Le temps sera le maître de celui qui n'a pas de maître | Gellert & Cassandra

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

Le temps sera le maître de celui qui n'a pas de maître

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra terminait de signer les derniers exemplaires de son livre. Il ne fallait pas qu’elle tarde trop, elle avait rendez-vous avec Grindelwald. Mais elle ne pouvait pas non plus tout laisser en plan, ce serait plutôt suspect… Mais elle ne comptait pas arriver en retard pour autant. Elle avait fixé les horaires à l’avance avec le personnel qui encadrait la séance de dédicaces, elle ne comptait pas dépasser ne serait-ce que d’une seule petite minute. Mais bon, il ne restait qu’une poignée de personnes, il n’y avait donc pas d’inquiétude à avoir. Cassandra adressa sourires et remerciements à ses lecteurs, étant la plus aimable et agréable possible, mais elle ne se forçait pas totalement non plus. Elle appréciait que son travail soit reconnu, on la prenait souvent pour une folle, elle avait l’habitude, mais au moins, elle était soutenue par plusieurs personnes, il faut dire qu’elle avait acquis une certaine notoriété, ce dont elle n’était pas peu fière.

Une fois le dernier exemplaire signé, elle se leva de sa chaise et récupéra ses affaires avant de se diriger vers la sortie, elle n’avait pas plus de temps à perdre, elle ne voulait pas faire attendre son maître. Cassandra ne savait pas exactement pourquoi il avait demandé à la voir, même si cela avait sûrement un rapport avec les évènements futurs, peut-être espérait-il qu’elle ait vu quelque chose, mais si c’était le cas, elle lui en aurait déjà fait part, à moins que cela ne concerne sa chute… Mais Cassandra était encore certaine de pouvoir changer cela. Le futur n’était pas définitif, c’est pour cela qu’elle servait la cause du mage noir, pour changer et éviter les atrocités qu’elle avait vu.

Le sorcier lui avait demandé de le retrouver dans les sous-sols du métro. Un lieu de rendez-vous un peu étrange, mais il était recherché activement par tous les Aurors, et elle pouvait rapidement attirer l’attention si on la reconnaissait, alors mieux valait un endroit isolé, et elle se voyait mal l’inviter chez elle, ne voulait pas lui faire courir de risques inutiles. Mieux valait être prévoyant, encore que, elle n’avait vu aucune arrestation pour le moment. Du moins, pas avant quelques temps, et pas à New York. Elle finit par le rejoindre et inclina légèrement la tête en signe de salut et de respect.

« Maître, vous avez demandé à me voir ? »

black pumpkin

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L

es plans de Gellert ne s'étaient définitivement pas déroulés comme il l'avait prévu, et le mage noir en accusait à présent les frais. Certes, il avait au moins échappé à l'assaut des Aurors qui auraient tout à fait pu le faire enfermer dans des conditions qui auraient encore compliqué les choses. Ce n'est pas pour autant qu'il s'estimait très glorieux. Son grand retour ne s'était pas fait dans les conditions escomptées, soit... Maintenant, il fallait faire en sorte qu'il rattrape le coup, qu'il gagne du terrain, et pour cela, il devait compter sur les meilleures armes à sa disposition.

Gellert attachait un intérêt très sensible à la divination. Bien loin de considérer cet art avec moquerie ou condescendance, il estimait bien au contraire qu'il s'agissait là de l'une des clés qui encourageraient son ascension au pouvoir. Gellert possédait quelques talents divinatoires, mais force lui avait été de constater qu'il s'était par trop reposé sur des visions trop imprécises. Il devait encore se perfectionner dans ce domaine. S'il avait été à même d'y voir plus clair, il aurait su directement que Credence était l'obscurial et il ne l'aurait pas laissé lui échapper. Mais non, il n'avait rien vu... et avant toute autre chose, pour avoir une vision bien claire de la marche à suivre, il fallait qu'il accepte... qu'on déblaie ce chemin pour lui.

A ce titre, il estimait définitivement que les talents de Cassandra Vablatsky, voyante émérite de son état, lui seraient d'une aide plus que précieuse. Il avait demandé à la rencontré seul à seul, et avait choisi pour leur petit tête-à-tête une station de métro désaffectée où ils pourraient deviser dans le plus grand secret. Gellert était en train d'établir son quartier général, mais il n'était pas encore suffisamment élaboré et protégé pour qu'y convoquer ses fidèles puisse être une démarche sûre.

-Cassandra, je te remercie d'être venue, l'accueillit Gellert comme il s'adresserait à une amie. Une amie qu'il n'aurait clairement pas considérée de même si elle avait décidé de lui faire faux bond. Tu ne saurais imaginer à quel point ta présence m'est indispensable. Vois-tu, j'ai plus que jamais besoin de tes talents.

Des talents qu'il espérait la voir lui transmettre sur le long terme, mais chaque chose en son temps,

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Cassandra ne voyait jamais comme une corvée de devoir rencontrer son maître. Bien au contraire, si elle pouvait se rendre utile, c’était un plaisir pour elle. Et après tout, la jeune voyante était convaincue qu’il était la solution à tous les maux de ce monde, malgré sa chute qu’elle avait vu. Mais ce n’était qu’un détail. Un détail réglable selon elle. Ayant vu comme se déroulait sa fin, elle comptait bien l’en empêcher et faire en sorte que ce ne se produise pas. Elle était déterminée, mais fort heureusement, il avait encore du temps avant que cela ne se produise. Et elle pouvait aider son maître autrement.

