait pas particulièrement envie de faire la conversation. Surtout si c’était une conversation qu’il n’avait pas désirée au préalable. Mais pour le moment, rien de particulier à signaler. Et c’était tant mieux.

« Salut. Tu es seul ? »

Il releva la tête vers une jeune femme qu’il n’avait jamais vu. Il ignorait si elle était sorcière ou no-maj. En général, quand les femmes venaient le voir, c’était pour qu’il leur file du travail, ou parce qu’elles voulaient passer un moment intime avec lui. La plupart du temps. Il lui adressa un sourire.

« Oui je suis seul. Du moins, je l’étais jusqu’à ton arrivée, mais elle ne me dérange pas. Au contraire. »

black pumpkin

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Les femmes ne sont pas toutes des poules.

Je savais bien que mon attitude était un peu culottée, mais ce n’était pas quelque chose qui me dérangeait. De toute façon, si je devais commencer à me poser des questions, à me retenir de faire certaine chose parce que je n’étais pas sûr qu’il soit de bon ton de les faires… eh bien, je ne ferais tout simplement rien du tout. Je n’avais pas souvent la possibilité de faire les choses à ma façon, alors il fallait que j’en profite dès qu’il était possible. Alors j’en profitais et cet homme, j’avais juste envie de lui parler, sans me poser plus de question. Sans me rendre compte qu’il n’était pas tout à fait un homme digne d’être fréquenté, mais en même temps ce n’était pas comme si j’étais une femme digne d’être fréquentée.

J’affichai un large sourire quand l’homme affirma qu’il était seul, jusqu’à mon arrivée. Forcément, vu comme ça, il était clair et net qu’il n’était plus seul, mais ce n’était pas tant dans ce sens qu’allait pas question. Cela dit, l’homme ne manqua pas d’y répondre pleinement en précisant que ma présence ne le dérangeait pas, au contraire. Tant mieux, j’étais plutôt d’avis que ma présence n’avait aucune raison de déranger qui que ce soit en même temps. Surtout pas un homme tel que celui que j’avais sous les yeux. D’accord, je ne connaissais rien de lui, je ne savais même pas son prénom, mais j’avais bien envie de croire que physiquement, il n’y avait aucune raison que nos présences respectives soient un souci.

« Tant mieux alors. » Répondis-je sans une once d’hésitation dans la voix. En même temps, même si l’homme m’avait affirmé que je le dérangeais, j’étais plutôt du genre tenace et à rarement lâcher prise. Je n’avais pas le temps pour ça, il fallait que j’agisse rapidement. « Je m’appelle Pearl. » Dis-je pour me présenter tout de même, c’était quand même la moindre des choses. Même si bien sûr, je ne disais pas cela sans raison, j’attendais quand même que l’homme sous mes yeux en fasse de même. Non pas qu’il soit vraiment obligé de le faire, mais j’aimais bien avoir un prénom à qui m’adresser. « Je te paie le prochain verre ? »

Bon, ma question n’attendait pas spécialement de réponse négative non plus. J’avais bien l’intention de ne pas lui donner le choix. Encore une fois, ce n’était pas forcément des choses qui se faisaient, mais c’était aussi une manière pour moi de marquer mon indépendance. Je n’étais clairement pas une femme comme les autres, je n’attendais donc pas qu’on se comporte avec moi comme on se comporte avec n’importe qui. Même si je ne manquais quand même pas d’être une femme comme les autres quand il était question des… envies qu’on pouvait ressentir par instant. Enfin Isobel n’avait rien à voir avec ce genre de chose de son côté, c’était elle qui était trop étrange.

