On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour. (Perpetua)

Messages : 134 Date d'inscription : 26/04/2019 Age du joueur : 35

On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour.

Puisqu’elle était recherchée, Jane ne devrait pas forcément trop se promener au cœur de New-York, mais en même temps elle n’avait pas l’intention de s’arrêter de vivre. Elle se plaisait dans l’appartement que Billie leur avait trouvé, clairement c’était un vrai palace et elles avaient toute la place qu’elles pouvaient avoir besoin. Sauf que tout grand appartement où elle vivait, Jane avait besoin de plus d’espace encore, elle avait besoin de liberté. La liberté était un concept un peu particulier pour elle forcément, parce que même si elle ne se trouvait pas enfermé dans la prison comme avant, ça ne voulait pas vraiment dire qu’elle était si libre que ça non plus.

Parce qu’elle ne pouvait pas faire les choses comme elle l’entendait, elle ne pouvait pas envisager d’avoir la vie qu’elle voulait mener pleinement et sans contrainte. Elle devait faire attention, elle ne pouvait pas aimer qui elle voulait aimer. Mais au moins, elle n’était pas enfermée entre ses quatre murs. Alors elle avait besoin de prendre l’air, de faire quelque chose de sa vie, elle avait besoin de bouger et pour cela elle avait donc besoin de se promener dans les rues. Bon, de toute façon, elle ne faisait pas que se promener. Elle avait des affaires à gérer quand même, de l’argent à gagner. Elle venait de rencontrer une fille qu’elle avait l’intention de vendre à Eric ensuite. Elle pourrait avoir des scrupules… mais elle n’en avait pas, son argent et sa vie passait avant le reste. Elle sortait de la dite personne, alluma une cigarette et compta profiter un peu du beau temps pour marcher un peu avant de rentrer et retrouver Billie. Et pourquoi pas… faire un tour autour de chez Cherryl dans l’espoir de la croiser ? D’accord, elle ne devait pas le faire, mais c’était beaucoup trop fort pour elle.

Elle était plongée dans ses pensées d’ailleurs, tournées vers Cherryl, en marchant dans la rue au point de ne même pas faire attention à ce qui l’entourait et à la jeune femme qui s’approchait d’elle. Trop proche surement puisqu’elle la percuta.

« Oh pardon ! » Dit-elle vivement en levant son regard vers la jeune femme. Quand elle la regarda, quand elle l’a reconnu surtout, son cœur manqua un battement. Ce n’était pas Cherryl, mais Perpetua. Et c’était… ouah c’était tellement bizarre de la retrouver après tout ce temps. « Bordel Perpetua ! » Elle l’a reconnu évidemment immédiatement, comment oublier celle qui lui avait fait comprendre qu’aucun homme ne serait à la hauteur d’une belle femme. Oublier sa première peine de cœur même d’ailleurs. Parce que Perpetua c’était justement le genre de lesbienne incapable de l’assumer. Enfin à l’époque tout du moins, quand elles étaient à l’école ensemble et qu’elles avaient fini par s’éloigner. Est-ce qu’elle lui en voulait ? Un peu oui, mais ça lui semblait appartenir à une autre vie tout de même. « Je m’attendais pas du tout à tomber sur toi ! Qu’est-ce que tu deviens ? »

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Messages : 234 Date d'inscription : 24/08/2020

On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour.

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erpetua avait la tête ailleurs. C'était un peu une constante chez elle. Quand elle se perdait dans ses pensées, c'était un peu comme si le monde se dérobait autour d'elle, et il n'y avait plus qu'elle et ses réflexions. Des réflexions qui partaient dans tous les sens, d'ailleurs, à l'heure actuelle. Elle songeait à sa dernière invention en cours et à toutes les démarches qu'il lui restait encore à faire pour la finaliser, elle songeait à la prochaine réunion de l'Ordre et à ce qui y serait dit, elle songeait à sa dernière transformation et au processus qu'elle pourrait mettre en place afin de ne ps s'infliger de nouvelles blessures... et elle songeait à Jamie, souvent, beaucoup, sans doute trop. Le tout mélangé revenait à un capharnaüm absurde qui devait évidemment lui faire oublier qu'elle se trouvait présentement au beau milieu de la rue, et qu'à cette heure de la journée, elle était loin d'être toute seule. En somme, Perpetua avait tout intérêt à regarder devant elle et à se concentrer davantage. Mais cela, ce fut une réflexion qu'elle ne se fit bien évidemment que déjà trop tard, au moment de percuter une jeune femme qui avançait dans le sens opposé.

