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 Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina

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L'Ordre
Nina Aliev
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Message#Sujet: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeDim 15 Nov - 16:28

Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Même si Nina savait qu’elle ne pouvait pas être sauvée, et qu’elle ne dépasserait pas la trentaine, elle n’avait pas envie de se laisser dépérir et d’attendre sans rien faire que son état empire. Après tout, elle faisait partie de l’Ordre, elle avait une mission à accomplir, et il fallait donc qu’elle soit un minimum en forme. Pour cela, elle allait régulièrement à l’hôpital, afin de se faire examiner et de soulager quelques symptômes. On ne pouvait pas la guérir, mais son état pouvait tout de même être amélioré, ce qui était déjà une bonne chose en soit.  

C’est sûr que cela lui prenait du temps, mais il fallait bien qu’elle passe par là. Mais cela pourrait être pire, elle avait trouvé un très bon médicomage pour quand elle se trouvait à New York. Nina n’y restait pas tout le temps, mais elle faisait souvent la navette, c’était toujours plus facile de se trouver sur le terrain directement pour certaines choses. Enfin en tout cas, elle trouvait qu’elle était bien suivie, parce qu’elle demandait toujours à voir la même personne. Déjà, c’était plus simple pour ne pas avoir à répéter cent fois ce qu’elle avait, et le suivi était plus adapté comme ça.

D’autant qu’elle appréciait bien l’homme qui s’occupait d’elle. Marlon Vablatsky. Il était assez doux, et gentil et elle sentait qu’il était doué dans son domaine. Puis, elle avait apprécié le fait qu’il soit d’origine russe. Certes, il lui avait dit que non, qu’il était américain, mais avec un nom pareil, c’était quasiment sûr qu’il y avait du sang russe quelque part. Mais bon, ce n’était pas très important. Nina aimait bien discuter avec lui, de tout et de rien, cela lui faisait un peu oublier dans quel état elle était, et pourquoi elle avait besoin de le voir.  

Ce n’était pas évident tous les jours de vivre avec ça, mais elle faisait avec. Elle n’avait pas le choix, et elle n’avait pas envie de baisser les bras. Patientant dans la salle d’attente, elle se leva quand ce fut son tour et rejoignit Marlon, un petit sourire sur les lèvres.  

“Bonjour Monsieur Vablatsky.”

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeDim 15 Nov - 16:46



Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir
M

arlon le savait, dans son métier, il était préférable de ne pas trop s'attacher à ses patients, il était bien trop probable qu'il n'en résulte que du mauvais, car quand l'affect venait à jouer dans les situations les plus délicates, on finissait toujours par le regretter. Oui, c'était une chose que Marlon savait, mais qu'il avait bien du mal à respecter malgré tout.

Son empathie était à la fois sa force et sa faiblesse, elle était ce qui l'avait conduit à une carrière de médicomage, avec le besoin désespéré de parvenir à sauver tout le monde quoi qu'il lui en coûte, et elle était par la même ce qui le conduisait parfois à trop s'investir émotionnellement pour chacun de ses patients, ce qui faisait qu'il était capable de verser une larme pour chaque personne qu'il n'avait pas pu sauver, et quand son patient était une personne qu'il voyait et suivait régulièrement, c'était pire encore. Il avait un mot d'ordre, mais il était le premier à ne pas le respecter dans bien des situations. Et c'était le cas, par exemple, quand Nina Aliev se rendait à l'hôpital sorcier de New York pour ses visites de routine.

La pauvre souffrait d'un mal incurable, une maladie mal appréhendée encore des médicomages, qui ne pouvaient par conséquent qu'apporter des solutions toutes relatives au mal qui la rougeait sans le guérir complètement. Marlon pour l'heure ne pouvait qu'apaiser les symptômes de Nina sans espérer réussir à la sauver. Mais il avait un fin espoir malgré tout. Après tout, qui sait ? La médicomagie faisait des progrès significatifs tous les jours. Le cas de Nina était peut-être trop exceptionnel et isolé pour qu'on s'y intéresse d'assez près, mais l'espoir faisait vivre, et il était un ingrédient essentiel au combat que la jeune femme se devait de mener tous les jours contre la maladie.

Il avait rendez-vous avec elle cet après-midi là pour un suivi de routine, puisqu'elle était de passage à New York pour un temps indéterminé. Il lui adressa un sourire en la saluant. A première vue, elle ne semblait pas aller trop mal. Les apparences étaient parfois trompeuses, il valait mieux s'en méfier parfois. Mais en l'occurrence, Marlon aurait quand même tendance à les trouver plutôt encourageantes.

-Bonjour Nina.
Il la fit asseoir dans son bureau avant de reprendre la parole. Avant d'entamer les examens d'usage, il était important de savoir comment elle-même se sentait. Alors, dites-moi, comment vous vous sentez aujourd'hui ?



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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeVen 12 Fév - 18:27

Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ça n’avait jamais été une partie de plaisir pour Nina d’aller en consultation médicale. Surtout qu’elle entendait toujours les mêmes choses. Ce qu’on lui donnait n’avait pas pour but de la guérir, mais de rendre son quotidien moins difficile. Elle n’attendait pas qu’on la soigne, elle ne l’attendait plus. Elle s’était faite à l’idée qu’elle n’y réchapperait pas, mais parfois, elle avait juste envie de se dire que ça ne servait à rien qu’elle se fasse suivre, puisque de toute manière, elle était foutue. Autant qu’elle dépense ce temps perdu à autre chose, puisqu’elle n’en avait plus beaucoup. Quelques années seulement.

Mais bon, certaines personnes comptaient sur elle, alors il valait mieux qu’elle soit un minimum en forme. Elle ne voulait pas leur faire faux bond. C’était surtout embêtant quand elle changeait de médecin, et qu’elle devait à nouveau expliquer toute sa situation. Mais à présent, elle les laissait surtout lire son dossier, parce que cela l’embêtait de devoir radoter sur une histoire qui n’avait rien de gai. Mais pour une fois, elle prenait presque plaisir à venir à ses rendez-vous hebdomadaires, parce qu’elle appréciait beaucoup son nouveau médicomage.

