AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez
 

 Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeDim 6 Jan - 14:57

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
Les événements du nouvel an devraient inquiéter le plus grand nombre dans le monde des sorciers, Glenn ne serait pas étonné d’apprendre que la menace actuelle mettait la communauté sorcière en alerte. Après tout, Gellert Grindelwald qui avait quand même disparu pendant si longtemps était finalement de retour en grande pompe sur le sol américain. Glenn s’était renseigné, parce que dès qu’il était question du sorcier il se renseignait, il avait apprit que le mage noir avait pris l’apparence du directeur du département magique du MACUSA – accessoirement, le patron de son frère donc, puisque Achilles était Auror – et que l’homme avait donc été caché pendant si longtemps au sein du gouvernement magique. Ce qui ne pouvait qu’ajouter encore plus de fascination de la part de Glenn. Cet homme avait quand même décidé de s’installer aux yeux de tout le monde dans le MACUSA et personne n’avait rien vu. Alors bon, bien sûr, l’homme s’était caché sous une autre apparence, mais ça n’enlevait pas le fait qu’il était un incroyable comédien.

Cet événement ne l’inquiétait pas une seule seconde donc – même en se disant que son frère avait peut-être pu se retrouver au cœur de l’action et qu’il était peut-être blessé (mais il se disait que si c’était le cas, on aurait pris la peine de le prévenir) –, au contraire, il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une légère excitation ce qui n’était pas anodin chez lui. Et comme toujours, il vivait sa vie tranquillement, son quotidien bien millimétrait. De nombreux sorciers avaient sans doute pris la décision de ne pas reprendre leur quotidien normalement, au vu des événements, mais Glenn le soir du nouvel an était déjà au travail et il y était retourné directement ensuite. Alors, il y avait certaine chose qui changeait, bien évidemment, le jeune homme espérait pouvoir rejoindre les rangs de Gellert Grindelwald et à ses yeux il méritait clairement de les rejoindre, mais ce n’était pas pour autant qu’il changerait complètement son quotidien.

Il était au fond de la boutique, occupé à classer une sacrée pile de livre qu’il avait lu pour la plupart. La porte de la librairie s’ouvrit, sans que Glenn ne s’en préoccupe (s’il était capable de se préoccuper de quelque chose). Ce n’était pas lui qui gérait les clients, ça lui convenait très bien. Cela dit, il reconnu la voix de l’homme qui s’éleva alors, il décidait de détourner un peu son attention de sa tâche pour le rejoindre.

« Adalbert. » Se contenta-t-il de dire en se forçant à afficher un léger sourire. Il savait que c’était dans les convenances, que les gens se souriaient. Ça ne lui faisait pas spécialement de mal de se forcer à sourire en même temps. « Tu as besoin de quelque chose ? »

S’il venait là, c’était peut-être qu’il cherchait quelque chose en particulier. Ou pas. Dans tous les cas, il était là en sa compagnie.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeDim 6 Jan - 15:18


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
L

es événements s'étaient emballés, et Adalbert n'avait absolument rien vu venir... Bien sûr, il y avait eu les signes avant-coureurs, la mort du sénateur, les différents accidents qui avaient inquiété les communautés magique et non magique et, pour la peine, la certitude de plus en plus prégnante que tout ceci était l'oeuvre d'un obscurus. Mais rien ne les avait pourtant préparés au désastre que ça avait été, et qui avait conduit à une obligation massive à l'oubli. Qui aurait pensé qu'il était possible d'amnésier autant d'individus d'un coup ? C'était à la fois fascinant et angoissant. Si Adalbert aurait sans doute risqué sa peau pour rien à être sur place, force lui était de constater qu'il l'aurait voulu, car à l'instant, des centaines d'informations lui échappaient, et c'était au-delà de ce qu'il acceptait de considérer comme quelque chose de véritablement supportable.

Le sujet des obscurus le fascinait depuis un bon moment, et il aurait aimé pouvoir mettre ses connaissances à profit pouraider cette situation. Il avait de toute évidence échoué, et n'avait pas su tenir son rôle. C'est ce qu'on lui répétait constamment. A force de repaître de théorie, il se révélerait incapable d'agir directement. L'un des événements les plus marquants du monde magique américain avait eu lieu depuis longtemps, et lui, il rendait visite à sa famille à Washington pendant ce temps-là. C'était bien la peine d'entretenir les liens familiaux... pourtant, ses conversations avec les Waffling n'étaient pas du tout fascinantes. Dans tous les cas, ce qui était passé était passé, et il fallait accepter d'aller de l'avant, d'une manière ou d'une autre. Et rien de mieux pour Adalbert, quand il se sentait dépassé par l'une ou l'autre situation, que rien n'abondait dans son sens, que de se plonger dans une quantité massive de livres... Bien sûr, les connaissances déjà consignées ne valaient pas celles qui restaient à l'être, mais elles avaient le mérite d'être intéressantes, rassurantes, stimulantes, tout ce dont il avait besoin. Pour cette raison, il se rendit à la librairie, où il savait qu'en plus de pouvoir acheter quantité de livres, il pourrait discuter avec Glenn des récents événements. Glenn était un jeune homme singulier, mais qui avait de la conversation et savait imposer ses idées, et Adalbert le tenait pour un ami sincère.

-Bonjour, Glenn, pas vraiment, je vais parcourir les rayons et voir ce qui m'inspire. Et je me suis dit que j'en profiterais pour parler un peu avec toi,
ajouta-t-il avec sincérité, parce que c'était vrai. Comment vas-tu ?

Autant commencer doucement, il n'allait pas entrer immédiatement dans le vif du sujet, question de politesse, même si ce n'était définitivement pas l'envie qui lui en manquait. Loin, bien loin de là.




code by Mandy

Revenir en haut Aller en bas
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeDim 17 Mar - 1:18

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
En un sens, Glenn ne fut pas spécialement étonné d’entendre Adalbert lui affirmer qu’il n’avait pas spécialement d’idée, qu’il ne cherchait rien de spécial, qu’il allait se contenter simplement de parcourir les rayons. Le jeune homme n’était pas étonné donc, parce que Adalbert était de toute façon un homme de livre, un homme de lecture. Donc, ce n’était pas rare qu’il vienne faire le plein de livre. Cela dit, Adalbert lui affirma qu’il s’était dit qu’ils pourraient parler avec lui des événements qui avaient eu lieu dernièrement. Glenn n’était pas spécialement étonné, encore une fois, d’apprendre que son ami avait l’intention de lui parler du nouvel an. Parce que le nouvel an était quand même un sujet qui brûlait les lèvres de tous les sorciers. Glenn en entendait constamment parler, alors qu’il n’avait rien eu à voir là-dedans. Il ne se trouvait pas sur place à ce moment-là, il n’avait donc pas spécialement grand-chose à dire à ce sujet. En dehors du fait que Gellert Grindelwald était revenu aux yeux de tous.

