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 Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)

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No-Majs
Debrah Burton
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Message#Sujet: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeLun 7 Jan - 13:29

Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres.
À une époque, Debrah n’aurait pas hésité une seule seconde avant de se rendre auprès de son beau-père. Mais beaucoup de chose avait changé depuis. Déjà, l’homme n’était plus réellement son beau-père au vu des événements. Puisque Henry et elle n’avaient été que fiancés et que maintenant ce dernier avait disparu, il n’y avait plus aucun lien « légal », ce qui n’était pas le cas à ses yeux, Debrah ne parvenait pas à ne pas voir Henry Sr comme son beau-père. En dehors de cela, la jeune femme devait quand même se rendre à l’évidence, quelque chose avait changé dans son comportement. L’homme était bien plus distant, alors qu’autrefois ils étaient quand même proches. À contrario, la jeune femme avait réussi à se rapproche un peu plus du frère de Henry. Cela dit, ça n’enlevait pas le fait que Debrah avait besoin du père de son fiancé, enfin de son ancien fiancé. La jeune femme avait conscience que l’homme souffrait autant d’elle de la perte de son fils, mais il ne lui accordait plus aucune attention. Alors, forcément, quand elle avait besoin de le voir, elle hésitait.

Elle n’avait même pas besoin de le voir pour une raison particulière, elle avait simplement besoin de sa présence et c’était la seule chose qui comptait. Elle avait besoin de passer un peu de temps avec son beau-père, même s’il ne se considérait peut-être plus comme cela. Elle avait besoin de pouvoir compter sur son soutien, ainsi qu’évidemment lui apporter le sien. Après tout, ils souffraient tous les deux dans cette situation, ils avaient besoin l’un de l’autre. Du moins, c’était comme ça que Debrah voyait les choses, même si elle se trompait peut-être. Elle prit son courage à deux mains pour se rendre au journal de son beau-père. Elle y venait souvent avant, le plus souvent en compagnie de Henry d’ailleurs. Parce que son fiancé avait le soutien et les conseils de son père pour ses différentes campagnes, autant qu’il avait le sien évidemment. Ils passaient donc beaucoup de temps dans les bureaux de ce journal que Debrah fréquentait de moins en moins maintenant que l’homme qu’elle aimait avait disparu. C’était un pincement au cœur de revenir, mais elle osait croire qu’elle le faisait pour la bonne cause.

Debrah adressa un sourire aux quelques personnes qui la reconnurent et elle demanda à voir Henry Sr. On l’annonça, elle se rendit dans son bureau.

« Bonjour Henry. »
Dit-elle simplement, un léger sourire de façade sur son visage. La jeune femme savait bien qu’elle devait remonter la pente et continuer de vivre malgré la perte de son fiancé, mais ça n’avait rien d’évident pour autant. Bien au contraire. « J’espère que vous allez bien. »

D’accord, ce n’était sans doute pas la meilleure approche, mais Debrah ne savait plus comment s’y prendre avec l’homme maintenant.
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No-Majs
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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeDim 13 Jan - 12:52

Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Henry s’acharnait encore plus dans son travail dernièrement. Il fallait qu’il s’occupe l’esprit, qu’il cesse de penser à Henry Jr, à son corps sans vie, à la vue de son cercueil qui s’enfonçait dans le sol… Ces images l’obsédaient, le hantaient, et il aurait voulu ne jamais les voir, ne jamais les vivre. Il ne parvenait pas à se remettre de la mort de son fils, et ce ne serait probablement jamais le cas. C’était une douleur totalement différente que celle de perdre sa femme, mais elle n’était pas plus ou moins douloureuse. Elle était juste… différente. Il tentait de se dire qu’au moins, Henry était auprès de sa mère, mais cela ne le consolait pas. Pas du tout. Mais qu’est-ce qui pourrait réussir à le consoler de toute manière ? Rien. Du moins, pas pour le moment, et pas tant qu’il n’aurait pas exactement la cause de la mort de son garçon. Il continuait de tenter d’avoir des informations, mais malgré son influence et son argent, il n’obtenait pas les réponses désirées.

Si encore, il avait le soutien de Langdon, mais ce n’était pas le cas. Le père et le fils étaient toujours aussi éloignés l’un de l’autre. Au plus grand damne d’Henry, mais que pouvait-il faire au juste ? A part peut-être mettre sa fierté de côté et avoir une véritable discussion avec lui, mais il n’arrivait pas. Henry avait toujours été très doué pour la communication et la presse. Il savait mener des discours qui captivaient, il savait se comporter en société, il savait amener l’attention sur lui et dire ce qu’il fallait pour faire mouche. Mais avec Langdon, il n’y arrivait pas… Il ne savait pas comment prendre les choses, comment lui parler, ce qu’il devait lui dire pour désamorcer un peu la situation. Il n’y arrivait tout simplement pas. Pour le moment, les choses restaient ainsi, sans que l’un ou l’autre ne fasse un pas. Peut-être que cela allait venir, peut-être pas, il ne pouvait pas le dire, il ne savait pas prédire l’avenir. Mais ce qui était certain, c’est qu’Henry apprécierait vraiment de se réconcilier avec son fils cadet. Mais ce n’était pas prévu pour le moment, malheureusement. Il espérait que les choses changent.