Ça ne tenait pas à grand-chose, juste à un nom de famille qui avait des consonnances qui lui rappelaient sa Russie natale. D’après ce qu’il disait, Marlon Vablatsky n’était pas russe, mais Nina avait tout de même envie de penser qu’il avait des origines lointaines apparentées à la Russie. De manière générale, il était un homme agréable, il ne lui déplaisait pas en tant que médicomage, alors elle acceptait volontiers de se laisser soigner par lui. Elle trouvait qu’il avait une vraie conscience professionnelle, et une véritable éthique. Il se souciait de ses patients, cela se voyait, et pour en avoir vu beaucoup, des médicomages, c’était rassurant de voir des personnes comme Marlon, qui prenaient leur travail autant à cœur.

-Bonjour Nina. Alors, dites-moi, comment vous vous sentez aujourd'hui ?

Nina s’installa tranquillement. C’étaient toujours les mêmes questions, et les mêmes manipulations. Son état évoluait, mais pas dans le bon sens, et étant donné que rien n’était à faire pour changer cela, au mieux le retarder, le personnel médical ne pouvait pas faire grand-chose, sinon noter de l’évolution de la maladie. Mais pour une fois, Nina n’était pas au bord de l’épuisement, elle se sentait relativement bien. Elle était un peu fatiguée certes, mais elle tenait le coup, et elle avait déjà été en bien pire état.

« Je ne me sens pas trop mal. J’ai continué d’avoir quelques vertiges dernièrement, mais pas de pertes de connaissances. En revanche, les migraines ont été un peu plus fortes. »

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeSam 13 Fév - 8:50



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L

a réponse de Nina était encourageante. Non, ça ne voulait évidemment pas dire que la jeune femme finirait par être remise sur pied et par mener une vie longue et heureuse, ce genre de choses n'arrivaient que dans les livres d'histoire, mais cela signifiait qu'elle se laissait au moins un répit, que la situation n'était pas critique et que, donc, ils pouvaient se permettre de souffler un peu, et Nina de mener une vie au moins un peu tranquille. Les vertiges n'étaient pas bon signes, mais ils étaient malheureusement difficiles à éviter dans son état. Voire impossibles à éviter.

Il pouvait contrôler un minimum les symptômes, du mieux qu'il pouvait en tout cas, mais il ne pouvait totalement les faire disparaître. Peut-être qu'un jour, il existerait des remèdes suffisamment puissants, et que la jeune femme vivrait suffisamment longtemps pour avoir l'opportunité d'en profiter, mais ce n'était pas le genre de promesses qu'il se verrait faire à une patiente forte mais en détresse. Il préférait qu'elle puisse se raccrocher à des espoirs concrets plutôt qu'à des chimères, nuages de fumée qui auraient tôt fait de se dissiper.

-Je vois
, répondit doucement Marlon. Pour les maux de crâne, il est possible que votre organisme se soit progressivement habitué à la dernière potion que nous vous avons prescrite, c'est malheureusement courant, je vais voir à vous prescrire autre chose.

C'était toujours compliqué de trouver le bon remède, qui conviendrait à la bonne personne. Quand Marlon ne parvenait pas complètement à ses fins de ce point de vue, il éprouvait toujours une certaine insatisfaction, mêlée d'impuissance. On ne pouvait être médecin sans souffrir au moins un peu du syndrome du sauveur, les deux semblaient aller irrésistiblement de pair. Il se rapprocha doucement et sortit son matériel d'examen, tout d'abord pour examiner ses yeux.

-Et pour la fatigue ? Vous réussissez à faire des nuits complètes ? Pas de terreurs nocturnes ou d'insomnies ?
demanda-t-il tout en poursuivant son examen le plus minutieusement du monde.

Il était hors de question pour lui de passer à côté de la moindre information qui pourrait, sur le long terme, se révéler cruciale. Il se montrait donc particulièrement attentif et plus que soucieux de ce qui pourrait être fait, de plus, pour aider son interlocutrice à mieux supporter son état. C'était aussi une manière de s'assurer que la maladie ne connaissait pas de ces inarrêtables progressions qu'ils seraient incapables de juguler.

   
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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeSam 5 Juin - 23:37

Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Nina ne venait pas ici dans l’espoir de se faire soigner, elle savait que c’était impossible, et elle ne croyait pas vraiment au miracle qui pourrait inverser la tendance. Mais elle avait tout de même envie de trouver quelque chose qui pourrait l’aider à supporter tous les symptômes qu’elle avait. Histoire que cela soit un peu plus supportable. Elle avait besoin de pouvoir être capable de travailler. Elle n’avait pas envie à gâcher le peu de temps qu’elle avait en restant allongée, alors elle tentait de trouver des solutions, pendant qu’elle le pouvait encore.

Et elle espérait que Vablatsky ne perdait pas son temps à trouver une solution qui n’existait pas. Elle se doutait que c’était dans l’éthique de chaque soignant de vouloir guérir tout le monde, et de repousser les limites de ce qui était connu. Et elle se reconnaissait dans cette démarche, mais elle savait aussi qu’il y avait des situations où il fallait savoir abandonner, et se dire que ce n’était pas capable. Peut-être qu’un jour, on serait capable de soigner ce qu’elle avait, et ce serait une bonne chose pour ceux qui contracteraient le même mal, mais elle ne serait plus là pour en bénéficier, c’était une certitude.

-Je vois. Pour les maux de crâne, il est possible que votre organisme se soit progressivement habitué à la dernière potion que nous vous avons prescrite, c'est malheureusement courant, je vais voir à vous prescrire autre chose.