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Les femmes ne sont pas toutes des poules

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Eric ne se souvenait pas du tout avoir déjà vu cette femme auparavant. Justement, elle était plutôt le genre de femme dont on se souvenait. Ce serait mentir que de ne pas admettre qu’elle était sublime, et il n’était pas mécontent qu’elle soit venue le voir. Il ne put s’empêcher de penser que s’il avait une fille comme elle qui bossait pour lui, il doublerait, voire triplerait son chiffre d’affaire quotidien. Mais il était inutile de parler affaires pour le moment, il verrait bien comment les choses allaient évoluer. Quoiqu’il en soit, elle ne le dérangeait pas, et elle était toute invitée à prendre place à ses côtés. Il ne savait pas encore si elle voulait quelque chose en particulier, ou si elle venait juste comme ça, mais il avait le temps de le découvrir dans tous les cas.

Quoiqu’il en soit, Eric ne se privait pas de l’observer. En même temps, lorsque l’on avait une telle femme sous les yeux, il était difficile de faire autre chose. Ou au moins de regarder autre chose. Il se demandait tout de même qui elle était. Elle avait une certaine classe, et une certaine prestance. Mais elle ne faisait pas partie des sangs-purs, il connaissait tout le monde. Ou alors elle n’était pas américaine, mais elle n’avait aucun accent. Était-elle seulement sorcière ? Il ne pouvait pas en être certain. Bon, il verrait par la suite. Il avait les No-majs en horreur, mais il devait dire que cette fille était vraiment, vraiment très belle, et qu’elle avait des arguments de choix.

« Tant mieux alors. »

Il l’observa s’installer sans rien dire. Bien heureux de pouvoir passer un peu de temps avec elle. Il ne la connaissait pas du tout, mais pour le moment, elle lui apparaissait vraiment délicieuse, et il espérait que cela continue ainsi.

« Je m’appelle Pearl. »

Pearl, il avait un maintenant un prénom, et ce n’était pas plus mal. Elle ne lui donnait pas son nom de famille, mais ce n’était pas très grave. Il n’en avait pas besoin pour le moment, et il pourrait toujours le lui demander plus tard. En tout cas, il n’avait souvenir d’aucune Pearl, ce qui confirmait bien qu’il ne connaissait pas du tout cette femme.

« Eric, enchanté de te rencontrer. »

Ce qui était vrai, il était vraiment content de la rencontrer. Il ne savait pas encore ce que cette rencontre allait donner, mais cela ne pouvait être rien de mauvais. Peut-être qu’elle travaillait pour quelqu’un qui voulait le faire tomber, mais il ne pensait pas. Il restait toujours sur ses gardes de toute façon. Sans être paranoïaque, il fallait tout de même être prudent.

« Je te paie le prochain verre ? »

Il ne voyait pas de raison de refuser la proposition de la jeune femme. Il n’était pas coutume qu’une femme invite un homme, mais s’il pouvait économiser un peu d’argent, (même s’il en était couvert) il n’allait pas rechigner. Surtout que c’est elle qui proposait, alors raison de plus pour ne pas la décommander. Il lui adressa un sourire en coin.

« Avec grand plaisir. Alors dis moi tout, qu’est-ce qui t’amène ici ? »

black pumpkin

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Les femmes ne sont pas toutes des poules.

J’affichai un sourire quand mon interlocuteur se présenta, affirmant qu’il s’appelait donc Eric. En soit, je n’avais pas vraiment besoin de connaître son prénom, j’avais sa belle gueule sous les yeux et c’était largement suffisant, mais en même temps… eh bien, c’était quand même bien plus agréable de pouvoir mettre un prénom sur un visage. Il s’appelait donc Eric, et définitivement il était vraiment intéressant. Enfin, pour le moment, je ne savais rien de lui, mais je voyais son visage et sa belle gueule, son physique plus qu’attirant, ça me suffisait pour me dire qu’il était vraiment intéressant. Surtout qu’il affirmait qu’il était enchanté de me rencontrer, alors ça ne pouvait que confirmer ce que je disais. L’homme ne sembla pas contre l’idée que je lui pais le prochain verre, ce qui était parfait. Je savais bien que les femmes n’étaient normalement pas réellement à leur place quand il était question de payer des verres, normalement on devait se laisser inviter mais… ce n’était pas mon genre, j’avais envie de prendre les choses en main. Et en cet instant précis, j’avais bien envie de faire comprendre à mon interlocuteur.

