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 Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]

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Aberforth Dumbledore
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Message#Sujet: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeVen 8 Juin - 0:09


Toi que j'appelais mon frère.
A

près l'enterrement d'Ariana, Aberforth s'était juré, une bonne fois pour toutes, de ne plus jamais se préoccuper de la vie de son frère et, surtout, de ne plus jamais lui adresser la parole. Une promesse faite à lui-même qu'il n'avait pas eu la moindre difficulté à tenir puisque même si la Grande-Bretagne magique était petite, ils ne fréquentaient manifestement pas les mêmes sphères. Oh, bien sûr, il suivait de loin le parcours de son aîné. On peut même dire que c'était quelque part inévitable. Il savait ainsi qu'il semblait avoir pris de bonnes résolutions, puisqu'il était devenu professeur de métamorphose à Poudlard. Est-ce que cela excusait ses erreurs, est-ce que cela pardonnait la mort d'Ariana ? Non, bien sûr que non, parce que rien au monde ne leur ramènerait jamais leur soeur, et ça, Aberforth ne serait pas capable de le lui pardonner un jour, bien loin de là. Vraiment, oui, hors de question pour lui de lui passer quoi que ce soit, bien au contraire. Et pourtant, il se trouvait ici, en Amérique, où il n'avait jamais mis les pieds, et ne nous leurrons pas, c'était bel et bien parce que son frère s'y trouvait aussi. Ce n'était pas pour autant qu'il avait l'intention de lui pardonner quoi que ce soit, bien au contraire. Sa rancoeur et sa haine ne s'étaient pas dissipé, mais au regard de la situation qu'il entrevoyait aux Etats-Unis, il se sentait dans l'obligation d'intervenir, c'était même une infinie nécessité... Un obscurial dans les rues de New York, et Albus qui se mêlait comme de par hasard à toute cette affaire, forcément Aberforth flairait le mauvais plan.

Le barman avait donc pris un congé sans solde (en même temps, s'il devait perdre son travail, il ne le regretterait as outre mesure) et dilapidé toutes ses économies dans le voyage qui le mènerait à New York. Le trajet avait été long et éprouvant mais peu importe, il était arrivé à destination, et c'était ce qui importait. Avant d'embarquer, il avait transmis un courrier à son frère pour lui faire savoir qu'il venait, en lui donnant l'heure de son débarquement. Il ne mourrait pas d'envie de voir Albus à son arrivé, et il appréhendait vraiment cette conversation avec lui, mais au plus tôt ils auraient discuté de tout cela, au plus vite ils pourraient mettre carte sur table et progresser dans ce qu'il espérait être le bon sens. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire, quand même... Heureusement, il gardait Ariana en pensée, et elle méritait le prix de ses efforts. Une fois qu'il eut quitté le bateau et dépassé la douane, il balaya la foule du regard en quête de ce visage trop familier... qu'il trouva en effet. Il s'approcha d'Albus, sa valise à la main, sans prononcer le moindre mot. Il laissait à Albus le soin d'entamer les hostilités.


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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeDim 10 Juin - 20:07

Toi que j'appelais mon frère
Quand Alus avait reçu le courrier de son frère... il en fut le premier surpris. Quand bien même, au regard de la situation, ce n’était peut-être pas si surprenant que cela en réalité. Pour la simple et bonne raison qu’un obscurial se trouvait actuellement dans les rues de New-York où lui même se trouvait. Est-ce que ça pourrait être une coïncidence ? Évidemment que non, ça n’en était pas une. Aberforth ne pouvait pas avoir décidé tout d’un coup de renier contact avec son frère aîné alors que ce dernier se trouvait de l’autre côté du monde, à des kilomètre de leur pays natal. Surtout qu’il était barman dans un bar à Pré-au-Lard, le village juste à côté de l’école où enseignait le professeur de métamorphose. Évidemment que ce n’était pas une coïncidence (en même temps, Albus ne croyait pas souvent aux coïncidences). Comme le fait que Gellert se trouve justement dans le coin, d’ailleurs. Tout cela avait un rapport.

Cependant, il ne s’était quand même pas attendu à ce que son cadet lui envoi ce message et encore moins pour lui annoncer qu’il débarquait à New-York à son tour. Ils devaient donc traverser tous les deux un océans afin de se reparler depuis l’enterrement de leur jeune sœur alors ? Albus avait hésité à ne pas se rendre au port à l’arrivé de son frère – parce qu’il était bien trop occupé à gérer d’autres choses que de devoir gérer son cadet, ça faisait longtemps qu’il n’endossait plus la responsabilité familiale – mais il s’y était rendu finalement. En grande partie parce que le professeur de métamorphose était curieux et avait besoin de savoir exactement ce que voulait Aberforth. Alors, il s’y était rendu et il attendait, simplement, que son frère qu’il n’avait pas vu depuis l’enterrement de leur jeune sœur (et ce jour où il lui avait joliment cassé le nez) vienne à sa rencontre. Il le vit de loin, approcher avec sa valise, après avoir passé les douanes. Et la première chose qui frappa le professeur de métamorphose ce furent les pensées de son frère. Il lisait en lui comme dans un livre ouvert, comme pour tout le monde. Sauf que cette lecture avait un goût un peu plus amer que pour les autres. Ariana remplissait les pensées de Aberforth, c’était normal, mais ça serra lourdement le cœur de Albus. Il n’avait pas besoin de son cadet pour penser à sa sœur. Mais sentir, ressentir, lire, la douleur encore bien présente dans l’esprit de son frère en rajoutait à la sienne. Rien ne pourrait jamais faire disparaître sa culpabilité.

« Je ne savais pas que mon frère était adepte des voyages. » Affirma-t-il alors, dans un fin sourire. Oh, il n’était sans doute pas de bon ton de plaisanter en cet instant précis, mais Albus n’avait pas l’intention de prendre un air grave avec ce dernier. « Je ne pensais jamais te revoir. Encore moins si loin de ton bar. » Non pas qu’ils ne se seraient jamais vu au court de leurs longues vies ensuite, mais pour l’heure ils n’avaient pas cherché à se recroiser. Mais maintenant ils étaient là, en face l’un de l’autre et Albus lisait bien que cela avait un rapport avec Ariana d’ailleurs.
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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeDim 10 Juin - 21:19


Toi que j'appelais mon frère.
A

berforth n'aurait pas entièrement parié sur la présence de son frère, mais avait tout de même envisagé cette dernière comme une probabilité relativement forte. Pas parce que Albus aurait particulièrement envie de le revoir après qu'il lui ait cassé le nez aux funérailles de leur soeur, ou après qu'il l'ait si directement accusé de la mort d'Ariana (et il maintenait son propos, il était bel et bien responsable de cela, pour lui, ça ne faisait pas le moindre doute, lui et son ancien ami depuis disparu de la circulation), mais parce que Albus était curieux (une qualité chez certains, mais certainement pas chez lui). Il voudrait connaître les raisons de sa présence, et peut-être, aussi, éviter qu'il n'interfère d'une manière ou d'une autre dans ses plans, quels qu'ils puissent être. Alors oui, Albus était bel et bien là, et même si les années avaient passé, Aberforth n'eut pas le moindre mal à le reconnaître. Cela faisait plus de vingt ans qu'ils ne s'étaient plus adressé la parole, mais rien ne changeait, il restait cette sorte de reflet inversé de lui-même, qu'il ne supportait plus de voir, et si ce voyage et ses circonstances suffisait à raviver de vieux souvenirs, la présence d'Albus achevait de lui renvoyer en plein visage les événements terribles qui avaient définitivement séparé la fratrie.

