Il y a parfois de meilleurs alliés que la solitude. [pv Seraphina]

Messages : 245 Date d'inscription : 12/09/2018 Age du joueur : 26

Les pensées sont des ouvertures pour un esprit étranger

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Il est vrai que Seraphina commençait déjà à avoir pas mal bu. Elle n’était pas habituée à boire, alors l’alcool agissait rapidement sur elle, et pas de la meilleure des façons. Même si on lui avait déjà assuré qu’elle avait l’alcool joyeux, elle n’avait aucune envie de se donner en spectacle. Même si présentement il n’y avait qu’Aberforth, et qu’elle pensait pouvoir lui faire confiance, elle préférait tout de même garder contenance, et dignité. Ce qui n’était pas forcément simple pour elle ces derniers temps, avec tous ces évènements.

Mais elle se sentait bien en cet instant précis, de plus, elle appréciait vraiment la compagnie d’Aberforth, ce qui n’arrivait pas souvent. Ils étaient tous les deux très différents, elle en était consciente, mais beaucoup traits de sa personnalité lui plaisaient, même son côté un peu bourru et cassant. Ça faisait partie de son charme en somme, et surtout, il était quelqu’un d’honnête, c’était le plus important pour elle. Dans cette période si compliquée, elle savait qu’elle avait des gens sur qui compter, et fort heureusement, il n’y avait pas qu’Aberforth. Mais elle avait l’impression qu’elle ne pouvait les compter que sur les doigts d’une main.

-Va falloir vous y faire, vous êtes ni la première, ni la dernière à qui ça arrive. Si j'avais voulu vous mettre à la porte, je vous aurais mise à la porte. Je dis ça pour vous, vous en faite c'que vous voulez.

Elle eut l’ombre d’un sourire, préférant prendre le parti de croire qu’il plaisantait. Si ce n’était pas le cas… eh bien tant pis, elle n’en ferait pas une maladie. Mais elle comprenait qu’il ait besoin de rentrer. Il avait travaillé toute la journée, et elle avait pointé le bout de son nez alors qu’il s’apprêtait à fermer. Il était déjà bien gentil d’avoir garder l’établissement ouvert pour lui permettre de boire un verre. Elle n’avait pas vraiment envie de se retrouver seule chez elle, accompagnée de toutes ses pensées, mais elle n’avait pas le choix. Elle ne pouvait pas se terrer dans un trou, et elle ne pouvait pas tenir la jambe d’Aberforth durant des heures.

« Vous avez raison, vous avez probablement envie de rentrer, je ne vais pas vous retenir toute la nuit… combien je vous dois ? »

black pumpkin

Messages : 567 Date d'inscription : 04/06/2018

Il y a parfois de meilleurs alliés que la solitude.

D

e toute évidence, Seraphina ne le croyait pas quand Aberforth suggérait qu'elle rentrer chez elle se reposer parce qu'il considérait qu'elle en avait véritablement besoin, arguant que lui-même devait avoir envie de se reposer après une longue journée. Alors, c'était effectivement vrai, et il n'allait pas le nier, mais si vraiment il ne s'était agi que de cela, il l'aurait dit directement. Il pensait avoir déjà prouvé à la présidente qu'il n'était pas du genre à mâcher ses mots ou à cacher le fond de ses pensées. Il exprimait les choses ainsi qu'il les ressentait, ni plus ni moins, et donc, il regrettait que Seraphina puisse éventuellement prendre ombrage de son discours ou le prendre personnellement alors que pour une fois, justement, il s'autorisait à veiller aux intérêts de la personne qui lui faisait face.

Oui, il pouvait comprendre que la présidente ne tienne pas vraiment à rentrer chez elle, parce que mille pensées se bousculaient dans sa tête, et visiblement, elle en était encore particulièrement bouleversée. Mais ces pensées n'auraient pas disparu dans une heure, ni dans deux. Elles seraient seulement embrumées de plus d'alcool et de fatigue, ce qui rendrait les choses encore pire. Dormir sur ses problèmes n'allait certes pas l'aider à les résoudre en un claquement de doigts, il en faudrait bien davantage, mais cela lui permettrait au moins d'y poser un regard neuf, ce qui ne serait évidemment pas du luxe. En tous les cas, il n'aimait pas vraiment la manière dont elle présentait les choses, comme s'il la considérait comme quelqu'un d'encombrant. S'il avait pris le temps de lui parler et de l'écouter, c'était clairement qu'il ne la considérait pas comme telle. Dans le cas contraire, il n'aurait pas pris cette peine du tout de le faire. Il ne se forçait jamais à quoi que ce soit, ce n'était pas son genre.