En tout cas, elle était décidée à l’aider, et elle aimait pouvoir se rendre utile pour lui. Si beaucoup la croyaient folle, il était un des seuls, avec Marlon, qui la considérait vraiment comme sérieuse, et qui ne prenait pas la divination comme une plaisanterie ou de l’escroquerie. Surtout que le mage noir possédait également quelques dons pour la divination. S’ils n’étaient pas aussi poussés et précis que les siens, il se débrouillait tout de même bien. En tout cas, si ses plans concernant l’obscurial avaient échoué, elle ne doutait pas qu’il saurait rebondir, et trouver autre chose pour affirmer son autorité et sa puissance, pour que tous s’inclinent et le reconnaissent comme leur maître et sauveur à tous. Ce qu’il était sans aucun doute.

Elle était en tout cas curieuse de savoir comme elle pourrait lui venir en aide, mais elle était tout à fait disposée à répondre à ses attentes du mieux qu’elle le pouvait. Cassandra tentait de toujours donner le meilleur d’elle-même pour le satisfaire au mieux. Le décevoir était la dernière chose qu’elle voudrait. Il avait placé une certaine confiance en elle, du moins, en théorie, et elle voulait s’en montrer digne, quoiqu’il en coûte.

-Cassandra, je te remercie d'être venue. Tu ne saurais imaginer à quel point ta présence m'est indispensable. Vois-tu, j'ai plus que jamais besoin de tes talents.

L’accueil de son maître était chaleureux, et cela lui faisait plaisir. Mais elle savait qu’il avait besoin d’elle, et que ce n’était pas vraiment une rencontre amicale. Elle lui adressa néanmoins un léger sourire, prête à l’action. Du moins, dès qu’elle saurait ce qu’il attendait d’elle, mais elle se doutait que c’était en rapport avec la divination.

« Je vous écoute, maître. Dîtes moi comment je peux vous aider. »

black pumpkin

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S'

il avait choisi Cassandra, c'était certes pour son talent évident pour la divination, ça ne faisait aucun doute, mais pas seulement. Quand bien même elle était une sommité dans son domaine, il aurait tout à fait pu trouver un autre voyant ou une autre voyante à intimider pour parvenir à ses fins, mais justement, c'était là où l'affaire était intéressante, avec Cassandra. Il n'avait nul besoin de l'intimider en quoi que ce soit. Elle avait parfaitement conscience de ce qu'elle faisait, de pourquoi elle le faisait, et son intention sincère était d'aider la cause qu'il représentait.

Aussi, quand elle lui assura être à l'écoute, attendre de savoir en quoi elle pourrait lui être utile, il savait que son intention d'aider était on ne peut plus sincère, et cela lui plaisait. L'on n'obtenait toujours de plus évidents résultats de la part d'individus convertis à votre cause que d'autres subissant pression ou intimidation. Cela étant dit, elle devait deviner bien avant qu'il ne lui réponde ce qu'il attendait d'elle. Pas parce qu'elle l'aurait vu en rêve ou lu dans les étoiles, juste parce que c'était de l'ordre de la plus pure évidente.

-Tu es une femme intelligente, Cassandra, je suis sûre que tu sais pertinemment ce qu'il en est, répondit-il alors. Comme tu le sais, la situation n'a pas exactement pris la tournure que j'escomptais. Je dois... réviser mes plans, et pour cela, une vue plus large de la situation me serait d'un grand secours. Il marqua une légère pause. Je n'attends pas de toi que tu me fournisses des visions sur commande, crois-moi, je sais que ce n'est pas si simple. Je veux juste que tu me partages celles que tu as pu avoir et que tu estimerais pertinente... Et surtout, je voudrais que tu m'aides à développer mes propres talents. Il esquissa un léger sourire. Ils n'égaleront jamais les tiens, j'en ai bien peur, c'est pourquoi ta présence me restera toujours indispensable... néanmoins, tout ce que tu pourras me dire ou me suggérer me sera d'une aide précieuse. Il planta son regard dans le sien. Tu fais partie du grand dessein, tu en es même l'une des actrices principales. Mais ça, tu dois déjà le savoir, n'est-ce pas ?

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Cassandra ne se sentait ni intimidée, ni mal à l’aise quand elle était en présence de Grindelwald, et qu’elle était seule avec lui. Elle avait conscience de leurs rangs, il était son maître sans aucun doute, et il était l’un des plus puissants sorciers qu’il lui avait été permis de rencontrer, et elle savait qu’il pourrait la tuer sans grande difficulté. Néanmoins, elle était consciente qu’il n’avait aucune raison d’agir de la sorte, et elle savait surtout qu’elle lui était utile, et donc, qu’elle n’avait rien à craindre de lui pour le moment. Surtout qu’elle lui était entièrement dévouée, et qu’elle n’avait aucun doute sur la cause qu’il promouvait.