Mais pour l’heure, il n’était pas question de Landgon, mais de Debrah, la fiancée d’Henry Jr. Il est vrai que quand ce dernier était encore en vie, il avait une relation plutôt proche et complice avec la jeune femme, mais dernièrement, il ne l’avait pas vraiment fréquentée. Pas plus que nécessaire.

« Bonjour Henry. J’espère que vous allez bien. »

Aller bien… C’était quelque chose qu’il ne ressentait pas depuis un bon moment. En même temps, ce serait bien difficile. Il ignorait pourquoi elle était ici, ce qu’elle voulait, mais il ne comptait pas la mettre à la porte dans tous les cas, même si sa présence ne le rendait pas forcément euphorique non plus.

« Bonjour Debrah. Difficilement étant donné les circonstances, et vous ? »

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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeJeu 21 Mar - 16:32

Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres.
Debrah ne pouvait pas s’empêcher de sentir comme une sorte de malaise alors qu’elle se trouvait dans le bureau de l’homme qui aurait pu devenir son beau-père, l’homme qui aurait dû devenir son beau-père. Debrah n’avait pas imaginé une seule seconde avant la mort de Henry que la situation puisse se profiler de la sorte, qu’elle puisse se trouvait dans ce bureau et ne pas sentir une complicité avec l’homme. Elle se sentait si proche de Henry Sr, comme s’il avait été son propre père. Maintenant, elle se trouvait dans ce bureau et elle ne savait même plus si elle y avait réellement sa place. L’homme répondit qu’il était difficile pour lui d’aller bien, au vu des circonstances. Debrah ne put s’empêcher de de baisser un peu son regard, se sentait de nouveau mal à l’aise. Évidemment, la jeune femme ne pouvait que savoir que Henry Sr ne pouvait pas aller bien, parce qu’il avait quand même perdu son fils dans des circonstances horribles.

« Comme vous… » Répondit-elle.

Elle n’avait pas forcément envie de se plaindre, de chouiner, mais en même temps elle ne pouvait pas mentir. Debrah n’allait pas bien du tout depuis la mort de son fiancé. Elle avait le sentiment d’avoir tout perdu. Elle avait perdu l’homme qu’elle aimait, elle ne se sentait plus proche de la famille de cet homme qui aurait dû devenir la sienne et elle n’avait aucune idée de ce qu’elle allait devenir. En cet instant précis, Debrah se disait qu’elle ne pourrait jamais aimer quelqu’un autant qu’elle avait aimé Henry, et elle trouvait tout cela parfaitement injuste. Henry avait la vie devant lui normalement, il devait faire de grande chose et elle aurait dû être à ses côtés pendant tout ce temps.

« Avez… avez-vous eu des nouvelles de Langdon ? »
Demanda-t-elle finalement.

En réalité, Debrah ne savait pas exactement pourquoi elle avait décidé de venir. Elle savait pourquoi elle se trouvait là, en un sens, parce qu’elle avait eu envie de tenter de retrouver un peu le lien qui la liait avec l’homme qui aurait dû être son beau-père. Elle avait envie de retrouver une place dans la vie de cet homme, même si dès qu’elle posait son regard sur Henry Sr, elle voyait Henry Jr. Elle n’y avait pas forcément prêté attention toutes ces années, mais en cet instant précis elle ne faisait que voir les ressemblances entre le père et le fils. Elle retrouvait les traits de l’homme qu’elle aimait chez son père et ça lui serrait le cœur. Elle avait tant envie que son fiancé soit là, elle avait tant envie de le retrouver, mais elle savait bien que c’était impossible. Qu’elle ne pouvait pas retrouver l’homme qu’elle aimait, qu’elle devait parvenir à faire son deuil, sans y arriver pour autant. C’était trop tôt, sans aucun doute, et au fond elle n’avait pas envie de tirer un trait sur tout ça non plus.
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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeVen 12 Avr - 9:59

Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Il était possible qu’Henry n’agisse pas de la bonne manière vis-à-vis de Debrah. Il devrait sûrement se montrer plus compatissant, plus chaleureux envers elle. Mais il n’y arrivait pas, il n’arrivait à se montrer chaleureux avec personne, pas même Langdon. Mais les choses étaient encore plus compliquées avec Langdon. Henry n’avait plus de repères, Henry Jr était mort, et Langdon avait décidé de se rebeller, son épouse était également morte il y a de cela plusieurs années. La famille Shaw avait totalement volé en éclats, et les morceaux ne semblaient pas pouvoir être recollés. Ce constat abattait grandement Henry, et il ne savait plus du tout ce qu’il était censé faire. Il aurait aimé pouvoir compter sur son fils cadet, mais ce n’était pas possible dans l’état actuel des choses. Alors non, Henry n’allait pas bien. Pas du tout, et tant qu’on ne lui aurait pas donné les responsables de la mort de son garçon, il ne pourrait pas faire son deuil. Et il ne pourrait pas espérer avoir un semblant de mieux.