Avec tout ce qu’elle prenait, et avec la maladie qui ne cessait de progresser, elle n’était pas vraiment surprise qu’au bout d’un moment, ce ne soit plus très efficace. Et viendrait sûrement un moment où plus rien ne le serait, mais logiquement, elle avait encore un peu de temps devant elle, avant que cela ne devienne vraiment dramatique, mais elle n’était pas certaine d’attendre de dépérir complètement, il serait peut-être mieux qu’elle prenne une décision plus radicale, mais elle avait encore le temps pour y réfléchir.

-Et pour la fatigue ? Vous réussissez à faire des nuits complètes ? Pas de terreurs nocturnes ou d'insomnies ?

La fatigue elle en ressentait toujours un peu. Elle s’était habituée, à se fatiguer plus rapidement qu’elle ne le devrait, pour son âge. Mais elle arrivait tout de même à assez bien dormir, elle était assez chanceuse de ce côté-là, et elle espérait que cela allait durer. Mais encore une fois, elle ne pouvait pas être complètement optimiste, sans être réaliste sur sa situation, et le fait que les choses allaient s’empirer.

« Il m’arrive d’avoir quelques petits coups de mou, pendant la journée, mais j’arrive bien à dormir. »

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeDim 6 Juin - 10:19



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arlon devinait qu'il était possible que Nina minimise son état, et sans même s'en rendre compte, d'ailleurs, parce qu'elle y était habituée d'une part, et d'autre part parce qu'elle était une jeune femme forte, qui ne devait pas vouloir se laisser abattre par les circonstances, et accepter que certains de ses états de fatigue étaient des signaux plus alarmants que de simples coups de mous.

Enfin, les propos de Nina restaient tout de même plutôt rassurants dans l'ensemble. Pas de cauchemars, pas d'insomnies, des nuits incomplètes, cela signifiait qu'elle ne s'en sortait définitivement pas si mal. Si elle parvenait au moins à dormir un temps conséquent la nuit, elle avait moins de risques de développer en journée de déplorables symptômes.

-D'accord,
répondit Marlon en hochant la tête et en adressant un interlocutrice un fin sourire. C'est déjà une excellente chose. Pour les "coups de mou", c'est malheureusement inévitable. N'hésitez pas, quand cela vous arrive, à rester à l'écoute de votre corps, à vous allonger, à faire une sieste. Je sais que c'est le genre de choses que vous n'avez pas envie d'entendre, mais vous allez devoir lever le pied et vous reposer. Prendre du temps pour vous, avant tout et surtout.

Il se doutait que Nina était le genre de personnes à ne pas supporter l'inactivité. C'était une chose qu'il pouvait comprendre, c'était son cas à lui aussi. Il voulait faire ce qui était le mieux, il se sentait toujours la nécessité d'agir, d'intervenir, de jouer une part active, dans tous les domaines qui lui tenaient à coeur, et il s'accordait très peu de temps mort. S'il n'y avait Cassandra, il ne s'en accorderait peut-être aucun, en réalité. Ce qui n'aurait rien d'une bonne chose.

Ainsi qu'il le disait à Nina, il était important de lever le pied. C'était une chose à laquelle n'importe qui devrait se tenir, mais Nina encore plus que n'importe qui. Son temps était malheureusement limité, et il était bien possible qu'ils ne puissent absolument rien y faire.

Marlon comptait bien se battre pour la santé de son interlocutrice, mais la possibilité d'un échec était bien trop grande pour qu'ils ne la prennent pas largement en considération. Ce qu'ils pouvaient faire, pour le moment, c'était limiter la casse et s'arranger pour qu'elle endure sa situation le moins possible.

   
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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeMar 23 Nov - 9:32

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Cette situation était familière pour Nina, trop familière sans doute, mais elle n’y pouvait rien. Rien du tout. Elle était forcée de l’accepter, et pourtant, elle voudrait qu’il en soit autrement. Mais elle savait qu’elle n’y pouvait rien, que même les médicomages n’y pouvait rien. Si en toutes ces années, ils n’avaient rien trouvé, elle ne voyait pas pourquoi cela devrait changer. Pourtant, elle savait que certains continuaient de chercher.

En soit, elle ne pouvait que leur en être reconnaissante, mais, elle savait qu’ils perdaient du temps. Elle était un cas désespéré, presque isolé. Son système avait simplement décidé qu’il n’avait pas envie de vivre très longtemps, sans qu’elle puisse prendre part à cette décision. Certains jours, c’était plus difficile que d’autres, mais elle essayait vraiment d’avoir une vie normale, aussi courte allait-elle être.

-D'accord. C'est déjà une excellente chose. Pour les "coups de mou", c'est malheureusement inévitable. N'hésitez pas, quand cela vous arrive, à rester à l'écoute de votre corps, à vous allonger, à faire une sieste. Je sais que c'est le genre de choses que vous n'avez pas envie d'entendre, mais vous allez devoir lever le pied et vous reposer. Prendre du temps pour vous, avant tout et surtout.

Alors là, cela allait être compliqué. Nina était plutôt du genre à forcer qu’à lever le pied. Médicalement parlant, ce n’était pas l’idéal, elle en était consciente, mais ce serait comme laisser gagner la maladie, et elle ne pouvait pas faire ça. Elle aimait être active, capable de faire des choses, alors aller s’allonger dès que ça n’allait pas… elle n’avait vraiment pas envie de s’y résoudre. Et puis, qu’est-ce qui se passerait, si ensuite ça n’allait pas mieux ?

Elle craignait du jour où elle ne pourrait plus se lever, où le moindre geste lui demanderait un effort incommensurable. Elle savait qu’elle avait encore quelques années devant elle, mais mine de rien, le temps passait, et la rapprochait de plus en plus du moment fatidique. Il y avait des fois où elle ne sentait pas la maladie, et où elle pouvait agir normalement, mais la réalité frappait souvent au pire moment.

