Le respect de nos semblables est la règle de notre conduite [pv Albus :33]

Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

Le respect de nos semblables est la règle de notre conduite

O

n le lui avait souvent dit et répété, à force d'être dans la théorie plutôt que dans l'action, il était plus que vraisemblable qu'un jour ou l'autre, il passe à côté d'événements majeurs sous le prétexte de lui avoir préféré la consultation barbante d'un vieux manuel poussiéreux écrit en runique ancien... Et cela semblait quelque peu se confirmer, car quand les plus grandes agitations avaient ébranlé la ville de New York, Adalbert n'avait pas été là. Non, le jeune homme s'était rendu à Washington, sa ville natale, pour ses recherches. C'est à son retour qu'il prit connaissance des événements, revenu comme une fleur, sans avoir totalement conscience de ce qui s'était passé réellement. N'allons pas jusqu'à dire non plus que le jeune homme était totalement déconnecté de la réalité, mais il est vrai qu'il ne ferait pas démentir les rumeurs le concernant pour aujourd'hui. Bref... En tout cas, il était de retour à New York, et il avait envie de cerner les événements qui avaient eu lieu en son absence... et pour cela, il savait pertinemment qui serait le plus à même de le renseigner.

Cela faisait un moment que le jeune homme savait qu'Albus Dumbledore se trouvait en Amérique, mais pour autant, Adalbert n'avait jamais su prendre l'initiative d'aller lui parler en personne. Ils avaient échangé plus d'un courrier, pourtant, et entretenaient une correspondance longue et détaillée, mais c'était une chose que de coucher sur le papier toutes les remarques qu'il pouvait vouloir adresser à cet homme qu'il respectait tant, c'en était une autre que de le rencontrer en personne. Alors Adalbert avait retardé l'échéance, quitte, au bout du compte, à manquer définitivement le coche. Mais voilà, il avait choisi de se rattraper et décidé de donner rendez-vous au professeur de métamorphose dans son endroit préféré de New York (quitte à se rencontrer officiellement, autant choisir un cadre digne de ce nom). Cela leur permettrait de discuter enfin en personne, et peut-être aussi de discuter un peu des récents événements, même si le professeur Dumbledore ne possédait peut-être pas tous les éléments de réponse qu'Adalbert souhaitait obtenir. Dans tous les cas, cette rencontre ne pourrait qu'être enrichissante...

Et ce genre d'échanges étaient les seuls auxquels Adalbert parvenait à consentir, parce que par la force des choses, ils ne lui donnaient pas le sentiment de perdre son temps, et ça l'arrangeait nettement. Sur place, un peu en avance, il attendit la venue du professeur, qui finit par se présenter. Adalbert le reconnut immédiatement pour avoir déjà vu quelques photographies de lui dans la presse.

-Professeur Dumbledore, le salua-t-il avec un enthousiasme pas le moins du monde dissimulé. Ravi de vous rencontrer enfin en personne, c'est un véritable honneur.

Et il n'en rajoutait pas du tout, il pensait le moindre mot qu'il venait de prononcer.

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Albus avait l’habitude de converser par courrier avec de nombreux sorciers de divers endroits du monde. C’était quelque chose que le professeur de métamorphose appréciait sincèrement, parce qu’il adorait vraiment pouvoir échanger les diverses opinions de tout le monde. Puisqu’il avait mis les pieds à New-York, le professeur aurait sans doute pu prendre la peine de contacter certaines personnes avec qui il parlait par courrier régulièrement, mais il ne pouvait pas nier le fait qu’il n’avait pas forcément eu la tête à tout cela. Enfin jusqu’à présent, parce que maintenant il avait quand même beaucoup plus de temps devant lui. Vu que son frère avait décidé d’avouer au MACUSA qu’il était au courant de l’identité de Grindelwald, il ne pouvait pas quitter la ville pour le moment. Autant dire qu’il avait du temps devant lui, qu’il allait pouvoir faire certaine chose qu’il n’aurait peut-être pas envisager de faire avant le nouvel an.

Le professeur avait reçu un courrier de Adalbert Waffling l’une des personnes avec qui il conversait très souvent par courrier. Il avait entendu parler du fait qu’il se trouvait à New-York et il lui proposait qu’ils se rencontrent donc. C’était une très bonne idée, Albus devait bien avouer qu’il avait hâte de pouvoir rencontrer Adalbert en personne. Après tous les courriers qu’ils s’étaient échangés, l’homme devait bien avouer qu’il était quand même vraiment curieux de le rencontrer en personne. Il se rendit donc au lieu de rendez-vous, à l’heure convenue, afin de rejoindre Adalbert. Dans tous les cas, on ne pouvait pas dire que le professeur avait mieux à faire, même si bien évidemment, il décidait de venir par plaisir. Il ne se contentait pas de venir simplement parce qu’il n’avait pas d’autres choses à faire. Quand il arriva sur place, son correspondant était déjà présent et il ne manqua pas de le saluer. Quand il lui affirma que c’était un véritable honneur de le rencontrer, Albus savait bien que son interlocuteur était sincère.

« Appelez-moi Albus. » Lui dit-il dans un sourire. Albus avait l’habitude qu’on l’appelle « Professeur Dumbledore », mais clairement en ce moment on ne pouvait pas dire que le sorcier jouait son rôle de professeur. Et dans tous les cas, il osait croire qu’ils se parlaient suffisamment tous les deux pour pouvoir se montrer un peu plus familier. « Si vous me permettez de vous appeler également par votre prénom. » Évidemment, le professeur n’avait pas l’intention de le faire sans l’accord de son interlocuteur. « Je suis également ravi de pouvoir enfin vous rencontrer. »

Après tout, cela faisait des années maintenant qu’ils correspondaient et Albus reconnaissait vraiment la valeur de Adalbert, de ses recherches, de ses connaissances, tout comme de ses écrits bien évidemment. C’était toujours un réel plaisir d’échanger son opinion avec lui, ça allait être encore plus plaisant de pouvoir le faire directement, sans se contenter d’écrire. Ça allait avoir quand même un côté bien plus direct par conséquence.

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A

dalbert afficha un sourire, un peu intimidé, à vrai dire, quand son interlocuteur lui proposa de l'appeler par son prénom. L'air de rien, il se sentait touché d'être considéré avec autant de familiarité par son interlocuteur. Oh, Adalbert aussi, de son côté, se sentait proche du prof... d'Albus, donc, mais il avait le sentiment de ne pas être légitime de se considérer comme l'ami d'un homme aussi exceptionnel qu'Albus Dumbledore, dont la réputation n'était plus à faire. Alors c'est vrai, ils s'écrivaient souvent, et déjà, Adalbert se considérait chanceux de bénéficier d'un échange épistolaire aussi fourni et détaillé avec un homme qui avait tout de même un emploi du temps plus que chargé.