« Comme vous… »

Malgré tout, Henry pouvait aisément comprendre qu’elle n’allait pas bien. Elle avait perdu son fiancé, et Henry savait que les deux jeunes gens s’aimaient vraiment. C’était triste pour elle, surtout qu’Henry avait totalement approuvé ces fiançailles. Mais maintenant qu’Henry Jr était mort, Debrah n’avait plus vraiment de raison de côtoyer les Shaw. Elle était jeune, elle retrouverait quelqu’un d’autre, et elle aurait une autre belle famille. C’est ainsi qu’Henry voyait les choses en tout cas. Il avait envie qu’elle refasse sa vie, parce qu’il ne voulait pas qu’elle vive dans l’amertume et la tristesse toute sa vie. Il appréciait vraiment Debrah, et elle méritait de vivre sa vie, c’est ce que son fils aurait voulu pour elle. Et pour ça, il fallait peut-être qu’elle se détache d’eux.

« Avez… avez-vous eu des nouvelles de Langdon ? »

Langdon n’était pas forcément un sujet que le PDG avait envie d’aborder. Les choses étaient très compliquées. Elles l’étaient déjà de base, mais la mort d’Henry Jr n’avait rien arrangé, bien au contraire. Henry n’avait même pas envie d’y penser, parce que cela lui faisait du mal. Au final, il avait perdu ses deux fils, il avait tenté d’essayer d’être plus calme et compréhensif envers Langdon, mais de son côté, ce dernier était resté égoïste, et sur ses positions. Allant même jusqu’à vouloir couper les ponts. Henry commençait à se faire vieux, il avait perdu son aîné, et il n’avait pas le courage de lutter contre Langdon en plus de tout cela. Il était fatigué, triste et seul. Avait-il mérité ça ? Il ne pensait pas. Il n’avait pas la force de se battre contre Langdon, alors ce dernier pouvait bien faire ce qu’il voulait. Il n’y pouvait rien de toute façon. Il ne savait pas ce qu’il se passait dans sa tête, mais de toute évidence, il y avait exclu son père.

« Il est passé la dernière fois. Et il m’a dit qu’il ne voulait plus me voir ni me parler, parce que je ne croyais pas à ses histoires de sorcellerie. »

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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeDim 7 Juil - 1:02

Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres.
Debrah savait bien qu’elle jouait avec le feu en parlant de Langdon à son père, mais en même temps ce n’était pas comme si elle pouvait réellement ignorer cette situation, ne pas penser à tout cela. Il faudrait peut-être qu’elle tourne la page… mais comment ? Debrah savait que beaucoup de personne pensait qu’elle devait certes faire son deuil, mais surtout pas se laisser enfermer par la mort de Henry, que Henry lui-même aurait voulu qu’elle ne s’enferme pas. Qu’elle était encore jeune et donc qu’elle pouvait trouver quelqu’un d’autre, qu’elle devait juste tourner la page. Sauf que ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait faire. Henry n’était pas seulement son fiancé, il était l’homme qu’elle aimait, l’homme qu’elle avait soutenu quoi qu’il ait pu arriver.

Elle ne pouvait pas tourner la page, pas comme ça, pas maintenant. Elle devait savoir ce qui était arrivé, c’était quelque chose que tout le monde voulait. Que ça soit Langdon ou Henry sénior, la jeune femme savait bien qu’ils cherchaient à obtenir des réponses à ces questions, même si ça ne leur permettait pas de se retrouver sur le bon chemin. Henry lui affirma qu’il n’avait pas vu Langdon depuis que ce dernier avait décrété qu’il ne voulait ni le voir, ni lui parler, puisqu’il ne croyait pas en ses histoires de sorcellerie. Debrah n’était pas réellement surprise en soit, elle se doutait bien que les deux hommes ne pouvaient pas s’entendre à ce sujet. Et la jeune femme avait été de l’avis de son fiancé quand ce dernier lui avait parlé des idées de son frère… avant de voir l’homme qu’elle aimait disparaître si subitement de sa vie.

« N’avez-vous pas songé à… lui laisser le bénéfice du doute ? »
Est-ce qu’elle croyait en la sorcellerie ? Franchement, elle n’en savait rien. La seule chose qu’elle savait c’était que l’homme qu’elle aimait, l’homme qu’elle devait épouser, était mort mystérieusement et que la thèse d’un accident était une idiotie. Elle avait besoin de savoir ce qui était arrivé et elle n’obtenait pas de réponse, pas comme ça en tout cas. Peut-être qu’il fallait voir ailleurs.

