Adalbert Waffling [Fini]

Adalbert est né à Washington, et a grandi entouré de ses deux parents, sorciers l'un comme l'autre. Un départ simple et équilibré, pour une enfance qui en effet, fut pour le moins simple et équilibrée. Le seul reproche qu'Adalbert pourrait faire à ses parents concernant son enfance résiderait dans le fait que ces derniers étaient bien souvent absents. Tous deux accaparés par un travail très prenant. Un père professeur, une mère Auror, forcément, ils n'avaient pas tout le temps qu'ils souhaitaient à consacrer à leur fils, qui devait demeurer unique, et passa donc une enfance solitaire... dont il n'envisagerait pas de se plaindre un seul instant. Car quoi qu'il en soit, il ne manquait de rien, et certainement pas de l'amour de ses deux parents, qui nourrissaient à son adresse la plus sincère des affections.

Dès son plus jeune âge, Adalbert manifesta une sincère curiosité pour tout ce qui l'entourait. Il avait besoin de tout voir, de tout comprendre, de tout savoir, avec en tête ce sentiment que s'il ne devait pas réussir à percer tous les mystères de l'univers, il en ressortirait éternellement insatisfait. Il pouvait compter sur le savoir que ses parents acceptaient toujours de lui dispenser, et sur la très vaste bibliothèque familiale. Mais ça ne suffisait jamais quoi qu'il en soit. Car chaque réponse à ses questions en soulevait des centaines d'autres... et ce n'était pas en grandissant que ce trait de caractère devait se calmer.

L'année de ses onze ans, Adalbert rejoignit Ilvermorny, l'école où ses parents avaient étudié.  Sans surprise, il fut admis dans la maison du serpent cornu, qui rassemblait les élèves les plus érudits et pleins d'esprit. Elève brillant et appliqué, il se dévoila très vite comme un véritable rat de bibliothèque, constamment un livre à la main, à éplucher toutes les informations possibles et imaginables sur les mondes magique et non magique. C'était également là que se développa son goût pour l'écriture... et son tempérament solitaire. Ce n'est pas qu'il n'était pas sociable, mais à force de vivre en interrogeant tout, il oublie très souvent de savourer la compagnie d'autrui, et il devait gâcher plus d'une relation à cause de son obsession acharnée pour le savoir.

Il réussit ses diplômes brillamment et, ses études achevées, il obtint un poste au MACUSA, au département des sortilèges expérimentaux, mais ce travail ne lui plut pas le moins du monde. Il ne devait qu'être alimentaire, ça et rien d'autre. En parallèle, il se lança dans un travail d'étude approfondie de la magie. Son intention était simple et certaine. Tout théoriser, pour mieux l'apprivoiser, et coucher l'ensemble sur le papier. Ses travaux finirent par attirer l'attention d'un éditeur qui accepta de publier son premier essai... qui connut - il en fut le premier surpris - un certain succès. Aujourd'hui, il travaille à temps plein à ses recherches, et se laisse complètement absorber par elles.

Son travail l'a conduit à prendre contact avec des personnalités éminentes du monde de la magie et à nouer des correspondances passionnantes avec nombre d'entre elles, à commencer par le professeur Dumbledore, auquel il voue une immense admiration. Convaincu que ses recherches peuvent servir une plus grande cause, il n'hésite pas à mettre ses connaissances au service des causes qu'il estime les plus nobles.

Forcément, il est très intéressé par les récents événements. Le cas des obscurus, il en a dédié de très longues pages dans un manuscrit non publié qu'Adalbert ne trouve pas totalement satisfaisant. Peut-être tient-il l'occasion d'en savoir beaucoup plus ?

Si un seul adjectif devait définir Adalbert, il n'y aurait pas à le chercher très loin : curieux. Adalbert est curieux de tout, à un point presque maladif. Il ressent constamment le besoin compulsif, pour ne pas dire obsessionnel, de tout savoir, de tout comprendre, de tout apprendre. Chaque information qu'il obtient doit très vite susciter une nouvelle interrogation de sa part, encore et encore. Sa curiosité, c'est sa plus grande qualité comme son plus grand défaut, car à force de se focaliser sur ses recherches sans savoir se satisfaire de ce qu'il sait déjà, il peut se montrer un peu trop renfermé, et parfois désagréable sans le vouloir.

Erudit, il analyse tout, constamment, au point que sa compagnie puisse aisément être considéré comme épuisante. Rien ne lui suffit jamais, et il faut sans cesse qu'il questionne tout ce qu'il croise. Cela le rend effectivement difficile d'accès... Et il lui arrive d'en souffrir. Ce n'est pas qu'il veuille maintenir les autres à l'écart, mais il a tendance à le faire malgré lui, ce qui explique très certainement le nombre de ses échecs sentimentaux, assez vertigineux.


Adalbert n'a pas de conviction réelle, au sens où il est tout à fait capable de les remettre en question s'il doit réaliser que ce qu'il croyait au départ n'était pas tout à fait juste. Mais il possède tout de même quelques valeurs desquelles il ne démordrait absolument pas : la justice, l'égalité, le respect, la liberté des autres sont des valeurs à ses yeux indispensables, et qui méritent que l'on se batte pour elle. Adalbert est avant tout un rat de bibliothèque, il manque bien souvent de courage, mais il est capable de prendre sur lui et de faire les bons choix quand la situation l'impose.