De ce fait, elle était même honorée qu’il place en elle une certaine confiance, qui n’était sûrement pas totale, mais qui était tout de même présente. Elle ne voulait pas le décevoir, ni le freiner dans son projet. Loin de là, c’était même tout l’inverse. Et si elle taisait le fait qu’il était destiné à chuter, c’est parce qu’elle voulait changer ce futur, et qu’elle comptait tout faire pour. Elle ne laisserait pas les choses se passer comme elles étaient prévues, Gellert Grindelwad était la solution à tous les problèmes, et en particulier, à la guerre et la misère qui les guettaient.

-Tu es une femme intelligente, Cassandra, je suis sûre que tu sais pertinemment ce qu'il en est. Comme tu le sais, la situation n'a pas exactement pris la tournure que j'escomptais. Je dois... réviser mes plans, et pour cela, une vue plus large de la situation me serait d'un grand secours. Je n'attends pas de toi que tu me fournisses des visions sur commande, crois-moi, je sais que ce n'est pas si simple. Je veux juste que tu me partages celles que tu as pu avoir et que tu estimerais pertinente... Et surtout, je voudrais que tu m'aides à développer mes propres talents. Ils n'égaleront jamais les tiens, j'en ai bien peur, c'est pourquoi ta présence me restera toujours indispensable... néanmoins, tout ce que tu pourras me dire ou me suggérer me sera d'une aide précieuse. Tu fais partie du grand dessein, tu en es même l'une des actrices principales. Mais ça, tu dois déjà le savoir, n'est-ce pas ?

Cassandra écouta son maître avec une grande attention. Elle était touchée, et honorée de la place qu’il lui accordait, et elle comptait bien tout faire pour s’en montrer digne. Son but était d’aider son maître, rien de plus et elle ne ferait donc rien pour le nuire, et n’avait pas de raison de lui cacher quoi que ce soit à propos de ce qu’elle avait pu voir, sauf en ce qui concernait son déclin. Elle réfléchit aux dernières visions qu’elle avait eu, se demandant si elles pourraient l’intéresser. Elle avait plusieurs fois eu la vision d’un jeune homme, mais n’avait pas tout de suite fait le rapprochement avec Credence Barebone, étant donné qu’elle n’avait jamais vu son visage, et qu’elle n’avait entendu aucun nom dans sa vision, néanmoins, si elle l’avait vu plusieurs fois, c’est qu’il devait avoir une certaine importance dans leurs projets.

« Je vous aiderai autant que possible maître, que ce soit en vous servant qu’en vous aidant à vous perfectionner aux arts divinatoires. Vous êtes performant, mais vous saurez vous améliorer davantage je n’en doute pas. Je me sens honorée de la confiance dont vous faîtes preuve à mon égard, et je tenterai de m’en montrer digne en vous aidant du mieux possible. Je ne sais pas si cela vous aidera, ni même si cela concerne nos projets, mais j’ai plusieurs fois vu un garçon dans mes dernières visions. Je ne sais qui il est. Il est jeune, brun, il semble perdu et craintif. Toute son attitude laisse à penser qu’il a eu une vie difficile, et qu’il a été opprimé. Et il est accompagné d’une jeune femme, que j’ai déjà vue sur les affiches du cirque Aracnus, c’est la Maledictus. »

black pumpkin

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C

assandra lui assurait son aide, précieuse et indispensable, et Gellert savait qu'il pouvait la croire sur parole quand elle lui assurait qu'elle l'aiderait autant que possible. Il le savait, elle le lui avait déjà prouvé. Elle comptait bel et bien mettre ses talents à la disposition du mage noir, et l'aider à développer ses propres aptitudes. Gellert pourrait sans doute prendre ombrage de sa remarque première, qui laissait donc entendre qu'il était au moins un domaine dans lequel il n'avait pas su atteindre l'excellence, mais ce n'était pas le cas.

Si le mage noir avait de lui-même une inconditionnelle estime, il savait tout de même reconnaître les quelques failles qui demeuraient, ce qui à ses yeux une autre de ses qualités, car cela allait lui permettre de véritablement progresser. Il possédait un don, il en était convaincu, pour la divination, il n'avait pas le moindre doute à ce sujet.

Cassandra avait le même, à la différence prêt qu'elle avait eu le temps de le maîtriser à la perfection. Il était normal qu'il apprenne le peu qu'il lui restait encore à apprendre auprès des meilleurs, et donc, il était convaincu de son discours, il permettrait à ses visions d'atteindre un seuil d'exactitude tel qu'il serait à même de tout planifier à la perfection... Mais avant d'atteindre ce seuil d'expertise et de précision, il avait besoin des lumières de son interlocutrice, et ce fut bel et bien ce qu'elle lui accorda.

Et les visions dont elle avait à partager la teneur ne manquaient définitivement pas d'intérêt. Elle lui parla d'un jeune homme, un garçon traumatisé : jeune, brun, craintif. Aussitôt, Gellert en fut convaincu : il s'agissait de Credence. Il ne pouvait que s'agir de Credence. La description correspondait parfaitement. Et comment, sinon, justifier l'importance qu'il avait pris dans les visions de Cassandra ? Voilà qui remettait tout en perspective, et insufflait à présent un véritable sentiment de renouveau à Gellert. Non, l'énergie qu'il avait employée à retrouver Credence n'avait pas été vaine... L'obscurial respirait encore. Et grâce aux précisions que lui fournissait Cassandra, l'affaire était dans le sac.