Cela dit, Debrah savait bien qu’elle était en train de se mêler de quelque chose qui ne la regardait pas. Henry sénior lui faisait plutôt bien comprendre depuis la mort de son fils, on ne pouvait pas dire que l’homme était le plus chaleureux avec elle. Il n’était pas désagréable pour autant, mais la jeune femme ressentait bien la distance que l’homme avait mis entre eux, sans doute parce qu’en n’épousant jamais son fils, elle ne ferait donc jamais parti de sa famille. Mais la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de considérer les Shaw comme sa famille, elle aurait dû être une Shaw, c’était injuste qu’elle ne le soit pas.
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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeJeu 15 Aoû - 6:04

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Henry n’avait pas spécialement envie de parler de Langdon, et encore moins avec Debrah. Il n’avait rien contre elle, évidemment, mais bon… la situation était complexe, elle aurait dû se marier ave Henry Jr. et maintenant… il ne savait pas vraiment où la situer. Elle avait presque été une fille pour lui, mais elle ne deviendrait jamais une Shaw, alors à quoi bon ? Henry avait déjà perdu un fils et l’autre ne voulait plus le voir, pourquoi irait-il se chercher d’autres enfants alors que c’était un véritable fiasco avec sa propre chair ? Cela n’aurait aucune logique. Et puis, il devait aussi penser à lui, à se protéger. Mine de rien, il était abattu à chaque fois, et il avait également le sentiment de prendre des décennies supplémentaires tant il se sentait las et fatigué.

Il aimerait tellement que tout cette histoire ne soit qu’un mauvais rêve, qu’il se réveille et que Henry soit bien en vie. Mais cela n’arrive pas. Il se réveille chaque matin et son fils est toujours mort, on ne lui donne toujours pas de coupable, on ne lui donne que des vaines paroles. Des excuses toutes trouvées, et ce n’était pas assez, bien évidemment. Mais que pouvait-il faire ? A part espérer que la police fasse son travail, il n’avait pas vraiment de marge de manœuvre dans ce domaine qu’était le judiciaire. Mais il ne désespérait cependant pas que l’on réponde un jour à ses questions. De toute façon il était hors de question que les choses restent ainsi, il ne pouvait tout simplement pas l’accepter. Il fallait que la justice soit rendue, ni plus ni moins. Et il veillerait à ce que ce soit le cas.

« N’avez-vous pas songé à… lui laisser le bénéfice du doute ? »

Il fronça les sourcils. Très sincèrement, Henry en avait plus que marre qu’on vienne sans cesse lui baver aux oreilles ces histoires de sorcellerie. Ce n’était que des calomnies, des fables, et il ne comprenait pas comment des gens pouvaient y croire. Encore moins des gens comme Langdon, et apparemment Debrah. Ils l’épuisaient vraiment avec ces histoires.

Il était tout de même surpris de la question de la jeune femme. Après tout, il aurait pensé qu’elle avait un esprit cartésien, comme lui, mais cela ne semblait pas être le cas. Si elle lui demandait cela, c’est que, elle sans doute, lui laissait le bénéfice du doute. Henry ne le faisait pas, parce qu’il n’y croyait pas, tout simplement. De la sorcellerie ? Et pourquoi pas des lampes magiques et des tapis volants… non vraiment, Henry y était totalement fermé et il ne comptait pas changer d’avis. Ce n’était pas comme s’il allait se réveiller un matin en finalement acceptant le fait que la magie était belle et bien réelle, il n’y avait aucun risque.

« Pourquoi le ferais-je ? Tout cela n’existe pas, je ne vois pas de quoi il faudrait douter. Enfin si, peut-être de sa santé mentale. Langdon est perdu et déboussolé, et il s’est engagé dans je ne sais trop quoi. Il s’est laissé manipuler et embobiner par les Barebone et leurs idées ridicules. »

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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeMar 10 Déc - 16:55

Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres.
Debrah n’aurait jamais cru se retrouver en face de l’homme qui aurait dû devenir son beau-père si le destin n’avait pas été si morbide avec eux, si on ne lui avait pas pris son fiancé, et défendre celui qui aurait dû devenir son beau-frère. Elle n’avait jamais rien eu contre Langdon, mais elle s’était rangée comme tout le monde de l’avis que parfois il était juste un peu… dans un autre monde. Henry ne le trouvait pas toujours suffisamment sérieux, et contrairement à son ancien fiancé c’était évident qu’il ne l’était pas. Henry avait toujours été très dur, très droit, très direct, et elle avait vu son beau-frère à travers ses yeux pendant tout ce temps. Mais aujourd’hui, l’homme qu’elle aimait n’était plus là, son repère avait disparu et elle avait besoin de trouver une réponse à cette question. Comment il avait pu mourir ? On lui avait pris l’homme qu’elle aimait, elle avait besoin de savoir comment, pourquoi et visiblement Langdon était la seule personne à se poser les mêmes questions qu’elle. Alors oui, elle ne l’aurait pas cru mais elle était bien entrain de défendre la cause de Langdon auprès de son père.