« Ce n’est pas trop dans mes habitudes de faire ça. Tant que je tiens debout, je continue à travailler. J’ai toujours plein de choses à faire. Je n’aime pas vraiment l’inactivité. »

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeMer 24 Nov - 17:22



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arlon se doutait bien que sa réponse n'allait pas tout à fait plaire à son interlocutrice. A force, il commençait à bien connaître sa jeune patiente et à savoir comment elle fonctionnait, et c'était d'ailleurs pour cette raison qu'il svait sur quelles recommandations insister quand il savait que d'autres seraient inutiles. Par exemple, il se doutait qu'insister sur sa médication ne serait que d'une moindre utilité, car elle serait assidue dans tous les cas, en revanche pour ce qui était de se reposer et d'être à l'écoute de son corps, il savait pertinemment, la connaissant, que ce serait une autre paire de manche.

C'était une chose qu'il admirait chez elle d'ailleurs. En dépit de tout ce qu'elle avait dû traverser et de tout ce dont elle souffrait, cela ne l'empêchait pas de rester forte en toutes circonstances et de ne jamais rien lâcher. C'était cette persévérance qui, quelque part, l'aiderait à tenir bon. Mais cela comportait des risques malgré tout. A trop vouloir en faire, il y avait très logiquement de fortes chances pour qu'elle finisse par s'épuiser plus que nécessaire.

-Je me doute que vous n'aimez pas l'inactivité,
répondit Marlon avec patience, mais c'est un effort auquel je vais devoir vous demander de vous contraindre. Cela va bien au-delà de ce que vous aimez ou non, de vos préférences, goûts ou dégoûts, c'est de votre vie qu'il est question.

Il ne prenait pas de pincettes et n'y allait pas par quatre chemins avec elle, mais en même temps, il se disait qu'il fallait au moins cela pour la mettre face à ses manifestes responsabilités.

-Dites-vous, si cela peut vous aider, qu'en prenait le temps de vous reposer, vous ne serez que d'autant plus efficace au moment de vous remettre à l'ouvrage. Sans quoi vous allez gaspiller vos ressources et votre énergie inutilement.


Bien sûr, Marlon ne pouvait pas la fliquer et s'assurer qu'elle ferait les choses ainsi qu'il le lui demandait, mais il jugeait nécessaire d'insister malgré tout. C'était selon lui d'autant plus nécessaire que si jamais elle ne suivait pas ses directives et que quelque chose devait lui arriver... eh bien, il s'en tiendrait logiquement pour responsable, ce qui était tout naturel. Après tout, son devoir de médecin était de l'empêcher à tout prix de décliner, n'est-ce pas ?

   
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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeMer 11 Mai - 8:31

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Nina n’avait déjà pas un temps illimité à utiliser, alors elle n’avait pas vraiment envie de le gâcher à se reposer. Elle comprenait que Marlon faisait son travail, et qu’il tentait de trouver ce qui était mieux pour elle. Mais étant donné que son état n’allait pas s’améliorer, elle ne voyait pas l’intérêt. Peut-être que freiner lui donnerait quelques mois en plus, mais elle préférait se rendre utile et continuer ses travaux, quitte à écourter le temps qu’elle avait. C’était peut-être un peu radical, mais elle n’avait pas de famille, pas de mari, d’enfant, à quoi cela lui servirait de rester plus longtemps ?

Nina réagissait peut-être de manière un peu trop abrupte, c’était un fait. Mais elle avait du mal à gérer la contrariété. Elle n’aimait pas qu’on aille à l’encontre de ce qu’elle voulait, et encore plus quand il s’agissait de prescriptions médicales. Elle n’en voulait pas à Marlon, bien sûr. Il ne faisait que son travail, et il voulait qu’elle soit dans les meilleures conditions possibles, mais ça n’allait pas vraiment avec la façon de vivre pour Nina.

-Je me doute que vous n'aimez pas l'inactivité, mais c'est un effort auquel je vais devoir vous demander de vous contraindre. Cela va bien au-delà de ce que vous aimez ou non, de vos préférences, goûts ou dégoûts, c'est de votre vie qu'il est question. Dites-vous, si cela peut vous aider, qu'en prenait le temps de vous reposer, vous ne serez que d'autant plus efficace au moment de vous remettre à l'ouvrage. Sans quoi vous allez gaspiller vos ressources et votre énergie inutilement.

Elle comprenait son argumentation, mais cela avait tout de même du mal à passer. Avancer le fait qu’elle serait plus en forme pour travailler en se reposant avait du sens, mais avec le climat actuel, Nina n’était pas vraiment sûre de pouvoir prendre le temps de se reposer. Mais bon, elle n’avait pas non plus envie de jouer les fortes têtes, et de tout rejeter en bloc. Il tentait de trouver des solutions, même si en réalité, il n’y en avait pas vraiment.

« Ma vie est déjà condamnée à une échéance proche. Je ne dis pas que vous avez tort, votre raisonnement est cohérent et juste. Mais… en prenant trop de temps à me reposer, j’aurai l’impression de gâcher le temps qu’il me reste, vous comprenez ? Je peux essayer de lever un peu le pied… mais ça ne va pas être simple de me faire à l’idée. »

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeMer 11 Mai - 17:25



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arlon s'était souvent dit que le terme de "patients" devrait en réalité s'appliquer aux médecins tant ils savaient bien souvent faire preuve d'une patience d'ange auprès de ceux qui refusaient d'écouter leur précieux conseils et estimaient savoir mieux qu'eux ce qui valait le mieux pour eux. Marlon, en présence de Nina, faisait preuve de patience, mais en même temps, il reconnaissait qu'elle le méritait complètement. C'est vrai, elle le méritait, et il comprenait sa situation, parce qu'elle était particulière, mais ça ne voulait pas dire pour autant que ses conseils devaient être rejetés d'un bloc.