Mais bizarrement, c’était un sujet que Glenn avait compris être plus que délicat. Déjà avec son frère, il avait réalisé que Achilles était plus que susceptible au fait de parler du mage noir.  Ce qui était normal, bien sûr, même si Glenn avait toujours beaucoup de mal à comprendre les autres. Cela dit, avec Adalbert c’était différent, parce que ce dernier était différent des gens dit « normaux ». Il était souvent concentré sur ses recherches, plus que sur les humains. Ce n’était pas pour rien que Glenn l’appréciait.

« Je vais bien. » Répondit-il, toujours avec la même habitude qu’il utilisait dans le but de répondre à cette question. Que pouvait-il d’autre ? Dans tous les cas, le jeune homme ne se sentait jamais vraiment mal. Il allait bien, donc il répondait bien. Il n’y avait pas réellement de raison d’aller plus dans ce sens. En tout cas, Glenn ne voyait aucune raison de se discuter plus à ce sujet. « Et toi ? » Demanda-t-il, tout de même, parce qu’il avait conscience que quand on lui demandait comment il allait, il valait mieux qu’il retourne la question. Cela faisait partie des conventions sociales. « De quoi tu voulais me parler concernant le nouvel an ? »

Bon, d’accord, Glenn avait bien compris que son interlocuteur avait l’intention de lui parler de l’attaque de l’obscurus – ce qui ne manquait quand même pas d’être un sujet intéressant, surtout pour un homme tel que Adalbert –, ainsi que du retour de Grindelwald. Il avait bien conscience que son ami avait l’intention de revenir à ce sujet, mais ce n’était pas réellement en ce sens qu’il posait cette question. C’était bien plus sur les détails sur la raison qui poussait Adalbert à vouloir lui parler de tout cela qui l’intéressait, ce qu’il avait envie précisément d’aborder comme sujet avec lui. Parce que les deux hommes ne manquaient pas d’être précis tous les deux.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeDim 17 Mar - 8:28


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
A

dalbert ne saurait jamais dire si son interlocuteur allait réellement bien ou non ou si ce n'était jamais qu'une façade. Avec lui, c'était tout simplement impossible à déterminer, en réalité. Le théoricien de la magie s'y était habitué néanmoins, et il avait renoncé au fait d'obtenir un jour une réponse sincère à cette question même si, bien évidemment, il le voudrait bien. Même si leur relation se rapprochait d'amicale sans forcément l'être totalement (entre Adalbert nul en amitié et Glenn inadapté en matière de relations humaines, il aurait été difficile qu'il en soit autrement, c'est certain), il l'appréciait et n'aimerait pas entendre qu'il allait mal ouque les choses n'allaient pas bien pour lui.

Ce qui pourrait définitivement être le cas, car les derniers événements avaient laissé leur marque, et s'il y avait bien une certitude à en retirer, c'est qu'ils n'avaient épargné absolument personne. Chacun, à son échelle et pour des raisons différentes, avait été touché, et de toute évidence, même si ce n'était pas un constat simple à faire, il faudrait reconnaître que, prochainement, quand quelqu'un lui dirait qu'il allait bien, il faudrait savoir lire entre les lignes... ce qu'Adalbert n'était que moyennement capable de faire de son côté, en réalité... S'il pouvait comprendre et analyser de nombreux phénomènes avec une facilité disons déconcertante, et avec une assiduité certaine, quand il devenait question de formes plus complexes qui touchaient au comportement sociaux, il s'avérait qu'il n'était capable de rien, ou du moins de pas grand-chose, il ne brillait en tout cas pas de la sorte. MAis bref, pour s'éviter tout noeud au cerveau, il choisit, bel et bien, de partir du postulat que tout allait bien, même si ce devait être raisonnablement faux en réalité.

Adalbert s'apprêtait à lui adresser une réponse équivalente (un "je vais bien" qui ne voulait pas dire grand-chose ou plutôt qui ne voulait rien dire du tout) quand Glenn reprit la parole, l'interrogeant et le prenant totalement au dépourvu, de sorte qu'il ne pensa même plus à répondre qu'il allait bien ou non. C'était devenu très accessoire à l'instant où le libraire lui avait demandé de quoi il voulait lui parler concernant les événements du Nouvel An.

Ce serait mentir que d'affirmer qu'Adalbert n'était pas pris de court en cet instant, il l'était totalement et n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pouvait bien répondre, il avait le sentiment que Glenn avait lu dans ses pensées avec une facilité pour le moins déconcertante. Mais si on y réfléchissait un peu, c'était juste que l'homme le connaissait bien, même très bien, en fin de compte, peut-être même mieux que beaucoup, et donc il avait deviné, tout simplement.

-Puisque tu es si sûr des raisons de ma venue, je suis certain que tu connais déjà la réponse à cette question,
répondit Adalbert dans un fin sourire.





code by Mandy

Revenir en haut Aller en bas
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeJeu 6 Juin - 21:43

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
Glenn s’était peut-être un peu trop avancé… non, c’était même sûr et certain. Mais il ne pouvait tout simplement pas s’en empêche. Adalbert lui affirma que s’il était si sûr de la raison de sa venue, c’était qu’il devait connaître la réponse à sa question. Sans doute. Glenn avait du mal à savoir si les propos de son interlocuteur pouvait être des reproches, ou autre chose. Il avait toujours du mal à savoir ce que les autres pensaient, en grande partie parce qu’il ne savait pas exactement comment il était censé penser et agir. Ce qu’il était censé ressentir.

« Peut-être. » Répondit-il simplement. En réalité, le jeune homme ne savait pas s’il pouvait réellement savoir de quoi Adalbert avait l’intention de lui parler, même s’il était parti du principe que ça avait un rapport avec le nouvel an, puisque tout semblait tourner autour du nouvel an ces derniers temps. Rien de plus normal au vu de la situation, parce que mine de rien ça avait pas mal remué le monde des sorciers. Ça l’avait remué de son côté, il devait bien l’avouer, parce que Gellert Grindelwald avait fait son grand retour juste à côté de lui (ou presque, mais le fait qu’il se retrouve dans la même ville que lui, c’était incroyable). C’était bien la première fois qu’il s’était senti si remué d’ailleurs, ce qui n’était pas rien. « Je me dis juste que c’est le sujet du moment. »

Et c’était quand même suffisamment important dans le monde des sorciers pour que ça puisse intéresser Adalbert, assurément. Après tout, l’homme était un homme de culture, comme lui, il passait sont temps à faire des recherches sur la magie. Une attaque d’obscurus ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait voir à longueur de temps. Donc, c’était un sujet important et Glenn n’avait pas pu s’empêcher de se dire que l’homme sous ses yeux devaient avoir besoin de parler de tout cela.