Perpetua se sentit un peu déstabilisée et s'apprêtait à se répandre confusément en excuses avant de reprendre son chemin, mais c'était avant de réaliser que la personne qu'elle avait percutée était une personne qu'elle connaissait. Perpetua, au moment d'entendre son nom, prit la peine de regarder plus attentivement son interlocutrice : un style toujours aussi atypique qui ne prêtait pas à confusion : Jane Miraforum... elles avaient failli être des amis très proches du temps d'Ilvermorny, mais c'était bien sûr impossible, Perpetua s'isolait de tout et de tout le monde, disparaissait fréquemment pour ne pas attirer l'attention sur son mal...

-Moi non plus, je ne m'attendais pas à tomber sur toi, je pensais que tu étais... En prison ? Recherchée par les hommes du MACUSA ? En gros, oui, c'était ça... Forcément, au sein de l'Ordre, on s'intéressait aux cas des repris de justice, ils pouvaient faire des fidèles de choix pour Grindelwald... Perpetua se souvenait avoir eu un pincement au coeur en apprenant que son ancienne camarade avait si mal tourné. ... Enfin, tu devrais être... J'ai vu des affiches...

Elle était trop perturbée par ces retrouvailles inattendues pour savoir y mettre des mots. Au point de ne pas du tout répondre à la question de son interlocutrice, il faut dire que la plupart des gens, même ceux à qui elle ne donnait pas de nouvelles, savaient ce qu'elle devenait. Son lunascope avait fait des émules, au-delà de tout ce que Perpetua aurait pu imaginer. A partir de là, la plupart des gens avaient d'eux-mêmes raccordés les wagons. Mais si Jane avait été à l'ombre tout ce temps...

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On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour.

Après tout ce temps, c’était normal de ne pas s’attendre à percuter quelqu’un dans la rue et que cette personne soit son premier amour. Quand même, ça ressemblait à un début de livre romantique, sauf que ça ne pouvait pas en être un. Perpetua confirma que de son côté, elle non plus ne s’était pas attendu à tomber sur elle parce qu’elle pensait qu’elle était… qu’elle était ? Jane afficha un sourire en sentant le malaise de son interlocutrice. La jeune femme aimerait bien pouvoir passer un peu plus inaperçu, mais c’était évidemment impossible. Elle devrait être en prison et elle était recherchée, autant dire que croiser comme ça une personne dans la rue n’était pas vraiment sécurisant et elle prenait des risques à se montrer à ce point à découvert, mais Jane n’avait pas envie de s’arrêter de vivre pour autant. Et elle se disait qu’il y avait justement assez de monde pour qu’elle soit en partie en sécurité.

Donc, elle devrait être… ? Elle avait vu des affiches. Le sourire de Jane se fit un peu plus grand, elle sentait bien le malaise de Perpetua. Elle n’allait pas s’en offusquer, au final elle ne connaissait pas grand-chose d’elle en dehors du fait qu’elle était vraiment, vraiment, mignonne et que quand elles étaient adolescentes, Jane était juste tombée sous son charme. Elle l’avait idéalisé, de toute façon, elle l’avait bien compris quand leurs chemins s’étaient éloignés. Quand de son côté, Jane avait juste envie d’assumer sa différente et le fait qu’elle n’aimait pas les hommes, Perpetua était incapable de le faire (parce que c’était évident qu’elles étaient dans la même situation, pourquoi elle aurait été comme ça sinon ?).

« En prison oui. » Répondit-elle légèrement. Elle ne devrait sans doute pas en parler si légèrement. Mais bon, c’était le cas, elle devrait logiquement être en prison, il valait mieux appeler un chat un chat. « J’ai vécu une petite erreur de parcourt, mais… je reprend ma vie en main. » Ajouta-t-elle toujours en souriant, avant de reprendre rapidement. « Mais tu n’as pas répondu à ma question. Qu’est-ce que tu deviens ? J’ai entendu parler de toi bien sûr, de ton invention, j’étais étonné de te voir dans les journaux. » Elle marqua une pause « Même en prison, on peut suivre l’actualité. » Ajouta-t-elle toujours aussi légèrement. « Mais ils ne parlaient pas beaucoup de ta vie personnelle. Tu vas bien ? Tu es… mariée ? Tu as une famille ? »

Jane avait conscience qu’elle se montrait beaucoup trop curieuse, elle l’avait toujours été et notamment avec Perpetua justement qui avait dans leurs adolescences était beaucoup trop secrète. Au fond, en savoir plus sur la jeune femme ne changerait rien à la vie de Jane, mais puisqu’elle avait l’occasion de la croiser, elle avait envie d’en profiter pour les poser ces questions. Même si elle risquait de la faire fuir. En espérant quand même qu’elle n’irait pas prévenir les Aurors du MACUSA.