-Bien sûr que mon raisonnement est cohérent, je n'ai pas fait tant d'années d'études pour vous mener en bateau,
répondit-il tout de même pour bien faire comprendre à son interlocutrice, malgré tout, que ce raisonnement, tout cohérent soit-il, ne devait pas rester à un stade théorique.

Bien sûr, il ne pouvait pas forcer son interlocutrice à quoi que ce soit. C'était à elle de décider de faire les choses qui étaient le mieux pour elle, et il comprenait, au fond, qu'elle parte défaitiste au vu de son état. Mais il avait envie qu'il l'écoute, parce qu'il s'était tout de même attaché à elle, d'une certaine manière, et il ne voulait pas que tous les efforts qu'il avait fournis vis-à-vis d'elle le soient en vain.

-Vous êtes défaitiste et je sais pour quelles raisons vous l'être, mais si vous ne donnez aucune chance à la médecine, alors à quoi est-ce que je peux espérer vous être utile. Je veux veiller à votre santé, à faire que vous viviez le plus longtemps possible. Comment y parviendrais-je si vous refusez de m'écouter ?


Elle semblait réussir à l'entendre. En vérité, le temps qu'elle penserait peut-être gâcher en ne faisant rien était du temps qu'elle grapillait, car elle vivrait sans doute plus longtemps si elle ne faisait pas les choses trop intensément.

-Je préfère ça, dit-il avec un fin sourire. Je sais que c'est beaucoup vous demander, et je comprends sincèrement votre position, mais croyez-moi, c'est la bonne chose à faire. Sans oublier que la médecine fait des progrès remarquables chaque jour qui passe... qui sait si votre temps à vivre ne pourrait pas s'en voir considérablement augmenté ?

   
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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeMer 17 Aoû - 16:25

Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Marlon faisait son boulot de médecin, et d’après eux, il fallait se donner corps et âme à la médecine, et tout écouter d’une oreille plus qu’attentive. Mais Nina avait du mal à croire les médecins sur parole, dans le sens où ils ne pouvaient pas la soigner, elle le savait. Alors dans quel but devait-elle leur obéir au doigt et à l’œil ? D’autant que si pour vivre plus longtemps, elle devait ne rien faire, ce n’était pas le genre de vie qu’elle voulait. Elle préférait avoir une vie courte mais où elle aurait pu vivre comme elle en avait envie, et accomplir ce qu’elle voulait, et elle en était encore loin, en ce moment précis.

-Bien sûr que mon raisonnement est cohérent, je n'ai pas fait tant d'années d'études pour vous mener en bateau.

Les années d’étude, cela ne faisait pas tout. La preuve, malgré toutes ses années d’étude, Marlon n’était pas capable de la soigner, ni lui, ni personne d’autre. Elle ne lui jetait pas la pierre pour autant, mais elle trouvait tout de même sa réponse un peu pédante. Sous prétexte qu’il avait étudié longtemps il avait la parole absolue et indiscutable ? Ce n’était pas comme ça que les choses fonctionnaient, et Nina n’était pas du genre à s’incliner devant les médicomages. Leur travail était louable, mais elle avait autour d’elle des gens vraiment remarquables, alors cela plaçait la barre vraiment haute.

-Vous êtes défaitiste et je sais pour quelles raisons vous l'être, mais si vous ne donnez aucune chance à la médecine, alors à quoi est-ce que je peux espérer vous être utile. Je veux veiller à votre santé, à faire que vous viviez le plus longtemps possible. Comment y parviendrais-je si vous refusez de m'écouter ?

Nina se voyait plus réaliste que défaitiste. Elle était affublée d’une maladie incurable, à partir de là, elle ne voyait pas bien en quoi elle devait être optimiste. Evidemment, les médecins étaient toujours à la recherche du miracle, pour avoir la satisfaction de sauver une vie, ou pour gonfler leur ego, cela dépendant, mais ça ne servait à rien de mettre de l’énergie dans des espoirs qui étaient vains. Si pour vivre le plus longtemps possible, elle devait ne rien faire de ses journées, elle ne voyait pas l’intérêt. Ce n’est pas ce qu’il lui avait dit, mais ce n’était pas comme si son état allait s’améliorer, donc cela finirait sans doute ainsi.

« Je me considère simplement lucide sur mon état. De plus, je n’ai jamais refusé de vous écouter, mais j’ai le droit d’avoir mon libre arbitre. »

Ce n’était pas comme si elle rejetait tout en bloc. Elle venait à chacun de ses rendez-vous, alors qu’elle pourrait considérer que c’était une perte de temps, elle prenait ce qu’on lui disait de prendre, mais elle n’allait pas non plus obéir à tout ce que les médicomages lui disaient de faire parce qu’ils avaient fait des études, et qu’ils savaient mieux qu’elle ce qui était bon ou non. Cela restait sa vie, et elle avait le droit de ne pas sauter au plafond quand on lui disait de lever le pied, d’autant qu’elle ne jugeait pas forcer réellement. Elle voulait bien entendre ce qu’on avait à lui dire, et les prendre en considération, mais elle aurait le dernier mot quoiqu’il en soit.

-Je préfère ça. Je sais que c'est beaucoup vous demander, et je comprends sincèrement votre position, mais croyez-moi, c'est la bonne chose à faire. Sans oublier que la médecine fait des progrès remarquables chaque jour qui passe... qui sait si votre temps à vivre ne pourrait pas s'en voir considérablement augmenté ?

La bonne chose à faire, Nina ne pouvait pas vraiment lui donner cent pourcent raison. De son point de vue sans doute, mais elle n’avait pas spécialement un point de vue très médical. Enfin, elle voulait bien tester ce qu’il lui disait, et elle aviserait plus tard. Quant à croire aux évolutions de la médecine, oui, cela progressait tous les jours, mais Nina avait déjà vécu bien plus de la moitié que ce qu’on lui avait prédit déjà, à ce jour, il ne lui restait que quelques années à vivre, qui se comptaient sur les doigts d’une main, alors elle ne savait pas si elle pouvait croire aux avancées de la médecine, du moins pour son cas. Mais si elle le faisait remarquer, Marlon allait probablement encore lui dire qu’elle était défaitiste.