Ou alors, c’était simplement lui qui avait besoin de parler de tout cela. Il en parlait, à beaucoup de personne au final, mais ce n’était pas toujours très intellectuellement intéressant. Même si dans tous les cas, le jeune homme était quand même toujours obligé de garder pour lui ce qu’il pensait vraiment de cette situation, ce qu’il pensait réellement de l’homme qui était revenu en force et qui avait trahi tout le MACUSA. Ce qui perturbait énormément de personne, ce qui perturbait énormément son frère – qui devait souffrir en prime de la perte de ses ami –, mais lui… il ne voyait les choses vraiment différemment. Il ne pouvait pas en parler, mais tout cela provoquait des choses en lui qu’il ne parvenait pas entièrement à comprendre. Il se sentait presque heureux, mais il ne savait pas vraiment comment analyser tout cela. Il aurait pu en parler avec Adalbert, il appréciait suffisamment sa présence pour ça, mais il avait parfaitement conscience qu’il ne pouvait pas le faire.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeVen 7 Juin - 17:45


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
A

dalbert pouvait reconnaitre que Glenn n'avait pas pris beaucoup de risques en suggérant qu'il puisse vouloir parler avec lui des événements du Nouvel An. Il n'y avait pas forcément besoin d'être intrigué par les obscurus ou les phénomènes magiques en jeu pour s'intéresser aux événements. Il est évident que cette soirée resterait gravée dans les annales, qu'on en parlerait dans les livres d'histoire. C'était un événement qui allait marquer l'histoire de la magie à tout jamais... alors le sujet devait être sur toutes les lèvres, et Glenn en entendait sans doute constamment parler au sein de sa librairie.

Alors oui, il avait de bonnes chances de taper juste. Et puis, au-delà de ça, à force de conversations, Glenn connaissait bien Adalbert, c'était normal, au bout du compte, qu'il ait compris. Il hocha la tête, affirmer que c'était le sujet de conversation du moment était certainement un doux euphémisme... qui tenait bien davantage de la pure et simple évidence. Et donc, puisqu'ils étaient d'accord là-dessus, pourquoi ne pas en discuter bel et bien. Après tout, chacun avait son appréhension, sa propre vision de la situation, sa propre manière de voir les choses, ses propres théories, tout simplement. Et il était toujours bon de confronter son opinion à celle d'autrui... surtout quand il s'agissait de l'opinion d'un homme à l'opinion tranchée, qui avait une vision unique et tout sauf inintéressante du monde.

-C'est le moins que l'on puisse dire
, confirma-t-il, ce même s'il ne pouvait pas réellement en juger en connaissance de cause.

Il faut dire que le solitaire devant l'éternel qu'était Adalbert Waffling se complaisait rarement dans des conversations avec les uns et les autres, il n'était pas du genre sociable, même s'il savait qu'une réflexion construite ne pouvait s'épargner la compagnie et l'opinion d'autrui. Mais dans tous les cas, Glenn n'était pas un interlocuteur comme tous les autres, parler et débattre avec lui était souvent bien plus passionnant avec nombre d'autres individus, y compris certains qui se qualifiaient pourtant (un peu trop gratuitement, cela va sans dire) d'experts dans leur domaine.

-Qu'est-ce que tu en penses, toi, de ce qui s'est passé ?

La question était vague. Et elle l'était volontairement, ainsi Glenn pouvait-il choisir d'aborder le sujet comme il le souhaitait, de la manière qui lui convenait, selon l'angle qui l'intéressait... et rien que cela pourrait être révélateur. En tout cas, Adalbert avait envie d'en connaître plus sur l'analyse de Glenn sur la situation. Lui-même n'avait pas encore une opinion tranchée sur la question... Il se posait encore de nombreuses questions, et il n'avait en revanche pas de réponse. Cela viendrait, et peut-être que Glenn apporterait un éclairage neuf à ses observations.




code by Mandy

Revenir en haut Aller en bas
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeMar 27 Aoû - 14:53

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
C’était le cas de le dire oui, Glenn ne pouvait vraiment pas donner tort à Adalbert, ce sujet était le sujet du moment. Ça avait tant et tant ébranlé le monde magique que les sorciers ne pouvaient qu’y penser, forcément. Et au vu des conséquences, les inquiétudes étaient sincères et réelles. Après tout, Gellert Grindelwald – pour ne pas dire le grand Gellert Grindelwald – avait quand même débarqué dans la ville, c’était normal que le monde des sorciers soit complètement chamboulé. Glenn lui-même l’était, alors qu’on ne pouvait pas vraiment dire qu’il était le plus à même d’être chamboulé non plus. Et pourtant, lui-même avait vraiment le sentiment que sa vie prenait un tout autre tournant. Il n’aurait donc pas spécialement été étonné d’entendre Adalbert lui affirmer que c’était de cela qu’il avait envie de lui parler, même s’il se trompait peut-être. Enfin, Glenn ne pensait pas qu’il se trompait non plus.

Adalbert lui demanda alors ce qu’il pensait lui, de ce qui s’était passé. La question était vraiment large, en un sens, c’était une bonne chose parce qu’ainsi Glenn pouvait répondre un peu comme il le voulait, mais en même temps le jeune homme avait conscience qu’il devait quand même se montrer prudent quand il parlait de cette situation. S’il se contentait de dire ce qu’il pensait, il était évident qu’il risquerait de s’attirer des foudres. Ce n’était pas le moment de prendre des risques donc.

« Je pense que cette soirée va changer beaucoup de chose. » Dit-il alors, dans un ton neutre comme il avait l’habitude de parler. Il ne pensait pas prendre de risque en affirmant cela, il était évident que dans tous les cas, la situation allait changer avec cette soirée. Parce qu’on avait découvert qu’un obscurus jeune adulte était à New-York, que Gellert Grindelwald avait décidé de se cacher pendant un long moment dans le MACUSA en prenant la place du directeur de la justice magique. Autant dire que ça remettait quand même énormément de chose en perspective tout de même. « Ça va sans doute avoir beaucoup de conséquence. » Encore une fois, Glenn ne prenait pas forcément de risque en affirmant une telle chose et on ne pouvait pas forcément dire qu’il parlait de son propre ressenti. Cela dit, ce n’était pas comme si on avait l’habitude qu’il ressente grand-chose. « Et toi ? »

Non, parce que tant qu’à faire, le jeune homme avait bien envie de retourner la question vers son interlocuteur. Parce qu’il trouvait ça justice qu’il réponde à cette question et que ça ne soit pas spécialement à lui de le faire… c’était bien plus facile de se contenter d’écouter les autres plutôt que de devoir soi-même répondre. Au moins, comme ça il savait dans quel chemin se rendre. C’était une technique qu’il mettait en place constamment, parce qu’il savait que le plus simple était quand même de sa caller aux autres quand il était question de discussion. Sans pour autant remettre en cause ce qu’il pensait toujours, mais les notions sociales étaient toujours complexe pour lui.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeMar 27 Aoû - 17:23


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
L

a réponse de Glenn était décevante, pas surprenante mais décevante. Au sens où il ne faisait que prononcer des mots que beaucoup d'autres auraient tout aussi bien pu prononcer de leur côté, qui ne l'investissaient pas personnellement et ne révélaient rien du fond de sa pensée. Adalbert appréciait leurs échanges notamment pour la profondeur de ces derniers, parce que Glenn Tolliver était un jeune homme certes particulier, mais surtout intelligent, vraiment très intelligent, et connaître son point de vue sur certaines choses, et surtout des événements de cette ampleur, pouvait toujours se révéler stimulant intellectuellement.