Ceci dit, s'ils échangeaient beaucoup sur leurs travaux respectifs et sur leur vision du monde en général et de la magie en particulier, ils n'avaient jamais rien partagé de leurs vies personnelles et ne connaissait rien de la vie l'un de l'autre (ceci dit, vu qu'Adalbert n'avait pas de vie en dehors du travail, ça revenait bien sûr au même), mais il appréciait d'instaurer une telle familiarité avec cet homme. Il était difficile de juger de l'importance que l'on pouvait incarner pour quelqu'un tant qu'on ne l'avait pas rencontré, et Adalbert appréciait de n'avoir pas surinterprété l'attention que son interlocuteur portait à ses lettres. Bon, d'accord, il devait se calmer, le (grand) homme s'était contenté de suggérer qu'ils s'appellent par leurs prénoms respectifs, mais il n'en fallait pas davantage au théoricien de la magie, en réalité. Adalbert hocha donc tout naturellement la tête quand son interlocuteur suggéra de l'appeler par son prénom.

-Je regrette seulement que nous devions nous rencontrer en de telles circonstances, répondit le jeune homme. Il n'allait pas faire comme si de rien n'était, ils ne pouvaient pas tourner autour du pot et prétendre qu'Albus n'était là que pour prendre un peu l'air loin de sa Grande-Bretagne d'ailleurs. Et puis, au fond, Adalbert avait très envie de connaître l'opinion de son interlocuteur sur les événements qui bouleversaient New York à l'heure actuelle. Difficile de ne pas vouloir mettre le sujet sur le tapis. J'ai cru comprendre que vous deviez rester à New York pour un moment.

Personnellement, il ne s'en plaignait pas, qui sait quand ils auraient eu l'occasion de se rencontrer, autrement ? Mais tout de même, ce n'était pas juste.

-Je trouve cette décision absurde, d'ailleurs, sachez que vous avez tout mon soutien. Il est évident que vous n'avez rien à voir avec les sinistres événements.

Sa façon d'aborder le sujet était évidemment maladroite, mais au moins, c'était fait, et c'était dit sans malveillance, Adalbert voulait vraiment apporter son soutien à son interlocuteur.

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Albus afficha un léger sourire quand son interlocuteur affirma qu’il regrettait qu’ils se retrouvent à se rencontrer dans de telles circonstances. Évidemment, le professeur comprendrait ce qu’il voulait dire, qu’il appréciait qu’ils se rencontrent, mais qu’il aurait préféré qu’ils ne soient pas dans une telle circonstances, que Albus ne soit pas bloqué à New-York. Forcément, au vu de la situation, c’était évident que les deux hommes auraient préféré se voir dans une situation moins complexe, sans que le professeur ne se retrouve bloqué dans cette ville. Effectivement, Albus se retrouvait à devoir rester dans cette ville jusqu’à nouvel ordre, à cause de l’enquête qu’il y avait au sujet de son implication (ou non) avec Grindelwald.

Son interlocuteur lui affirma d’ailleurs qu’il trouvait cette décision absurde et qu’il le soutenait. Forcément, Albus ne pouvait pas nier qu’il appréciait quand même d’entendre Adalbert lui affirmer qu’il le soutenait, il n’y avait pas grand monde de son côté. Bon, Albus n’avait pas forcément besoin qu’on le soutienne, il n’avait aucune raison de s’en faire, normalement son innocente (toute relative) allait être mise en avant.

« Je vous remercie. » Répondit-il, d’ailleurs, un léger sourire sur son visage. « Je dois bien avouer que j’aurais apprécié de pouvoir rentrer à Poudlard, mais en même temps je préfère prendre les choses du bon côté. Après tout, nous avons la possibilité de nous rencontrer en personne. »

Parce que mine de rien, ils se parlaient quand même beaucoup et donc ils avaient eu l’occasion de se dire beaucoup de chose, mais en même temps c’était forcément mieux quand ils se voyaient en direct. Au moins, Albus pouvait apprendre vraiment à connaître Adalbert, savoir exactement qui il était, quel genre d’homme il était. Pour le moment, il n’avait pas grand-chose à dire, pas grand-chose à remettre en cause. Cet homme était fort agréable, il appréciait vraiment de se retrouver en sa présence.

« Et je me doute que très bientôt, le MACUSA en arrivera à la même conclusion. »

En même temps, il n’y avait aucune raison que le MACUSA ne se retrouve pas à avoir cette conclusion, parce que Albus n’avait aucune raison d’être mis en cause dans les actes de Grindelwald. Même s’il ne pouvait pas nier le fait qu’il avait quand même fait quelques erreurs, il n’avait pas toujours été très honnête et sans doute qu’il aurait dû dire certaine chose. Mais il ne pouvait pas faire grand-chose maintenant, il ne pouvait pas changer le passé. En même temps, même s’il pouvait le faire, il y avait peu de chance qu’il ait envie de le faire. Dans tous les cas, Albus ne se faisait pas trop de souci, ce n’était pas la première fois qu’il avait des soucis avec des gouvernements en même temps. Après tout, on ne pouvait pas dire que sa relation avec le gouvernement magique d’Angleterre soit parfaitement au beau fixe. Ça ne lui faisait pas peur donc, il ne craignait pas tant que cela le MACUSA, même s’il aurait aimé pouvoir rentrer chez lui.

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A

dalbert esquissa un fin sourire flatté quand son interlocuteur lui assura que quand bien même il aurait préféré pouvoir revenir dans son école, il savait prendre la situation du bon côté, notamment parce que cela lui avait donné le loisir de le rencontrer enfin en personne... Certes, le théoricien de la magie était tout aussi ravi de cette rencontre qui avait tardé à avoir lieu, c'était un fait, ceci dit, il doutait fort que leur rencontre suffise à justifier la philosophie avec laquelle il prenait la situation. Ceci dit, Adalbert n'était pas réellement surpris.

Dans un premier temps, l'homme avait été un peu dérouté par la façon dont son correspondant avait tendance aborder l'une ou l'autre situation, qui échappait quelque peu à la voie singulièrement pragmatique que l'écrivain emprntait toujours, mais à force de missives échangées, il pensait avoir cerné, au moins en partie, le mode de fonctionnement de son ami (si tant est qu'il puisse le considérer comme tel après si peu de temps, mais il s'y risquait en effet), et il savait que c'était ans sa manière d'agir de façon général. Passé l'aspect désarçonnant que cela pouvait avoir, on s'y faisait finalement assez rapidement... Il fallait savoir lire entre les lignes, en quelques sorte. Pour quelqu'un comme Adalbert, qui n'avait de cesse que de vouloir percer le moindre mystère qui se présentait à lui, c'était forcément assez satisfaisant que de se confronter à ce genre de personnalité, même si un peu frustrant aussi, car l'homme n'était pas certain de réussir vraiment d'une manière ou d'une autre à le percer à jour, à discerner définitivement ce que dissimulaient ses sourires aux atours insoucisants qui pouvaient même accompagner des situations qui en soit semblaient plutôt graves.

-C'est certain, admit Adalbert dans un hochement de tête quand le professeur de métamorphose observa que le MACUSA finirait bien par aboutir aux conclusions qui étaient déjà celles du théoricien de la magie.

