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 L'histoire sans fin

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Fidèle de Grindelwald
Matildus Heizenbert
Matildus Heizenbert
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 17:39

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais...

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Sorciers
Borys Woodley
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeVen 2 Oct - 22:40

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu...
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Macusa
Queenie Goldstein
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeMar 6 Oct - 19:09

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir...
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeSam 31 Oct - 9:21

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et...
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeSam 7 Nov - 12:44

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et de me dévorer la chair jusqu'aux os. Bientôt, il ne resta plus de moi que...
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeJeu 21 Jan - 22:11

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et de me dévorer la chair jusqu'aux os. Bientôt, il ne resta plus de moi que deux gros yeux globuleux. Je fus cependant surpris de pouvoir continuer de me mouvoir. Je décida donc de...
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Macusa
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeSam 23 Jan - 9:07

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et de me dévorer la chair jusqu'aux os. Bientôt, il ne resta plus de moi que deux gros yeux globuleux. Je fus cependant surpris de pouvoir continuer de me mouvoir. Je décidai donc de jouer au ping pong avec mes yeux, c'était drôle, mais l'exercice me donnait la migraine. Dans l'espoir de me reposer un peu, j'ai...
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeMar 2 Fév - 14:20

e matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et de me dévorer la chair jusqu'aux os. Bientôt, il ne resta plus de moi que deux gros yeux globuleux. Je fus cependant surpris de pouvoir continuer de me mouvoir. Je décidai donc de jouer au ping pong avec mes yeux, c'était drôle, mais l'exercice me donnait la migraine. Dans l'espoir de me reposer un peu, j'ai essayé de trouver un coin au clame. Je me suis glissé alors sous un meuble quand...
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeJeu 13 Mai - 10:37

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et de me dévorer la chair jusqu'aux os. Bientôt, il ne resta plus de moi que deux gros yeux globuleux. Je fus cependant surpris de pouvoir continuer de me mouvoir. Je décidai donc de jouer au ping pong avec mes yeux, c'était drôle, mais l'exercice me donnait la migraine. Dans l'espoir de me reposer un peu, j'ai essayé de trouver un coin au clame. Je me suis glissé alors sous un meuble quand j'ai senti quelque chose me tirer par les pieds, j'avais beau crier, je...
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeSam 29 Mai - 11:09

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et de me dévorer la chair jusqu'aux os. Bientôt, il ne resta plus de moi que deux gros yeux globuleux. Je fus cependant surpris de pouvoir continuer de me mouvoir. Je décidai donc de jouer au ping pong avec mes yeux, c'était drôle, mais l'exercice me donnait la migraine. Dans l'espoir de me reposer un peu, j'ai essayé de trouver un coin au clame. Je me suis glissé alors sous un meuble quand j'ai senti quelque chose me tirer par les pieds, j'avais beau crier, je ne pouvais rien faire, et je ne pouvais pas non plus me dégager, mais je réussi tout de même à...
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeDim 6 Juin - 10:53

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et de me dévorer la chair jusqu'aux os. Bientôt, il ne resta plus de moi que deux gros yeux globuleux. Je fus cependant surpris de pouvoir continuer de me mouvoir. Je décidai donc de jouer au ping pong avec mes yeux, c'était drôle, mais l'exercice me donnait la migraine. Dans l'espoir de me reposer un peu, j'ai essayé de trouver un coin au clame. Je me suis glissé alors sous un meuble quand j'ai senti quelque chose me tirer par les pieds, j'avais beau crier, je ne pouvais rien faire, et je ne pouvais pas non plus me dégager, mais je réussi tout de même à me retourner et à cracher sur la chose qui a lâché prise aussitôt. Je me suis relevé, et...
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Fidèle de Grindelwald
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Message#Sujet: Re: L'histoire sans fin   L'histoire sans fin - Page 5 I_icon_minitimeMar 15 Juin - 22:03

Ce matin, j'ai ouvert les volets et j'ai découvert que le ciel était devenu jaune. Inquiet, je suis allé dehors, et là j'ai été aspiré par le vent. Je me suis envolé si haut que je me suis retrouvée dans l'espace. C'est alors qu'une petite planète est apparue devant moi. Elle était toute rose et à sa surface flottaient des milliers de canards en plastique.

J'ai posé les pieds sur cette planète étrange, et là, les canards ont pris vie et m'ont attaqué. Je ne m'en serais jamais sorti si je n'avais pas été sauvé in extremis par un groupe de marsupilamis des plus amicaux. Pour les remercier, j'ai décidé de les inviter chez moi. Ce à quoi ils m'ont répondu : "C'est impossible, tu ne partiras jamais d'ici." La panique a commencé à me gagner, et j'ai commencé à pleurer. C'est à ce moment-là que mes larmes sont devenues des gouttes d'alcool que les marsupilamis ont mis en bouteille. Après en avoir bu, ils ont commencé à danser et à bondir comme des fous furieux. J'ai décidé de partir en catimini, mais alors, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. Elle appartenait à la grande Marsupilamis, portant une couronne en or. Elle affirma que je ne pourrait partir que si je passais un marché avec eux. Il fallait que je mange tous les champignons de la forêt si je voulais espérer m'en aller. Je me suis donc mis en route, et alors que je m'étais avancé de quelques mètres, je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeur.