Il ne décocha pas l'ombre d'un sourire à Albus quand ce dernier se permit un léger trait d'humour en affirmant qu'il ne l'imaginait pas adepte des voyages. Le fait qu'il l'appelle "mon frère", c'était presque déjà trop. Non, ils n'étaient plus frères. Plus depuis que leur soeur était morte. Aberforth pourrait facilement lui donner tort, au sens où il pourrait très bien avoir développé un goût insoupçonné pour les voyages durant toutes ces années de silence. Mais non, ce n'était pas le cas. Aberforth avait toujours été un casanier, et il le restait... Et c'était agaçant de voir son aîné le connaître encore assez bien. Pour autant, il était évident qu'il n'était pas venu là pour visiter New York, loin de là, et c'était le cas pour Albus également. On ne la lui faisait pas.

Lui non plus ne pensait jamais le revoir, et certainement pas dans ces circonstances... En fait, il avait bien eu l'intention de se faire oublier un jour ou l'autre du monde, et de son frère aussi, de l'abandonner à sa déchéance et de... allez, élever des chèvres dans les montagnes irlandaises, qu'importe. Mais Aberforth peinait à être nihiliste. en dépit de ses efforts, il finissait toujours par se sentir investi d'un devoir auquel il ne se dérobait pas.

-Je n'avais pas l'intention de te revoir,
répliqua-t-il d'un ton froid, volontairement désagréable. Tu sais très bien pourquoi je suis ici.

Pour la même raison que lui, du moins le supposait-il. Mais sans défendre, en revanche,es mêmes objectifs.


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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeDim 24 Juin - 14:17

Toi que j'appelais mon frère
Le ton froid de Aberforth ne surprit pas outre mesure Albus. En même temps, il suffisait que le professeur de métamorphose pose son regard sur son frère pour lire toute la haine que ce dernier continuait de ressentir à son encontre. Et pour de bonnes raisons. Albus aimerait bien donner tort à son cadet, mais ce n’était pas possible. Il était effectivement en partie responsable de la mort de sa jeune sœur. Et il l’acceptait, il vivait avec sa culpabilité. Il ne pouvait pas donner tort à son frère. Il ne cherchait même pas à lui donner tort en fait non plus d’ailleurs. Mais malheureusement, il ne pouvait pas changer le passer et il se contentait donc de « payer » les conséquences de ses actes, aillant mis trop de temps avant de comprendre qu’il ne devait pas chercher à posséder trop de pouvoir. Albus n’était donc pas surpris du ton, ni même des paroles de son cadet. Quand bien même, rien n’enlevait le fait qu’il était sincèrement surpris de sa visite.

Enfin, il comprenait pourquoi il venait ici, parce qu’il le lisait dans son esprit. L’obscurial avait fait parler de lui apparemment et c’était pour cette raison que son frère se trouvait ici. Sans encore une fois, que Albus soit réellement surpris au vu de leur vie, au vu de leur passé. Même s’il était quand même étonné de découvrir que l’homme était prêt à tout ce voyage. Quand il lui affirma qu’il savait très bien pour quelle raison il était là, Albus comprenait que Aberforth jugeait qu’ils avaient les mêmes raisons tous les deux. Et en un sens, son cadet n’avait peut-être pas tort. Mais ça, c’était bien une chose que le professeur ne dévoilerait pas.

« Pour la même raison que moi ? » Demanda-t-il, comme s’il ne savait pas que c’était bel et bien ce à quoi pensait son frère. Albus n’avait pas besoin de faire semblant de ne pas cerner les pensées de son cadet. Outre le fait qu’il n’avait de toute façon pas besoin de le faire en temps normal, Aberforth le connaissait quand même énormément. Plus que certaine personne, plus que la plupart des personnes d’ailleurs. Et ce, malgré le fait qu’ils ne s’étaient pas vu pendant toutes ces années. Mais en dehors de leur physique qui avait changé forcément – même si rien que de les voir côte à côte ne pouvait que prouver qu’ils étaient frères, tant ils se ressemblaient – ils se connaissaient encore très bien. Trop bien surement. Oui, mise à part Gellert, Aberforth était sans doute celui qui le connaissait le mieux, malgré le temps. « Je ne savais pas que le sort de Newt Scamander te préoccupait à ce point. Vous vous êtes rencontrés où ? Dans ton bar ? »

Ce qui n’était pas impossible en réalité. Mais évidemment, Albus jouait les innocents en cet instant précis, jouant sans doute un peu avec son frère et ce dernier ne risquait pas d’apprécier. Mais c’était bien pour sauver Newt qu’il était venu à New-York.
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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeDim 24 Juin - 14:50


Toi que j'appelais mon frère.
I

l y avait de nombreuses choses qu'Aberforth tolérait à une époque concernant son frère, mais qu'il n'était plus capable de supporter à l'heure actuelle, à commencer par ses faux airs innocents. Il était sérieusement agacé par le prétendu détachement dont il était capable de faire preuve alors que la situation était ce qu'elle était. Mais aux yeux du cadet des deux frères, cela ne faisait que confirmer ce qu'il pensait déjà : son ainé n'avait pas changé, absolument pas. Il avait peut-être redoré son blason auprès de tous les autres, mais avec lui, ça ne prendrait pas, ça ne marcherait pas, Aberforth connaissait encore trop bien son frère pour cela... et si tous les autres devaient être aveugles à ses manigances, ce n'était certainement pas son cas. Aberforth avait espéré que son frère aurait moins la décence de faire preuve d'un minimum d'honnêteté à son égard, manifestement, il en avait trop demandé... Tant mieux, sans doute, il n'aurait définitivement aucun scrupule à faire ce quil avait l'intention de faire, même si cela devait aller à l'encontre des plans d'Albus... Surtout si cela devait aller à l'encontre de ses plans, en fin de compte. Alors non, ils n'étaient certainement pas là pour les mêmes raisons, et si Albus pouvait baratiner son monde en prétendant que c'était seulement le souci qu'il se faisait pour son ancien élève qui l'avait poussé à traverser l'océan pour se rendre à New York, Aberforth ne se ferait certainement pas avoir à ce piège malsain.