-Il est toujours en vie..., dit-il plus pour lui-même que pour son interlocutrice. Merci, Cassandra. Tu viens à l'instant de modifier le cours de l'histoire.

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Cassandra était tout à fait dévouée à Grindelwald et à sa cause, et elle ne voyait aucune raison de lui cacher ses visions, sauf celle où elle voyait sa chute, évidemment. Elle voulait à tout prix contourner cette vision, modifier ce pan de l’histoire, et pour cela, elle était vraiment prête à donner de sa personne pour lui venir en aide. Quel que soit le moyen, et s’il s’agissait de lui dire tout ce qu’elle voyait, eh bien, elle n’y voyait aucune objection. Elle était là pour ça, après tout, elle savait que s’il était intéressé à elle et l’avait abordée, c’était pour ses dons de voyance, et elle ne s’en ombrageait pas, au contraire, elle voyait ça comme de la fierté, et de la reconnaissance.

Quoiqu’il en soit, Cassandra lui parla sans mal de ce jeune garçon qu’elle avait souvent vu. Elle ne le connaissait pas, et ne se souvenait pas de l’avoir rencontré. Elle ignorait qu’il s’agissait de l’obscurial dont son maître voulait mettre la main dessus, et que par conséquent, il avait survécu. Elle ne savait pas à quel point cette information était importante, pas encore, et si elle avait su elle l’aurait communiquée à son maître bien plus tôt, mais vaut mieux tard que jamais n’est-ce pas ?

En tout cas, elle espérait sincèrement qu’elle pourrait aider son maître avec ce qu’elle lui apprenait. Peut-être que cela ne servirait à rien, que ces informations étaient factices, superficielles et sans intérêt, mais au moins, elle n’aurait pas de regret et n’aurait pas à se demander si elle aurait dû lui en parler ou non, étant donné qu’elle lui avait donné toutes les informations dont elle lui disposait. C’était le moins qu’elle puisse faire après tout, tant elle voulait la réussite du mage noir. Parce qu’elle savait que le monde qu’il proposait était la solution, qu’il apporterait paix et prospérité, une fois qu’il aurait fait tout le nettoyage nécessaire.

-Il est toujours en vie... Merci, Cassandra. Tu viens à l'instant de modifier le cours de l'histoire.

Cassandra voulut d’abord demander de qui son maître parlait. Puis elle se douta finalement que le garçon qu’elle avait vu dans ses visions était Credence, l’obscurial. Au final, c’était une bonne nouvelle qu’il ait survécu, pourtant, de ce qu’elle avait vu de ses visions, Credence lui avait paru vraiment craintif, et méfiant. Elle ne savait pas s’il ferait confiance à son maître, surtout depuis les évènements, et qui sait ce qu’on lui dirait de Gellert Grindelwald, pour beaucoup c’était juste un mage noir en quête de puissance.

« Je suis vraiment heureuse de cette nouvelle, maître. Savez-vous comment vous allez aborder les choses avec lui ? Sans vouloir vous offenser, je pense qu’il ne vous fera pas confiance, et qu’il faudra l’amadouer d’une autre façon. »

Et elle avait peut-être un soupçon d’idée…

black pumpkin

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C

omment le mage noir allait-il aborder Credence ? La question se posait, bien évidemment. Et pour cause, les conditions idéales n'étaient clairement pas réunies pour qu'il s'attire la sympathie du jeune homme le plus facilement du monde. En ne découvrant pas qui il était dans l'instant où il l'avait abordé, il était passé à côté d'une chance unique. Credence lui mangeait dans la main. S'il avait su faire preuve de plus de lucidité il y a quelques semaines de cela, Credence marcherait à ses côtés en cet instant précis, et la question que son interlocutrice lui adressait n'aurait pas la moindre raison d'être.

Non, elle ne l'offensait pas le moins du monde quand elle affirmait que Credence ne lui ferait plus confiance. C'était un fait, même si Gellert, pour sa part, ne se montrerait pas aussi catégorique que son interlocutrice pouvait bien l'être. S'il était un talent que Gellert se reconnaissait au-delà de tous les autres (et il y en avait beaucoup, le mage noir n'était pas franchement un parangon d'humilité), c'était l'aptitude à se montrer pour ainsi dire très convaincant. Forcément, c'était plus simple auprès de certains que d'autres, mais malgré tout, il pensait que même si la tâche devait se révéler ardue, il serait capable de se mettre à nouveau Credence dans la poche s'il le fallait.

Le jeune homme était vivant, c'était en soi plus que ce qu'il estimait possible jusqu'alors, le reste pour la peine paraissait bien moins fantasmagorique. Ce ne serait pas une tâche aisée, mais ce ne serait en revanche pas une tâche impossible. Ceci dit, à l'heure même où Cassandra lui demandait quel serait son mode opératoire (auquel il n'avait pas encore eu tout à fait le temps de réfléchir), elle avait elle-même une idée à l'esprit. Si Gellert estimait que son opinion prévalait sur toutes les autres, il n'était pas hostile aux suggestions qui pouvaient lui être profitables. Du moins savait-il se montrer curieux les concernant. Cassandra était une femme intelligente, et elle avait de la suite dans les idées, elle pourrait tout à fait être à même d'apporter un éclairage nouveau et profitable à la situation. Il devait en tenir compte.