J'ai regardé autour de moi, et il y avait des centaines de champignons, et il étaient entrain de danser la gigue. J'ai voulu en arracher un pour le manger, mais ce dernier disparut et les autres s'arrêtèrent de danser pour me regarder. Paniqué, j'ai arraché les champignons par poignées, je tentais d'ignorer leurs hurlements de douleur, mais leur cris étaient si atroces, que j'ai fini par les relâcher, plaquant mes mains sur mes oreilles. C'est alors que ces champignons ont bondi sur mon visage. Ma peau devint blanche avec des petits pois rouges. J'ai cru que je n'arriverais plus jamais à respirer. En fait, je me suis endormi.

A mon réveil, j'ai découvert que tout cela n'était qu'un rêve. J'ai entendu la voix de ma mère qui m'appelait pour venir prendre mon petit déjeuner. Je pris la peine de me lever, difficilement avant de me diriger vers mon armoire afin de m'habiller, en ouvrant l'armoire en question, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un costume de champignon rouge avec des pois blancs, je poussai un petit cri et refermai subitement la porte. Mais celle-ci se rouvrit et le costume m'enveloppa sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'étais devenu un champignon rouge à pois blancs, qu'est-ce que je vais devenir? Comment faire pour m'en sortir ? Je descendis rejoindre ma mère, en me voyant, elle dit : "Miam, je vais pouvoir cuisiner une omelette." Elle a sorti ses ustensiles, et commença à venir vers moi, armé d'un couteau. Je lui ai supplié d'arrêter, mais elle m'a planté le couteau en plein cœur avant d'ajouter : "Il faut faire vite pour que le champignon reste bien frais et ne devienne pas caoutchouteux." J'ai senti la vie s'échapper de mon corps tandis qu'elle me découpait en petit morceaux. Si quelqu'un pouvait me venir en aide, là, maintenant... Soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit dans un fracas et un lapin géant fit son apparition. Il me porta entre ses grosses pattes et m'amenait loin de ma maison pour m'inviter à décorer des oeufs de Pâques destinés à être déposés dans les jardins de tous les enfants pour qu'ils se mangent entre eux. En mon fort intérieur, je me dis :

Que c'était vraiment une vie de merde. Est-ce que j'étais de nouveau en train de rêver ? Plutôt de cauchemarder. Je ne sentais plus mes bras, je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression de n'être qu'un tronc avec une tête, tel un bilboquet à qui il manquait son support. Je sentais ma conscience s’évanouir, flotter sur l'air, se remplir de la chaleur du soleil, et s'élever plus haut, toujours plus haut. Et puis le froid, j'étais trop haut cette fois, je sentis ma conscience se condenser en eau. J'allais retomber sur la terre en forme de pluie. Et c'est ce qui arriva, en goutte d'eau, je rejoignis une flaque pleine de consciences. Cette flaque grossit de plus en plus, jusqu'à couler jusqu'à la première bouche d’égout.

Il y a de drôles de choses dans les égouts, vous savez ? Des produits qui ne devraient pas être là, qui ne devraient pas pouvoir se mêler, des substances radioactives aussi parfois. Ce n'est pas pour rien que les humains se protègent quand ils vont patauger dans la fange de l'humanité. Moi ? Je n'avais pas cette chance. J'étais liquide. Je sentis mes fluides se modifier, je me sentis changer et soudain je fus ce rat qui nageait dans le courant. Ma conscience s'était mêlée à son corps, ma conscience avait effacé la sienne. J'étais désormais ce rat.

J'ouvrais la bouche et n'en sortait qu'un couinement désagréable. Pire encore, j'avais faim, très faim. Il me fallait du fromage à tout prix, vite. Je me mis à courir et c'est là que je me retrouva face à un énorme serpent. Je lisais dans ses yeux qu'il avait décidé que je serai son repas, moi qui partait justement à la recherche du mien. Mais c'est là que un tigre a surgi de nulle part pour dévorer le serpent. Je voulais en profiter pour prendre mes pattes à mon cou, mais mes pattes s'étaient engluées dans un liquide visqueux et étrange. J'essayais de toutes mes forces de m'en dégager mais c'était impossible. Jusqu'à ce que soudainement, je me rende compte que c'était du miel, alors je pris la décision de tout manger. Ce miel avait bon goût, même si cela ne valait pas le fromage. Je réussis à en manger assez pour me sortir de là, et c'est alors que je vis une nuée d'abeilles me foncer dessus. Elles me piquèrent, toutes en même temps, et je me mis à enfler, enfler, au point que j'ai cru éclater. Mais à la place, je ressemblait à un ballon de baudruche. Je montais, montais jusqu'à atteindre une sortie des égouts, et c'est là que un oiseau a foncé sur moi et m'a transpercé avec son bec. Je me suis mis à désenfler et tomber au sol.

