Âge : 44 ans Date de naissance : 28 octobre 1883 Origine : Américaine Statut : Sorcière (sang-pur) Travail : Entrepreneuse
Groupe : Fidèle de Grindelwald
Histoire
Fille unique d’Harold et Vita Presley, deux membres éminents du Bureau international des lois magiques, je pus profiter d'une enfance dorée, baignant dans le luxe et bénéficiant de l'amour de mes parents. Je sus très vite m'adapter aux conventions et rendre mes géniteurs très fiers de moi.
Tout semblait alors me réussir dans la vie. A Ilvermorny, j'intégrai la maison Womatou. En plus d'être une élève brillante, j'étais l'une des filles les plus populaires de l'établissement. D'un naturel sociable, ce ne fut pas difficile de m'entourer d'un tas d'amis.
Diplôme en poche, mon destin était tout tracé : un beau mariage avec l'homme que mes parents m'avaient choisie et qui me donnerait un jour de beaux enfants. Cela me convenait parfaitement.
Sauf que les choses ne se sont pas passées de cette façon. Un jour, j'ai tout perdu.
J'étais sortie avec quelques amis. Lorsque nous avons quittés l'opéra, il était très tard. J'ignore pourquoi je n'ai pas fait comme tous les autres ce soir-là, pourquoi je n'ai pas voulu transplaner pour rentrer chez moi. C'était un soir d'été, j'avais certainement envie de profiter de la fraîcheur nocturne.
Les rues étaient calmes. Je ne me sentais pas en danger donc je n'ai pas vraiment prêté attention aux trois no-majs qui s'approchaient.
Le premier coup atteignit mon œil droit. L'agresseur m'a alors crachée au visage. Instinctivement, je voulus prendre ma baguette pour me défendre mais j'étais totalement paralysée. Quand on va mourir, les choses prennent soudain une clarté surprenante. Par exemple, je savais que personne ne m'aiderait. Si quelqu'un avait dû venir à mon secours, ç'aurait déjà été fait. De même, il était inutile d'appeler à l'aide. Mes assaillants m'auraient tuée immédiatement, j'en étais convaincue. En plus, ils braillaient assez pour réveiller tout le quartier. On ne peut pas entendre trois hommes qui hurlent à tue-tête : "Prends ça espèce de salope !" sans être un tant soit peu curieux de savoir ce qui se passe dehors. Les gens avaient entendu. Et s'étaient barricadés. Devais-je parler à ces no-majs ? Les raisonner ? Négocier ? Rien de ce que j'aurais pu dire n'allait les convaincre d'arrêter. La seule chose à faire, c'était me taire et endurer. Alors que le premier agresseur reculait, tout s'est soudain déroulé au ralenti. L'un d'eux m'a arrachée le collier de perles que je tenais de ma grand-mère avant de me dire : "Tu vas crever.". Je ferme les yeux. Ma famille, dans ma dernière pensée. Je me cramponne à eux.
J'ouvre les yeux. Je suis seule dans cette rue déserte. Ils sont partis. Une voix dans ma tête m'ordonne de me lever. Je titube mais j'arrive à prendre appui sur le mur. Rentrer chez moi. Je n'ai plus la force de transplaner. Il faut marcher. Ce chemin du retour a été le plus long de toute ma vie. Les vives douleurs aux jambes n'aidaient pas non plus. Mes oreilles bourdonnaient et le sang affluait dans ma bouche. Mes parents dormaient lorsque je suis arrivée. Je ne voulais absolument pas qu'ils me voient dans cet état alors j'ai fait du mieux que je pouvais pour garder le silence sur ce qui venait de se passer. J'avais tellement honte...
Le pire fut le jour où j'ai appris que j'étais enceinte. Enceinte d'un homme qui avait souillé mon corps. Je ne pouvais que détester ce futur enfant qui m'avait causée d'énormes problèmes avant même de venir au monde. Pour ne rien arranger, ma famille m'a rejetée, tout comme l'homme que j'étais censée épouser. Ils ont pris la décision de me couper les vivres et de ne plus jamais m'adresser la parole. Une colère noire monta en moi. Je pensais que ma famille était la seule chose qui pouvait encore me permettre d'encaisser le choc, de ne pas sombrer totalement. Je ne pouvais pas tomber plus bas.