Cela ne voulait pas dire qu’elle croyait en la magie et qu’elle faisait confiance à la famille Barebone. Ils étaient quand même un peu bizarre et si la mère de famille parlait très bien et qu’on pouvait même affirmer qu’elle avait du charisme, ce n’était pas le cas de tous les membres de cette famille. Elle ne s’imaginait pas que forcément la magie existait, que les sorciers étaient responsables de la mort de son fiancé, mais en même temps ce n’était pas comme s’il y avait d’autres possibilités, comme s’il y avait d’autres réponses. Et la jeune femme avait besoin de comprendre. Henry Shaw, sans grande surprise, se montra une nouvelle fois très dur avec son fils. Il ne manqua pas de mettre en douta la santé mentale de son fils, ce que Debrah trouvait quand même très dur, même si elle voyait en l’homme les réactions de son fiancé.

« Il cherche simplement à comprendre ce qui est arrivé à son frère. »
Répondit-elle, en espérant quand même que son interlocuteur n’allait pas trop lui en vouloir. Elle n’avait aucune envie de se mettre l’homme à dos parce qu’elle prenait la peine de défendre son fils, mais en même temps elle ne pouvait pas en faire autrement. Et au pire… de toute façon, depuis la mort de l’homme qu’elle aurait du épouser, tout était différent vis-à-vis de du directeur du journal. Debrah savait que l’homme souffrait autant qu’eux de la disparition de Henry, mais elle ne pouvait pas nier qu’il n’aidait pas à ce qu’elle aille bien de son côté. « Il est perturbé, il… il était très touché par la disparition de Henry, comme nous tous. » La voix de Debrah se brisa légèrement sur ses derniers mots. « Il a juste besoin de trouver des réponses. »

Et en même temps, elle tentait en partie de défendre sa propre cause.
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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeMar 21 Jan - 21:08

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Henry était peut-être dur, mais il trouvait cela justifié. Il n’avait pas besoin que qui que ce soit vienne lui dicter sa conduite, encore moins Debrah. Malgré l’affection qu’il avait pu avoir pour elle, elle ne faisait pas partie de sa famille, plus maintenant, et ce n’était pas en défendant Langdon qu’elle allait regagner son affection. Henry avait été rejeté par Langdon, alors il avait décidé de rejeter tout le monde à son tour. Il ne voulait pas écouter ceux qui lui disaient qu’il avait tort. Ce n’était en aucun cas le moment. Il ne voulait pas recevoir de leçons, il voulait qu’on lui fiche la paix. Il voulait pouvoir faire le deuil de son fils aîné, mais il avait l’impression que personne ne lui en laissait l’occasion. Il fallait qu’il garde le rôle de l’homme méchant, évidemment. Il n’avait pas envie de faire d’efforts en tout cas, et il ne savait pas ce que tentait de faire Debrah. Mais le résultat n’était en rien positif de son côté, c’était même tout l’inverse. Il prenait très mal le fait qu’elle tente de défendre Langdon.

Langdon n’avait pas besoin qu’on le défende, il savait très bien le faire tout seul. Il n’avait eu besoin de l’aide de personne, quand il lui avait dit tout ce qu’il lui avait dit la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Quand il a déclaré qu’il ne voulait plus être son fils, tant qu’il ne croyait pas à ses histoires. Alors non, Henry ne supportait pas que l’on défende son fils cadet, et il ne comprenait même pas pourquoi Debrah le faisait. Si elle cherchait du soutien et du réconfort auprès de Langdon, grand bien lui fasse, mais il ne fallait pas compter venir vers lui après. Les deux hommes ne s’entendaient plus. Non pas qu’avant, leur relation eut été idéale, mais cela n’avait jamais été à ce point. Henry le regrettait, bien sûr, mais il n’irait pas supplier son fils, et il ne croirait pas aux sorciers.

« Il cherche simplement à comprendre ce qui est arrivé à son frère. »

Comme si lui s’en moquait. Encore une fois, il ignorait à quel jeu jouait Debrah, mais selon lui, elle le jouait très mal. Elle l’agaçait de plus en plus, et ne se rendait pas même compte qu’elle était en train de le mettre en colère. Ce n’était pas une bonne chose, déjà qu’il l’avait un peu délaissée depuis la mort d’Henry Jr, ce n’était pas ça qui allait le faire revoir sa position la concernant. Henry aussi, voulait savoir ce qu’il était arrivé à son fils, lui aussi avait mal, lui non plus ne comprenait pas. Mais c’était toujours le pauvre Langdon qu’on plaignait, bien évidemment.

« Il est perturbé, il… il était très touché par la disparition de Henry, comme nous tous. Il est perturbé, il… il était très touché par la disparition de Henry, comme nous tous. »

Debrah ferait mieux d’arrêter la sa plaidoirie. Il ne savait pas, si c’était Langdon qui l’envoyait plaider sa cause, mais il préférait que ce soit le cas. Parce que si elle parlait en son âme et conscience, il estimait qu’elle avait choisi son camp, et dans ce cas-là, elle n’avait plus rien à attendre de Henry. C’était peut-être puéril comme comportement, mais il n’avait pas besoin de s’entourer de ce genre de personnes maintenant.