« Peut-être oui, même si je n’y pense pas vraiment. Cela fait longtemps que j’ai accepté ma condition, parce qu’elle a été déterminée très rapidement. Mais peut-être que cela pourra changer, je ne suis pas fermée à d’éventuels progrès. »

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeJeu 18 Aoû - 17:22



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arlon afficha un léger sourire. Il s'était douté que son propos pourrait éventuellement vexer son interlocutrice en disant les choses comme il l'avait fait, mais il n'y pouvait rien... il était investi dans l'histoire de Nina, il s'inquiétait pour elle, et à ce titre, il était incapable de faire comme si de rien n'était. Alors oui, bien sûr que son interlocutrice avait le droit de répliquer, elle avait tous les droits du monde de le faire, même, mais il ne se retiendrait pas de donner son opinion vis-à-vis de sa patiente.

-Quand vous faites preuve d'autant de fatalisme, vous ne pouvez pas invoquer votre libre arbitre, ces deux notions ne sont pas compatibles
, reprit doucement Marlon, non pas pour contredire son interlocutrice mais pour lui apprendre le fond de sa pensée, tout simplement. Je suis un professionnel de santé, je ne vous vends pas de l'espoir par sadisme mais parce que je pense à la possibilité d'une solution, mais je veux bien admettre que j'outrepasse mes fonctions.

De même qu'il voulait bien admettre qu'il les outrepassait encore en prononçant ces mots, mais peu importe. Il avait dit ce qu'il pensait, mais en même temps, il savait qu'il devait lâcher du leste, Nina risquait de se sentir attaquée alors que Marlon avait envie de l'encourager, de l'aider.

Nina ne cessait d'affirmer qu'elle acceptait sa condition, et Marlon n'en doutait pas, mais il regrettait qu'elle ne soit pas capable de voir que des solutions pouvaient advenir... Il ne pouvait pas croire que l'on puisse faire face à une mort certaine et rapide - et probablement douloureuse en se contentant de hausser les épaules. Mais il était à l'évidence biaisé par son propre rapport à la mort, qui forcément changeait tout.

-A la bonne heure ! Continuez de ne pas être fermée à ces progrès, car je vous assure que l'inverse serait une erreur. Quand je vois à quel point la médicomagie a évolué depuis que j'ai moi-même commencé mes études, je suis certain des progrès que nous sommes capables de faire. Il marqua une pause. Au fond, je pense que j'admire votre résignation, mais j'ai peur qu'elle vous fasse passer à côté de belles années de vie...


   
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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeDim 8 Jan - 2:44

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Nina n’avait tout simplement pas envie de se dire qu’il y avait une chance pour qu’elle puisse être guérie un jour, parce qu’elle ne voulait pas croire en un espoir vain. Elle n’était pas certaine que cela influe réellement sur sa condition. Certes, elle avait entendu parler de nouvelles méthodes placebo, ou quelque chose du genre, qui marchaient sur certaines personnes, mais on l’avait condamnée depuis sa naissance à ne pas vivre plus qu’une trentaine d’années, elle avait eu le temps de se faire à l’idée, aussi douloureuse était-elle.

-Quand vous faites preuve d'autant de fatalisme, vous ne pouvez pas invoquer votre libre arbitre, ces deux notions ne sont pas compatibles. Je suis un professionnel de santé, je ne vous vends pas de l'espoir par sadisme mais parce que je pense à la possibilité d'une solution, mais je veux bien admettre que j'outrepasse mes fonctions.

Nina en avait vu des tas, des professionnels de santé dans sa courte vie. Elle avait vu de tout, et ils avaient tous eu leurs commentaires, ou leurs avis sur sa situation. Ce qui ne la choquait pas, c’était leur travail, et ils analysaient les choses de façon différentes, chacun à leur manière. Mais elle devait reconnaître que Marlon était particulièrement investi. Ce qui devait être une très bonne chose, pour les patients dont il était en mesure de sauver. Nina appréciait son caractère, et ses idéaux, mais elle n’était pas habituée à croire aux miracles.

« C’est tout à votre honneur. J’ai vu tout un panel de professionnels de santé depuis ma naissance, et je peux dire qu’il n’y en a pas deux pareils, mais vous êtes probablement le plus optimiste, ou du moins, le plus enclin à croire en une solution que j’ai rencontré. »

Ce n’était pas du tout un reproche, c’était un fait. Il pouvait même le prendre comme un compliment s’il en avait envie. Après tout, c’était toujours sympathique de ne pas entendre un médecin lui dire que les symptômes se développaient et que son espérance de vie diminuait. Marlon était beaucoup plus dans l’optique d’une guérison, c’était l’un de seuls d’ailleurs, même si à ce jour, ce n’était pas du tout d’actualité.

-A la bonne heure ! Continuez de ne pas être fermée à ces progrès, car je vous assure que l'inverse serait une erreur. Quand je vois à quel point la médicomagie a évolué depuis que j'ai moi-même commencé mes études, je suis certain des progrès que nous sommes capables de faire. Au fond, je pense que j'admire votre résignation, mais j'ai peur qu'elle vous fasse passer à côté de belles années de vie...

Nina ne reniait pas du tout l’idée que la médicomagie faisait sans cesse des progrès. Et c’était une très bonne chose, que de plus en plus de maladies puissent être soignées. Mais son cas était complexe et rare, alors elle se doutait bien que ce n’était pas là-dessus que l’on faisait le plus de recherches. Peut-être qu’un jour, on trouvera quelque chose permettant de faire en sorte que sa maladie ne soit plus mortelle, mais elle n’était pas sûre d’être encore là pour en profiter.