-Ne te fous pas de moi,
grinça Aberforth. Il n'avait jamais eu la patience d'entrer dans les petits jeux sordides de son frère, c'était encore moins le cas aujourd'hui qu'hier. Qu'il fasse preuve d'un minimum de décence, par Merlin ! Ne te sers pas de ce gamin pour justifier ton comportement.

Bon, Newt Scamander avait largement dépassé l'âge d'être qualifié de "gamin" (encore qu'il fallait l'être aux yeux d'Aberforth pour se trimballer à New York avec une valise chargée de créatures et penser qu'il allait s'en tirer à bon compte avec ça), mais ce n'était pas le cas. Comme bien souvent quand il était question d'Albus, Newt n'était jamais qu'un accessoire nécessaire pour raconter la grande épopée dramatique en il ne savait combien d'actes de la vie du présumément grand Albus Dumbledore. Son attachement de façade au jeune magizologiste lui avait servi de prétexte, mais ça restait un mensonge, un mensonge soigneusement élaboré mais un mensonge tout de même.

-Je le connais pas,
continua-t-il, maugréant toujours, mais j'ai bien l'intention de lui toucher deux mots à ton sujet.

Histoire de le prévenir et de le mettre en garde contre ses prétendus alliés. En attendant, il n'explicitait pas davantage les raisons de sa venue, parce que Albus les connaissait pertinemment. Il se contentait de jouer les idiots, c'est tout.


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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeDim 24 Juin - 19:27

Toi que j'appelais mon frère
Réaction es plus virulente de la part de Aberforth. Albus ne réagit pas quand son cadet lui demanda de ne pas se foutre de lui. Soit, il était évident que l’homme ne se faisait pas autant prendre par l’innocence de Albus que les autres, mais il ne jugeait pas pour autant qu’il était en train de se moquer de lui. Il lui demanda de ne pas utiliser ce gamin – qualifier Newt de gamin était une erreur aux yeux du professeur, mais encore une fois il ne prit pas la peine de commenter – afin de justifier son comportement. Aberforth s’était définitivement fait une idée bien précise de la raison de sa présence dans ce pays. Et si le professeur de métamorphose ne pouvait pas entièrement donner tort à son cadet, il n’acceptait pas non plus qu’il se fasse se fausse idée. Évidemment, Albus ne pouvait pas nier que la présence de cet obscurial n’était pas complètement indifférent à sa présence ici, mais il tenait cependant vraiment à sauver son ancien élève. Comme il lui était déjà venu en aide lorsque Newt n’était encore qu’un élève. Son cadet précisa qu’il ne connaissait pas le jeune homme, mais qu’il avait l’intention de lui dire quelques mots à son sujet. Soit. Albus n’appréciait pas vraiment ça, mais ce n’était pas comme si son passé était réellement un secret dans le groupe fermé de Scamander. Newt ne connaissait pas directement les détails de son passé, mais il y avait la jeune Goldstein qui n’avait pas manqué de son côté de lire en lui comme dans un livre ouvert. Découvrant des détails qu’il ne pensait pas voir resurgir. Mais il ne pensait pas voir resurgir Gellert non plus, ceci dit.

« Fais comme bon te semble Aberforth. »
Il n’avait pas l’intention de le retenir. Il savait que quoi qu’il dise, son cadet ne l’écouterait pas. Quand on était têtu comme lui en même temps. « Je n’ai rien à cacher à mon ancien élève. » Précisa-t-il, même si ce n’était peut-être pas tout à fait vrai. « Et crois ce que tu veux. » Reprit-il d’une manière toujours aussi sérieuse, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment. Mais il avait conscience que son frère n’apprécierait pas ses traits d’esprit dans tous les cas. Il risquerait de l’énerver plus que de raison. « Je suis venu ici à la demande de Theseus Scamander, pour aider son frère. Je n’aurais pas quitté Poudlard s’il ne me l’avait pas demandé. » Ce n’était pas faux, sur ce point, même si effectivement il y avait d’autres choses que Newt ici. « J’ai suffisamment à faire avec mes cours. »

Encore une fois, Albus ne mentait pas. Mais oui, en effet, il ne pouvait pas nier que maintenant qu’il était ici, qu’il y avait l’obscurial et Gellert, la situation était quand même plus complexe. Mais rien n’enlevait le fait que le professeur de Poudlard avait sincèrement envie d’aider son ancien élève, qu’il tenait en respect. Il y avait des personnes, comme ça, qui nous marque plus que d’autre.
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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeDim 24 Juin - 19:45


Toi que j'appelais mon frère.
I

l y avait certaines choses qui avaient toujours eu le don de sérieusement agacer Aberforth dans le comportement de son frère, et il avait le droit à un exemple des plus flagrants à l'heure actuelle. Le calme apparent d'Albus, qui semblait toujours s'amuser de tout, être imperturbable, incapable du moindre méfait... cela le plaçait toujours en position de supériorité par rapport à lui, qui passait dès lors pour le cadet colérique et moins intelligent, sans doute amer du succès de son frère. Aberforth n'était pas capable de croire le moindre des mots qu'Albus pouvait prononce, parce qu'il lui avait fait trop de mal et l'avait beaucoup trop déçu pour qu'il lui rende un jour cette confiance perdue. Aberforth se retrouvait à parler à un mur. Albus pouvait bien être sincère, cela n'empêchait pas son frère de n'être capable d'aucun des mots qui s'échappaient de ses lèvres. Il y avait eu trop de mensonge, de manipulation de non-dits... et maintenant, lui, essayer de démêler tout cela, d'empêcher d'autres personnes de souffrir, de nouvelles victimes collatérales de subir le contrecoup d'une ambition trop grande. Aberforth s'en fichait, qu'Albus se planque aujourd'hui derrière son petit poste confortable de professeur de métamorphose. En attendant, il était là, à New York, il n'était pas à Poudlard, et peu importe son éventuel attachement envers Newt Scamander ou encore la requête de son frère, sa présence n'avait rien d'indispensable en soi. Theseus Scamander était un héros de guerre, un Auror renommé, il n'avait pas besoin de la présence d'Albus. A vrai dire, Aberforth était plutôt d'avis que son frère, en bon manipulateur, avait suffisamment bien retourné le cerveau du jeune homme pour qu'il imagine que la présence de son ancien professeur était de son initiative. Tu parles...