A mes yeux, le monde entier venait de me trahir. Je devins insensible à tout. Mes sourires devinrent faux, mais plus fréquents. Mes larmes ne coulèrent plus. Ma rage fut étouffée au fond de mon être. Très vite j'avais compris que je plaisais au premier regard et que manipuler était aisé à qui en avait la carrure. Le génome humain pouvant faire preuve d'une rare stupidité lorsqu'on lui présente une belle esthétique et un bel esprit. Je décidai donc d'utiliser cet atout pour obtenir ce que je voulais, me fichant du mal que je pouvais faire. Tout comme je me fichait totalement des hommes qui pensaient entrer dans mon univers et que je jetais par-dessus bord dès qu'ils ne m’étaient plus utiles. Il m'était désormais impossible d'aimer sans limites, à en perdre haleine, de plonger dans le grand bain de l'amour et de m'y noyer.
Je pensais au départ que je ne pourrai jamais éprouver de l'affection pour quelqu'un, mais c'était faux. J'ai aimé mon Emmett dès qu'il vit le jour, alors que je m'attendais à le haïr. Désormais, plus rien ne comptait pour moi à part cet enfant. Je l'élevai avec un amour inconditionnel, bien décidée à le protéger de ce monde complètement pourri. Je ne pus me résoudre à lui dire la vérité sur son père, pas plus que je ne pus accepter sa relation avec une no-maj. Emmett devait à tout prix éviter de fréquenter ces êtres abjectes. C'était mon devoir de le protéger.
Entre temps, comme beaucoup de sorciers, j'avais entendu parler de Gellert Grindelwald, le célèbre mage noir qui semait le trouble en Europe et qui se trouvait actuellement aux États-Unis. En assistant à ses discours clandestins, je fus rapidement séduite par son projet. Aussi ai-je décidé de le suivre et de lui être fidèle. En lui, je vois la promesse d’une totale liberté et d'une vengeance bien méritée sur les no-majs. J'ai tout fait pour faire comprendre à Emmett que Grindelwald représente le salut des sorciers, mais je vois bien qu'il ne partage pas vraiment ses idéaux. Il comprendra bien un jour. Il le faut.
J'ai fini par me marier. Un mariage sans amour, mais les revenus de mon mari (un riche entrepreneur) me permirent de ne manquer de rien. C'est un parfait crétin mais j'ai pu compter sur lui pour me faire un nom dans sa société, alors je ne vais pas me plaindre. Il m'aime d'un amour fou et je peux faire absolument tout ce que je veux de lui. Le mariage n'est qu'une convention de toute manière, je suis encore libre de multiplier les conquêtes.
Caractère
Depuis le soir de mon agression, ma vie n'est plus qu'un jeu. Je me plais donc à manipuler autrui constamment. J'ai peut-être parfois des scrupules mais je les rejette au fond de mon cœur inatteignable. Je préfère de loin ressentir l'excitation du jeu plutôt qu'éprouver pitié ou compassion. Inutile, encombrant. Je joue avec la société, plus particulièrement avec les hommes. J'ai ce besoin de m'attacher aux autres pour mieux m'enfuir quand ils sont trop près. D'être vue par tous et de tout voir.
Je me doit d'être une bonne comédienne pour paraître en public. Une très bonne comédienne. Une comédienne perfectionniste qui ne montre jamais aucun signe de fêlure de masque, se préoccupant du moindre détail car ce sont eux qui font tout. Je suis exigeante, oui. Envers les autres mais surtout envers moi-même. L'idée même que je puisse faire une erreur m'est insupportable. Tout comme le fait de commencer quelque chose sans le finir. Qu'importe si les autres ne saisissent pas mon humeur changeante comme le vent, qu'importe s'ils ne comprennent pas mes lubies, je finis toujours par obtenir ce que je désire.
IRL
Pseudo/prénom : Leaf Âge : 20 ans Comment avez vous connu le forum ? En cherchant un forum RPG Fantastic Beasts
Autres comptes : //
Dernière édition par Mina Presley le Ven 6 Déc - 17:45, édité 6 fois
Cassandra Vablatsky
Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26