Comme tout gouvernement, le MACUSA n'était pas sans failles, et l'affaire Grindelwald / Graves l'avait nettement prouvé, malgré tout, il fallait savoir s'y reposer, car ils étaient le meilleur rempart qui puisse demeurer à l'heure actuelle entre le mage noire et la communauté magique américaine. Par aileurs, l'innocence d'Albus était en soi incontestables, même si certains points de détails échappaient à Adalbert, à sa grande frustration. Alors la vérité finirait bien par éclater, dans toute son incontestabilité.

-J'espère que vous ne m'en voudrez pas de l'exprimer ainsi, se hasarda tout de même Adalbert, qui ne pouvait passer à côté d'une occasion manifeste d'assouvir son incommensurable curiosité, mais je ne vous imagine pas retourner à Poudlard, même une fois innocenté, avec tout ce qui se passe ici.

En tout cas, Adalbert, à sa place, ne le pourrait pas. Peut-être que ce n'était pas pour rien si le MACUSA se gardait Albus sous le coude. Quel meilleur adversaire opposer à Grindelwald que lui ?

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Albus affirmait qu’il se doutait que le MACUSA allait bientôt se rendre compte de la vérité – qu’il n’avait rien à voir avec Grindelwald –, mais en même temps il espérait vraiment que ça allait être le cas rapidement. Adalbert semblait certain aussi. En même temps, le professeur n’avait en réalité vraiment rien à voir avec Grindelwald, quand bien même il n’avait pas dit au MACUSA qu’il avait compris que Graves n’était pas réellement Graves (ce qu’on n’allait pas manquer de lui rappeler souvent). Albus avait quand même envie de rapidement retourner à Poudlard. En tout cas, Albus appréciait de comprendre que l’homme sous ses yeux le soutenait, même s’il ignorait certains détails.

L’homme reprit la parole, Albus fut un peu surpris de l’entendre affirmer qu’il espérait qu’il n’allait pas mal prendre la manière de s’exprimer, mais il ne dit rien et se contenta de l’écouter lui affirmer qu’il ne l’imaginait pas vraiment retourner à Poudlard avec tout ce qui se passait dans le coin. Albus pouvait comprendre pourquoi l’homme disait ça, il se doutait de ce qu’il avait en tête (en même temps il était difficile pour Albus de ne pas se douter de ce que les autres avaient en tête), du fait qu’il se disait qu’il valait mieux l’avoir sous le coude au vu de la situation. Au vu du fait qu’ils se retrouvaient avec Grindelwald dans la nature, parce qu’on attendait de sa part qu’il l’arrête. Le professeur n’était pas surpris, parce qu’il avait l’habitude qu’on attende ça de lui, sauf que c’était quelque chose qu’il ne pouvait pas faire.

« Pourtant, il me faudra retourner à Poudlard dès qu’il m’en sera possible. » Répondit-il, en faisant un peu l’innocent comme il savait si bien le faire. « Je ne peux pas me permettre de laisser mon poste vacant trop longtemps. »

Il savait bien que ce n’était pas pour cela que Adalbert disait cela, mais en même temps il n’avait pas l’intention de répondre autrement. Le professeur avait quand même très envie de retourner en Angleterre afin de retourner en classe et de retrouver ses élèves. En partie aussi… parce qu’il savait parfaitement qu’une fois dans l’école de magie, il sera clairement plus en sécurité vis-à-vis de Gellert. Même si en soit il ne craignait pas tant que cela les actes de Gellert, le professeur de métamorphose savait qu’il cherchait un moyen de l’arrêter, de l’enlever de son chemin. Même si on ne pouvait pas vraiment dire que Albus se mettait vraiment sur le chemin de l’homme non plus. D’ailleurs, il n’avait pas vraiment été un obstacle pour lui quand il avait découvert qu’il avait pris la place de Graves, ce qu’on ne manquait pas de le lui reprocher. Ce qui était la raison qu’il était bloqué maintenant et ça devait bien arranger les affaires de son ancien ami. Enfin donc, si le MACUSA débloquait enfin son départ, Albus ne se retiendrait pas de rentrer chez lui.

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Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

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L

a réponse du professeur Dumbledore était... décevante, pour Adalbert. Bien sûr, le professeur de métamorphose était libre de faire ce qu'il voulait dans tous les cas, et le théoricien de la magie n'avait pas son mot à dire quoi qu'il en soit, mais il avait du mal à comprendre la réponse de son interlocuteur quoi qu'il en soit... celle-ci ne correspondait en rien à l'image qu'il s'était faite d'un homme qu'il considérait comme son modèle. Adalbert avait bien du mal à voir en quoi son interlocuteur avait un besoin réel et impérieux de retourner à Poudlard.

Certes, il était important que les jeunes élèves de l'école britannique continuent de recevoir l'éducation qu'ils méritaient, mais il existait sûrement des professeurs capables d'enseigner en son absence, et de le faire brillamment qui plus est. Bien sûr, rien n'excellerait sans doute le niveau de son interlocuteur, mais ça n'empêchait pas qu'il y avait de plus grande priorités. Et l'éducation de ces élèves ne rimerait à rien s'ils devaient ensuite grandir et évoluer dans un monde sous l'égide de Grindelwald. N'importe qui d'un tant soit peu sensé savait pertinemment que Albus Dumbledore était le mieux placé pour anéantir pour de bon la menace que représentait le mage noir. Il ne pouvait pas juste reculer et faire comme si de rien n'était. Alors non, à moins qu'une subtilité quelconque ne lui échappe (et c'était après tout possible, il était loin d'avoir la science infuse, quand bien même il le voudrait bien, et quand bien même c'était ce à quoi il aspirait), il ne voyait pas réellement quelle urgence représentait le fait pour Albus Dumbledore de revenir à Poudlard.

-Un autre pourrait bien vous remplacer en votre absence, suggéra Adalbert.

Il n'aimait pas vraiment se comporter ainsi, il n'avait ni le droit ni la légitimité de dire à son interlocuteur ce qu'il devait faire, mais c'était plus fort que lui. Il considérait qu'en ces temps obscurs, l'homme qui lui faisait face était un des meilleurs espoirs qu'ils possédaient. Il ne voulait pas croire que l'homme se contenterait de reprendre le cours de sa vie comme si de rien n'était. Ce ne devait pas être le cas, il devait forcément y avoir quelque chose qui lui échappait. Mais faute de savoir quoi, Adalbert se retrouvait en proie à l'incompréhension la plus totale.

-Nous avons besoin de vous ici.

Autant le dire tout net. Il y avait d'excellents sorciers en Amérique, et qui seraient honorés de se battre contre Grindelwald, mais avoir Albus Dumbledore à leurs côtés, c'était presque s'assurer la victoire. Chaque jour qui passait, Grindelwald devenait sans doute un peu plus puissant. Ce n'était pas une situation tolérable, ils ne pouvaient vraiment pas se le permettre.