-Je suis sûr que tout le monde se laisse prendre à ton petit jeu du professeur bien sous ton rapport, pas vrai
, répliqua amèrement Aberforth. Lui, il serait toujours la bête noire, considérait comme celui des deux frères qui n'avait pas été capable de mener une carrière, le bourru, le violent, l'instable. C'était le monde à l'envers, quand même. Pas de chance, moi je te connais... Il marqua une pause. Tu peux rentrer à Poudlard, si ton école te manque, je me charge de l'obscurial, tu n'as plus à t'en préoccuper, ajouta-t-il d'un ton sans appel.

Qui que puisse être cet enfant, il ne laisserait personne s'en prendre à lui ou le manipuler à des fins douteuses, il n'en était absolument pas question, qu'il laisse quoi que ce soit lui arriver. Il avait bien l'intention de mettre son nez et de remettre de l'ordre dans toutes ses affaires, et s'il avait eu le fair-play d'avertir son frère de sa présence, ce n'était pas pour autant qu'il avait besoin de lui.


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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeLun 13 Aoû - 21:29

Toi que j'appelais mon frère
Albus connaissait par cœur son frère, malgré les années, malgré le fait qu’ils ne se soient pas vu depuis la mort de Arianna, il le connaissait par cœur. En grande partie parce qu’il n’avait pas vraiment changé en même temps, tout comme lui sans doute. Il savait bien, donc, qu’il n’allait pas réellement prendre au sérieux ses propos. Non pas qu’il ait raison de se méfier de lui, parce que dans tous les cas le professeur de métamorphose jugeait qu’il n’avait effectivement que des bonnes intentions (ce n’était pas dans son intérêt de ne pas en avoir en même temps), mais il n’était pas étonnant qu’il le fasse et qu’il ne se laisse pas attendrir par son attitude nonchalante. Honnêtement, le professeur aurait sans doute été un peu déçu si ça avait été le cas, mais ça ne l’était pas. Albus ne répondit rien quand son frère affirma qu’il était persuadé que tout le monde se laisser prendre à son petit jeu de professeur bien sous tout rapport, mais que lui le connaissait.

Est-ce qu’il le connaissait réellement ? Albus osait croire qu’il ne le comprenait pas, plus qu’il ne le connaissait pas. Puisque par la force des choses, Aberforth en savait quand même énormément sur lui. Bien plus que la plupart des autres personnes d’ailleurs, ce qui était très bien comme ça d’ailleurs. Ce qui devrait l’inquiéter, puisqu’il avait l’intention de parler à Newt Scamander. Mais il ne s’inquiétait pas non, il avait foi en ce qui se passait, foi en la confiance de son ancien élève à son égard. Il prenait peut-être un risque, mais il se disait que Newt ne porterait pas forcément une confiance aveugle à son frère, puisqu’il ne le connaissait pas, contrairement à lui. Aberforth suggéra donc qu’il rentre à Poudlard, puisque ses classes lui manquaient trop, affirmant qu’il allait s’occuper lui-même de l’obscurial.

En un sens, ce n’était pas une si mauvaise chose que ça que son aîné ait envie d’aider l’obscurial, parce qu’il était évident que ce dernier avait besoin d’aide. Et ils n’étaient pas trop pour l’aider d’ailleurs, même si évidemment Albus n’avait pas l’intention d’affirmer que son existence l’intéressait sérieusement. Tout comme il n’avait pas envie de préciser que Gellert était dans les parages, sur les traces de cet enfant, et que justement ça ne faisait qu’ajouter de l’importance d’aider l’obscurial. Il ne savait que trop bien ce que son frère allait croire s’il devait l’apprendre, alors autant qu’il ne le découvre pas, ou pas tout de suite dans tous les cas.

« Je ne doute pas que tu sauras parfaitement maitriser la situation. » Dit-il dans un nouveau sourire, en se montrant toujours très agréable avec son cadet. Est-ce que ça signifiait qu’il l’était ? Disons qu’il savait qu’il ne parviendrait pas à le convaincre de retourner d’où il venait. Tout comme Aberforth ne risquait pas de le convaincre de rentrer à Poudlard. « Je ne partirais que quand Newt Scamander sera sorti d’affaire. » Ajouta-t-il, toujours agréablement, mais fermement pour qu’il soit évident qu’il n’allait pas s’en aller.
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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeLun 13 Aoû - 23:31


Toi que j'appelais mon frère.
C'

était comme ça, c'était viscéral, quoi que puisse dire ou faire son frère, ça ne changerait rien pour Aberforth, il n'était plus capable de lui faire confiance ou de le croire. C'est vrai, son attitude était amène, et son ton semblait sincère, mais à ses yeux, cela ne l'agaçait que davantage. Incapable de le croire, il avait véritablement le sentiment que son frère se fichait de lui, et s'en cachait à peine, qui plus est. Est-ce qu'il pensait vraiment qu'il serait à même de maîtriser la situation ? Non, Aberforth avait plutôt le sentiment qu'Albus se payait sa tronche... une fois n'est pas coutume, en somme. Et en même temps, si Albus doutait, il avait effectivement toutes les raisons de le faire... car on ne pouvait pas dire qu'il s'en soit sorti avec les honneurs. C'était le grand regret de son existence. Il n'était pas parvenu à protéger Ariana, à la place, il avait causé, en partie, sa mort. Et il pouvait bien rejeter la faute sur son frère et son grand ami Grindelwald, il savait tout de même sa part de responsabilité dans l'affaire, il ne pouvait complètement la nier. Il n'avait pas su maîtriser la situation autrefois, et il était bien probable qu'il échoue une fois encore... Ce qui ne l'empêcherait pas d'essayer, d'insister, de faire tout son possible pour non pas rattraper ses erreurs passées ni même faire amende honorable, mais au moins permettre de sauver une vie innocente... Quand bien même ce semblait en soi peine perdue.

Albus ajouta qu'il ne partirait que dès lors que Newt Scamander serait tiré d'affaire. Le destin du jeune magizoologiste et celui de l'obscurial semblant, d'une manière ou d'une autre, correllés, il semblait donc qu'ils auraient de quoi se tirer dans les pattes pur un moment. Pouvait-il être vrai que son frère se souciait à ce point de son ancien élève. Aberforth avait quelque peine à croire qu'il puisse être sincère dans sa démarche, mais il était évident que, quoi qu'il dise et peu importe les arguments qu'il lui opposerait, Albus trouverait toujours la parade idéale... c'était exaspérant... mais il allait falloir faire avec. Lui recasser le nez pourrait être assez plaisant en soi, il ne faut pas le nier, mais c'était un geste qui ne le défoulerait que momentanément, et ça ne le mènerait nulle part. Cela l'agaçait que de le penser, mais c'était un fait, il allait devoir prendre son mal en patience.