-Et tu as une suggestion à me faire, je me trompe ? dit-il en la toisant comme si ce simple regard suffirait à lui extirper l'information tant convoitée.

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Le fait que Credence soit toujours envie changeait les perspectives. Et si son maître disait que c’était une excellente nouvelle, alors Cassandra ne pouvait que penser de même. Elle avait toute confiance en Grindelwald, elle savait que son jugement était le bon. Elle savait qu’il était la réponse à tout, qu’il était leur sauveur, et qu’il saurait instaurer un monde de paix, un monde plu sûr. Elle n’en doutait pas une seule seconde, et c’est pour toutes ces raisons, qu’elle lui était aussi fidèle, et qu’elle ne remettrait jamais en doute ses idées. Gellert Grindelwald était la solution à tout, c’était aussi simple que cela.

Et tout ce qu’elle désirait, c’était l’aider dans sa tâche. Elle mettrait tout en œuvre pour apporter sa pierre à l’édifice, et pour le faire aller encore plus loin. Cassandra ne rechignait jamais lorsque son maître lui demandait de faire quelque chose, parce qu’elle savait que c’était la chose à faire. Elle ne le suivait pas par crainte, par curiosité ou pour tout autre raison superficielle. Elle lui était sincèrement loyale, et elle croyait durement en tout ce qu’il promettait. Elle le savait. Alors évidemment, lorsqu’il s’agissait d’amener Credence à suivre Grindelwald, elle avait des craintes quant au fait que le jeune homme serait moins facile à convaincre. Pourtant, son maître était plus que doué en persuasion, elle le savait. Il avait un charisme inné, et une parfaite éloquence. Ce qui le rendait encore plus redoutable.

Il est vrai qu’elle allait un peu vite en besogne, aussitôt lui annonçait-elle qu’il n’était pas mort, qu’elle enchaînait en lui demandant comment il allait procéder. Mais Cassandra ne voyait pas à mal, elle voulait aider son maître encore une fois. Et voir la joie du mage noir la gagnait et il lui communiquait son propre enthousiasme. Elle ne voulait en aucun cas l’offenser cependant, mais elle ne pensait pas le froisser en cet instant, ou si c’était le cas, l’homme n’en montrait aucun signe. Cassandra espérait vraiment que cette fois-ci, Grindelwald réussisse à mettre la main sur l’obscurus de façon définitive. Il avait échoué une fois certes, mais elle savait qu’il n’échouerait pas une seconde fois. C’était impensable.

-Et tu as une suggestion à me faire, je me trompe ?

Cassandra soutint le regard de son maître, non pas pour le défier, mais pour lui témoigner sa détermination à l’aider. En effet, elle avait pensé à quelque chose. Elle ignorait si cela plairait au mage noir, mais il ne lui coûtait rien d’en toucher deux mots à ce dernier. Surtout si cela pouvait l’aider encore une fois.

« En effet. De ce que j’ai pu voir, il est en quête de découvrir son identité, ses origines. De savoir qui il est vraiment. Et j’avais pensé, que je pourrai faire en sorte qu’il vienne jusqu’à moi pour consulter mes dons divinatoires. Ainsi, je pourrai lui apprendre que la réponse à toutes ses questions, c’est vous. »

black pumpkin

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G

ellert était, à vrai dire, plus que curieux de savoir ce que son interlocutrice avait à l'esprit. Il lisait dans son regard une profonde détermination, et il savait, pertinemment, que Cassandra avait sincèrement à coeur de l'aider et d'encourager sa cause. Même si la confiance devait se donner avec parcimonie, la jeune femme n'avait jamais oublié de faire ses preuves avec lui. Et il savait ce qui la motivait à abonder dans son sens. Elle était lucide, extralucide, même, et donc, ses conseils ne pouvaient que lui profiter. Elle avait une vision... plus complète, plus large. Elle était capable de voir au-delà de ce qui était perceptible par tous. Elle leur donnait un avantage manifeste, en lui apprenant ce que pour l'heure ils étaient les seuls à savoir (et il était fort à parier que cela ne durerait pas, et donc ils devaient d'autant plus profiter de cet avantage tant que le MACUSA n'était pas au courant), ils devaient saisir cet avantage et ne surtout pas le laisser filer.

Il écouta donc Cassandra avec la plus grande attention. Apparemment, Credence cherchait à en apprendre plus sur son identité. Gellert n'était pas réellement surpris de l'apprendre, il avait suffisamment côtoyé le jeune homme pour que cette quête fasse le plus grand sens. En effet, il y avait de quoi s'interroger, et à dire vrai, Gellert lui-même ne manquait pas de se poser certaines questions à ce sujet. Il y avait chez ce jeune homme une puissance rare. Il était unique. Gellert n'avait rencontré qu'une fois quelqu'un qui lui ressemble... Il était évident que les interrogations de Credence devaient également devenir les siennes. Et il ne manquerait pas d'apporter à Credence toutes les réponses aux questions qu'il se posait. Vraies ou fausses, c'était une effort. L'essentiel, c'était que Credence y croie.

-Je crois que c'est en effet une excellente idée, répondit Gellert.