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Albus savait d’ores et déjà que l’homme sous ses yeux ne parviendrait pas forcément à le comprendre. Non pas qu’il ne soit pas capable de comprendre quoi que ce soit ou autre, mais tout simplement parce qu’il prenait les choses sans aucun doute trop à cœur. Et que Albus était difficilement compréhensible pour quiconque et il n’avait pas spécialement envie de l’être. L’homme pensait déjà que Albus allait rester aux États-Unis dans le but de combattre Grindelwald et il savait parfaitement pourquoi il pensait ça, parce qu’il était capable de rivaliser avec le mage noir. Le professeur savait que c’était le cas, il avait conscience que s’il y avait bien un sorcier capable de rivaliser avec Gellert Grindelwald c’était lui, mais ça ne voulait pas dire qu’il allait le faire. C’était bien plus compliqué que ça. Albus ne pouvait évidemment pas entrer dans les détails avec Adalbert. Ce n’était pas contre lui, mais il y avait des choses que l’homme préférait largement garder pour lui.

Il ne manqua pas d’affirmer donc qu’un autre professeur pouvait très bien prendre sa place à Poudlard, et Albus ne pouvait pas réellement le contredire. Cela dit, il avait une certaine fierté qui ne lui donnait pas spécialement envie de laisser sa classe entre les mains de quelqu’un d’autre, même si malheureusement si ça durait encore plus longtemps, il n’allait pas avoir le choix.

« Je suis loin d’être une personne indispensable. » Répondit-il à son interlocuteur quand ce dernier affirma qu’ils avaient besoin de lui ici.

Albus savait parfaitement pourquoi il disait ça et en un sens, il ne pouvait pas nier qu’il appréciait quand même… mais on ne pouvait pas le comprendre, il ne pouvait rien faire. Pour le moment, et ça risquait malheureusement de durer. Sa place se trouvait à Poudlard. Techniquement, l’homme était bien plus en sécurité à l’intérieur de l’enceinte de l’école de magie d’ailleurs, même s’il avait conscience qu’il ne pouvait pas risquer grand-chose de la part de l’homme directement, mais il savait qu’il avait beaucoup de moyen à sa disposition.

« Parlez moi de vos récentes recherches mon ami. »

D’accord, ça se voyait gros comme une maison, mais Albus cherchait clairement à changer le sujet de conversation. Il n’avait aucune envie de se retrouver à discuter de tout cela plus longtemps, à devoir se justifier et justifier les choix qu’il pouvait faire. Parce qu’il savait bien que Adalbert chercherait à le convaincre et il n’était pas possible de le convaincre. Albus ne savait pas comment le futur allait se dérouler, il n’avait pas ce pouvoir malheureusement, mais ce qu’il savait c’était que cette conversation allait tourner en rond s’ils continuaient comme ça. Autant dire qu’ils avaient bien mieux à faire que de se contenter de parler du fait que Albus devait rester ou non à New-York dans le but de combattre Gellert Grindelwald. De toute façon, ce n’était pas comme s’il pouvait partir pour le moment (malheureusement).

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dalbert se doutait bien qu'il n'était pas nécessaire de discuter avec Dumbledore, pourtant, ce n'était pas faute de vouloir contester son propos. Parce qu'elle était loin d'approuver son discours. Il était souvent de ceux qui affirmaient que personne n'était indispensable, mais qu'il était possible, en revanche, de se rendre indispensable. Mais dans le cas de Dumbledore, c'était autre chose, c'était un autre cas de figure. C'en était toujours un. Dans les circonstances actuelles, il déplorerait qu'ils doivent se passer du soutien d'un homme aussi brillant alors qu'il semblait le seul à pouvoir être de taille pour affronter un ennemi de la trempe de Gellert Grindelwald.

Mais Adalbert n'était personne pour convaincre son interlocuteur, et elle se doutait qu'il ne l'écouterait pas. Il devait y avoir quelques implications qui lui échappaient et qui faussaient son regard sur la situation. Il ne serait pas celui qui convaincrait Dumbledore de rester à New York, du moins s'il décidait effectivement de rester, et il l'acceptait. Plus ou moins à contrecoeur, mais il l'acceptait. Pour le moment, quoi qu'il en soit, le professeur de métamorphose était contraint de demeurer sur le sol britannique de toute manière, alors... Autant mettre ce temps à profit. Et Albus agirait sans doute quand il faudrait le faire, comme il faudrait le faire. Il était un des esprits les plus brillants de ce siècle, il saurait forcément agir de la manière qu'il faut.

Alors il n'était donc plus question de s'étendre sur le sujet, Adalbert l'avait bien compris, et il n'insisterait donc pas. A la place, il consentit à ce que son interlocuteur change de sujet, même si une part de lui était un peu déçue de la réponse un peu trop catégorique qui lui était donnée... Mais soit. Albus savait exactement comment le détourner de leur sujet initial sans que le théoricien de la magie ne proteste trop. Et dans le fond, ce n'était vraiment pas chose difficile. Il suffisait pour cela de lui demander de parler de ses travaux. Quiconque le connaissait un tant soit peu savait que c'était définitivement la meilleure façon de le détourner de toute autre considération. Il était bien trop passionné par son travail, bien incapable de se taire quand il en était question, au point de se perdre en détails qui n'intéressaient définitivement que lui... Encore qu'il avait tout de même envie de penser que son interlocuteur s'intéressait un tant soit peu à leurs discussions tout de même. Sans quoi tous leurs échanges animés par hiboux interposés n'auraient plus le moindre sens.

-Eh bien, j'en suis à la quinzième réécriture de mon ouvrage de référence, je trouve toujours de nouveaux ajouts et de nouvelles corrections à apporter à mon travail d'origine. Quand je pense à ce qu'était ce livre lors de sa première publication, j'ai envie de brûler tous les livres encore disponibles. Et il exagérait à peine à ce sujet. Sinon je travaille à un projet avec Eulalie Hicks, vous la connaissez peut-être ?

Il ne serait pas surpris qu'il la connaisse. Ce serait au fond logique. Il était bien connu que les grands esprits étaient voués à se rencontrer. Ceux d'Eulalie et d'Albus étaient parmi les plus brillants qu'il ait jamais eu l'occasion de côtoyer, et il se sentait flatté de connaître à la fois l'un et l'autre.

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Albus avait bien conscience que Adalbert ne manquait pas d’être déçu de sa réponse, qu’il aurait aimé l’entendre dire qu’il allait prendre part au combat contre Grindelwald. Tout le monde attendait une telle chose de sa part en même temps, tout le monde espérait qu’il allait prendre les devants et arrêter le mage noir. Albus avait bien conscience qu’il devrait faire quelque chose, sauf que ce n’était pas dans l’ordre du possible. Ils pourraient tourner autour de cette question pendant longtemps, la réponse ne changerait pas, Albus ne pouvait – pour le moment – rien faire contre Gellert. Et si possible, ça l’arrangerait de ne pas avoir besoin de faire quoi que ce soit directement contre son ancien camarade, même s’il ne se retenait pas d’apposer ses pions d’une certaine façon.