« Je ne doute pas qu’il y ait des progrès en médicomagie. C’est juste que je n’ai pas envie de passer ce qu’il me reste d’années à attendre quelque chose qui ne viendra peut-être pas, je veux dire… je connais mon diagnostic que mon pronostic vital depuis quasiment toujours, du moins, aussi loin que je puisse me souvenir. Je me suis juste dis que je n’avais pas envie de passer ma vie à avoir peur, à pleurer ou à me lamenter. Que je préférais faire comme si j’étais comme tout le monde pour pouvoir faire tout ce que je voulais faire sans avoir de pensées parasites à ce sujet. Je ne dis pas que c’est la meilleure façon d’appréhender la situation, mais tout le monde est différent, et à sa propre réaction. Mais, je ne peux pas non plus garantir avec certitude de quoi demain sera fait, je vous l’accorde. »

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeLun 9 Jan - 17:28



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arlon ne saurait trop dire si son optimisme faisait de lui un meilleur professionnel de santé. En réalité, il était assez convaincu que beaucoup de ses confrères estimeraient que ce même optimisme était justement la raison pour laquelle il ne pouvait certainement pas être considéré comme un médicomage digne de ce nom, puisque se préparer au pire était après tout une bonne manière de soigner les gens... Mais attendre d'eux le meilleur et croire dans leur capacité de guérison aussi, n'est-ce pas ? Marlon ne se considérait pas comme un optimiste de nature... il ne pouvait pas se permettre de l'être, d'ailleurs, quand sa chère et tendre épouse avait de l'avenir une vision très précise, qu'elle ne manquait jamais de partager avec lui... il s'efforçait de se montrer pragmatique, quoi qu'on en pense, et tant pis si cela passait aux yeux de certains pour utopiste. A la réflexion de son interlocutrice, il se contenta donc d'afficher un très fin sourire, sans plus.

Dans tous les cas, Nina ne perdait pas grand-chose à croire dans les progrès de la recherche ou de la médicomagie. L'espoir était un remède plus efficace qu'on ne pourrait le soupçonner contre un bon nombre des maux de cette terre, et sur ce point, on ne ferait certainement pas changer d'avis à Marlon, qui avait résolument un avis particulièrement tranché sur la question, et n'était pas particulièrement décidé à en changer, et ça peu importe les circonstances.

-Je ne vous demande pas de passer ce qui vous reste d'années à attendre... C'est même l'inverse que je vous suggère. Pensez-vous vraiment qu'attendre votre mort présumément prochaine vous sera d'une plus grande utilité. Perspective de guérison ou pas, cela ne vous empêche pas de savourer votre existence un maximum... Après tout, nous pouvons tous mourir bien avant l'âge, et peut-être même mourrais-je avant vous... Cet âge n'existe pas vraiment... Sauf pour ces grands immortels de Flamel, évidemment... Et encore. Il marqua une pause. Pour moi, vous suggérer la possibilité d'un remède, ce n'est pas vous inviter à la peur... mais je reconnais ne pas forcément être le meilleur orateur du monde. Il se peut que je m'exprime si mal que je vous aie fait comprendre précisément l'inverse du message que je voulais vous faire passer, compléta-t-il dans un léger rire.

   
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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeMer 3 Mai - 17:25

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Ces rendez-vous étaient toujours un peu compliqués pour Nina, parce qu’elle savait qu’elle ne venait pas pour qu’on la guérisse, c’est plus pour apaiser les symptômes qu’elle pouvait ressentir, pour avoir une meilleure qualité de vie, mais elle n’attendait pas qu’on lui dise que son espérance de vie allait être rallongée. Elle savait qu’elle était plus en survie qu’autre chose, elle n’avait pas passé la barre des trente ans qui était critique pour elle, puisque c’était l’âge approximatif qu’on lui avait donné à atteindre avant de mourir, mais son état n’allait pas s’améliorer, au contraire. Oui, un miracle pouvait toujours arriver, mais elle n’était pas sûre d’avoir le temps d’y croire, ceci-dit, elle pouvait tenter, pour faire plaisir à ce médicomage qu’elle trouvait tout de même assez sympathique.

-Je ne vous demande pas de passer ce qui vous reste d'années à attendre... C'est même l'inverse que je vous suggère. Pensez-vous vraiment qu'attendre votre mort présumément prochaine vous sera d'une plus grande utilité. Perspective de guérison ou pas, cela ne vous empêche pas de savourer votre existence un maximum... Après tout, nous pouvons tous mourir bien avant l'âge, et peut-être même mourrais-je avant vous... Cet âge n'existe pas vraiment... Sauf pour ces grands immortels de Flamel, évidemment... Et encore.

Nina trouvait cela assez amusant qu’il utilise l’exemple des Flamel, qui étaient devenu connus à travers le monde. Quoiqu’il en soit, Nina n’estimait pas qu’elle attendait sa mort, au contraire, elle faisait toutes sortes de choses, elle continuait d’assister Pernelle, de faire ses propres recherches, d’essayer d’avoir un impact sur ce monde. Elle ne restait pas roulée en boule à attendre que son heure vienne, et ce n’était pas du tout dans son tempérament d’agir ainsi, définitivement pas.

« Je sais bien, que la vie est ce qui demeure la notion la plus incertaine qui soit. Même s’il existe tout de même une différence entre fatalité et accident. Quoiqu’il en soit, je fais beaucoup de choses de ma vie, je n’ai jamais été une attentiste, quel que soit le domaine, je n’ai jamais attendu la mort, même si je reste consciente qu’elle se rapproche de plus en plus. C’est le cas de toute forme de vie, même si je demeure une anomalie par la proximité de cette dernière. »

Nina afficha un petit sourire. Elle n’était pas triste, ou déprimée. Elle avait appris à se faire à l’idée qu’elle ne pourrait pas avoir de longue vie, et cela ne l’empêchait pas de profiter du moment dont elle pouvait disposer, et d’avoir des moments de joie et de bonheur. Il lui arrivait d’avoir des coups de mou, des coups de blues, mais elle tentait de ne pas se laisser submerger par la peur et la tristesse.

