#Sujet: Et tourne l'aiguille || VindaMar 10 Déc - 12:01
Et tourne l'aiguilleAprès le notaire, la banque. Les négociations avaient été difficiles et de longues heures s'étaient écoulées avant que j'obtienne finalement le meilleur change possible. Je vends et troque mes affaires mais refuse de me plier aux lois du marché actuel. J'avais réussi à ne pas démordre face à mes interlocuteurs et cela avait payé. Mon business extrêmement poussé venait d’être vendu. Ce n’était pas une mince affaire, étant obligée de faire l’anguille entre les véritables clients potentiels et les concurrents, prêts à tout pour me faire tomber. Sans compter que je me retrouve toujours en face d'hommes qui ont du mal à me prendre au sérieux. Une femme dans leurs affaires, voilà qui leur semblait dans un premier temps très drôle. Ils changeaient bien vite d'avis sur mon sujet.
Donc, tout s'était très bien déroulé. Sans vouloir me vanter, je suis très forte lorsqu'il s'agit de négocier quelque chose et d'obtenir gain de cause. C'est une qualité que j'ai su perfectionner tout au long de ma vie.
Ma montre indiquait 19 heures. J'étais exténuée mais la journée n'était pas terminée pour autant. En effet, ce soir se déroulait une soirée de gala. Tout le gratin de la haute société venait. Parmi ces riches familles de sang-pur : de nombreux partisans de Grindelwald. Rien de tel que les soirées mondaines pour dénicher de potentielles nouvelles recrues pour mon maître.
Il pleuvait des cordes dehors et le froid me glaça le corps quand je mis un pied à l'extérieur du bâtiment dans lequel je me trouvais. Avec un temps pareil, j'aurais sans hésiter transplané pour me rendre à la réception, sauf qu'une silhouette familière attira mon attention. Si c'était bien elle, je n'allais pas rater une occasion d'aller la saluer. J'ouvris mon parapluie et me mis à suivre cette personne, espérant ne pas m'être trompée car sinon j'allais regretté d'avoir bravé le froid pour rien.
A ma grande joie, j'avais vu juste : Vinda Rosier se tenait devant moi. Je l'avais rencontrée lorsque j'avais rejoint les rangs de Grindelwald et nous étions depuis restées en contact. Nous échangions régulièrement, c'était une femme avec qui j'adorais discuter, très intelligente et aimable.
- Bonsoir, Vinda. Comment vas-tu ?
J'étais curieuse d'avoir de ses nouvelles. Si elle se trouvait ici, ce n'était certainement pas par hasard.
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Mar 10 Déc - 12:01