-Eh bien, je suppose que nous allons devoir cohabiter un moment, alors.
Il le considéra avec le plus grand mépris. A partir d'aujourd'hui, je ne te lâche pas du semelle. Peu importe ce que tu décides de faire et comment tu décides de le faire, tu m'auras sur le dos.

Et c'était une menace, au-delà d'une promesse.


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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeLun 15 Oct - 15:20

Toi que j'appelais mon frère
Albus aimait l’idée que son frère fasse preuve d’un peu de patience, qu’il ne cherche pas à lui casser le nez une nouvelle fois. Le professeur de métamorphose avait déjà donné, il n’avait pas spécialement envie de recommencer. Ça lui convenait donc très bien que Aberforth décide de se retenir. Même si forcément, dans l’idéal il aimerait aussi que son cadet décide de rentrer chez lui, ça serait une très bonne chose à ses yeux. Non pas que la présence de Aberforth soit réellement un souci non plus, surtout que Albus savait bien qu’il avait à cœur d’aider cet obscurial et il avait une bonne raison pour avoir envie de l’aider justement. Et en un sens, l’aide de son cadet sera peut-être utile, Albus ne pouvait pas le nier. Quand bien même, il se doutait aussi qu’il n’allait pas être simple pour lui de cohabiter avec lui. Quand bien même il semblait évident qu’ils allaient devoir le faire, ce que son frère ne manqua pas de préciser lui-même. Sans oublier, en prime de préciser qu’il n’allait pas le lâcher d’une semelle, quoi qu’il fasse, quoi qu’il décide. Albus ne sautait clairement pas de joie en entendant les propos de Aberforth, surtout qu’il savait bien qu’il était sérieux et sincère (mais son cadet avait cette qualité, il était toujours honnête et sincère quand il parlait… il ne passait pas par quatre chemins, il ne prenait pas de faux semblant, il ne jouait pas, tout le contraire de lui en somme). Le professeur avait conscience que la présence de Aberforth pouvait rendre cette situation complexe, surtout qu’il y avait aussi une autre présence importante. C’était un peu comme si le destin avait décidé de les réunir de nouveaux tous les trois.

« Je ne peux pas t’empêcher de faire ce que tu veux, tu le sais bien. » Même s’il essayait, Albus savait bien qu’il serait impossible de faire changer d’avis à Aberforth. Alors, il pourrait très bien chercher à le convaincre de s’en aller, de retourner chez lui, de retrouver son pub, ça ne marcherait pas. Le professeur était bien placé pour le savoir d’ailleurs, il lisait en son frère comme un livre ouvert. « Si tu penses être capable de supporter ma présence, je serais ravi de t’avoir sur le dos. » C’était exactement ce qui les rendait différent, Albus minimisait ce qu’il pensait réellement. « Nous avons de nombreuses années à rattraper tous les deux. »

Dans l’idéal, Albus aimerait pouvoir retrouver une relation plus saine avec Aberforth, mais il savait bien que ce n’était pas aussi facile que ça. Sans doute en grande partie parce qu’ils étaient tous les deux très bornés, et que Aberforth avait de bonne raison de lui en vouloir. Et puis, même avant ces terribles événements qui avaient scellé le destin de leur famille, on ne pouvait pas dire que les aînés Dumbledore arrivaient à se comprendre. Même enfant, ils étaient déjà bien trop différent.
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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeLun 15 Oct - 16:40


Toi que j'appelais mon frère.
L'

approbation de son frère (qu'il avait appris à ne plus considérer comme tel depuis bien longtemps, quand bien même on ne fait jamais complètement abstraction de son passé et encore moins de ses sentiments, surtout fraternels) importait bien peu à Aberforth. Voilà bien longtemps qu'il avait appris à ne plus accorder qu'un minimum de crédit aux propos d'Albus, et il n'allait clairement pas attendre après son assentiment pour agir comme bon lui semblait, très probablement à l'encontre des intentions de son aîné. Oui, il ne pouvait pas l'empêcher de faire ce qu'il voulait faire, et c'était déjà très bien que ce soit pour lui une chose acquise. S'il devait se battre contre Albus, comme il l'avait déjà fait par le passé (et il aimait constater que son frère en avait gardé un souvenir à vie), il n'hésiterait pas, mais pour l'heure, il considérait que c'était une véritable perte de temps. Il allait simplement s'assurer que Albus file droit, et ce serait déjà beaucoup. Pas assez pour ce qu'il avait à l'esprit, mais au mfoins, il estimait écarter une menace dans l'affaire, et à ses yeux, ce n'était clairement pas rien.

Aberforth grimaça quand Albus prétendit que ce ne serait pas du tout dérangeant pour lui de l'avoir sur le dos, que ce serait même un plaisir, si du moins il parvenait à le supporter. Il est certain que le seuil de tolérance d'Aberforth concernant son aîné avait clairement diminué au fil du temps, il ne pouvait pas prétendre le contraire, loin de là, mais en l'occurrence, et contrairement à ce que son interlocuteur se plaisait à avancer, ce n'était pas d'eux qu'il était question. Il avait un objectif bien précis à l'esprit, et il devait faire avec la présence encombrante de son frère parce que ce dernier se trouvait là, en travers de son chemin, et ça s'arrêtait là. Entre eux, il ne serait pas question de grandes effusions ou de réconciliation. La confiance qu'Albus avait perdu autrefois, il ne la récupérerait pas, quoi qu'il pense et quoi qu'il décide de faire. Il était trop tard, un point c'est tout. Même s'il devait montrer une attitude exemplaire, même si Albus devait lui prouver que son comportement n'était pas celui qu'Aberforth avait soupçonné, de même pour ses intentions, ça ne changerait rien, ça n'effacerait pas l'ardoise, ça n'ôterait rien à la vérité brute et infame... ça ne ferait pas revenir Ariana... Et les années qu'ils avaient passés dans le plus parfait silence ne se rattraperaient pas non plus.

-Nous n'avons rien à rattraper du tout,
répliqua Aberforth d'un ton tranchant. Je me serais parfaitement épargné ta présence, maolheureusement, tu ne me laisses pas le choix... Si tu t'attends à autre chose, c'est ta mâchoire que je casserai, la prochaine fois, au moins, ça t'ôtera peut-être ce fichu air satisfait de la figure.