Mais en l'occurrence, ce n'était pas son point de vue, qu'il donnait, à la place, il énonçait simplement une vérité général, qui ne saurait avoir échappé à qui que ce soit. Oui, cette soirée allait forcément engendrer des changements, des changements dans l'ordre des choses, des changements dans les mentalités, à plus d'un titre. Il ne pouvait en être autrement à l'heure où le mage noir le plus redoutable de ce siècle courait librement les rues de New York (s'il s'y trouvait encore), ses plans demeurant obscurs. C'était certain, et Adalbert aurait pu accepter cette réponse si Glenn s'était épanché sur ces changements et sur ce qu'il y en pensait, mais il ne dit rien de tel, il se contenta de cette réponse laconique et forcément insatisfaisante avant de donner à Adalbert le soin de répondre à son tour.

Adalbert était bien tenté de répondre de façon tout aussi mesurée, afin simplement de rendre à son interlocuteur la monnaie de sa pièce, mais ce ne serait pas une démarche que l'on pourrait considérer comme saine, et il ne se le permettrait certainement pas. D'autant qu'il la voulait vraiment, cette conversation. Vraiment, sincèrement. Et au fond, peut-être que Glenn attendait simplement de voir sous quel angle il avait l'intention d'aborder le sujet pour renchérir à son tour, il ne pouvait bel et bien s'agir que de cela. Alors soit. Dans tous les cas, il ne pouvait que vouloir partager avec lui ses impressions. Il avait mille choses à en dire et était parfaitement incapable de tenir sa langue. Il fallait qu'il en parle, c'était même une nécessité à ses yeux. Comme un besoin de vider son sac, en fin de compte.

-Je pense que ce qui s'est passé au Nouvel An remet en question tout ce que nous considérions comme des acquis jusqu'alors
, observa-t-il. Je ne parle pas juste du retour de Grindelwald, c'est évident que tant qu'il sera en liberté, la face de notre monde et même de l'autre a de trop grandes chances de s'en voir changé. Et il ne prenait pas ce sujet à la légère, contrairement à ce que ses propos pouvaient laisser penser, c'était juste que pour lui, ce constat tenait de l'évidence. Seulement, ce qui l'intéressait vraiment, c'était l'obscurus. Le premier obscurial en plusieurs siècles à se manifester sur le sol américain, plus puissant, plus âgé surtout, qu'aucun autre avant lui, ça remet en question tout ce qui a jamais été pensé ou écrit sur la question.

Et qui avait envie de penser et d'écrire dessus, maintenant ?



code by Mandy

Revenir en haut Aller en bas
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeSam 21 Déc - 20:06

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
Adalbert prit la parole, pour répondre à la question de Glenn et se montra clairement plus bavard à ce sujet que lui. Ce qui arrangeait bien le libraire. Le jeune homme s’était contenté de répondre d’une manière plutôt neutre, d’une façon qui ne le mettait pas réellement sur le devant de la situation. Parce qu’il n’était pas aussi objectif qu’il ne le devrait, évidemment. Adalbert considérait donc que ce qui s’était passé lors du nouvel an allait définitivement changer la façon dont ils voyaient les choses, mettre en doute les considérations qu’ils avaient obtenus jusqu’ici. Glenn ne pouvait qu’être d’accord avec l’homme sous ses yeux, il était d’accord avec le fait qu’ils allaient devoir revoir leur façon de penser.

Pas seulement parce que Grindelwald était de retour et donc, que l’homme risquait vraiment de changer la face des mondes dans lesquels ils vivaient. Glenn ne pouvait que le penser et surtout, il ne pouvait que l’espérer, mais c’était quelque chose qu’il ne pouvait pas exprimer à Adalbert. Dans tous les cas, par chance pour Glenn, l’homme avait plus envie de parler de l’obscurial plutôt que de s’étendre sur le sujet de Gellert Grindelwald. Il revint sur l’obscurial donc, qui était le premier depuis de nombreux siècles, bien plus vieux que ce qu’ils ne pouvaient imaginer possible. C’était vrai que Glenn n’avait jamais vu quelque chose affirmant qu’il était possible pour un obscurial de vivre aussi longtemps.

« Et malheureusement, cet obscurial n’est plus de ce monde. »
Ajouta le jeune homme, sans montrer la moindre once de tristesse dans ses propos. À quoi bon ? Il ne ressentait aucune tristesse. Le jeune homme savait que beaucoup de personne était attristé par les événements du nouvel an, parce qu’ils avaient perdu un proche, parce qu’ils avaient vu Grindelwald revenir et qu’ils avaient peur de ce qui allait arriver. Mais de son côté, il n’en était pas triste du tout. Au contraire, ce nouvel an lui avait donné énormément de possibilité. « C’est dommage, il aurait été particulièrement intéressant de pouvoir lui parler et en savoir plus à son sujet. Ça va forcer tous les théoriciens à revoir les choses, à retravailler. » Le jeune homme marqua une pause, levant son regard vers Adalbert. « Tu vas revoir toute ta façon de penser la magie ? »

C’était sans doute le cas, le travail avait dû déjà commencer pour l’homme sous ses yeux. Glenn ne savait pas vraiment ce que pensait Adalbert de ce détail, du fait qu’il devait tout remettre en question. Glenn ne voyait pas où ça pouvait poser problème, mais le sorcier avait conscience qu’il n’était pas vraiment apte à comprendre comme il fallait les autres, qu’il avait bien du mal à se mettre à la place des autres. Alors, il se demandait un peu comment Adalbert prenait les choses, si c’était quelque chose qui lui posait vraiment problème. Ce que le jeune homme allait sans doute lui dire d’ailleurs, du moins l’espérait-il.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeSam 21 Déc - 20:19


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
A

dalbert hocha simplement la tête quand son interlocuteur observa que l'obscurial n'était malheureusement plus de ce monde à présent. Il ne reprochait pas à Glenn l'absence d'émotion dans ses propos. Il savait pertinemment que le jeune homme n'était pas quelqu'un de particulièrement démonstratif, et Adalbert serait le dernier à pouvoir le lui reprocher, en réalité. Car lui-même n'était pas exempt de ce défaut de son côté, il n'était pas un homme d'émotions, il était plutôt du genre à... exposer ses émotions au grand jour, il préférait largement écrire à leur sujet plutôt que de devoir les afficher directement.