« Si tu viens essayer de défendre Langdon auprès de moi, c’est peine perdue. Il a fait ses choix, il ne veut plus être mon fils, soit. Et si tu veux le rejoindre dans ses délires, libre à toi, mais je n’ai pas de temps à perdre avec tout ça. »

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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeVen 22 Mai - 21:29

Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres.
Debrah avait conscience qu’elle devait faire attention à ce qu’elle disait, que le sujet de Langdon était forcément complexe. Elle ne devrait peut-être pas en parler, mais en même temps elle ne pouvait pas non plus faire comme si de rien n’était. La jeune femme voyait bien que son beau-frère souffrait autant de la situation qu’elle et qu’Henry, ce n’était pas juste de lui retirer ça. Et au moins… il semblait se donner les moyens pour trouver une réponse. Debrah ne savait plus du tout quoi penser de son beau-père. Elle était proche de lui autrefois, mais maintenant c’était évident qu’il y avait une séparation entre eux. Ils ne se comprenaient plus du tout. Henry lui affirma que si elle essayait de défendre Langdon, c’était peine perdue. Debrah se mordit la joue, elle n’avait vraiment aucune envie de se disputer avec le père de son fiancé, elle n’avait pas envie de briser le peu qu’ils avaient encore, mais en même temps elle ne pouvait pas non plus ne rien dire du tout.

L’homme lui affirma en prime que si elle voulait le suivre dans ses délires – définitivement, Debrah trouvait que Henry était vraiment dur avec son fils –, elle pouvait très bien le faire, mais que de son côté il n’avait pas de temps à perdre avec tout ça. Debrah était tellement attristée que les choses se passent ainsi. Elle avait le sentiment de ne pas pouvoir du tout parler avec le père de feu son fiancé.

« Très bien, comme vous voulez. » Répondit-elle simplement. Debrah s’en voulait un peu de se contenter simplement de répondre comme ça, sans plus insister, mais en même temps elle n’avait pas non plus envie que Henry sénior se détourne complètement d’elle. Oh, c’était peut-être déjà le cas, mais elle avait encore envie d’avoir un espoir qu’il n’allait pas juste ne plus rien à voir avec elle. Quand bien même, en réalité, Henry sénior et elle n’avaient plus rien à voir ensemble techniquement. Debrah n’épouserait jamais Henry, elle ne deviendrait jamais la belle-fille officielle du directeur du journal, autant dire qu’ils ne faisaient pas partis de la même famille tous les deux. Mais Debrah n’avait pas pour autant envie d’être complètement abandonnée par la famille Shaw… « Je suis simplement… attristée de voir ce qu’il reste de la famille se déchirer. »

Elle se montrait honnête, même si elle avait conscience qu’il était possible que l’homme sous ses yeux prenne mal ses propos. Elle n’avait aucune envie de s’en faire un ennemi, elle disait simplement ce qu’elle avait sur le cœur, ce qu’elle pensait. Henry aurait certainement été aussi dur que son père avec son jeune frère dans la même situation, sauf que Henry était morte justement… et qu’ils n’avaient aucune idée de comment tout cela avait pu arriver.
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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeMar 18 Aoû - 11:53

Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Henry n’appréciait pas du tout la façon dont se comportait Debrah en cet instant précis. Parce qu’il comprenait bien qu’elle prenait la défense de Langdon, alors ça ne pouvait évidemment que l’énerver. Non pas que l’homme d’affaires avait à cœur d’être en conflit avec son plus jeune fils, loin de là, mais il ne pouvait pas se faire à l’idée qu’on prenne son parti. Parce que c’était ridicule, il n’y avait pas de sorciers, et encore moins de magie. Langdon était perdu, déboussolé et perturbé à cause de la mort de son frère, en plus d’avoir été embrigadé par les Barebones dans leurs délires. Il n’avait pas réussi à l’en sortir, mais il ne tolérait pas qu’on l’encourage. Et il avait on impression que c’ruait ce que Debrah faisait.

Ce n’était pas de gaieté de cœur qu’il se faisait cette réflexion. Debrah était une jeune femme qu’il avait accueilli dans sa famille à bras ouverts. Il avait toujours apprécié Debrah et la voir mariée à Henry Jr aurait été un réel plaisir pour lui. La mort de son fils n’excluait pas Debrah de sa vie, mais son comportement au contraire pouvait l’y aider. Il n’avait dans tous les cas, plus envie de parler de Langdon. Son fils avait coupé les ponts avec lui, déclarant qu’il n’était plus son père. Il avait la certitude que ce dernier ne devait pas parler de lui et devait aborder toute tentative qui allait dans ce sens.

« Très bien, comme vous voulez. »

Il l’aurait mal vu qu’elle insiste. Il aurait également été surpris. Il connaissait Debrah à présent, et elle n’avait pas le tempérament de s’opposer à lui. Non pas qu’elle manquait de caractère, mais elle s’était toujours adressé à lui avec respect et douceur. Il avait mieux valu, sinon, il ne l’aurait pas si bien intégrée au sein de la famille.