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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeMer 19 Déc - 21:45

Toi que j'appelais mon frère
Albus ne pouvait pas nier le fait qu’il aimerait quand même bien retrouver une relation plus stable avec Aberforth, mais il savait parfaitement que son interlocuteur n’accepterait pas de lui faire confiance de nouveau. Le professeur de métamorphose osait croire qu’il était vraiment digne de confiance maintenant. Il savait bien que son frère avait de bonne raison de se méfier de lui, parce qu’il avait quand même des fréquentations un peu particulières et qu’il avait conscience qu’il n’était pas forcément sur le droit chemin. Mais depuis, les choses étaient bien différentes. Albus s’était rendu compte que sa recherche de pouvoir avait provoqué du mal autour de lui et maintenant, il tentait vraiment de se rattraper et de servir la justice comme il se devait. Mais Aberforth ne le voyait pas ainsi, il ne parvenait pas à se rendre compte qu’il avait changé. Albus le savait, il le comprenait bien, il était presque impossible qu’il parvienne à récupérer sa confiance. D’ailleurs, le professeur de métamorphose ne cherchait même pas à récupérer sa confiance, il savait bien que c’était peine perdue. Même s’il n’avait pas l’intention de l’empêcher de rester autour de lui (il savait bien que même s’il cherchait à l’empêcher de le faire, son interlocuteur n’allait pas l’en empêcher, pour la simple et bonne raison que le professeur ne connaissait pas personne plus têtue que son cadet). Alors, autant qu’il fasse avec, avec le fin espoir de lui prouver un jour qu’il pouvait vraiment lui faire confiance.

L’homme ne répondit rien quand son cadet lui affirma qu’ils n’avaient rien à rattraper, quand bien même il ne parvenait pas à être d’accord avec lui. Son interlocuteur ne manqua pas de préciser qu’il ne lui laissait pas le choix dans tous les cas et encore une fois, Albus avait bien envie de contredire son cadet. Pour la simple et bonne raison qu’il avait quand même fais un choix en venant jusqu’à New-York dans le but de mettre son nez dans ces affaires, tout comme s’il décidait de lui casser la mâchoire, ça serait un choix de sa part.

« On a toujours le choix dans la vie. »
Se contenta-t-il de répondre, sans entrer plus dans les détails.

Il se doutait que son frère n’allait pas forcément apprécier ses propos, mais en même temps il se contentait seulement de dire ce qu’il pensait. Aberforth rétorquait qu’il n’aurait pas le choix, mais sa simple présence en ces lieux prouvait bien qu’il avait fait un choix. Autant dire que Aberforth se trompait donc lourdement. Tout comme toute action que l’homme ferait à son encontre. Albus comprenait bien ce que son cadet voulait dire par là, mais il ne pouvait pas s’empêcher de le contredire, de ne pas aller dans son sens. Oui, il avait peut-être encore un peu trop cet air satisfait et il avait comme toujours réponse à tout.
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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeJeu 20 Déc - 10:11


Toi que j'appelais mon frère.
M

ême à l'époque où les rapports entre les deux frères étaient, disons, plus apaisés, ils se prenaient évidemment la tête, comme n'importe quels frères, mais les traits de caractère qui agaçaient légèrement Aberforth à l'époque n'avaient pas le don de le faire sortir de ses gonds comme c'était le cas aujourd'hui. C'était le plus frustrant dans l'affaire. Aberforth se trompait, bien sûr, mais il n'avait pas le sentiment de déceler ne serait-ce que l'ombre d'un début de culpabilité ou de remise en question chez son interlocuteur, il s'exprimait avec ses airs de jeunes sages qui sauraient tout mieux que tout le monde, et en plus du reste, il se sentait l'obligation d'avoir constamment le dernier mot... cette conversation devait forcément être éprouvante, mais elle l'était plus encore qu'il ne l'avait soupçonné...

-Si tu veux,
grinça Aberforth quand son interlocuteur lui argua qu'on avait toujours le choix... Il n'était pas forcément d'avis qu'on l'avait toujours, s'il tenait compte de tous les événements qui avaient dépassé sa volonté dans son passé douloureux, mais si ça lui plaisait de lui donner tort pour le plaisir de l'emmerder, alors soit. J'ai fait le choix de venir t'empêcher de faire des conneries. Et si tu crois que c'est en me prenant de haut que tu vas me convaincre de ta bonne foi, tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'à la rotule.

Car c'était le sentiment qu'Aberforth avait : que son frère se considérait au-dessus de lui. Cela faisait partie de ces vieilles rancoeurs qui dataient d'avant la véritable rupture... Albus avait toujours été le plus doué, le plus intelligent, celui qui pouvait se permettre de donner des leçons au reste de la famille puisqu'il avait la science infuse. Aberforth ne le reconnaîtrait qu'à contrecoeur aujourd'hui, mais il avait sincèrement admiré son frère... Et la chute n'en avait été que plus brutale. Et donc, les bonnes habitjudes ayant la vie dure, il avait vraiment le sentiment d'être considéré comme le dernier des crétins... Ce n'était peut-être qu'une impression, mais ça lui restait, ça lui collait à la peau, et il détestait cela...

Il comprenait qu'il soit simple de se faire avoir par le petit manège d'Albus Dumbledore... Mais ce petit manège, pour lui, était un supplice. Il ne savait pas ce qu'il attendait réellement de la part de son frère. Ce qu'il voudrait, c'est que son frère baisse le masque, cesse d'être cette entité impersonnelle aux pieds de laquelle tout le monde se prosternait sans cesse. Il voudrait qu'il soit un frère, qu'il s'excuse, pour absolument tout, qu'il reconnaisse la vérité. Mais ça n'arriverait bien évidemment jamais. Et au fond, cette conversation en elle-même ne servait sans doute à rien.



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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeSam 2 Mar - 14:11

Toi que j'appelais mon frère
S’il voulait. Albus n’était pas spécialement étonné d’entendre son frère ne pas aller concrètement dans son sens, alors qu’il lui affirmait qu’on avait toujours le choix. Mais en même temps, Aberforth n’avait aucune raison d’aller dans son sens, le sorcier savait bien que son cadet avait forcément envie de le contredire. Et en un sens, Albus ne pouvait pas nier le fait que des son côté, il avait aussi envie de le contredire. Cela dit, Albus considérait vraiment que son frère avait pris la décision de venir jusqu’ici par lui-même, qu’il ne pouvait pas affirmer qu’il ne lui laissait pas le choix. Parce que ce n’était pas le cas, parce que Albus n’avait rien demandé et que son cadet avait tout simplement pris la décision lui-même. Après tout, le sorcier n’avait pas spécialement tenu à ce que son frère vienne à la rescousse d’il ne savait quoi. Cela dit, Albus savait bien qu’au vu de la situation, il était normal que Aberforth décide de venir, décide de mettre son grain de sel. Parce que ça ne pouvait que le ramener à ce qui était arrivé avec Arianna, et que leurs sœurs ne manquaient pas d’être un sujet encore parfaitement sensible pour le barman.