Donc oui, il se contentait d'admettre qu'il était du même avis. Il trouvait également malheureux que l'obscurial ne soit plus, et s'il devait être totalement honnête, ce n'était pas vraiment parce qu'un adolescent était décédé, mais parce qu'il aurait aimé avoir conscience d'à qui il avait affaire, ainsi, il aurait pu en apprendre plus sur les aptitudes exceptionnelles de ce Credence Barebone. Mais il n'avait rien su, il n'avait même pas eu l'occasion de parler à ce jeune homme en personne. Et ça resterait un regret pour sa part. Il avait assisté, mais de loin seulement, à un moment charnière de l'histoire de la magie, qui altérait profondément la vision que l'on pouvait avoir de cette dernière... et il avait été absent. Dire qu'il regrettait serait encore un euphémisme. Et il se verrait mal s'en cacher.

-Je n'ai jamais eu d'opinion arrêtée sur la magie, ni de regard fixe sur la question,
répondit Adalbert avec sincérité, répondant à la question de son interlocuteur. Forcément, il avait ses préconçus, comme n'importe qui, et ces préconçus étaient à reconsidérer, mais s'il devait vraiment avoir de la magie une idée concrète et inaliénable... alors il n'aurait plus qu'à changer de métier, de toute évidence. Parce que c'était son métier, après tout, d'explorer ces préconçus, d'en élargir les frontières, d'en tester les limites. Et il pensait que, même s'il souffrait parfois de déplorables préjugés (concernant la divination, notamment), il était de manière générale assez digne de sa fonction, et n'avait pas à rougir de la manière dont il exerçait son métier à l'heure actuelle. Mais c'est sûr que je ne m'attendais pas à ça du tout... C'est au-delà de ce que je m'étais toujours imaginé.

Et sur ce point, il était plutôt clair qu'il ne mentait pas.





code by Mandy

Revenir en haut Aller en bas
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 13:07

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
Adalbert lui confirma le fait qu’il n’avait jamais eu d’opinion arrêtée concernant la magie, ni de regard fixe sur la question. C’était quelque chose que Glenn appréciait – autant que possible concernant sa possibilité à apprécier les choses – chez son interlocuteur, il n’avait jamais de vision prédéfinie et il pouvait revoir les choses autrement. Il avançait, il avait toujours envie d’aller plus loin et c’était quelque chose que le libraire trouvait particulièrement stimulent. Le jeune homme trouvait agréable de parler avec son interlocuteur, parce qu’ils avaient toujours des choses à se dire, ils avaient toujours des théories à avancer. Oh, Glenn n’était clairement pas un théoricien, pour cela il faudrait peut-être qu’il soit capable d’ouvrir un peu plus son esprit, cela étant, il lisait beaucoup, énormément, et il aimait avoir une source de connaissance supplémentaire. Est-ce que ça voulait dire qu’il était forcément de l’avis de Adalbert ? Non pas toujours, mais il trouvait vraiment leurs conversations stimulantes. Et au moins, ils ne passaient pas leur temps à parler de la pluie et du beau temps, ou encore des relations avec les autres.

Adalbert confirma qu’il ne s’était pas du tout attendu à tout cela, que la situation allait bien au-delà de tout ce qu’il avait pu s’imaginer jusqu’à présent. Forcément, un obscurus aussi âgé, c’était du jamais vu. Glenn connaissait la théorie, on affirmait qu’il n’y avait plus d’obscurial en Amérique depuis bien longtemps et visiblement « on » se trompait. On affirmait que les obscurial ne dépassaient souvent pas beaucoup la dizaine d’année, là il était question d’un jeune homme quand même. Alors « on » se trompait encore. C’était intéressant, c’était fascinant.

« Je crois que personne n’était capable de se douter de ça. »
Dit-il encore une fois sur un ton neutre. Glenn en tout cas ne s’y était pas attendue, mais en même temps il n’était pas réellement capable d’avoir des théories par lui-même, il se contentait simplement de puiser ses connaissances dans les autres, en lisant, en discutant avec certaines personnes. « Et concernant Grindelwald ? » Demanda-t-il finalement, marquant une courte pause. « Tu penses quoi de son retour ? »

Il lui avait dit que son retour allait forcément avoir des conséquences sur leur monde, ainsi que sur celui des no-majs, et c’était quelque chose que Glenn ne pouvait qu’affirmer également, surtout qu’il avait envie de l’aider à provoquer tous ses changements. Mais Glenn était curieux d’en savoir plus sur ce que son interlocuteur pensait réellement de la situation, ce qu’il pensait de l’homme en lui-même. C’était peut-être risqué de parler de l’homme ainsi, mais au final ils ne faisaient que de discuter de l’actualité. Même avec Achilles ils en parlaient, même si forcément Glenn devait constamment garder pour lui ce qu’il pensait réellement, un exercice qui s’avérait quand même difficile quand on avait l’habitude justement d’être brut de décoffrage et de ne pas réellement prendre de pincette. Cela dit, ce n’était pas difficile de savoir que son frère souffrait du retour de Grindelwald.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 18:00


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
A

dalbert ne pouvait certainement pas contredire Glenn quand ce dernier observa que personne n'aurait pu prévoir ce qui allait se passer. Il était exactement du même avis. C'était en partie frustrant, car on pourrait se dire qu'à force d'observer la magie dans le détail, avec tout le sérieux et pragmatisme nécessaire, il pourrait être capable d'analyser convenablement les changements que la magie apportait avec elle, comme un météorologue peut prévoir le temps qu'il fera en observant les nuages. Dans une moyenne mesure, le théoricien de la magie estimait qu'une observation attentive de son environnement pouvait sincèrement permettre d'élaborer des théories concernant l'avenir. Des théories, pas des faits tirés d'une boite à malice comme ces prédictions de voyantes du type de Cassandra Vablatsky, qui à ses yeux n'étaient qu'un tissu de mensonges.

Mais la magie avait ceci de terriblement fascinantes qu'elle changeait, justement, constamment. Son caractère insaisissable et indéchiffrable était ce qui la rendait captivante, et ce qui avait motivé en grande partie l'écrivain à se lancer dans l'étude de ce sujet... qui forcément engageait sa part de frustration, car on ne pouvait pas entièrement théoriser l'insaisissable, au mieux pouvait-on se rapprocher un maximum de sa source... si source il y avait. Ce qui était arriver, personne n'aurait pu le prévoir, en effet, et le fait de ne pas l'avoir pu engageait chez Adalbert une multitude de réflexions qu'il serait ravi de pouvoir partager en personne avec son interlocuteur. Ce qu'il aurait fait d'ailleurs si ce dernier n'avait pas aussitôt changé de sujet. Pour un autre tout aussi sérieux et tout aussi grave.