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On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour.

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erpetua ne put retenir une légère grimace en entendant la réponse de Jane. Elle parlait de son séjour en prison comme s'il s'agissait d'une légère erreur de parcours, elle en parlait avec une légèreté alarmante, comme si ce n'était rien du tout. La jeune femme avait bien du mal à accepter la manière dont elle prenait les choses. Elle aurait voulu ressentir du regret, un sincère repentir dans la voix de son interlocutrice, mais il n'en était rien, à l'écouter, elle s'était rendu en prison comme on prend son petit déjeuner, et ce genre de comportement ne la rassurait pas du tout. Dès l'instant où elle avait découvert le parcours criminel de son interlocutrice, elle s'était posé beaucoup de questions : c'était toujours difficile de remettre en question tout ce qu'on pensait connaître d'une personne, et voilà qu'elle s'y retrouvait obligée. Mais en même temps, dans des circonstances comme celle-ci, elle était bien obligée de se rendre à l'évidence : non, elle ne savait définitivement rien du tout de son interlocutrice. Jane Miraforum était devenue une étrangère à ses yeux, et une étrangère éventuellement dangereuse, par conséquent.

-Tu me parles d'une erreur de parcours..., reprit Perpetua en ignorant complètement les propos que Jane tint ensuite. Comment tu peux en parler de cette façon ? J'ai vu les affiches qui te concernent. On dit que tu t'es échappée de prison, on dit que tu as tué des No-majs.

Non, on ne parlait pas juste de quelques petits larcins qui auraient mal tourné. Si tel avait été le cas, Perpetua serait capable de se montrer plus conciliante, ou du moins plus compréhensive, en tout cas parviendrait-elle à comprendre un tant soit peu à qui elle avait affaire, mais là, ce n'était pas le cas. Elle était particulièrement perturbée par ces retrouvailles, et plus encore par le fait de ne pas savoir plus précisément en présence de qui elle se retrouvait.

-Alors désolée si je ne me sens pas de parler de moi, là, tout de suite...

De toute manière, qu'aurait-elle à dire ? Ce que les journaux racontaient d'elle, c'était à peu près tout ce qu'elle pouvait apprendre à son interlocutrice. Sa grande fierté, c'était le lunascope, en dehors de ça... Si, elle était fière d'appartenir à l'Ordre, évidemment, mais c'était une chose qu'elle ne pouvait pas apprendre non plus à son interlocutrice. Et autrement, elle n'avait certainement pas envie de s'étaler au sujet de sa vie personnelle. De toute manière, il n'y avait rien à en dire. Non, elle n'était pas mariée, non, elle n'avait pas de famille, et étant donné sa condition, ça ne changerait pas. Elle était résignée à ne jamais se marier, à ne jamais devenir mère, pour des raisons que là encore elle ne pouvait pas partager.

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On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour.

Bon, visiblement, Jane n’allait pas pouvoir obtenir des réponses de la part de son interlocutrice si facilement que ça, puisque la jeune femme restait bloquée sur son séjour en prison. La jeune femme aurait bien aimé que ça ne soit pas le cas, qu’elles ne parlent pas de tout ça et qu’elles se concentrent plus sur ce qu’elles faisaient actuellement. Jane avait envie de connaître un peu plus la vie de son interlocutrice, elle avait envie d’apprendre ce qu’elle devenait. Parce que même si elle avait eu l’occasion de lire des articles sur la vie de Perpetua, Jane ne connaissait pas grand-chose quand même et elle avait bien envie de savoir ce qu’elle devenait. Après tout, Perpetua était quand même une des personnes qui lui avaient quand même permis de comprendre qu’elle était différente, et elle était persuadée que c’était aussi le cas de son interlocutrice, quand bien même celle-ci n’avait jamais accepté de lui avouer durant leur scolarité.