Le professeur espérait bien changer de sujet donc, ce que Adalbert comprenait forcément, mais il osait croire qu’il utilisait la meilleure méthode possible. Quand on avait cerné un peu quel genre d’homme était le sorcier, on ne pouvait que comprendre qu’il aimait parler de ses travaux. Ce que Albus trouvait particulièrement intéressant d’ailleurs, sinon il ne se serait pas donné la peine d’échanger autant de courrier pendant tout ce temps. Il avait aimé échanger avec le sorcier leurs diverses théories, c’était encore plus intéressant de le faire de vive voix. Il avait hâte donc d’échanger sur les travaux de l’homme, et il considérait qu’en prime c’était le moment parfait. Parce qu’ainsi, ils pouvaient définitivement changer de sujet.

Adalbert mentionna donc la réécriture de son ouvrage, affirmant qu’il avait envie de brûler les premières publications de ce dernier. Albus le connaissait, il se doutait qu’il plaisantait, mais qu’au fond il ne le faisait pas réellement. Le sorcier avait ce côté perfectionniste que tous les grands esprits possédaient, il avait envie que son travail soit parfait et c’était une chose que Albus appréciait chez lui.

« Eulalie et moi sommes de grands amis. » Répondit-il dans un fin sourire quand l’homme mentionna le fait qu’il travaillait sur un projet avec la sorcière. Ils étaient en effet amis depuis de nombreuses années maintenant. Ils avaient également quelques projets en commun, avec Nicolas Flamel. « Je suis ravis d’apprendre que vous travaillez avec elle, c’est une femme vraiment brillante. » Et il ne disait pas cela simplement parce qu’elle était son amie. Dans tous les cas, il y avait de forte chance qu’il ne s’entende pas à ce point avec Eulalie si elle n’était pas aussi brillante. « Sur quel projet travaillez-vous avec elle ? »

Albus était curieux, c’était quelque chose dans sa nature. En cet instant précis, alors que Adalbert lui parlait de son projet avec Eulalie, l’homme ne pouvait que avoir envie d’en savoir plus. Il espérait bien que son interlocuteur allait lui en dire plus, mais quelque chose lui disait que ça n’allait pas être difficile de lui faire parler. Adalbert était le genre d’homme à aimer partager ses connaissances, d’où l’écriture de son ouvrage.

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Messages : 278 Date d'inscription : 29/12/2018

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D

écidément, le monde de la magie était très petit. Est-ce qu'Adalbert était surpris d'apprendre qu'Eulalie et Albus se connaissaient et étaient amis ? Pas le moins du monde. Les grands esprits avaient toujours tendance à se rencontrer. Ce n'était pas seulement une phrase toute faite, c'était deux réalités. Il aurait été sacrilège, en vérité, que deux esprits aussi brillants ne se soient jamais rencontrés. Et Adalbert se sentait aussi flatté de pouvoir considérer Albus comme un ami que de travailler en étroite collaboration avec Eulalie Hicks. Et si Albus lui demandait de parler plus longuement des travaux que la professeure d'Ilvermorny et lui-même effectuait, alors il allait être servi, car quand il était question de parler de son travail, c'était ainsi, Adalbert était tout bonnement intarissable. Il savait pertinemment que cela avait le don d'agacer son entourage, ce n'est pas pour autant qu'il savait s'arrêter, en véritable moulin à paroles.

Bon, dans le cas d'Albus, il s'en voudrait de l'importuner, mais il était convaincu que si la curiosité de son confrère n'était pas légitime, il ne lui poserait aucune question pour commencer. Leurs conversations épistolaires s'étendaient sur des pages et des pages justement parce que l'un et l'autre étaient intarrissables quand il était question de partager et d'échanger leurs idées. Il n'en était qu'au balbutiement de son projet, il n'y aurait pas tant à dire encore... mais un peu tout de même, et justement, parce que son projet en était à sa genèse, qui sait si le brillant Albus dumbledore n'aurait pas quelque idée à lui soumettre ou suggestion à lui faire qui ajouterait encore de la valeur à son travail ?

-La magie primitive, répondit-il pour commencer. Trois mots en apparence anodins mais qui à eux seuls rassemblaient une foule de notions, d'interrogations, de suggestions, de problématiques. Se focaliser sur une seule aurait pu être l'oeuvre de toute une vie, mais Adalbert avait voulu voir les choses en grand, Eulalie aussi. Toucher du doigt une notion et ne pas l'approfondir dans sa totalité, c'était comme admirer la couverture d'un livre et ne pas le lire de bout en bout. Ce serait absolument inenvisageable, tout à fait impossible. Sa nature, ses limites, son usage, tout ce qui touche à l'essence même de la magie depuis l'aune de l'humanité. Rien que d'en parler, un sourire rayonnant éclairait son visage. Nous sommes elle et moi en phase de recherches pour le moment. Nous brassons un nombre de sujets si vaste que c'en est étourdissant, mais aboutir à une percée dans ce domaine, quelle qu'elle soit, serait absolument fondateur, un progrès notable dans l'histoire et la théorie de la magie.

Non, Adalbert n'en faisait pas trop. Il croyait chacun des mots qu'il prononçait.

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Albus savait qu’en lançant son interlocuteur sur le sujet de ses recherches, ce dernier n’allait pas se retenir d’en parler de long en large. C’était quelque chose que le professeur appréciait, forcément avoir de telles conversations avec l’homme était particulièrement stimulant et à choisir, l’homme préférait quand même largement parler de tout cela que de revenir sur les derniers évènements qui avaient eu lieu à New-York et le fait qu’on attendait de lui qu’il fasse quelque chose. Albus afficha un sourire quand il entendit l’homme résumer en trois mots le projet de ses recherches, un résumé qui ne pouvait que promettre quelque chose de vraiment incroyable.

Évidemment, le professeur attendait de la part d’Adalbert qu’il se montre un peu plus précis quand, même, qu’il lui parle un peu plus en profondeur de ses recherches avec Eulalie. Parce que Albus était curieux quand même. Il n’avait pas eu l’occasion d’aborder le sujet avec son amie, mais en même temps ils n’avaient pas forcément eu beaucoup l’occasion de se parler dernièrement, et quand ils se voyaient, ils avaient des sujets bien plus graves à aborder.

L’homme se montra donc beaucoup plus précis, et clairement Albus ne pouvait que lire toute la détermination et la fierté que son interlocuteur ressentait en cet instant précis en abordant ses recherches. Albus ne se retint pas d’afficher un sourire, appréciant l’enthousiasme du sorcier. Il y avait des personnes comme lui qui avait quand même le don de stimuler les esprits.

