Glenn Tolliver

Glenn est le deuxième enfant d’un couple de sorcier américain mariés dans l’amour. Ils ne mirent pas longtemps à avoir leur premier enfant, Achilles et Glenn arriva très rapidement ensuite, sans qu’il ne soit pleinement désiré. Ils ne pensaient pas avoir un enfant aussi rapidement après Achilles. Est-ce que cela changeait quelque chose à ce que ces deux sorciers ressentaient pour leur deuxième enfant ? En aucun cas, ils l’aimèrent autant que leur aîné, ils l’accueillirent avec autant d’enthousiasme que leur premier enfant. Et ils lui apportèrent le même amour.

Au début, on affirma que Glenn était un enfant réservé. Bébé, il ne disait pas grand-chose et sa mère apprécia d’ailleurs d’avoir un enfant si calme qui ne pleurait pas, qui faisait ses nuits. Mais rapidement, il fut évident que Glenn n’était pas non plus un enfant très jovial. Mais il était simplement réservé, plus calme, dans son monde.

Plus il grandissait, plus on le trouva bizarre et Glenn de son côté ne parvenait pas à comprendre ce qu’on attendait de lui. Quand il était jeune, l’enfant prenait par moment la peine de faire des efforts, de sourire quand il n’en avait pas envie, de pleurer quand il comprenait qu’il était étrange de ne pas le faire, ou encore de rire aux frasques de son frère. Mais il n’y avait rien qu’il était capable de ressentir, il se contentait d’agir ainsi parce qu’il avait conscience que ses parents le trouvaient étranges. Est-ce que ça voulait dire qu’il souffrait de cette différence ? Non, même pas en fait, il cherchait simplement à comprendre.

Cela dit, il ne pouvait pas nier le fait qu’il était toujours plus facile pour lui de gérer les choses quand il était seul, dans sa chambre, plongé dans les livres qu’il avait par douzaine. Il lisait encore et encore, tentant de comprendre réellement qui il était. Et rapidement, il ne put s’empêcher d’avoir une fascination pour les criminelles. Sa vie continua de la sorte, alors qu’il entrait à Ilvermorny. Il n’avait pas d’amis à l’école, ce qui ne le dérangeait pas du tout encore une fois. Il passait son temps à lire, à étudier, à avoir des notes excellentes ce qui satisfaisait ses parents et lui permettait en partie d’avoir la paix. Il découvrit Gellert Grindelwald, entendant parler de lui, suivant son parcourt et lisant tout ce qu’il pouvait à son sujet.

À la sorti de l’école, Glenn fut engager dans une librairie, avec un libraire un peu particulier qui lui convenait parfaitement bien. Il passait la plupart de son temps à s’occuper des tâches dites ingrates, comme le rangement, le tri, la remise en forme des livres, mais ça lui allait bien puisqu’ainsi il n’avait que peu de contact avec les autres. Comme il avait de moins en moins de contact avec sa famille, que ça soit son frère ou ses parents.

Il y a eu des événements pendant la nouvelle année, Glenn se trouvait au travail à ce moment-là. Il apprit la nouvelle dans les informations, puisque personne ne pouvait passer à côté. Gellert Grindelwald était de retour, sur le sol américain. Son frère, Auror, avait dû se retrouver au cœur de l’action mais Glenn ne se soucia pas de son sort. Pour la première fois de sa vie, il aurait pu se sentir heureux.

Il avait un objectif en tête, être un fidèle de cet homme, l’aider dans son parcourt, suivre son chemin.

Sociopathe.

C’est tout simplement le meilleur moyen de qualifier le caractère de Glenn, parce que c’était ce qu’il était. Il ne ressentait rien. Ce n’était pas juste qu’il n’avait pas d’intérêt pour les autres, qu’il était un asociale pur et dur, non, ça allait au-delà de ça. Il ne ressentait rien du tout. Ni pour les gens qu’il ne connaissait pas, ni pour les gens qu’il connaissait, ni pour sa famille… ni pour lui-même. Il ne se sentait jamais vraiment heureux, jamais vraiment malheureux, il n’avait pas spécialement l’impression d’aimer, de détester non plus.

Cela dit, le jeune homme n’était pas non plus dénué de vie, il savait s’intéresser à beaucoup de chose et en un sens, il ne pouvait pas s’empêcher de s’intéresser à l’être humain. Pas tous les êtres humains, mais une partie de ces personnes, les criminels. Ce fut comme cela que sa fascination arriva, puisque Glenn était effectivement capable de faire preuve d’une certaine fascination.

Comme sans aucun doute beaucoup de personne comme lui, Glenn possède une grande intelligence, mais il ne la met pas du tout au service des autres, des émotions humains. Sa vie n’est sans aucun doute pas parfaite, mais il n’a pas l’intention d’en changer quoi que ce soit, ou presque. Et même s’il ne ressent pas grand-chose, Glenn ne manque pas de conviction. Quand il a décidé quelque chose, il ne permet pas qu’on se mette au travers de sa route et il est prêt à tout faire pour obtenir ce qu’il souhaite.