Car en effet, l'idée de Cassandra était très bonne, et il ne devrait pas être difficile de faire en sorte de mener Credence à elle sans qu'il se rende compte qu'il ne l'avait pas fait de son propre chef. Cassandra était une voyante populaire, c'était définitivement une faille à exploiter. En tous les cas, ce ne pourrait qu'être plus efficace que si Gellert allait trouver lui-même le jeune homme.

-Il ne nous reste plus qu'à le mettre sur ta trace. Tout en parlant, il réfléchissait. Tu m'as bien dit qu'il était accompagné, n'est-ce pas ?

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C’était peut-être présomptueux de la part de Cassandra d’affirmer qu’elle avait des solutions, ou du moins des idées pouvant tenir la route. Mais ce n’était pas son intention de couper Grindelwald, ou de le mettre dans de mauvaises humeurs. Au contraire, elle ne cherchait qu’à l’aider, et elle voulait lui montrer qu’elle n’était pas présente juste pour lui confier des bribes de l’avenir qui pourraient l’intéresser, elle voulait vraiment agir, et mettre tout ce qu’elle pouvait à sa disposition, afin qu’il aille encore plus loin dans ses projets. Cassandra était totalement dédiée à Grindelwald, elle avait confiance en lui, même si elle avait vu sa chute, elle savait qu’elle pourrait éviter cela. Il le fallait. Il était l’homme qui leur fallait pour vivre dans un monde meilleur. Et elle était disposée à faire tout ce que son maître lui demanderait de faire, si c’était sa volonté, et si cela lui était utile. Et elle restait maîtresse de ses idées, elle n’était pas du tout lobotomisée par ses discours, elle y était juste très sensible, et elle savait ce dont il était capable et ce qu’il réussirait à faire.

Et elle était disposée à lui prouver son allégeance en lui amenant Credence. Elle ne savait pas s’il adhèrerait à son idée, mais Cassandra était vraiment convaincue que cela pourrait marcher. Credence avait beau se sentir trahi, il était perdu, et toujours aussi crédule, cela ne changeait pas. Et Cassandra avait une très bonne réputation, et une reconnaissance à travers pas mal de pays de ses talents divinatoires, cela pouvait donc marcher. Grindelwald pouvait refuser, bien sûr, et elle ne prendrait pas ombrage si c’était le cas. Il avait le droit bien sûr, de vouloir faire les choses à sa manière, surtout pour un sujet aussi délicat et important que Credence.

-Je crois que c'est en effet une excellente idée.

Elle sourit doucement, vraiment contente qu’il approuve. Cela avait vraiment de l’importance pour Cassandra, de plaire à son maître. Qu’il lui reconnaisse certaines qualités qui continuait de lui faire penser qu’elle lui était utile. Parce qu’elle savait qu’il ne suffisait pas de faire partie de ses partisans pour « être tranquille ». Il fallait lui prouver une certaine utilité, montrer que l’on était vraiment prêt à exécuter ses ordres, et donner de sa personne.

-Il ne nous reste plus qu'à le mettre sur ta trace. Tu m'as bien dit qu'il était accompagné, n'est-ce pas ?

Elle hocha la tête. Effectivement, elle l’avait vu en compagnie d’une jeune femme. Elle ne la connaissait pas personnellement, mais elle l’avait déjà vue sur des affiches. Celles du cirque Arcanus, elle n’avait jamais été assister au spectacle, mais les rues de New York avaient été placardées par ces affiches, donc elle avait eu l’opportunité de voir son visage.

« Je suis toujours disposée à vous aider autant que possible maître. Oui, la maledictus qui faisait partie du cirque Arcanus. Elle a probablement dû s’en échapper. »

black pumpkin

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Le temps sera le maître de celui qui n'a pas de maître

U

ne maledictus et un obscurial ensemble, c'était presque le début d'une blague de mauvais goût, et c'était en même temps d'une logique implacable. Pour que Credence daigne encore accorder sa confiance à une autre âme humaine après avoir été si cruellement trahi (par ses soins), il fallait que cette autre âme lui ressemble, suffisamment familière pour qu'il choisisse d'en faire son alliée. Et cela était bon signe, très bon signe, même. Puisqu'il était question d'attirer le jeune homme à eux par la ruse et non par la force, il était préférable de pouvoir en passer par des intermédiaires.

Certes, une maledictus pouvait être redoutable, surtout au vu de l'animal en lequel elle avait le don de se transformer, mais la situation restait quoi qu'il en soit entièrement gérable, et Grindelwald avait la ferme intention d'en tirer profit. Aborder Credence directement n'était pas l'idée la plus judicieuse. Même si Cassandra devait s'en charger à sa place, le jeune homme se méfierait certainement. Il fallait qu'il soit encouragé à rejoindre leurs filets par la seule personne en qui il plaçait encore sa confiance à l'heure actuelle. C'était donc la maledictus qu'il leur faudrait trouver, aborder à l'écart et convaincre, d'une façon ou d'une autre.

-C'est donc elle que tu devras trouver et convaincre, dit-il alors avec sérieux.

La tâche ne serait pas aisée, loin de là, et la jeune femme était sans doute très méfiante, elle aussi, surtout si elle sétait échappée du cirque... il était très probable qu'on la recherche. Mais la tâche n'était pas impossible malgré tout. Tout n'était jamais qu'une affaire d'arguments. N'importe qui pouvait se laisser convaincre de n'importe quoi pour peu que l'on y mette les formes, pour peu que l'on touche au coeur des considérations de son interlocuteur. C'était toujours possible, ce n'était jamais une mince affaire mais ça n'avait jamais rien d'insurmontable, loin s'en faut.