Jane ne savait donc pas plus sur la vie de Perpetua, elle ne savait pas si elle était mariée, elle ne savait pas si elle avait des enfants, elle ne savait donc pas ce qu’elle devenait, en dehors du fait qu’elle était perturbée par le parcourt de Jane. Oui, la jeune femme en parlait comme une erreur de parcours de son séjour en prison, parce que c’était le cas, elle considérait son séjour en prison comme une erreur de parcours et elle était en train de rectifier les choses. Mais Perpetua était réfractaire à toute discussion…

« Tu ne sais rien de ce qui s’est passé en dehors de ce que tu as pu en entendre parler sur les affiches et dans les journaux. » Répondit-elle, en haussant les épaules. Sans doute que Jane devrait se contenter de tourner les talons et ne pas chercher à avoir plus de conversation avec son interlocutrice, mais elle n’allait pas se formaliser des paroles de cette dernière. Jane devrait se montrer plus prudente, mais en même temps elle avait envie de profiter de cette liberté. « J’ai dû me défendre… je n’ai pas eu le choix, si ça n’avait pas été eux, ça aurait été moi. » D’accord, Jane jouait un peu avec la vérité, mais elle s’était tellement persuadée qu’elle était en légitime défense qu’elle le croyait elle-même. Elle aurait très bien pu trouver une autre solution, mais ce n’était pas le cas, elle n’avait pas cherché.

En tout cas, elle n’avait aucune envie de parler de tout cela avec Perpetua. Depuis le temps qu’elles ne s’étaient pas vu, la jeune femme devait bien avouer qu’elle préfèrerait clairement parler d’autre chose, que de se concentrer uniquement sur le fait qu’elle avait fait de la prison. Ce n’était pas si important en soit, Jane voulait savoir ce que devenait Perpetua réellement.

« Tout ça parce qu’ils ne pouvaient pas me comprendre… accepter ce que je suis vraiment. Tu en sais quelque chose n’est-ce pas ? »

Parce que c’était évident que Perpetua était comme elle.

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On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour.

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erpetua pouvait aisément reconnaître cela à son interlocutrice : elle n'avait entendu qu'un seul son de cloche, et même si l'inventrice avait foi dans la Justice magique, elle reconnaissait qu'elle se révélait parfois incapable de traiter les affaires les plus délicates, et était susceptible de faire des erreurs, naturellement : d'inculper les mauvaises personnes, ou encore d'accorder du crédit à la parole de personnes qui ne le méritaient... malgré tout, elle ne pouvait pas non plus faire comme si les faits exposés ne l'avaient pas touchée et comme si cela n'avait pas altéré, assez naturellement, le regard que la jeune femme portait sur son interlocutrice. Alors oui, dans le fond, Perpetua voulait que Jane lui donne tort, mais elle n'était pas tout à fait certaine, en revanche, que cela soit bel et bien possible : elle craignait fort que rien ne puisse expliquer ou justifier ce qui s'était passé, ce qu'elle avait présumément fait.

Et ce n'étaient pas vraiment les propos de son interlocutrice qui réussissaient à la convaincre d'autre chose, en fin de compte. Parce que prétendre que c'était eux ou elle, elle n'était pas sûre que ça suffisait... Avait-elle véritablement agi en légitime défense ou tentait-elle simplement de se justifier, plus ou moins laborieusement ? Perpetua restait sur ses gardes... parce qu'elle n'était plus complètement certaine de savoir à qui elle avait affaire, et ce constat l'exhortait tout naturellement à la prudence. Elle ne voulait pas être prise au dépourvu, ou se laisser abuser par une personne qui serait en définitive bien plus dangereuse que ce qu'elle avait soupçonné en premier lieu.

-Non, je ne suis vraiment pas sûre de comprendre, répondit Perpetua non sans une certaine prudence.

Elle se sentait partagée... Une part d'elle avait tout de même envie de laisser le bénéfice du doute à son interlocutrice, au nom peut-être de leur amitié passée, au nom de ce qu'elles avaient partagé, et parce que cela faisait partie d'elle que de vouloir voir le meilleur en chacun : et c'était le genre de choses dont il était difficile de détacher : on avait beau faire, il était quasiment impossible de dépasser ce stade, au fond. Ceci dit, forcément, ses paroles pouvaient trouver un écho en elle, au regard de sa propre expérience, malgré tout... quelque chose ne collait pas. Pourquoi devrait-elle en savoir quelque chose ? Une telle insinuation, tout naturellement, inquiétait beaucoup Perpetua, qui ne pouvait qu'avoir l'envie de s'en défendre en retour. Mais pas avant de comprendre ce qu'elle entendait parler.

-Si tu veux vraiment que je te croie, il va falloir m'expliquer ce qui s'est réellement passé.

Elle avait l'occasion de se justifier, de lui donner sa version des faits, et donc une version qui n'était pas celle du MACUSA. A elle de voir si elle allait saisir cette opportunité ou non.

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