Aberforth avait donc fait le choix de le suivre dans le but de l’empêcher de faire des conneries, soit. Albus n’avait aucune raison de chercher à le contredire, quand bien même il jugeait qu’il n’était pas là pour faire des conneries. Cela dit, le professeur avait conscience que si jamais il décidait de lui dire le contraire, son cadet n’allait de toute façon pas apprécier ses propos. Qu’il n’allait pas accepter ses dires. Et au vu de la manière dont il lui parlait, il était évident que Albus prendrait un risque s’il devait essayer de le contredire donc.

« Tu as toujours eu un langage très imagé. »
Ne put-il cependant pas s’empêcher de préciser, après les propos de son cadet. Albus savait bien que son frère le détestait et il avait de bonne raison de le détester d’ailleurs, mais il devait quand même reconnaître que Aberforth avait une manière de s’exprimer plutôt… édifiante. Il y avait peu de chance que le sorcier apprécie ce qu’il lui disait, mais en même temps Albus savait bien que quoi qu’il dise, son frère n’allait pas apprécier. C’était comme ça, ils étaient à un stade où quoi que l’ainé de la famille pouvait bien dire, le cadet serait contre. Albus regrettait vraiment que ses relations avec son frère soient si peu agréable, mais en même temps ce n’était pas comme s’il pouvait forcer son cadet à l’apprécier. « Tu constateras de ma bonne foi par toi-même alors. »

Ou pas, parce que les choses n’allaient pas se passer si facilement que ça. Aberforth n’allait pas manquer d’argument pour lui reprocher encore des choses. Pour l’heure, Albus n’en savait rien, encore mais ça n’allait pas tarder à venir dans tous les cas.
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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeSam 2 Mar - 14:36


Toi que j'appelais mon frère.
C'

était ainsi, c'était un fait, le moindre mot que pouvait bien prononcer Albus avait le don de susciter en lui l'aversion la plus profonde. Au point qu'il ne savait plus vraiment s'il avait un jour réellement su supporter son caractère. Oh, il y avait des choses qui avaient toujours agacé Aberforth, chez son aîné, il ne pouvait sans doute en être autrement entre frères : notamment cette impression qu'il savait tout mieux que tout le monde qui n'avait jamais manqué à Aberforth de lui donner le sentiment d'être singulièrement stupide en toute circonstance. Mais au-delà de ces défauts, autrefois, Aberforth était capable de les tenir en qualités, car ce n'était pas seulement qu'Albus se donnait un genre de savant, il était savant, d'une diabolique intelligence (diabolique, le terme était presque faible), et cette intelligence, Aberforth l'avait admirée, estimait, et ce n'était qu'en témoignant d'une certaine mauvaise foi qu'il démentait ces interlocuteurs quand ces derniers affirmaient qu'Albus Dumbledore était l'un des plus grands sorciers de leur siècle, si ce n'est le plus grand.

Cette estime qu'il avait autrefois pour son frère avait joué pour beaucoup dans son appréhension de leur conversation. Aujourd'hui, Ariana était morte et enterrée, et cette estime s'était éteinte. Alors oui, Albus ne pouvait prononcer aucun mot, ne faire aucun geste sans que son frère ne sente sourdre en lui un agacement que rien ne savait calmer. Alors quand il lui assurait que son langage était toujours aussi fleuri (ce qui était vrai), Aberforth était incapable d'y voir une simple pique fraternelle qui ne devait que lui décocher un sourire, sans plus. Et il avait envie de dire que mieux valait qu'il s'exprime de la sorte, au moins son discours était honnête, qu'en se donnant des grands airs de philosophes sur le retour en ajoutant un soupçon d'énigme à chaque phrase prononcé. Mais non, il n'ajouta pas d'huile à ce feu déjà trop vivace. Il se contenta de serrer les dents une fois de plus (il n'allait plus avoir le moindre chicot si ça continuait tant Albus parvenait à les faire grincer depuis leurs retrouvailles) quand Albus lui garantit qu'il constaterait sa bonne foi par lui-même en temps voulu.

-Je voudrais que ce soit vrai
, répondit Aberforth d'une voix sans timbre.

Et pour le coup, il était tout à fait sincère. Cette situation ne l'amusait franchement pas, et s'il aimait avoir raison, il voudrait vraiment, pour cette fois, que ce ne soit pas le cas, qu'Ariana ne soit pas morte en vain et qu'Albus ait pris conscience de ses erreurs (ce que tout le monde sauf lui avait l'air de croire). Mais il n'y croyait pas... La situation, de toute évidence, ne prêtait pas spécialement à le croire.

-Tu vis où ?


Il allait lui coller au train, il l'avait promis. Donc il se renseignait.


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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeLun 20 Mai - 14:26

Toi que j'appelais mon frère
Albus avait parfaitement conscience que ses propos ne plaisaient pas du tout à son frère. En un sens, ce n’était pas difficile de le savoir. Globalement, le sorcier n’aimait aucune parole de son ainé, mais ça c’était parce qu’ils étaient incapables d’être sur la même longueur d’onde. Aberforth ne le comprenait pas, sans doute qu’au fond, Albus ne parvenait pas à le comprendre non plus malgré son envie de le faire, malgré le fait qu’il avait quand même la possibilité à lire en lui comme dans un livre ouvert. Albus espérait bien prouver à son cadet qu’il était de bonne foi, quand bien même il était évident qu’il ne faisait rien pour ça… rien pour l’aider quand même. Aberforth affirma qu’il aimerait bien que ça soit vrai, qu’il soit capable de voir sa bonne foi donc. Il ne savait pas exactement comment les choses allaient se passer, en dehors du fait qu’ils allaient se voir bien souvent. Parce que Aberforth avait l’intention d’être sur son dos le plus possible, ce que Albus ne pouvait pas concrètement le lui reprocher. Quand bien même, le professeur de métamorphose se disait que ce n’était pas forcément une bonne chose pour son cadet, que ça n’allait pas l’aider à être moins agacé. Moins sur les nerfs, comme en cet instant précis où il se retenait de dire ce qu’il avait sur le cœur.

« Je vais te faire parvenir mon adresse. »
Il n’avait aucune raison de cacher à son cadet l’endroit où il vivait le temps de toute cette histoire. S’il décidait, dans tous les cas, de ne pas le communiquer à Aberforth, ce dernier risquerait de le prendre comme un affront. Et de toute façon, Albus n’avait rien à cacher (ou presque). « Tu as un endroit où loger toi ? » Demanda-t-il alors.