-Ta vision t'a-t-elle donné une idée plus précise de l'endroit où ils pourraient se trouver ?

N'importe quelle indication, même minime, pourrait les éclairer. En ces circonstances, chaque détail comptait, et en négliger le moindre serait une erreur qu'aucun d'eux ne pouvait se permettre de commettre.

code by Mandy

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Le temps sera le maître de celui qui n'a pas de maître

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Cassandra espérait vraiment que tout ceci allait marcher, et que son maître allait pouvoir compter bientôt sur la présence de Credence au sein de ses rangs. Elle ne pouvait garantir le succès de son hypothèse, rien ne garantissait qu’elle réussisse à convaincre Credence, mais le jeune homme restait crédule. Et elle avait bien vu qu’il voulait vraiment savoir qui il était, alors cela avait de véritables chances de marcher, du moins, elle avait envie d’y croire. En tout cas, elle était certaine qu’il était dans son intérêt de rejoindre Grindelwald plutôt que de risquer d’être découvert par le MACUSA.

Tout restait à faire évidemment, et Cassandra ferait tout pour contenter son maître et réussir cette mission, mais elle s’en sentait capable. Il avait plus ou moins confiance en elle, et elle voulait entretenir le peu de confiance qu’il plaçait en elle et ne pas prendre le risque de le décevoir. Ce serait vraiment le pire pour elle. Quelques soient ses directives, elle les suivrait de toute manière, il n’y avait jamais eu de questions à se poser à ce sujet-là. Elle savait pourquoi elle était à ses côtés, elle savait pourquoi elle faisait tout cela, elle ne se sentait ni obligée, ni menacée, juste à sa place.

-C'est donc elle que tu devras trouver et convaincre.

Cassandra ne répondit rien, elle se contentait de l’écouter. Convaincre la maledictus, cela lui semblait plus compliqué que de convaincre le jeune homme directement, mais bon, il devait avoir ses raisons pour dire ça. Elle n’avait pas l’intention de débattre avec lui. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle pourrait lui dire, ni même comment l’approcher. La rencontrer de front serait inutile, elle se braquerait et se méfierait tout de suite, et attendre qu’elle vienne d’elle-même était inutile, étant donné qu’ils se cachaient.

-Ta vision t'a-t-elle donné une idée plus précise de l'endroit où ils pourraient se trouver ?

Pas vraiment, elle n’avait rien de très précis à lui donner. Surtout que ne sachant pas vraiment qui ils étaient avant aujourd’hui, Cassandra n’avait pas porté une attention toute particulière à sa vision. Elle n’avait jamais eu de visions sans raison, elle le savait, mais ce n’est pas pour autant qu’elle avait rapidement cette même raison.

« Ils se cachent de la civilisation, dans des espèces de bâtiments délabrés et à l’abandon, mais je ne peux pas vraiment en dire plus, malheureusement. »

black pumpkin

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Le temps sera le maître de celui qui n'a pas de maître

G

ellert sentait la réticence dans la réaction de son interlocutrice, même si elle eut le bon sens de ne pas la contredire. Le mage noir avait ses raisons, en effet, et il n'avait pas la moindre intention d'en démordre quoi qu'il en soit. Aborder Credence directement n'était plus possible. C'était une chance, un luxe même, que le jeune homme ait finalement décidé de placer sa confiance en quelqu'un d'autre après l'épisode du Nouvel An, mais il ne fallait pas compter par deux fois après cette chance.

La maledictus était une page blanche, il allait falloir la décrypter, combler les vides, pour savoir de quelle manière l'aborder, mais elle serait la mieux disposée à convaincre Credence... quitte à se servir de son image pour s'adresser ensuite à Credence. Des subtilités qui pouvaient encore attendre un peu mais les rapprochait tout du moins d'une solution pratique qui ramènerait Credence Barebone (si tant est qu'il souhaite encore être appelé ainsi) là où se devait définitivement d'être sa place.

Enfin, pour cela, encore fallait-il les retrouver. Et pour le moment, ce n'était absolument pas gagné, loin de là. Encore que les éléments d'information que lui apportait son interlocutrice n'étaient ni inutiles, ni anodins. cela leur permettait de restreindre leur champ de recherche... et sur ce point, Gellert restait confiant. Il remettrait la main sur Credence. Il le retrouverait, ce ne serait pas si difficile au fond. Credence possédait un don incroyable, mais, même s'il n'était pas complètement seul, il lui manquait des armes essentielles s'il voulait espérer s'en sortir sur le long terme. Il fallait commencer par penser comme lui...

Et ce qui accaparait Credence, pour l'heure, c'était la recherche de ses origines. Par où devrait-il commencer ? Par Mrs Barebone, qui était la plus à même de répondre à cette question. Le pister et le retrouver à partir de là ne devrait dès lors pas être une tâche si complexe. Même s'il n'était pas pour autant question de se reposer sur des acquis potentiellement factices.

-Nous les trouverons, répondit Gellert avec confiance. Nous savons ce qu'ils recherchent, c'est l'essentiel. Merci, Cassandra, tu m'es d'une grande aide.