« J’aime bien profiter de la vie, tout simplement. » Je réponds quand il me demande ce qui m’amène ici.

C’était une vraie réponse, même si je ne disais pas grand-chose en soit. Je ne pouvais dans tous les cas pas me permettre de rentrer vraiment dans les détails, je disais simplement ce que je pouvais me permettre de dire. Et donc, le fait que je profite de la vie en faisait partie. Eric n’avait dans tous les cas pas besoin d’en savoir beaucoup, je n’allais pas mentir en affirmant que cette personne m’intéressait énormément et qu’il ne manquait pas d’être à mon goût, mais en même temps ce n’était pas comme si j’avais l’habitude de m’attacher aux gens. C’était même tout le contraire. J’avais envie de m’amuser avec ce jeune homme, il n’avait pas besoin d’en savoir de trop sur ma vie.

« Je suis du genre… impulsive comme fille tu sais ? Je me contente de faire ce que j’ai envie de faire, quand j’ai envie de le faire. » Et il n’y avait normalement aucune raison que cet homme ne comprenne pas un peu où j’avais l’intention d’en venir. « Et toi alors ? Dis m’en un peu plus sur toi. »

Ce n’était pas parce que je n’avais pas envie d’en dire beaucoup trop sur ma vie que je ne m’intéressais pas à celle des autres. Bon, ça ne changeait rien au fait que je n’avais pas l’intention de m’attacher, bien au contraire, mais ça ne m’empêcher pas d’être un peu curieuse et de chercher à apprendre un peu plus sur les autres. On pouvait prendre la peine de discuter de toute façon, avant… potentiellement de passer à des choses plus intéressantes. Parce que je n’avais pas l’intention de le laisser disparaître.

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Les femmes ne sont pas toutes des poules

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Eric aurait pu plus mal tomber, très objectivement. Il ne savait pas encore où tout cela allait le mener, même s’il en avait une légère idée, mais pour le moment, les choses étaient très agréables. Enfin, la conversation l’était. Cette Pearl, semblait être une femme qui savait ce qu’elle voulait. Eric n’irait pas dire que cela lui plaisait plus que nécessaire, puisque dans tous les cas il avait une vision bien diminuée des femmes, mais c’était tout de même plaisant de voir une femme venir elle-même prendre les devants, c’était toujours bien pour l’ego. Et d’ego, Eric n’en manquait pas. Il ne se souvenait pas avoir déjà vu cette femme auparavant, mais ce n’était pas bien grave en soit, il ne savait pas non plus d’où elle venait, et malgré son apparence tout de même assez chic, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle serait un produit de qualité si jamais elle intégrait son petit business. Le seul problème, c’est qu’elle ne semblait pas vraiment désespérée et en manque d’argent au point de s’abandonner entre les mains d’Eric, mais bon, elle pouvait avoir envie de nouveauté, sait-on jamais.

« J’aime bien profiter de la vie, tout simplement. »

C’était une réponse assez évasive, mais en tout cas, il voyait bien où elle voulait en venir. Cela ne le dérangeait pas, il appréciait la compagnie de la jeune femme, pour le moment elle lui était très agréable. Cela pouvait changer, sait-on jamais, mais ce n’était pas le cas pour l’instant. Lui aussi, aimait profiter de la vie, et il le démontrait rien qu’à son train de vie. Il n’avait pas l’intention de changer quoi que ce soit, il ne voyait pas pourquoi il le ferait cela dit, ce n’était pas comme s’il était sensible à la misère dans le monde, ou s’il était sensible aux critiques que l’on était susceptible de lui faire. Il vivait sa vie comme bon lui semblait et les choses étaient très bien ainsi. Il était heureux comme ça, il n’aspirait qu’à gagner plus d’argent, plus de pouvoir, les choses habituelles et essentielles quoi.