« Il est de toute évidence que vous êtes actuellement sur un chemin remplit de progrès. » Commenta-t-il. « Si une personne doit réussir à percer les théories sur la nature même de la magie, c’est bien vous mon cher ami. » Il ne disait pas ça dans le but de le brosser dans le sens du poil, le professeur pensait réellement ces paroles. Adalbert était un esprit brillant, qui se concentrait globalement beaucoup sur son travail. Il n’était vraiment pas étonné qu’il s’entende bien avec Eulalie, il leur trouvait quelques points communs. « Tout cela va vous demander beaucoup de travail, mais je présume que ça ne vous fait pas peur. Ça doit être sacrément stimulent. » Ajouta-t-il, sans perdre son fin sourire. « J’ose espérer que vous me tiendrez au courant de vos avancées, tout cela me rend particulièrement curieux. »

Il était fort à parier que Adalbert pouvait clairement révolutionner la pensée de la théorie magique et ça pouvait quand même changer le monde en profondeur. Il y avait fort à parier que ça allait demander de nombreuses années, ça allait être le travail de toute une vie, mais Albus ne pouvait que souhaiter à son interlocuteur d’arriver à ses fins. Et forcément, plus ils en parlaient et maintenant qu’il savait que Adalbert avait quand même une affinité particulière avec Eulalie, Albus ne pouvait pas s’empêcher d’y voir un intérêt plus « personnel ». Il pourrait être d’une grande aide, dans certaines circonstances, ils avaient quand même besoin de beaucoup de personne dans beaucoup de lieux différents.

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dalbert hocha la tête avec assurance quand son interlocuteur observa qu'il filait tout droit sur le chemin du progrès. Il était peut-être assez présomptueux de l'affirmer, mais c'était bel et bien ce que le théoricien de la magie pensait pour sa part, il en était même convaincu, à vrai dire. Il avait en mains tous les éléments pour avancer, du moins. Est-ce que cela signifiait que ce chemin ne serait pas semé d'embûches ? Non, certainement pas, mais le chercheur restait confiant, d'autant que cela ne l'avait jamais dérangé de trébucher, c'était avec l'expérience que les progrès advenaient plus facilement, et même si certains échecs pouvaient être une sérieuse source de frustration, ils étaient assez vite oubliés au profit de quelques réussites. Adalbert avait au fond toujours préféré le cheminement à la ligne d'arrivée. Pas qu'il n'aimait pas ce dernier point, car chercher sans résultat était un exercice éprouvant, mais il aimait se challenger, évaluer ses théories, reprendre, recommencer, essayer. Ce n'était pas pour rien qu'il s'était complu dans un milieu aussi vaste que la théorie de la magie; Avec un domaine d'expertise aussi vaste, on n'en avait jamais fini, et c'était une pensée qu'il trouvait aussi exaltante que rassurante, vraiment.

-Non, en effet, le travail ne m'a jamais fait peur. Pour ne rien vous cacher, ce serait de ne plus en avoir qui serait source d'angoisse pour moi, admit Adalbert qui ne saurait cacher à personne qu'il était un alcoolique du travail, qui préférait se surmener à la tâche plutôt que d'accepter la notion de vacances.

C'était ainsi, il n'était rien sans son travail. Pas au nom de l'apport financier que ce dernier lui permettait - non, il n'était pas question de cela -, mais parce qu'il y avait consacré toute son existence. Il n'avait pour ainsi dire rien d'autre ou presque dans la vie. Et il ne demandait rien d'autre au demeurant. Les choses telles qu'elles étaient lui convenaient plus que parfaitement.

-Je partagerai l'intégralité de nos recherches avec plaisir, et je ne pense pas qu'Eulalie y verra à redire. D'ailleurs, je serais plutôt curieux de connaître votre opinion sur nos recherches. Un esprit aussi brillant que celui d'Albus Dumbledore aurait forcément à dire sur son travail. Et ce serait plus simple de le faire en direct, tant que l'homme était là, plutôt que de le consigner dans les dizaines et dizaines de pages qu'il rédigeait pour chacun de ses échanges épistolaires avec le professeur de métamorphose. D'ailleurs, si vous le souhaitez, vous êtes le bienvenu à notre prochaine séance de travail. Tant que nous avons l'opportunité de vous avoir à New York, autant en profiter. Qu'en pensez-vous ?

Il avait sans doute plus important à faire, mais qui ne tentait rien.

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Albus afficha un fin sourire quand son interlocuteur affirma que le travail ne lui faisait jamais peur et que ce serait une source d’angoisse d’ailleurs de ne plus en avoir. Il comprenait bien ça. En même temps, quand on avait un esprit comme celui de Adalbert, qui passait son temps à cogiter encore et encore, il était tout simplement impossible d’envisager de ne rien faire du tout. Albus pouvait le comprendre, parce qu’il se reconnaissait un peu dans les propos de son interlocuteur, même s’il n’était pas non plus à son stade. Mais il était rare que Albus ne fasse pas quelque chose, ne réfléchisse pas à quelque chose, il y avait toujours plusieurs projets en même temps.

Adalbert lui apprit donc qu’il allait partager ses recherches avec plaisir, ne pensant pas qu’Eulalie y verrait un inconvénient. Albus ne pensait pas non plus, et puisque les deux sorciers travaillaient ensemble, le professeur se disait qu’ils lui parleraient tous les deux de leurs travaux chacun de leur côté. Enfin, pour le moment, ils se trouvaient tous les trois dans le même territoire, ce qui était quand même quelque chose de rare qu’il fallait souligner. Et Adalbert y avait pensé effectivement de son côté.

« J’en pense que je ne raterais jamais une occasion de pouvoir vous aider dans vos prochaines séances de travail. Et que je me reprocherais de ne pas pouvoir y participer tant que je serais dans le coin. » Et il était évident quand même que ça risquait de se prolonger malheureusement. Alors quitte à être coincé ici parce qu’on lui interdisait de rentrer à Poudlard, il avait bien l’intention d’en profiter pour assister aux séances de travail de Adalbert, surtout si ce dernier travaillait avec Eulalie en plus. Et sur ce point, il savait que son amie ne verrait pas d’inconvénient à ce qu’il « s’incruste ». « En tout cas, je vous souhaite une très belle réussite dans ce beau projet. » Ajouta-t-il, parce qu’il savait bien que le sorcier allait parvenir à ses fins.

Albus marqua une pause. Cela faisait un petit temps qu’il avait envie d’aborder un sujet avec Adalbert, mais il devait bien avouer qu’il hésitait un peu. Pas parce qu’il doutait de son choix, il considérait que Waffling pourrait être d’une très grande utilité. Mais il se demandait simplement si c’était le bon moment, si c’était maintenant qu’il devait prendre la peine d’aborder le sujet. Adalbert était un jeune homme occupé, avec beaucoup de pain sur la planche, comme eux tous cela dit.

« Et malgré tous ces travaux prometteurs Adalbert. » Commença-t-il finalement. « Pensez-vous avoir du temps pour d’autres… projets ? »

Albus restait énigmatique volontairement, il n’avait pas spécialement envie de tout dire au sorcier tout de suite, il espérait bien attiser un peu sa curiosité. Même si de son côté, les choses semblaient évidentes. Adalbert avait sa place dans l’Ordre et il considérait qu’ils devaient travailler ensemble. Et il savait que Eulalie et Nicolas seraient du même avis que lui.