Parce que oui, bien sûr, il se souciait quelque peu de son cadet. Bon, en même temps, Albus ne doutait pas du fait que son frère était parfaitement capable de se débrouiller. Mais en même temps, que Aberforth l’apprécie ou non – en fait, il ne faisait aucun doute qu’il y avait peu de chance qu’il apprécie dans tous les cas, parce que dès que ça venait de lui, ça l’agaçait – Albus se faisait quand même du souci pour son cadet. Pas au point d’être vraiment angoissé non plus, ce n’était dans tous les cas pas son genre, mais il se demandait vraiment où son frère allait loger et comment il se débrouiller ici. Parce que mine de rien Aberforth ne manquait pas d’avoir tout quitté dans le but de venir à New-York, simplement pour le suivre. Ce n’était pas rien quand même, surtout que le professeur se disait quand même qu’il faisait tout cela pour rien. Parce qu’il n’avait aucune raison de se méfier de lui…

Et en même temps, les choses n’allaient évidement pas se passer facilement et comme ils l’envisageaient. Les événements n’allaient pas manquer de déraper largement, sans qu’ils ne s’en doutent encore.
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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeLun 20 Mai - 18:28


Toi que j'appelais mon frère.
A

berforth ne sut s'empêcher d'adresser un regard quelque peu sceptique à son frère quand ce dernier affirma qu'il lui ferait parvenir son adresse. Il aurait préféré qu'il lui réponde directement plutôt que de lui faire des mystères, comme d'habitude... mais ce n'était pas une surprise, il agissait toujours de cette manière, et ce depuis presque toujours. Il ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance (ça aussi, ce n'était pas une nouveauté), il était très possible que son aîné disparaisse dans la nature sans lui donner les informations qu'il voulait... ceci dit, ça restait tout de même peu probable. Le MACUSA devait l'avoir à l'oeil, et donc lui une possibilité limitée... et puis, s'il n'avait rien à cacher - ou s'il voulait le prétendre - avait tout intérêt à ne pas se cacher tout court. Ils verraient bien. En soi, s'il voulait la réponse à sa question, il n'aurait qu'à le suivre, ça marchait aussi, après tout.

Il retint un soupir tandis qu'Albus lui retourna sa question. Aberforth savait qu'il se méprenait très probablement, mais il avait le sentiment qu'il y avait une pointe de soucis dans la voix de son frère quand il lui posait cette question, et cela lui procurait un sentiment mitigé. D'un côté, il devait bien admettre qu'il appréciait la considération de son frère. Il s'en défendrait jusque dans sa tombe, mais c'était la vérité malgré tout, il avait tout de même besoin de compter aux yeux de son frère, tout comme ce dernier comptait toujours pour lui ce même s'il s'évertuait à ne rien en montrer. D'un autre côté, il n'avait aucune envie d'être considéré comme l'assisté incapable de se débrouiller par ses propres moyens. Cela faisait des années et des années qu'il se débrouillait de son propre chef. Même s'il était plus difficile pour lui de s'adapter aux Etats-Unis alors qu'il n'avait jamais quitté la Grande-Bretagne avant cela, il était parfaitement apte à se débrouiller.

-Je sais me débrouiller,
répondit-il, tout en réalisant évidemment que son discours correspondrait bien mieux à un adolescent qu'à l'adulte qu'il était, mais en présence d'Albus, Aberforth avait tendance à redevenir le jeune homme qu'il était au moment où leurs chemins s'étaient séparés... pour de bonnes raisons. J'ai trouvé un boulot ici, j'ai les moyens de rester ici aussi longtemps que ce sera nécessaire, observa-t-il alors simplement.

Et il comptait bien rester aussi longtemps que possible, peu importe si Albus estimait que ce n'était pas nécessaire. Il n'était pas là que pour lui dans tous les cas... D'ailleurs, ce n'était pas précisément là pour lui, il était là pour l'obscurial, et donc, par ricochet, il était là aussi pour s'assurer qu'Albus ne graviterait pas autour armé d'il ne savait quelles intentions.


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Message#Sujet: Re: Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33]   Toi que j'appelais mon frère [pv Albus :33] I_icon_minitimeSam 17 Aoû - 17:58

Toi que j'appelais mon frère
Albus ne devrait sans doute pas se préoccuper à ce point du sort de son frère, surtout que quoi qu’il fasse, il savait parfaitement que Aberforth avait quand même le don de mal le prendre, mais il n’y pouvait rien. Dans tous les cas, son cadet était son cadet et il ne pouvait pas s’empêcher de se préoccuper un peu de son sort. Même s’il avait aussi surtout besoin de savoir pendant combien de temps son cadet avait l’intention de rester dans le coin, en se doutant de la réponse. Il y avait peu de chance que le professeur parvienne à se débarrasser de son frère avant un moment, avant que cette histoire ne soit terminée donc.

L’homme ne prit pas la peine de réagir quand son cadet affirma qu’il savait se débrouiller. En aucun cas Albus n’avait mis les capacités d’adaptation de son cadet en jeu. Et il n’avait pas l’intention de l’infantiliser non plus. Cela faisait des années que Aberforth avait sa propre vie, qu’il se débrouillait de son côté pendant que Albus se débrouillait aussi du sien. Il se doutait bien qu’il allait s’en sortir, il voulait juste… il souhaitait simplement s’en assurer. C’était plus fort que lui, même s’ils étaient en froid avec son cadet, il ne pouvait quand même pas s’empêcher de se préoccuper un peu de lui. Aberforth lui précisa donc qu’il avait même trouvé un travail à New-York – ce qui prouvait que l’homme avait quand même l’intention de rester un long moment dans les parages, ce qui n’arrangeait pas réellement ses affaires, il n’allait pas se le cacher –, parce qu’il avait l’intention de rester dans le coin aussi longtemps que nécessaire. De son côté, Albus espérait pouvoir partir rapidement tout de même, ne pas rester à New-York plus longtemps que nécessaire. Ce qui n’allait pas arriver, mais malgré ses capacités hors normes, Albus n’était pas devin malheureusement.

« Eh bien, je vois que tu as tout prévu. » Répondit-il, dans un fin sourire.

Est-ce qu’il était réellement surpris ? En un sens, pas réellement, parce que Aberforth avait toujours su se donner les moyens d’arriver à ses fins quand il voulait quelque chose et dès que ça pouvait potentiellement concernant un obscurial, il était évident qu’il ne parvenait pas à faire autrement que de s’en préoccuper. Ce que Albus ne pouvait pas réellement le lui reprocher, même si encore une fois ce n’était pas pour arranger ses affaires.

« Je te souhaite bonne continuation du coup. Peut-être que tu vas finir par t’installer ici définitivement. Il parait que les États-Unis sont très agréables. »

Bon, il disait ça, mais le professeur n’avait en réalité pas spécialement envie que Aberforth décide de s’installer pour de bon ici. Non parce que même s’ils ne se parlaient plus depuis des années, ils n’étaient quand même pas si loin que ça l’un de l’autre. D’ailleurs, le professeur se doutait que son cadet ne s’était pas installé à Pré-au-Lard pour rien, mais il était évident qu’il ne le reconnaîtrait pas.
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