« Je suis du genre… impulsive comme fille tu sais ? Je me contente de faire ce que j’ai envie de faire, quand j’ai envie de le faire. Et toi alors ? Dis m’en un peu plus sur toi. »

Il voyait bien le genre de femme qu’elle était, effectivement. Pas vraiment le genre de femme que l’on mariait, mais il n’avait aucune intention de se marier, et encore moins avec elle qu’il ne connaissait pas, ou à peine. A part un prénom, il n’avait rien du tout, mais il n’avait pas non plus envie de tout savoir d’elle, cette rencontre ne déboucherait sans doute sur rien de très concret, et c’était aussi ce qui rendait l’expérience plus piquante, et plus agréable. Du moins à son avis.

« Je vois bien où tu veux en venir. Je ne sais pas trop quoi te dire sur moi, disons que j’aime aussi profiter de la vie. Je ne me pose pas vraiment de limites, j’essaye toujours d’aller plus loin, remporter des challenges, ce genre de choses. »

black pumpkin

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Les femmes ne sont pas toutes des poules.

J’affichai un sourire en entendant l’homme sous mes yeux affirmer qu’il voyait où je venais en venir. J’espérait bien qu’il voyait ce que je voulais dire en affirmant que je profitais de la vie, que je me contentais simplement de faire ce que j’avais envie de faire au moment où j’avais envie de le faire. Je ne pouvais pas non plus entièrement entrer dans les détails et préciser à cet homme que je n’avais qu’un temps limité et que je me devais de profiter de chaque instant de mon existence, ne sachant pas quand j’allais pouvoir reprendre le contrôle ensuite.

Il ne sembla pas avoir envie de me poser plus de question, ce qui me convenait très bien. J’aimais parler de moi, je n’avais pas spécialement de souci à parler de ce que j’aimais faire – surtout en si charmante compagnie quand même. Mais pour le moment, j’avais surtout envie d’en connaître un peu plus sur cet homme. Il m’intriguait. Je ne pouvais pas réellement dire pourquoi, mais il y avait définitivement quelque chose chez cet homme qui m’attirait. Ce dernier reprit donc en affirmant qu’il ne savait pas réellement quoi dire à son sujet, qu’il aimait bien profiter de la vie également. Cette phrase eut le don de me tirer un sourire, j’aimais l’entendre parler comme ça, j’aimais l’idée qu’on se ressemble sur ce point. Il ne se posait pas des limites, j’adorais définitivement l’entendre dire ce genre de chose. Je ne savais rien de lui, très clairement, mais je commençais déjà à l’adorer lui. Oh, il y avait peu de chance que quelque chose de sérieux se passe non plus, je n’étais pas du genre à pouvoir me poser dans quoi que ce soit. Mais pour le moment, je me doutais que j’allais simplement m’amuser, que j’allais pouvoir profiter de mon temps en charmante compagnie.

« Quel genre de chalenge tu aimes remporter ? » Demandai-je sans me soucier de me montrer trop curieuse ou non. Je ne voyais pas pourquoi je me poserais des limites, surtout au vu de la manière dont mon interlocuteur avait parlé. Ce dernier affirmait lui-même qu’il n’aimait pas se poser des limites, je n’allais donc pas me retenir de le questionner un peu plus sur ce qu’il était, sur qui il était. « Je trouve que nous avons pas mal de point commun. » Appuyai-je juste histoire de.

En réalité, je n’en savais rien, je ne connaissais de lui que ce qu’il venait de me dire, mais sur ces points nous étions quand même sur la même longueur d’onde. Alors, c’était quand même déjà pas mal, ça signifiait que nous avions une façon de profiter de la vie qui pouvait nous permettre d’en profiter un peu ensemble.

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Eric était vraiment ravie de la compagnie que lui offrait cette jeune femme. Eric n’était pas un grand admirateur des femmes, dans le sens où il prônait la supériorité des hommes par rapport aux femmes. Ils étaient le sexe fort, et la femme n’avait pas grand intérêt, sinon celui de tenir un foyer, s’occuper des enfants et satisfaire les besoins de son époux. Mais ce n’est pas pour autant qu’il se plaignait de leur compagnie. Pas quand elle était aussi agréable que celle de cette Pearl. Eric ne savait pas vraiment où tout cela les mènerait, quoique… si, il en avait en fait, une petite idée.