« Je suis simplement… attristée de voir ce qu’il reste de la famille se déchirer. »

Si elle pensait que lui s’en réjouissait, elle se trompait lourdement. En aucun cas. C’était de ses fils qu’il s’agissait. Il avait perdu son épouse, son fils aîné et maintenant son dernier enfant encore en vie avait décidé de le renier. Il ne le vivait pas bien du tout. Et entendre ce genre de choses de la part de Debrah ne l’aidait pas. En fait, ça avait surtout tendance à le mettre en colère, comme si c’était de sa faute, si sa famille était en miettes. Il n’avait jamais souhaité une telle chose, et pourtant, tout le monde était contre lui.Il ne supplierait personne de le croire cependant. S’il avait besoin de soutien aussi, il ne le demanderait jamais de manière frontale.

« Penses-tu que je m’en réjouisse ? Je n’ai plus d’épouse, plus de fils, plus rien. Mais je n’y peux rien, je ne suis pas responsable. »

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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeJeu 11 Mar - 19:48

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La dernière chose que Debrah avait envie en cet instant précis, c’était que sa relation avec l’homme qui aurait dû devenir son beau-père se dégrade. Même si la jeune femme ne porterait jamais le nom de Shaw au vu des circonstances, elle continuait de considérer ces personnes comme des membres de sa famille. Elle avait ses parents, mais Henry sr était comme un père pour elle. Et concernant Langdon, elle ne lui avait peut-être pas apporté le respect qu’il aurait mérité pendant longtemps, se rangeant du côté de son fiancé, mais ça c’était parce qu’ils peinaient à se comprendre. C’était encore un peu le cas, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de considérer que la douleur qu’ils ressentaient en cet instant présent les rapprochait.

Il aurait été bon que cela permette au père et au fils de renouer une certaine relation, mais ce n’était pas le cas. Debrah l’exprima simplement, en précisant qu’elle était triste de voir ce qui restait de la famille se déchirer, parce que ça n’aurait pas été un désir de son fiancé non plus. Henry ne s’était pas toujours montré très patient avec son frère, mais elle savait que c’était parce qu’il tenait énormément à lui et qu’il avait simplement eu le désir de l’élever, de l’aider à être un homme digne de ce nom. S’il n’avait rien ressenti pour son jeune frère, il était évident que son sort ne l’aurait pas préoccupé une seule seconde. Il n’avait… simplement pas été capable de montrer c e qu’il ressentait pour Langdon. Et c’était la même chose pour le père de la famille. Quand il reprit la parole, Debrah comprit tout de suite qu’il réagissait mal à ses propos. Ce n’était pas le but de ses paroles, la jeune femme décidait simplement de se montrer honnête, de préciser qu’elle était triste que la famille se déchire. Mais jamais elle n’avait sous-entendu que cela venait de Henry Sr, que c’était de sa faute s’ils en étaient là.

« Je n’ai jamais pensé une chose pareille. » Répondit-elle, encore une fois en disant ce qu’elle avait à dire, mais en le faisant avec douceur. Debrah n’avait aucune envie de se mettre à dos l’homme qui aurait dû devenir son beau-père, mais elle ne pouvait pas juste mentir non plus. Non, elle n’avait jamais pensé que l’homme sous ses yeux pouvait être responsable, qu’il se réjouissait de la situation. Et bien sûr, elle avait parfaitement conscience qu’il avait perdu énormément. « Vous n’êtes pas responsable Henry, personne ne l’est… » Pour le coup, la jeune femme menti un peu. Elle considérait que ce qui avait pris la vie de Henry était responsable, mais elle n’allait pas aborder le sujet. « Mais nous sommes tous attristés. »

Il n’était pas le seul à souffrir. Elle aussi avait tout perdu… elle avait perdu l’homme qu’elle devait épouser, le futur père de ses enfants. Langdon avait perdu son frère, qu’il aimait plus qu’il ne l’avait jamais exprimé. Henry Sr n’avait pas le monopole de la souffrance.
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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeSam 14 Aoû - 11:38

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Henry prenait sans doute tout trop mal. Mais quand il se sentait agressé, il n’avait pas d’autre option que de se montrer agressif à son tour. Pourtant, il était possible que Debrah ne soit pas entrain de l’agresser, mais il avait tout de même le sentiment qu’elle lui reprochait des choses, et en cet instant précis, il ne pouvait pas le supporter. Il n’était pas responsable du fait que sa famille soit en morceaux. Il en restait peu, dans tous les cas, probablement qu’il n’avait pas fait ce qu’il fallait, à certains moments, mais ce n’était pas ce qu’il avait voulu, cette configuration dans laquelle ils étaient, il ne l’avait jamais souhaitée. Cela ressemblait davantage à un cauchemar sans fin, qui devenait de pire en pire chaque jour qui passait.