-Pour moi, vous suggérer la possibilité d'un remède, ce n'est pas vous inviter à la peur... mais je reconnais ne pas forcément être le meilleur orateur du monde. Il se peut que je m'exprime si mal que je vous aie fait comprendre précisément l'inverse du message que je voulais vous faire passer.

Nina comprenait ce que Marlon voulait lui dire. Elle comprenait son chemin de raisonnement. Il est vrai qu’il était différent des autres médicomages qu’elle avait vu tout au long de sa vie, et beaucoup moins fataliste. C’était tout de même agréable, de ne pas avoir un ton grave et fermé en face d’elle, même si elle comprenait qu’ils n’avaient pas de temps à perdre avec quelqu’un de condamner.

« Je comprends tout à fait, ne vous en faîtes pas. Vous ne ressemblez pas aux autres de votre profession, vous savez ? »

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeJeu 4 Mai - 17:45



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arlon n'était pas convaincu que ses propos aient trouvé le moindre écho dans l'esprit de son interlocutrice, mais en même temps, à quoi s'était-il attendu ? Il était évident que la jeune femme n'allait pas réagir sereinement à ses propos ou prétendre qu'il devait savoir mieux qu'elle comment elle devait considérer sa vie et son rapport à la mort. Les propos du médicomage avaient probablement été déplacés, mais il n'avait pas pu s'en empêcher... C'est parce que, quand Nina voyait son sort comme une fatalité, Marlon, de son côté, lui, voulait encore croire que les choses pouvaient se passer autrement. Il savait bien que cette situation n'était pas si simple et qu'elle exigeait de faire un pas de côté et de ne pas s'emporter. Rien n'était jamais bon quand cela s'égarait sur un territoire trop émotionnel... Mais il était quand même assez difficile de faire autrement.

-Je n'insisterai pas davantage,
répondit Marlon avec un fin sourire. Je n'avais aucune leçon à vous donner, c'était déplacé.

Mais son envie de l'aider, de la secourir, de faire une différence dans la vie de cette femme restait réel. Il savait qu'il était vain de lutter contre la fatalité... Il était difficile, voire impossible, de ne pas l'admettre quand on était soi-même marié avec une voyante émérite qui pas une seule fois s'était trompée dans ses prédictions... mais ça, c'est encore une autre histoire. Nina semblait en phase avec elle-même, ses choix et ses destins, plus que ce que Marlon avait jamais su être lui-même, avant de faire quoi que ce soit ou de dire quoi que ce soit, elle aurait plutôt intérêt à se regarder dans un miroir... La tâche semblait aussi complexe et vaine.

-Je ne sais pas exactement à quoi ressemblent les autres de ma profession mais l'empathie et... un léger syndrome du sauveur, je l'admets...,
ajouta-t-il en riant légèrement tout en passant une main dans ses cheveux. Cela devrait faire partie naturellement du métier selon moi.

Mais il était vrai que Marlon avait plus souvent rencontré des médicomages absolument cyniques, et qui n'avaient pas l'air un seul instant de comprendre que cette situation était naturellement plus complexe qu'il n'y paraissait.

   
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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitimeSam 23 Déc - 11:32

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Nina comprenait bien que l’intérêt de Marlon était de lui faire espérer que tout n’était pas définitif. Mais dans son cas, ça l’était quasiment. On lui disait depuis toujours qu’il n’y avait aucun remède, qu’elle ne passerait pas la trentaine. Bien sûr, la médecine faisait des progrès de jour en jour. Certaines maladies autrefois mortelles étaient curables à présent. Mais dans le cas de Nina, la rareté des choses rendait le processus encore plus complexe. Et elle préférait avoir une bonne surprise que de s’accrocher à un espoir vain. Mais bon, elle comprenait néanmoins que Marlon tente de lui faire entendre raison, au sujet d’une potentielle guérison.

-Je n'insisterai pas davantage, Je n'avais aucune leçon à vous donner, c'était déplacé.

Nina n’était pas vexée, ou particulièrement agacée par ce qu’il lui avait dit. Il avait le droit d’exprimer ses opinions, même si elles étaient différentes des siennes. D’ailleurs, on apprenait toujours plus de ceux qui pensaient différemment. Parce que cela amenait à une ouverture d’esprit, à une recherche, sans forcément finir par adhérer à quoi que ce soit. Enfin, dans tous les cas, elle ne trouvait pas que le médicomage avait été déplacé. Mais il fallait dire que Nina n’était pas forcément facilement perturbable dans tous les cas alors il pouvait bien se permettre les propos qu’il voulait, enfin, tant qu’il n’y avait pas d’abus, bien entendu.

-Je ne sais pas exactement à quoi ressemblent les autres de ma profession mais l'empathie et... un léger syndrome du sauveur, je l'admets... Cela devrait faire partie naturellement du métier selon moi.

Être empathique pour soigner les gens, effectivement, cela semblait être un bon mélange. Mais bon, il est vrai que certains médecins semblaient vraiment dénués de sentiments. Cela pouvait se comprendre aussi, à trop donne, on était d’autant plus touché par l’échec, ou la perte d’un patient. D’ailleurs, Nina ne serait pas surprise d’apprendre que Marlon était à chaque fois ébranlé par la situation.

« Vos propos n’étaient pas déplacés. Vous avez le droit de donner votre avis vous savez, je ne suis pas du genre à attendre que les gens se censurent pour n’entendre que ce que j’ai envie d’entendre. C’est d’ailleurs toujours plus agréable pour échanger des idées. Il est vrai qu’avoir un soignant empathique est toujours un plus, on se sent écouté, compris, pas juste un patient de plus, un numéro de plus. »

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Message#Sujet: Re: Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina   Il est plus facile de faire les plaies que de les guérir | Marlon & Nina I_icon_minitime

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