Et ce n’était pas pour lui déplaire, pour tout dire. Même si cette femme n’avait pas forcément la classe et la noblesse de celles qui fréquentaient le cercle fermé des sang-purs, il ne savait même pas ce qu’elle était en réalité. Mais pour une fois, il n’allait pas vraiment y prêter attention, elle lui plaisait, et cela ne durerait probablement que le temps d’une nuit, alors pourquoi s’embêter, au juste ? Il se disait tout de même, que ce genre de femme, dans son établissement, le genre qui ne rechignerait pas à aller aguicher le client. Mais il ne comptait pas lui en parler tout de suite. Il le ferait plus tard, quand il aurait eu ce qu’il voulait d’elle. Il n’avait aucune envie de refroidir les choses, alors qu’ils se jaugeaient, et se cherchaient mutuellement. Une phase qui plaisait toujours beaucoup à Eric. Il adorait jouer, et c’était un jeu des plus amusants pour lui. Il ne s’en lassait jamais, et pour le moment, la jeune femme avait réussi à capter toute son attention, ce qui n’était pas forcément chose facile, tant il se montrait difficile.

« Quel genre de chalenge tu aimes remporter ? Je trouve que nous avons pas mal de point commun. »

Oh de toutes sortes. Eric était un homme ambitieux, et il n’avait pas non plus froid aux yeux. Alors il n’était pas du genre à rechigner, ou penser que quelque chose lui était impossible. Il avait toujours cru qu’il pouvait tout faire, tout avoir, parce qu’il était né sous une bonne étoile, et qu’il avait plus que réussi dans la vie, ce qui était le cas, en toute logique. Il avait la plus grosse fortune sorcière des Etats-Unis, et il en était plus que fier. Eric était cependant d’accord, sur le fait qu’ils semblaient avoir des points communs, assez pour se plaire en tout cas. Il laissa d’ailleurs sa main s’égarer sur la cuisse de la jeune femme, et la caressa d’un geste sensuel et lent.

« Je ne renonce jamais, quand je veux quelque chose. Et je ne suis pas du genre à m’imposer des limites. »

black pumpkin

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Les femmes ne sont pas toutes des poules.

Un sourire s’affiche sur mon visage quand je l’entends me dire qu’il ne renonçait jamais quand il voulait quelque chose. J’aime entendre ce genre de mot. Plus les secondes passes, plus cet homme me plait de plus en plus. Il y a peu de chance que je m’attache vraiment, mais ça n’enlève pas le fait qu’il me plaisait quand même de plus en plus. Mon sourire se fait encore plus grand quand l’homme annonce en prime qu’il n’était pas du genre à s’imposer des limites. C’est exactement ce que j’ai envie d’entendre. Je ne réponds pas dans la seconde, me contentant de l’observer intensément alors que je sens sa main sur ma cuisse. Une femme de bonne famille doit normalement repousser de telles avances, un tel geste qui n’est pas vraiment sain. Mais je n’ai aucune envie de le faire, j’aime senti sa main sur ma cuisse.

« Je déteste les limites aussi. » Je réponds, sans perdre mon sourire, mon regard toujours planté dans celui de Eric. Ma jambe se lève alors doucement et je commence à caresser sa jambe de mon pied, que j’ai débarrassé de ma chaussure. Je remonte doucement, sans quitter les yeux de l’homme de mon regard, le long de sa jambe pour remonter encore et encore plus haut. « Dis-moi alors Eric ? Qu’est-ce que tu as envie exactement ? Ici et maintenant ? »

Je joue un jeu dangereux surement, mais en même temps c’est un peu ma raison d’être. J’ai bien conscience que je n’ai pas beaucoup de temps. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir être libre de mes mouvements, je n’ai aucune envie de perdre du temps. Alors, autant ne pas le faire maintenant que je me trouve en charmante compagnie. Je ne connais rien de cet Eric, mais ce n’est pas quelque chose qui a l’habitude de m’arrêter. Dès que j’ai posé mon regard sur cet homme, il m’a tout de suite plus. Et plus nous parlons, plus j’apprécie encore plus sa compagnie. Je n’ai pas l’intention de me retenir donc.