Henry n’avait cependant pas la bonne approche, en repoussant tout le monde, mais il avait le sentiment qu’il pourrait mieux gérer son deuil s’il n’avait personne dans les pattes. Debrah ne méritait pas sa mauvaise humeur, ni le comportement qu’il affichait, mais il ne pouvait pas y faire grand-chose. Ce n’était pas maintenant qu’il allait changer. Sa vie, il l’avait faite, et personne n’avait jamais réussi à le changer. A part sa femme, peut-être un peu, mais c’était un temps lointain à présent. Si loin qu’il avait l’impression que l’époque où ils étaient une famille unie, une famille heureuse, n’avait jamais existée. Et ce constat était particulièrement douloureux. Il lui restait Langdon, mais ce dernier ne voulait plus le voir, et quant à Debrah, même s’il l’avait considérée comme sa fille, elle n’avait probablement plus d’attaches avec les Shaw. Elle était encore en plein deuil, mais elle finirait par trouver quelqu’un d’autre, et intégrer une autre famille. C’était dans l’ordre des choses. Alors dans tous les cas, Henry finirait seul. Il en était persuadé.

« Je n’ai jamais pensé une chose pareille. »

Peut-être qu’elle ne l’avait jamais pensé, mais il avait perçu ses remarques de cette manière. Dès qu’on défendait Langdon, c’était qu’on était contre lui. Dans cette situation. Pourtant, il ne voyait pas en quoi on pouvait défendre Langdon dans cette situation. Henry avait essayé de l’aider, de le sortir de ses idées totalement absurdes, mais il s’était fait envoyer sur les roses, et en plus de cela, Langdon ne voulait plus le voir. Alors pourquoi diable devrait-on donner raison à Langdon et le faire passer lui pour le méchant de l’histoire ? Il trouvait cela injuste, en plus de tout le reste.

« Vous n’êtes pas responsable Henry, personne ne l’est… Mais nous sommes tous attristés. »

Si, il y avait des responsables. Henry Jr n’était pas mort tout seul, et Langdon n’avait pas eu ces idées absurdes dans la tête tout seul, de lui-même, mais disons que ces responsables étaient pour le moment placés sous silence. Même si les Barebone étaient connus, ils n’étaient pour le moment pas punis, mais Henry n’avait pas l’intention de laisser les choses comme ça. Il n’était pas du genre à ne pas agir quand il le fallait. Et tant pis si cela lui faisait perdre définitivement Langdon, il devait le protéger, et l’éloigner de ces gens néfastes.

« Je le sais. Je n’ai jamais dit le contraire. Je ne néglige pas la peine des autres. »

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Message#Sujet: Re: Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry)   Dans la peine on se morfond, alors qu'il faut s'ouvrir aux autres. (Henry) I_icon_minitimeSam 22 Oct - 11:27

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Debrah n’avait aucune envie qu’il y ait un fossé encore plus important entre elle et celui qui aurait dû devenir son beau-père, elle n’avait aucune envie qu’ils ne se retrouvent plus sur la même longueur d’onde. Quand bien même, par la force des choses, la jeune femme savait bien que la mort de Henry jouait clairement contre eux. Ils étaient tous peiné par sa disparition, ils réagissaient d’une manière bien différente. Jusqu’à présent, Debrah n’avait jamais eu aucun souci avec son beau-père, mais force était de constater qu’elle n’avait plus non plus réellement ce lien qui la liait à la famille Shaw, et qu’elle avait peut-être un peu trop envie de défendre Langdon. Avec Henry toujours en vie, c’était évident qu’ils n’auraient jamais eu cette conversation.

La jeune veuve se contenta de hocher de la tête quand son beau-père affirma qu’il ne négligeait pas la peine des autres. Elle le pensait sincère, même si l’homme n’avait peut-être pas non plus la meilleure façon de le montrer. Mais elle ne lui en voulait pas, elle savait que l’homme pouvait par moment se montrer dur et avare quand il était question de ses sentiments, mais c’était des qualités qu’elle lui reconnaissait d’ordinaire. Henry était comme son père, il fallait l’être quand on avait des ambitions comme celles de feu son fiancé.

« Je le sais. » Répondit-elle également.

Toute cette situation était difficile pour tout le monde et la famille avait déjà quelques difficultés avant la mort de Henry, ces quelques difficultés qui ne pouvaient que remonter à la surface avec la peine qu’ils ressentaient tous à présent. Debrah espérait simplement que tout n’était pas en train de se détruire, parce que même si elle n’avait pas eu le temps d’épouser Henry, elle considérait les Shaw comme sa famille. Et quoi qu’il arrive, elle fera tout pour eux, comme elle fera tout pour connaître le fin mot de la mort de son fiancé.

« Je vais vous laissez Henry, vous devez avoir beaucoup de chose à faire. »

Elle gardait la tête haute, elle était la femme digne qu’elle se devait d’être, mais au fond… peut-être qu’elle devait bien avouer qu’il lui manquait le soutien qu’elle aurait aimé obtenir de l’homme qu’elle considérait comme son beau-père. Elle ne lui reprochait rien, il était aussi dévasté qu’elle, c’était difficile, tellement difficile. Pour l’heure, ils venaient de se dire tout ce qu’ils avaient à se dire sans doute, Debrah n’avait pas envie de prendre le risque de rajouter de l’huile sur le feu. Il était temps pour elle de quitter Henry, ils se reverraient bien assez vite.
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