J'atterris sur le dos d'un chameau. De toute évidence, j'étais maintenant dans le désert et le soleil était déjà brûlant. C'est alors que le chameau s'arrêta devant une oasis. Epuisé, je m'allongeais à même le sable, ce fut alors que surgit de l'eau un énorme alligator qui semblait affamé. Le chameau prit peur et s'enfuit en courant, me laissant là. L'alligator me regarda donc et me sourit. "Tu peux me brosser les dents ?" demanda-t-il. Ce à quoi je répondis : "Oui, mais je n'ai pas de brosse à dent" L'alligator ouvra sa patte et tendit une brosse à dent et me dit "Et voilà", c'est donc à ce moment que je me saisit de la brosse et commençai à lui laver les dents avec précaution. Mais l'alligator était allergique au dentifrice. Il éternua et je m'envola loin, très loin, alligator n'était plus qu'un infime point noir au loin. C'est alors que un papillon m'invita à monter sur son dos, je lui demandai de monter aussi haut qu'il le pouvait. C'est alors qu'il me dit : Si je monte trop haut, mes ailes vont geler. J'ai refusé de l'écouter. Je lui ai demandé de monter toujours plus haut. Alors ses ailes se sont mises à geler comme il l'avait dit. Et pendant que nous tombions vers le sol à une vitesse effrayante, je chantais ma chanson préférée, qui n'était autre que "Who let the dogs out", et par le fruit du hasard, c'est justement sur le dos d'un chien que je me réceptionnais. Ce même chien me dit qu'il attendait depuis longtemps de se faire un ami, et qu'il accepterait de me garder sur son dos à une seule condition : qu'il fallait que je partage toutes mes aventures depuis le début. C'est alors que je me mis à parler, parler, et c'est à ce moment que je me rendis compte que le chien s'était endormi. La fatigue me saisit à mon tour. Je m'endormis.

A mon réveil le paysage avait totalement changé. Il faisait froid et tout était blanc. C'est alors que j'entendis un grondement dans mon dos. J'étais au milieu de montagnes enneigées, et une avalanche allait fondre sur moi. Je me mis à courir, mais la neige était bien plus rapide que moi. Je fus emporté par ce tourbillon blanc jusque dans un gouffre profond et sombre. Je hurlai de toutes mes forces au secours mais personne n'entendait mes cris, étouffés par la neige. C'est alors que j'entendis un grattement, juste à côté. Quelqu'un était en train de pelleter la neige au-dessus de moi, mais qui ? C'est alors que j'aperçus une truffe humide et me trouva nez à nez avec un chien. Ce dernier me tira hors de la neige avant de me lécher le visage. Il me regarda et d'un coup, il ouvrit la gueule pour la refermer sur moi. C'est alors que je sentis ma tête se détacher de mon corps d'un coup sec. Ma tête s'envola à la manière d'une bulle de savon. Mes yeux étaient maintenant capable de voir dans toutes les directions. C'est là que je vis une autre tête, semblable à la mienne, à la seule différence que l'autre tête avait un oeil de verre, et dans ce dernier se reflétait une cinquantaine de têtes à mon effigie. Pris de panique, j'ai voulu m'enfuir, mais je n'ai réussi qu'à m'accrocher à un cactus géant. Ce cactus était envahi de termites ce qui me surpris. Curieux je demanda à l'une d'elles le temps qu'il fera demain. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais cette question mit les termites hors d'elles.

Elles détestaient la météo, cela les mettait en fureur. D'ailleurs, elle ne tardèrent pas à me jeter des petites ombrelles au visage. J'ai demandé si je pouvais avoir un cocktail avec, mais cela eut le don de les mettre encore plus en colère. J'ai toutefois pu obtenir un mojito sans alcool... c'était pas bon. Et à peine le breuvage ingéré, j'ai commencé à sentir des fourmillements sur le long de mes jambes. Les termites étaient en train de monter sur moi et de me dévorer la chair jusqu'aux os. Bientôt, il ne resta plus de moi que deux gros yeux globuleux. Je fus cependant surpris de pouvoir continuer de me mouvoir. Je décidai donc de jouer au ping pong avec mes yeux, c'était drôle, mais l'exercice me donnait la migraine. Dans l'espoir de me reposer un peu, j'ai essayé de trouver un coin au clame. Je me suis glissé alors sous un meuble quand j'ai senti quelque chose me tirer par les pieds, j'avais beau crier, je ne pouvais rien faire, et je ne pouvais pas non plus me dégager, mais je réussi tout de même à me retourner et à cracher sur la chose qui a lâché prise aussitôt. Je me suis relevé, et j'ai soudain eu des vertiges. C'est alors que le sol se déroba sous mes pieds et que...
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