« Est-ce que tu penses que je peux être un challenge intéressant pour toi ? »

Je ne vais pas par quatre chemins, à quoi bon ? Je l’ai dit, je n’ai pas beaucoup de temps devant moi, je ne peux pas me permettre de tourner autour du pot. Alors je ne vais pas forcément perdre le contrôle dans l’heure qui suit, mais justement puisque j’ai mon destin en main en cet instant précis, chaque seconde compte.

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Cette rencontre était certes totalement fortuite, mais Eric était bien content qu’elle ait eu lieu. Cette jeune femme était totalement charmante, et à son goût. Pearl avait le mérite de savoir ce qu’elle voulait, et surtout de ne pas avoir froid aux yeux. C’était un aspect qui plaisait beaucoup à Eric. Il y avait toujours un aspect amusant, à séduire une femme bien propre sur elle, et complètement chaste, mais parfois il n’avait pas envie de se prendre la tête, et il voulait une femme qui était sur la même longueur d’ondes que lui. Et il voyait bien que c’était le cas avec Pearl. Et il avait dans l’idée qu’il allait passer une excellente soirée en sa compagnie. Maintenant qu’ils avaient commencé leur petit jeu, il avait grande hâte à ce que ça aille plus loin.

« Je déteste les limites aussi. Dis-moi alors Eric ? Qu’est-ce que tu as envie exactement ? Ici et maintenant ? »

Eric l’observa pendant encore quelques instants. Elle était vraiment belle. Elle avait ce côté chic et distingué, mais il y avait quelque chose en plus. Une lueur dans son regard qui la rendait d’autant plus désirable. Il avait envie de la posséder, tout simplement, le temps d’une nuit. Il était certain que leurs instants allaient être mémorables, et il était également certain qu’elle en avait envie tout autant que lui. Un sourire étira ses lèvres, en sentant le pied de la jeune femme remonter le long de sa jambe. Effectivement, elle n’avait pas froid aux yeux, et elle se moquait de la décence. Mais il n’allait pas le lui reprocher, bien au contraire.

« Est-ce que tu penses que je peux être un challenge intéressant pour toi ? »

Sans aucun doute. Eric se fit brièvement la réflexion qu’elle serait une excellente prostituée. Si elle alpaguait les clients ainsi et se montrait aussi volontaire, ça plairait à coup sûr à sa clientèle. Mais il ne voulait pas en parler maintenant, cela risquerait de gâcher l’ambiance, il préférait profiter d’elle avant d’aborder ce genre de sujets. Il serait dommage qu’elle change d’avis et rebrousse chemin, il avait vraiment envie de s’en faire une amante, et n’avait aucune intention de la laisser partir.

« Je le pense oui. Je pense que tu sens très bien ce dont j’ai envie. De toi. »

black pumpkin

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Les femmes ne sont pas toutes des poules.

J’affiche un léger sourire en entendant mon interlocuteur affirmer qu’il pensait en effet qu’elle puisse être un challenge intéressant pour lui. Encore heureux, j’ai bien envie de penser, je considère quand même que je suis un challenge à la hauteur de tout le monde. Je l’aurais quand même vraiment mal pris si l’homme sous mes yeux m’avait affirmé qu’il n’était pas du tout intéressé par ma personne. En soit, il était évident que je m’en remettrais très bien, je n’avais en aucun cas besoin de cet homme pour trouver une occupation à ma vie, mais au vu de la façon dont les choses se passaient, je n’avais pas spécialement envie que ça s’arrête de suite.

