La vie ne vaut d’être vécue sans amour | Marlon & Cassandra

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La vie ne vaut d’être vécue sans amour

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Les choses se profilaient plutôt bien du côté de Cassandra. Elle avait bon espoir de bientôt pouvoir amener Credence à Grindelwald. Son échange avec Nagini avait finalement été plutôt encourageant, même si cela n’avait pas été simple de la convaincre tant elle se montrait protectrice envers le jeune homme. Leur amitié et sa solidité était touchante, mais malheureusement, il allait falloir y mettre un terme, puisque le garçon devait jouer son rôle dans le plan de son maître. Qu’ils le veuillent ou non. Nagini allait devoir accepter de laisser partir Credence, ce sera le mieux pour elle.

Quoiqu’il en soit, Cassandra était optimiste, convaincre le garçon ne devrait pas être trop compliqué. En dehors de ça, elle se devait de continuer ses autres activités. Tout en œuvrant pour le mage noir, elle avait aussi tout ce qui se trouvait à côté. Et même si les prises de bec avec Adalbert continuaient parce que malgré ce qu’il affirmait cet homme était idiot, elle appréciait continuer son travail d’auteur. Ne lui en déplaise, ce n’était pas ses remarques vides d’arguments qui allaient la dissuader, surtout que cela se vendait très bien. Qu’on croie ou non à la voyance, cela intriguait tout le monde, même les plus sceptiques, et elle n’allait pas s’en plaindre. Tant pis pour ceux qui ne la croyaient pas, elle savait ce qu’il en était, et elle n’était pas la seule.

Elle savait qu’elle pouvait compter sur le soutien indéfectible de Marlon, et à dire vrai, elle n’avait pas besoin de plus. L’opinion de toute la terre n’avait aucune valeur pour lui à côté de celui de son époux. Il lui avait toujours montré qu’il croyait en elle, et en ce qu’elle disait, et n’avait jamais rien remis en doute. Mine de rien, c’était reposant de ne pas avoir besoin de se justifier tout le temps, de pouvoir être crue dès la première fois. Marlon avait connaissance de son pouvoir, de ce qu’elle était capable de faire, et au moins, elle pouvait en parler avec lui en toute liberté.

Cependant, Marlon n’était pas toujours disponible. Pas de son fait, mais son travail de médicomage était très prenant, et il rentrait tard la plupart du temps. Elle ne lui en voulait pas du tout, elle comprenait sans mal et était très fière de ce qu’il accomplissait pour les autres. Elle prenait soin de s’occuper de lui dès qu’il rentrait, la plupart du temps épuisé, même s’il est vrai qu’elle aimerait pouvoir passer un peu plus de temps avec lui. Cependant, elle fut surprise de le trouver déjà chez eux quand elle rentra, elle sourit agréablement surprise.

“Marlon, tu es déjà rentré ?”

black pumpkin

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La vie ne vaut d’être vécue sans amour

M

arlon savait qu'il avait de la chance d'avoir pour épouse la femme la plus compréhensive qui soit au monde... qui n'était pas que compréhensive, d'ailleurs. C'était bien simple, Marlon était bien incapable d'attribuer le moindre défaut à la femme qu'il avait épousée. Cela va sans dire, il manquait cruellement d'objectivité, mais il ne voyait pas quel serait l'intérêt d'être plus objectif quand le regard qu'il portait sur cette femme qu'il avait aimée dès les premiers instants ne changeait pas de jour en jour. Au contraire, ce sentiment n'allait qu'en grandissant : fort, sublime... Alors oui, il savait qu'il avait de la chance de l'avoir, et il essayait de le lui rendre du mieux qu'il le pouvait.

Malheureusement, il n'était pas le sorcier le plus disponible qui existe. Il consacrait une grande majorité de son temps à son travail à l'hôpital de sorcier, et même s'il pourrait sans doute lever davantage le pied, il n'envisageait jamais complètement de le faire. Il sauvait des vies. Pouvait-il vraiment décider que quelques temps de repos valait mieux que les maux qu'il pouvait soulager par sa présence ? Bon, bien sûr, de nombreux autres médicomages compétents pouvaient tout autant prendre la relève. Il ne remettait pas en question le travail et l'intégrité de ses collègues... mais voilà, il avait toujours peur de trop en faire.

Ceci dit, ce jour-là, il était rentré à une heure bien moins indécente que d'ordinaire. Et pour cause, il avait commencé sa journée plus tôt dans l'intention, justement, de finir ses heures plus tôt également et de surprendre sa femme à son retour. Cela impliquait une certaine fatigue et peu de sommeil, mais il avait besoin de passer quelques moments privilégiés avec Cassandra, et ces derniers n'étaient pas assez nombreux à son goût ces derniers temps. La surprise était visiblement réussie au vu de la réaction de Cassandra en le découvrant chez eux à leur retour.