Ces derniers temps, c'étaient ces deux noms qui revenaient en tête le plus souvent de toute conversation, et c'était bien normal. On parlait de l'obscurial, pour les ravages qu'il avait bien pu causer et parce que son existence même engageait un très grand nombre de questions auxquelles ils devaient s'évertuer à répondre. Et on parlait de Grindelwald, parce qu'on redoutait que son empire gagne de l'ampleur et on appréhendait ce qui se passerait s'il devait parvenir à ses fins.

-Je suis inquiet, évidemment, que pourrais-je en penser d'autre ?
répondit Adalbert.

Il avait beau un regard raisonné sur n'importe quelle situation, il ne faisait pas preuve d'objectivité réelle quand il était question du mage noir. Pour lui, ce dernier représentait un danger pur et dur. Il était un homme duquel il était primordial de se méfier à tout prix... et s'en méfier d'autant plus que son discours, par certains aspects, était bel et bien capable de séduire même une âme pure qui ne serait pas en soi portée à la violence.

-S'il n'est pas arrêté rapidement, qui sait à quoi notre monde finira par ressembler ?


Et même si Adalbert était curieux, il n'était pas sûr de vouloir savoir cela.





code by Mandy

Revenir en haut Aller en bas
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeVen 7 Aoû - 13:35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
Glenn se doutait bien que le sujet de Grindelwald était quand même particulier et que le jeune sorcier devait se montrer particulièrement prudent à ce sujet. Mais en même temps, il ne pouvait pas s’empêcher de se montrer curieux sur ce que pensait le théoricien. Le jeune homme était incapable de savoir si Adalbert pourrait adhérer aux pensées de Grindelwald, même s’il semblait évident qu’il valait mieux ne rien présumer quand il était question de son maître. Dans tous les cas, le jeune homme était curieux de connaître l’avis de son interlocuteur, alors il lui posait la question.

Et sa réponse fut sans attendre, il lui affirma qu’il était inquiet. Évidemment même, inquiet. Et Adalbert lui demanda même ce qu’il pouvait bien penser d’autre. Il pourrait très bien se dire que c’était une bonne chose, que Grindelwald était un grand sorcier capable de changer le monde et d’accepter tout le monde, qu’il fallait le suivre et l’aider dans sa quête. Glenn ne voyait pas en quoi c’était à ce point impossible de penser ça, mais tout incapable de ressentir quoi que ce soit, le sorcier savait quand même très bien qu’il devait être prudent et que la majorité des personnes avaient peur de son maître. Mais peur de quoi justement ? Glenn était incapable de ressentir la peur, c’était difficile pour lui du coup de réellement la comprendre. Il ne voyait vraiment pas ce qui posait problème avec la prise de pouvoir de Grindelwald, il l’appréciait même… ce qui était la preuve qu’il avait un intérêt tout particulier pour l’homme.

« Peut-être que le monde se portera mieux. »
Dit-il en haussant les épaules.

Glenn, en prononçant ces mots, se rendit compte qu’il avait pris un risque en les affirmant. Il avait beaucoup trop l’habitude de dire ce qu’il pensait sans filtre, sans forcément prendre de gants. Évidemment, il savait en théorie se retenir, parce qu’il y avait des situations où il avait bien compris qu’il valait mieux qu’il garde ses réflexions pour lui. Ou bien, tout simplement parce qu’il savait qu’il ne devait pas se permettre de dire ce qu’il pensait avec telle ou telle personne (même s’il n’avait pas grand monde dans son entourage). Mais même s’il le savait, parfois il y avait des couacs. Le jeune homme n’avait aucune envie que Adalbert comprenne qu’il adhérait aux préceptes de Grindelwald, il avait quand même l’intention de garder sa couverture le plus possible. Ce n’était pas encore le moment où il pourra simplement dire à tout le monde qu’il suivait Grindelwald.

Il aurait pu reprendre la parole pour se justifier un peu, pour minimiser ce qu’il disait. Mais en même temps, Glenn se dit que ce serait que le rendre encore plus coupable. Il avait conscience qu’il avait un peu dérapé, mais s’il tentait de se justifier, cela donnera une légitimité à ce qu’il venait de dire. Alors, il ne dit rien, se contentant de regarder Adalbert l’air de rien, en se disant qu’il ne réagirait peut-être pas à ses propos.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeVen 7 Aoû - 14:31


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
A

dalbert était un anti-Grindelwald confirmé. On pouvait être en recherche constante de vérité, en questionnement constant et manifeste et avoir néanmoins des opinions politiques affirmées, c'était son cas. Certains diraient que c'était contradictoire, qu'une objectivité dans tous les domaines était nécessaire pour disposer du meilleur regard critique, mais Adalbert considérait pour sa part qu'il était absolument naïf que de s'imaginer que l'on pouvait s'exempter de tout regard politique sur ce qui nous entourait, puisqu'au fond, tout était politique. Alors oui, Adalbert était complètement fermé aux idées de Grindelwald et parfaitement opposé à son égide. C'était une chose qu'elle n'hésitait pas à dire haut et clair et sans craindre de s'opposer à une opinion inverse. L'avantage d'avoir la langue bien pendue et de beaucoup trop se renseigner sur tous les sujets qui vous intéressaient, même ceux qui n'intéressaient personne, c'est qu'en règle générale, il ne manquait pas d'arguments. Aussi, oui, son avis était tranché, et il fut un peu déstabilisé d'entendre celui de son interlocuteur.

Glenn suggéra que le monde pourrait mieux se porter s'il devait se construire selon le voeu du mage noir. Pour Adalbert, c'était pure aberration que d'exprimer les choses de cette manière, et il était complètement absurde d'imaginer qu'il puisse en être ainsi. Cependant, il accepta de faire preuve du peu de tact qu'il possédait pour ne pas le dire comme tel à son interlocuteur. Il avait appris de longue date que ce n'était pas en confrontant trop abruptement ses interlocuteurs qu'on obtenait gain de cause en leur présence. Il fallait accepter de faire preuve, disons, d'un semblant de tact, ou en tout cas d'accepter un semblant de dialogue.