Je me mors légèrement la lèvre quand l’homme m’affirma que je savais parfaitement ce dont il avait envie, que je le sentais très bien. Ça pour le sentir, c’était l’évidence même, je le sentais à merveille. En tout cas, Eric ne se retint pas d’aller directement dans le vif du sujet également, en affirmant qu’il avait envie d’elle, et donc c’était ça dont il avait envie.

« Ah oui ? » Demandai-je innocemment, en sachant pourtant parfaitement de quoi mon interlocuteur parlait. « Je pense que je le sens en effet. » Ajoutai-je d’un ton malicieux, sans retirer une seule seconde mon pied d’où il se trouvait. « Mais… je veux bien des preuves supplémentaires. »

Je ne passe pas par quatre chemins, mon interlocuteur aussi en disant très clairement ce qu’il attendait, mais en attendant… on ne pouvait pas vraiment dire qu’il avait fait grand-chose. Alors, j’avais bien envie de voir ce qu’il allait faire, comment il allait faire. La manière dont on allait passer les prochaines heures était évident, bien sûr, mais en même temps je me demandais un peu comment Eric allait emmener les choses. J’aime particulièrement guider les choses, et en même temps, j’apprécie quand même de me laisser un peu guider. À voir donc, les choses étaient évidentes, nos désirs étaient évidents. Eric était un très bel homme en même temps, et visiblement, il n’avait pas l’intention de se retenir d’agir en dehors des clous avec la première inconnue venue. Ce qui m’arrangeait grandement d’ailleurs, si ça pouvait me permettre de profiter pleinement des moments où j’avais ma vie en main.

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Les femmes ne sont pas toutes des poules

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cela ne servait à rien d’y aller par quatre chemins. Pearl était une grande fille, et il était un grand garçon. Et dans cette situation précise, il emmerdait totalement la bienséance. En fait, il le faisait bien plus souvent qu’il ne le devrait. Du fait de ses activités professionnelles déjà. Enfin, ce n’était pas le plus important. Il avait envie de profiter de cette soirée, et ce n’était pas tous les jours, que l’on croisait une femme aussi décomplexée que l’était Pearl. D’autant plus que, autant l’avouer, elle était sublime. Il ne savait pas d’où elle venait, ce qu’elle faisait. Il n’avait pas la certitude qu’elle était une sorcière non plus, mais il ne comptait pas l’épouser, il voulait juste profiter d’elle, et il avait l’impression qu’elle avait de l’expérience.

Il n’avait rien contre les femmes inexpérimentées. Au contraire, il y avait une sorte de satisfaction malsaine, et un renflement d’égo à dépuceler une femme, mais il n’était pas dans cette optique ce soir. Et il serait ravi de partager la couche d’une femme qui savait ce qu’elle faisait, et qui n’avait pas froid aux yeux. Cela changeait de la plupart des femmes qu’il fréquentait dans son milieu social.

« Ah oui ? Je pense que je le sens en effet. Mais… je veux bien des preuves supplémentaires. »

Il afficha un sourire. En effet, elle devait le sentir, mais il n’avait aucune raison d’en avoir honte, ou de le cacher. Elle lui plaisait, et ses envies étaient claires, elle se devait de le savoir. Surtout que de toute évidence, elle les partageait. Mais de ce qu’elle disait, elle voulait des preuves supplémentaires. Pourtant, il trouvait qu’il lui en avait donné une suffisante, mais qu’à cela ne tienne. Il ne craignait pas d’être un peu plus direct, que ce soit dans ses paroles ou dans ses gestes. Avec un petit sourire, il laissa quelques billets sur la table et se leva calmement. Il attrapa sa main et l’entraîna à sa suite, à l’extérieur du bar. Il se tourna ensuite vers elle, et planta son regard dans le sien, glissant ses doigts sur sa joue puis sur sa gorge.

« Je veux bien te donner toutes les preuves que tu veux, si tu acceptes de m’accompagner chez moi. »

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