-Ne soyez pas ridicule. Il ne manquerait plus que vous me payiez quoi que ce soit, répondit Aberforth de son ton bourru. Le bar est fermé, personne ne paye après la fermeture du bar, ajouta-t-il, comme une tentative de lui rendre le sourire.

Mais il n'empêche que c'était vrai. Le bar aurait été bondé, il lui aurait offert sa consommation, mais en l'occurrence, il y avait encore moins de raison de le faire. Pour lui, il n'avait pas été question de transaction, ici, mais d'une conversation entre amis.

-Je ne cherche pas à me débarrasser de vous, c'est bien compris ? Vous êtes la bienvenue quand vous voulez.

code by Mandy

Messages : 245 Date d'inscription : 12/09/2018 Age du joueur : 26

Les pensées sont des ouvertures pour un esprit étranger

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Seraphina avait sans doute trop abusé. Que ce soit de l’alcool, ou de l’hospitalité d’Aberforth. Elle commençait à dire n’importe quoi, et ce n’était pas une bonne chose. D’autant qu’elle devait probablement l’assommer avec ses problèmes qui ne le concernaient pas, même si son frère y était impliqué. Mais le sorcier n’était même pas américain, et elle n’était donc pas sa présidente, alors ce n’était pas vraiment à lui qu’elle devait se plaindre. Ou alors elle le pouvait justement parce qu’il n’était pas américain. Mais à bien y réfléchir, elle ferait mieux de ne pas se plaindre du tout. Elle avait beaucoup plus important à faire, elle avait encore beaucoup de travail à effectuer. Même si elle ne savait pas par quoi commencer.

Elle ne pouvait pas laisser les hommes et les femmes de terrain tout faire pendant qu’elle attendait dans son bureau. Courir partout dans les rues de New York, n’était pas la solution non plus, mais elle ne pouvait pas rester inactive dans cette situation. Elle avait besoin de se sentir utile, et surtout de racheter ses fautes. Qu’importe ce qu’on pourrait lui dire, elle continuerait de penser qu’elle avait sa part de responsabilité dans toute cette affaire. Elle était la tête du pays, tous les sorciers et les sorcières américains étaient sous sa responsabilité, et elle avait laissé des Aurors se faire massacrer sans voir clair dans le jeu qu’avait mené Grindelwald sous son nez. Qu’importe qu’il soit incroyablement fort pour tromper et jouer la comédie, elle restait responsable. Elle se sentait coupable pour ce qui était arrivé à Percival, même si elle n’aurait rien pu faire, mais c’était comme ça. Ce sentiment ne la quittait pas, et ne la quitterait pas avant que tout soit régler.

-Ne soyez pas ridicule. Il ne manquerait plus que vous me payiez quoi que ce soit. Le bar est fermé, personne ne paye après la fermeture du bar. Je ne cherche pas à me débarrasser de vous, c'est bien compris ? Vous êtes la bienvenue quand vous voulez.

Seraphina se contenta de hocher la tête. Néanmoins, elle n’estimait pas que cela serait bénéfique pour elle de venir trop souvent ici, l’alcool n’avait pas de bons effets sur elle, probablement la raison pour laquelle elle buvait si peu. Elle était toujours très occupée, mais elle s’était laissée allée à quelques faiblesses. Toutefois, elle appréciait la gentillesse de l’autre homme, si tenté est que ce soit de la gentillesse. Il réfuterait probablement ces propos d’ailleurs, mais qu’importe. Le mieux était qu’elle rentre chez elle, elle ne pensait pas dormir, pas beaucoup. Mais elle se mettrait sans doute au travail.

"Merci. Passez une bonne nuit monsieur Dumbledore.”

black pumpkin

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