D'autant que Glenn n'affirmait pas haut et clair que la vie serait meilleure si Grindelwald prenait le contrôle, il observait simplement que le mage noir représentait une alternative et qu'il faisait des promesses qui étaient suffisamment séduisantes pour questionner. Glenn ne serait pas le premier à se laisser abuser par ces beaux discours. Gellert Grindelwald avait ce don dangereux d'attirer dans ses rangs des hommes et des femmes que l'on estimerait pourtant à mille lieues de ses objectifs... Mais c'était parce qu'il savait se présenter sous le jour qu'il fallait à chacun... et il semblait plutôt doué pour cela.

-Aucune politique se reposant sur la violence et le clivage social ne peut mener à un résultat enviable, j'en ai la certitude
, répondit Adalbert d'un ton mesuré.

Il était bien connu qu'en règle général, il était préférable de ne pas parler politique avec les personnes que l'on appréciait, sous peine de passer d'ami à ennemi, mais manifestement, en cet instant, le mal était fait et plus que fait... Quoi qu'Adalbert tentait de limiter la casse.





code by Mandy

[
Revenir en haut Aller en bas
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeSam 2 Jan - 11:14

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
Glenn était tenté de retenir son souffle en attendant la réaction de Adalbert. Il savait que l’homme était plus entier que lui, en grande partie parce qu’il était capable de ressentir des choses sans doute. Il prenait les choses à cœur. Glenn pouvait parfois les prendre à cœur aussi, mais c’était toujours d’une façon bien différente. Adalbert était donc entier, il avait des convictions, et il aimait défendre ces convictions. Ce n’était pas bien difficile de comprendre qu’il ne pouvait en aucun cas adhérer aux belles paroles de Grindelwald, ce que Glenn considérait idiot mais il était capable de se rendre compte qu’il n’était pas forcément objectif sur ce point-là. Il craignait un peu donc la réaction de Adalbert, il n’avait pas spécialement envie de rentrer dans ce débat.

Parce que Glenn avait quand même des fois du mal à mentir, qu’il pouvait difficilement cacher ce qu’il pensait réellement. Et qu’en même temps, il valait mieux qu’il évite de montrer une trop grande affiliation pour le seigneur noir. Si ça ne tenait qu’à lui, Glenn dirait haut et fort qu’il était fasciné par le mage noir, qu’il le suivait, qu’il lui donnait même le sentiment de lui ouvrir enfin un chemin pour lui. Sauf qu’il ne pouvait pas se le permettre, pas encore, c’était trop tôt. Il n’avait pas spécialement envie que l’homme sous ses yeux décide d’en parler à Achilles par exemple. Mais par chance, ce dernier en reprenant la parole exposa bel et bien ses pensées, mais d’une manière posée. Glenn ne devrait sans doute pas lancer un débat, il devrait se contenter d’acquiescer les propos de l’écrivain et passer à autre chose. Oui, c’était ce qu’il devait faire.

« Ce n’est pas déjà ce qu’on fait actuellement ? Le clivage social. » D’accord, ça n’était pas vraiment ça qu’il aurait dû dire, mais c’était sorti seul comme toujours. Glenn mesurait ses mots, parce qu’il n’avait pas vraiment d’autres choix et qu’il ne fallait pas qu’il montrer de trop son affiliation, mais il ne pouvait pas juste garder pour lui tout ce qu’il pensait. Même si en réalité, le sujet de la politique ne le touchait pas vraiment. Ce n’était en aucun cas par une envie de changer le monde qu’il avait décidé de suivre Gellert Grindelwald, il avait décidé de le faire simplement parce qu’il était question de lui, de cet homme très… charismatique. « La violence n’est évidemment pas la solution. Mais on ne peut pas reprocher un clivage social quand il est déjà en place, même si c’est sous couvert de nous protéger. Empêcher les sorciers d’avoir un quelconque rapport avec des no-majs c’est déjà une séparation, même si elle est moins brutale. »

Glenn devrait définitivement garder pour lui toutes ces paroles. Ça n’avait rien de bon de lancer un tel sujet, de se retrouver dans une telle discussion. Mais c’était trop tard et il ne parvenait pas à garder pour lui ses paroles et ses pensées. Même si tout était dit d’une façon très posée, sans vraiment de jugement. Ce n’était que des faits et rien que des faits.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeSam 2 Jan - 11:25


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
A

dalbert voudrait donner tort à son interlocuteur, mais il ne pourrait le faire qu'en toute mauvaise foi. Le théoricien de la magie était loin, dans tous les cas, d'être un grand défenseur de la politique actuelle telle qu'elle était appliquée aux Etats-Unis, et globalement à travers le globe. S'il préférait en restait à son champ d'expertise et ne s'exprimait définitivement pas au nom de ceux que le système rejetait, comme pouvait le faire Jamie, ce n'est pas pour autant qu'il ne reconnaissait pas d'évidentes inégalités, une évidente dichotomie dans le système en place. Il ne blâmait pas entière Seraphina Picquery pour cela, elle ne faisait jamais qu'appliquer et respecter des règles établies des siècles avant sa naissance, et qui ne pouvaient certainement pas être effacées en un claquement de doigts, mais il y aurait des choses à revoir, en effet, une différence à faire... qui malgré tout, aux yeux d'Adalbert, ne passait absolument pas par l'intermédiaire d'un homme aussi avide de pouvoir que Grindelwald.

La situation qu'il pourrait éventuellement apporter ne saurait définitivement être que factice et ne pourrait en rien être considérée avec sérieux. Adalbert n'avait que peu de certitudes sur quelle politique serait la plus idéale, il savait en revanche quels étaient les écueils qu'il était préférable d'éviter à tout prix, et pour lui, il n'était pas nécessaire d'y réfléchir cent ans pour savoir et comprendre que la voie que voulait tracer Grindelwald ne saurait en rien être la bonne. C'était un chemin qu'il fallait à tout prix éviter d'emprunter, personne n'en ressortirait gagnant. Et ce n'était pas en accentuant le clivage qu'on y mettait un terme, il faudrait des mesures bien plus nombreuses et complexes, cela ne faisait pas le moindre doute. En discuter était une bonne chose, et qui ne dérangeait absolument pas l'écrivain, d'autant qu'il sentait que son interlocuteur, qui se contentait d'exposer des faits bruts n'était pas fermé au débat. Et lui-même voulait bien confronter ses idées à celles d'autres personnes... Quand il ne se trouvait pas dans son domaine d'expertise, ce qui en l'occurrence était le cas, il considérait d'ailleurs que c'était d'autant plus nécessaire.

-Je n'ai pas prétendu que le système en place était idéal,
répondit posément Adalbert. Je suis d'accord avec le fait qu'un clivage évident est encouragé par la politique en place, et ce n'est définitivement pas l'idéal, mais je doute fort que les solutions suggérées par Grindelwald aient quoi que ce soit à envier à notre politique en place. S'il faut trouver une solution annexe, ce qui me semble évident, je ne pense définitivement pas que cet homme soit la solution.