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dalbert afficha un sourire ravi en entendant la réponse de son interlocuteur. Qu'un homme aussi illustre, qu'un esprit aussi brillant que le sien s'intéresse d'aussi près à ses recherches, ça le touchait sincèrement et le ravissait par ailleurs. Le théoricien de la magie avait une haute estime de lui-même et de son potentiel, il ne considérait pas cela comme de la vantardise mais plutôt comme le constat objectif de ses compétences, qu'il avait su développer quand d'autres choisissaient d'en façonner et d'en exercer d'autres avec un talent qu'il n'atteindrait pas dans des domaines très différents. Mais Albus restait un sorcier bien plus doué, bien plus expérimenté, et dont l'avis et l'opinion comptaient beaucoup pour Adalbert.

Quand il pourrait n'avoir que faire, sincèrement, de l'opinion de certains autres, il ne pourrait certainement pas négliger les observations de celui avec qui il avait si souvent correspondu et dont il portait les idées et la pensée aux nues. Albus était clairement celui qui pourrait tout à fait le contredire voire mettre le doigt sur ses erreurs sans qu'Adalbert s'en offusque ou peine à se remettre en question. Tous, clairement, ne pouvaient pas se targuer d'avoir une telle influence sur lui. Donc oui, ils bénéficieraient certainement de la présence d'Albus à leurs séances de travail, et de l'expertise dont il était capable pour faire évoluer leurs recherches dans le bon sens. Même si déjà, Adalbert avait le sentiment qu'ils ne se débrouillaient pas si mal. Au vu de l'ampleur de la tâche qu'ils s'étaient fixés, ils avançaient à un très bon rythme, et nul ne pourrait remettre en question - sans doute - la pertinence de leur propos. Il faut dire qu'Eulalie était une femme rigoureuse et sérieuse, Adalbert n'aurait sans doute pas été capable de collaborer avec n'importe qui.

Albus lui souhaitait toute la réussite nécessaire, et Adalbert fut tenté de lui adresser un remerciement de rigueur, mais il s'abstint en entendant son interlocuteur reprendre la parole d'un ton énigmatique, qui laissait à l'écrivain tout supposer - et son contraire, par la même occasion. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était intrigué. Si son interlocuteur lui parlait d'un nouveau projet, c'était forcément qu'il devait avoir quelque chose à l'esprit. Et dans ce cas, qu'est-ce que ça pouvait bien être ? La question restait entière, mais Adalbert, comme à chaque fois qu'il faisait face à une question à laquelle il n'obtenait pas de réponse, avait la ferme intention de creuser et d'insister jusqu'à obtenir enfin gain de cause.

-Tout dépend des projets dont il est question, répondit-il sans rien exclure.

S'il ne s'agissait d'Albus, il rétorquerait sans doute qu'il n'avait tout bonnement pas le temps, mais en l'occurrence, il avait vraiment envie de savoir. Et il comptait bien obtenir ses réponses.

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Albus comprenait bien que s’il était une autre personne que lui-même, Adalbert aurait sans doute décidé de considérer qu’il n’avait pas le temps pour quoi que ce soit d’autres que ses projets. Ce qui se comprenait parfaitement au vu de la tâche incroyable qui attendait l’homme concernant ses recherches, il semblait évident qu’il n’aurait pas le temps pour faire quoi que ce soit d’autres. Et c’était peut-être une mauvaise chose que le professeur de métamorphose décide de faire une telle demande à son interlocuteur, puisque ça risquerait de lui faire perdre du temps mais… eh bien, ils en avaient besoin.

Albus ne pouvait pas mettre de côté les connaissances importantes de Adalbert et il savait que cet homme pouvait leur apporter beaucoup. Et de ce qu’il avait pu comprendre, il avait à cœur une certaine justice qui pouvait effectivement leur être d’une grande aide. Albus ne put s’empêcher d’afficher un sourire quelque peu amusé en entendant la réponse de Adalbert, ayant conscience qu’il avait quand même un certain privilège d’avoir cette réponse. Au fond, il devait bien avouer qu’il ne doutait pas réellement de la réponse de l’homme à ce qu’il avait en tête. Il avait conscience que puisque cela venait de lui et que le théoricien nourrissait un grand respect pour lui, ça ne pouvait que jouer en sa faveur.

« Vous n’êtes pas sans ignorer la monter de certaine forces… très noires. » Ils avaient rapidement abordé le sujet précédemment. « Ce que je vais vous dire devra rester entre nous. » Ajouta-t-il, avant de marquer une pause. Il ne douter pas de la réponse de son interlocuteur et donc forcément, il se permettait de lui faire confiance. Mais il jugeait tout de même préférable de préciser ce point. « Un groupe de sorciers est en place depuis de nombreuses années, afin de parvenir à garder à l’œil nombre d’élément à travers le monde, de parvenir éventuellement à prévenir certaines catastrophes et à arrêter surtout ceux… qui seraient capable de conduire le monde des sorciers à sa perte. » Il lui faudrait beaucoup plus de temps pour exposer tout ce que l’Ordre faisait au quotidien. « Bon nombre de sorcier font parti de cette organisation, des personnes venant des quatre coins du monde, possédant de nombreuses qualités. » Albus planta son regard dans celui de Adalbert. « Vous en connaissez déjà plusieurs. »

Lui-même, bien sûr, mais Eulalie également. Ce qui ne pouvait que pousser justement Albus à considérer que son interlocuteur était digne d’entrer dans l’Ordre, en plus de pouvoir justement leur apporter beaucoup.

« Nos actions sont diverses et variés, à commencer par la récolte d’information, de connaissances, mais également il est fort à parié que nous serons amenés à agir. » Et prochainement qui plus est, même si ce n’était pas si évident que cela. « Je pense que vous avez votre place parmi nous, votre aide nous serait vraiment précieuse. »

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dalbert demeurait suspendu au discours de son interlocuteur. Toute parole énoncée par Albus Dumbledore valait, à ses yeux, de l'or, et dans des circonstances comme celle-ci, il réalisait bien que l'heure était grave et que, quoi que son ami ait à lui dire, cela exigerait de sa part une attention plus grande encore que celle qu'il lui aurait de toute façon accordé quand bien même il aurait décidé - pour une raison obscure - de lui parler de sa dernière paire de chaussettes (avec Albus Dumbledore, ce n'était pas une chose impossible).

Il hocha simplement la tête quand le professeur évoqua les forces obscures qui troublaient le monde de la magie - mais pas seulement. Bien sûr, il en avait parfaitement conscience. C'était une chose qui n'avait certainement pas pu lui échapper, ni à personne, et il avait bien compris qu'ils en viendraient là. Ces forces obscures, incarnées par Gellert Grindelwald, ne pouvaient être arrêtées que par une seule et unique personne, et cette personne était Albus Dumbledore. Entouré, certes, mais un sorcier puissant devait trouver un sorcier également puissant pour le détruire.

-Je vous promets de ne rien en dire à personne, confirma tout naturellement Adalbert quand Dumbledore l'invita à la confidence.