C'était le moins que l'on puisse dire. Elle venait de faire avancer d'un grand pas leurs affaires, et pour cela, elle ne pouvait qu'êtr remerciée à la hauteur du service qu'elle lui rendait;

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Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

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Cassandra n’avait pas de décision à prendre dans tous les cas, Grindelwald ferait ce qu’il voudrait de tout cela. Elle ne doutait pas qu’il parviendrait à ses fins, quelle que soit la méthode, il était un homme persuasif, avec n’importe qui, ce ne serait donc pas un véritable problème pour lui. Elle avait toute confiance en lui en tout cas, et si elle pouvait lui être d’une quelconque aide, elle le ferait sans une once d’hésitation. Après tout, elle ne voulait que sa réussite, alors elle ferait tout pour cela.

Et si Credence était la clé du succès de son maître, elle ferait bien évidemment tout pour qu’il se rallie à lui. Elle avait elle aussi pu constater de quoi le jeune homme était capable, comme probablement tous les sorciers de New York, et même des no-majs qui aujourd’hui n’en gardaient plus aucun souvenir, et il est vrai qu’il serait probablement très utile au mage noir, il ne manquait plus qu’à gagner sa confiance, mais Cassandra savait que c’était possible, et que cela fonctionnerait.

Si pour lui il était plus simple de commencer par la fille, elle n’y voyait rien à en redire. Il semblait savoir ce qu’il fallait faire, et c’était une bonne chose. Elle trouvait cela un peu compliqué, mais elle lui faisait tout de même confiance, il avait toujours pris les bonnes décisions quoiqu’il en soit. Elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Après tout, elle était bien consciente du pouvoir qui était le sien, et elle savait aussi qu’il arrivait toujours à ses fins, quelle qu’en soit la manière, il n’y avait donc pas d’inquiétudes à avoir.

Dans tous les cas, seul l’avenir pourrait dire si cela serait une réussite ou non, et Cassandra avait quelques bonnes affinités avec l’avenir, alors les choses ne pourraient que bien se passer. Elle prêterait en tout cas main forte à Grindelwald, si jamais il désirait son aide, elle ne s’imposerait pas, naturellement. Elle ne prétendait à rien.

-Nous les trouverons. Nous savons ce qu'ils recherchent, c'est l'essentiel. Merci, Cassandra, tu m'es d'une grande aide.

Elle hocha la tête puis sourit doucement. Elle n’attendait pas de remerciements de sa part, même si elle les acceptait, très honorée et touchée. Elle n’attendait rien de la part de son maître, elle voulait juste l’aider à atteindre ses objectifs. Mais il est vrai qu’il était toujours plaisant d’obtenir de la reconnaissance, surtout de la part d’un homme tel que Gellert Grindelwald.

« Je vous en prie maître. Je n’aspire qu’à vous aider, et vous être utile. »

black pumpkin

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Le temps sera le maître de celui qui n'a pas de maître

G

ellert apprécia la réponse de son interlocutrice d'un hochement de tête. Il la connaissait bien, suffisamment, du moins, le pensait-il, pour savoir qu'elle était complètement honnête. Il ne possédait pas le don de lire dans les esprits, ne s'y était jamais exercé, mais il pensait savoir jauger ses interlocuteur avec une certaine efficacité. Il savait reconnaître leurs aspirations et, surtout, leurs failles en quelques mots seulement. Il pensait avoir bien cerné Cassandra, et en conséquence, il était convaincu de son honnêteté, de la sincérité de son investissement.

Elle avait vu l'avenir, elle voulait y remédier, et elle avait estimé qu'il possédait le plus de potentiel pour y parvenir... Et elle avait raison. Gellert avait eu besoin d'une voyante expérimentée, plus puissante qu'il ne l'était lui-même (quand bien même il estimait que ses talents divinatoires n'étaient pas moindres non plus) à ses côtés, et il avait su enrôler celle qu'il estimait être la plus puissante entre toutes... Qu'elle soit entièrement dévouée à sa cause, et prête à prendre toutes les mesures nécessaires à son ascension était, par conséquent, une excellente chose.

-Je le sais, répondit-il simplement alors, puisque c'était en effet le cas. Il ne remettait pas sa parole en question. S'il devait avoir des doutes sur certains des éléments qui avaient choisi de le rejoindre, ce ne serait certainement pas, définitivement pas, elle. Il laissa passer un temps de silence. Je pense que nous nous sommes tout dit.

Plus que ce qu'il avait souhaité entendre en la convoquant, d'ailleurs. Il avait à présent la certitude que Credence était toujours en vie... ne restait plus qu'à le rattraper dans ses filets... ce qui ne serait pas sans difficulté, certes, mais tout sauf une tâche impossible, néanmoins.

-Je te reverrai très bientôt.

Le lieu avait beau être discret, il ne permettait pas qu'ils se répandent en discussions interminables, Gellert avait voulu se tenir au courant des dernières informations que Cassandra aurait à lui délivrer, c'était chose faite. Ils avaient beaucoup de choses à se dire, bien sûr... et il comptait toujours sur elle pour développer ses talents en matière de divination. Mais chaque chose en son temps. Pour l'heure, cet entretien suffisait, et par conséquent, il touchait à son terme.

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