Sur ce point, il n'avait aucun doute, et son opinion ne changerait pas.




code by Mandy

Revenir en haut Aller en bas
Fidèle de Grindelwald
Glenn Tolliver
Glenn Tolliver
Messages : 169
Date d'inscription : 05/01/2019
Age du joueur : 35

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeSam 16 Oct - 11:51

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
Adalbert avait au moins le mérite de reconnaître que le système actuel était idéal. En même temps, Glenn se disait que même le gouvernement ne devait pas vraiment croire que c’était ainsi qu’il fallait agir. Et de son côté, en vérité, le jeune homme n’avait pas vraiment d’avis à ce sujet. Il n’avait pas d’affection particulière pour les no-majs, même s’il arrivait qu’il en côtoie, mais ça c’était surtout parce qu’il n’avait pas d’affection pour quiconque. Ça ne changeait pas sa vie qu’on prive les sorciers d’avoir des relations amicales, amoureuses, commerciales ou autre avec ceux incapables d’utiliser la magie. Ce qu’il affirmait n’était finalement que des faits. On reprochait à Grindelwald de vouloir faire un clivage, de vouloir prendre le dessus sur les moldus, mais en même temps… eh bien, les sorciers se séparaient d’ores et déjà des no-majs. Bien sûr, le but était de se protéger et il était facile de savoir pour quelle raison, mais ça ne changeait rien au fait.

Adalbert précisa cependant qu’il ne pensait pas que les solutions suggérées par Grindelwald soit meilleure que la politique actuelle. Sur ce point, Glenn avait conscience qu’il devait se contenir sur ce qu’il avait à dire. Oh, il ne pourrait pas réellement affirmer que Grindelwald allait faire mieux que la politique actuelle, il défendait sa cause, mais bien plus parce qu’il était fasciné par l’homme en question, plus que par son combat. Glenn n’avait que peu d’avis sur ce qu’il fallait faire concernant les no-majs, s’il fallait se montrer violent ou non. Il n’avait aucune soif de violence d’ailleurs. Mais il avait envie que cet homme prenne le pouvoir, il avait envie de le voir monter aussi haut qu’il le pouvait, considérant qu’il pouvait justement monter très haut. Sauf que tout cela, Glenn devait bien se garder d’en parler ouvertement. Heureusement, il était suffisamment rodé pour ne pas faire de bourde, même si ce n’était pas toujours évident pour lui qui avait l’habitude de dire ce qu’il pensait sans filtre.

« Il est évident que Gellert Grindelwald a des… méthodes très violentes. » Reprit-il toujours de son éternel ton neutre, ne laissant rien paraitre de ce qu’il ressentait en cet instant précis. Parce que oui, Glenn parvenait quand même à ressentir une fascination qu’il n’avait jamais d’ordinaire, ce qui le poussait à croire qu’il se devait de suivre cet homme. « Sa façon d’agir en Europe de l’est en est la preuve et ce qu’il a fait ici est encore très peu le concernant. » Les événements du nouvel an étaient dramatiques, mais ce n’était que la prémisse de ce qui pouvait arriver. Glenn était plus que curieux de voir comment allait être le monde futur sous le contrôle de Gellert Grindelwald, le seul homme sans doute capable d’y arriver. « Et il est impossible de savoir jusqu’où il pourra aller. » Faut, lui pensait qu’il irait plus haut que n’importe qui. « À moins d’avoir la possibilité de connaître le futur. »

Une magie étrange qui interrogeait beaucoup Glenn d’ailleurs.
Code by Gwenn
Revenir en haut Aller en bas
L'Ordre
Adalbert Waffling
Adalbert Waffling
Messages : 278
Date d'inscription : 29/12/2018

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitimeSam 16 Oct - 12:09


Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre.
A

dalbert hocha la tête quand son interlocuteur admit que les méthodes de Gellert Grindelwald étaient des plus violentes. C'était le moins que l'on puisse dire, en effet. Certes, d'aucuns affirmeraient que dans certaines circonstances, c'est ce qu'il faut, et qu'il était important de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière pouvait faire bouger les choses. Mais Adalbert n'avait pas envie d'adhérer au courant de pensée qui voulait que la seule solution digne de ce nom soit une situation qui exige de répandre le sang ou d'assujettir. Il y avait suffisamment d'exemples dans l'histoire, sorcière comme moldue, pour qu'il soit totalement convaincu de son propos et estime qu'il ne pouvait pas être remis en question.

Les actions de Grindelwald en Europe de l'Est avaient fait le tour du monde, et tout le monde avaient conscience de combien il s'était montré hostile et virulent. Ce n'était pas une politique qu'Adalbert pouvait cautionner, en aucun cas. C'était absolument inconcevable de sa part. Quant à ce qu'il avait fait ici... on ne pouvait lui reprocher qu'en partie les événements du Nouvel An, mais c'était encore moins rassurant, en vérité. Le fait qu'il semble attendre son heure laissait définitivement supposer que le mage noir avait autre chose à l'esprit, des desseins plus grands et donc autrement plus dangereux, et tant qu'ils n'auraient pas déterminé leur nature, Adalbert se tiendrait sur le qui-vive. C'était parce qu'il redoutait si terriblement ce qui pourrait arriver qu'il n'avait pas hésité à rejoindre l'ordre, même s'il ne se considérait pas être un grand combattant.

-Je ne me fierais pas à cette discipline absurde qu'est la divination,
rétorqua Adalbert quand Glenn remarqua que pour savoir de quoi il retournerait, il serait sans doute bon de savoir lire l'avenir.

On admettrait que c'était peut-être aussi simple que cela, et qu'avoir un voyant dans leurs rangs pourrait les aider, d'autant que l'on prêtait à Grindelwald lui-même des talents de voyance, mais Adalbert ne l'envisageait pas ainsi. Il ne rejetait pas d'un bloc la divination, il estimait juste que c'était une branche très nébuleuse de la magie, peuplée de charlatans, et il croyait trop dans son libre arbitre, par ailleurs, pour vouloir admettre que son avenir pouvait être tracé d'avance. Très peu pour lui. L'aversion naturelle qu'il avait pour Cassandra Vablatsky en disait d'ailleurs particulièrement long à ce sujet. Lui qui voulait explorer les mystères de la magie de fond en comble restait hermétique à celui-ci en particulier.

-Cela ne servirait à rien de se fier à des prédictions plutôt que de prévenir concrètement ce qui paraît inévitable sans avoir besoin d'une boule de cristal pour en avoir conscience.




code by Mandy

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) Empty
Message#Sujet: Re: Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)   Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert) I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. (Adalbert)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Rend moi mon chat! — Modesty.
» A comme Association | Adalbert
» Rps d'Adalbert
» Les liens d'Adalbert
» Checkmate | Adalbert

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Where to find them :: Welcome to the wizarding world :: Brooklyn-