Jamais, ô grand jamais, Adalbert ne se permettrait de briser un tel secret. Il n'avait que trop conscience de combien ce dernier avait de l'importance, une immense importance, même. Et il l'écouta donc religieusement lui parler de ce groupe de sorciers talentueux qui s'étaient rangés dans le même camp afin d'éradiquer la menace. Des personnes venant des quatre coins du monde, qu'il connaissait pour certaines, et qui se réunissaient à faire que domine le camp du bien. Voilà qui était donc dit, Albus Dumbledore voulait qu'il intègre ce groupe. Adalbert resta un instant sans voix avant de daigner prendre la parole.

-J'en serais honoré, commença-t-il, car c'était la vérité.

Que son interlocuteur lui fasse suffisamment confiance pour le vouloir parmi eux le touchait très sincèrement. Malgré tout, le jeune homme restait sur sa légère réserve. Pas parce qu'il considérait que l'existence de l'ordre n'avait pas lieu d'être, au contraire, il était heureux, soulagé même, d'apprendre son existence, mais parce qu'en dépit de ce qu'affirmait son interlocuteur, et même s'il ne voulait pas remettre sa parole en question, il était incapable de concevoir qu'il puisse vraiment avoir sa place au milieu de personnes sans doute bien plus habituées à se battre que lui.

-Mais quel rôle pourrais-je tenir ? Je ne me suis jamais battu de ma vie, je ne saurais même pas comment faire. Je ne suis pas certain qu'un rat de bibliothèque tel que moi ait grande utilité au sein d'une organisation telle que celle-ci.

Il ne jouait pas les faux modestes - ce n'était pas son genre - mais ses réticences étaient honnêtes.

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Albus avait conscience des doutes de Adalbert concernant sa place dans ce groupe qu’il était en train de lui exposer. Le professeur n’était pas spécialement étonné, il connaissait suffisamment l’écrivain pour savoir qu’il serait capable de douter de sa place. Pour la simple et bonne raison qu’il lui demandait quand même d’entrer dans un groupe qui avait pour but, au bout du compte, de combattre les forces obscures de la magie et que Adalbert ne se considérait que comme un théoricien et rat de bibliothèque. L’homme afficha un sourire en entendant les paroles de son interlocuteur, il ne le considérait pas ainsi de son côté. Il avait conscience de la grande possibilité de ce dernier et de tout ce qu’il sera capable de leur apporter.

« Est-ce que vous remettez en cause mon jugement ? » Demanda-t-il d’un ton espiègle, cherchant seulement à taquiner légèrement l’écrivain.

Il n’était pas étonnant qu’il doute de sa place, il n’était de toute façon pas évident de se dire qu’on pouvait se lancer dans une telle aventure. Sauf pour les plus téméraires d’entre eux évidemment, qui avaient un certain goût pour l’aventure et qui aimaient foncer tête baisser. Le rôle du professeur était de le convaincre qu’ils avaient besoin de lui, parce qu’ils avaient sincèrement besoin de lui. Plus ils étaient nombreux, mieux c’était évidemment, mais ils ne pouvaient pas non plus se permettre d’enrôler des sorciers par simple soucis de nombre, ils se devaient de bien sélectionner les membres de l’Ordre. Et Albus, contrairement à ce qu’on pouvait croire parfois, n’agissait jamais sans réfléchir.

« Comme je vous le disais, les rôles dans notre groupe sont divers et variés. » Même si au bout du compte, il y aura peut-être besoin de prendre les armes ? Cela dit, ils ne s’attendaient pas forcément à ce que Nicolas décide de foncer tête baissée vers l’ennemi, il y avait d’autres personnes pour ce rôle ci. « Nous cherchons à être présent dans le plus de pays possible, afin de pouvoir garder un œil partout parce que le mal grandit partout. » Les anglais et américains avaient peut-être tendance à se prendre pour le centre du monde, mais ce n’était pas le cas en vérité. « Et… nous serons sans doute amené à devoir nous battre contre des choses dont nous n’envisonns même pas encore l’existence. Vos connaissances, vos recherches, vos théories… votre intellect tout simplement nous sera d’une grande utilité Adalbert, croyez-moi. »

En vérité, Albus se permettait de croire qu’il suffisait qu’il demande à l’homme d’accepter pour qu’il le fasse, mais le professeur avait envie que ce dernier croie sincèrement à son rôle. Il avait sa pierre à apporter à l’édifice, Albus espérait qu’il le comprendrait et en prendrait conscience. Même si cela pouvait potentiellement lui prendre un peu de temps, il finirait par le savoir.

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)

Oh non, non, bien sûr que non... Je ne me le permettrais jamais...

Adalbert baissa le regard, embarrassé, alors qu'Albus lui demandait s'il osait remettre en question son jugement... Bien sûr, ce n'était qu'un trait d'esprit de la part de celui qui en faisait beaucoup, mais le théoricien de la magie avait tant d'estime pour son interlocuteur qu'il redoutait sincèrement de l'avoir heurté d'une manière ou d'une autre... C'est une chose qu'il ne se pardonnerait certainement pas... Il n'avait pas envie de minimiser ses talents, et ce n'était d'ailleurs pas le cas... Beaucoup de gens dans son entourage le trouvaient particulièrement prétentieux, en réalité, mais il avait envie de comprendre la place plus concrète qu'il serait capable de tenir, et pour le moment, c'est une chose qui lui échappe totalement.

Il afficha un sourire désolé et laissa son interlocuteur reprendre la parole alors qu'Albus affirmait que les membres du groupe avaient tous des rôles divers et variés. C'était mieux ainsi, en effet, il était important que chacun sache s'y retrouver et ait un rôle bien spécifique à tenir. Cela avait bien sûr beaucoup de sens et Albus ne pouvait que cautionner une telle configuration, mais même dans cette dernière, il redoutait de ne pas trouver sa place. Il était quelqu'un de loyal, certes, mais il n'avait absolument rien d'un héros, et il ne pensait pas qu'il serait capable d'en devenir un un jour. Pour cette raison, il se sentait particulièrement perturbé et ne savait pas de quelle manière réagir de façon plus générale et espérait bien qu'on lui offre une guidance. Lui qui, dans les cadre de ses recherches et de son travail pouvait n'avoir que trop tendance à n'en faire qu'à sa tête n'avait pas envie de faire le même genre d'erreur avec son interlocuteur. Il en était même tout à fait hors de question, alors il resterait attentive à toutes les instructions de son interlocteur sans en omettre aucune, définitivement aucune.

-Quand vous parlez de choses dont nous n'imaginons même pas l'existence... Il réfléchissait à toute vitesse, s'imprégnant de ce que disait son interlocuteur, essayant de réellement se rendre utile dans la configuration que ce dernier exposait sans être un boulet que son interlocuteur se traînerait au pied. Il n'en était évidemment pas question le moins du monde. Vous faites référence à l'obscurus, n'est-ce pas ? suggéra-t-il, à peu près convaincu qu'il s'agissait de cela.

Il y aurait probablement d'autres choses, mais c'était certainement la principale, celle qui l'inquiétait et qui l'accaparait pour le moment plus que le reste.

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