-Oui, une patiente entre la vie et la mort m'a supplié de rester plus longtemps à son chevet, mais je lui ai dit que je ne pouvais pas passer une seconde de plus loin de ma merveilleuse épouse. C'était complètement faux, bien sûr, il aurait été incapable d'abandonner le chevet d'une mourante qu'il chercherait à sauver jusqu'au bout, mais ce qui comptait, c'est qu'il était là, et voudrait n'être nulle part ailleurs. Marlon se rapprocha de Cassandra et la prit dans ses bras avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Tu m'as manqué aujourd'hui. Tu vas bien ?

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Cassandra n’en voulait pas à Marlon, de ne pas être très présent. Elle savait à quel point son travail était important pour lui. Il se sentait utile, et épanoui. Certes, elle aimerait pouvoir passer plus de temps avec lui, et le voir un peu plus que très tôt le matin, ou tard le soir. D’autant qu’il rentrait souvent éreinté. Mais elle ne voulait pas l’accabler, ni le faire culpabiliser. Elle se contentait de ce qu’il pouvait lui donner, et espérait que la situation finirait par se calmer, et qu’ils pourraient passer plus de moments ensemble. Elle aimerait pouvoir faire plus de choses avec lui, s’autoriser quelques sorties, quelques loisirs, mais avec les heures auxquelles son époux rentrait, ce n’était pas vraiment possible.

Ce matin-là, elle s’était réveillée tôt, et pourtant, Marlon était déjà parti à son réveil. Hormis le fait que sa présence lui manquait, elle commençait à s’inquiéter. Elle avait peur qu’il finisse par s’épuiser au travail. Qu’il veuille aider le plus de monde était une chose, mais elle ne voulait pas qu’il se sacrifie pour autant. Elle ne supporterait pas voir l’état de son époux se dégrader, et elle ne laisserait aucunement cela arriver. Mais pour cette fois, elle était plus qu’heureuse de constater que Marlon était rentré bien plus tôt que ce à quoi elle s’était attendue.

-Oui, une patiente entre la vie et la mort m'a supplié de rester plus longtemps à son chevet, mais je lui ai dit que je ne pouvais pas passer une seconde de plus loin de ma merveilleuse épouse. Tu m'as manqué aujourd'hui. Tu vas bien ?

Cassandra afficha un petit sourire, sachant pertinemment que Marlon n’abandonnerait jamais qui que ce soit, surtout entre la vie et la mort. Mais peu importe, elle appréciait simplement le fait qu’il soit là, avec elle. Elle répondit à son étreinte, et à son baiser. Lui aussi lui avait manqué. Il lui manquait dès qu’il n’était pas près d’elle. Elle faisait son possible pour combler ce manque, en s’occupant, en se concentrant sur ses livres, ses visions ou pour les projets de Grindelwald, mais elle ne se sentait parfaitement bien et apaisée que quand Marlon était avec elle.

« Quelle chance j’ai, d’avoir un époux aussi dévoué et prévenant. » Elle déposa un nouveau baiser sur ses lèvres, sans se défaire de son étreinte. « Tu m’as manqué aussi. Comme tous les jours. Je ne peux qu’aller bien quand je t’ai près de moi. Et toi, ta journée n’a pas été trop éprouvante ? »

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M

arlon n'était pas convaincu d'être le mari idéal. Dévoué et prévenant, il l'était bel et bien, parce qu'il ne se verrait pas se comporter autrement avec celle qu'il avait épousée et qui était à ses yeux la plus belle merveille du monde, mais c'était quelque chose de nature, et qu'il avait si peu besoin de forcer qu'il n'avait vraiment pas l'impression qu'on lui remettrait la médaille de l'époux idéal pour autant, si une telle médaille existait, bien sûr.

Par ailleurs, s'il était vraiment le meilleur des époux, il serait sans doute plus souvent présent, ce qui n'était pas le cas. Il avait toujours d'excellentes excuses, bien sûr, à chaque fois liées à son travail et il ne pouvait clairement pas renoncer à ce qu'il estimait être son devoir de médicomage, même pour les beaux yeux de Cassandra, mais elles faisaient quand même qu'il lui arrivait souvent de rentrer tard et / ou épuisé de l'hôpital, avec une énergie moindre, ce qui ne l'empêchait pas d'aller se lever excessivement tôt le lendemain pour rempiler auprès de ses patients.

Et à présent qu'il était au service de Grindelwald, c'était plus observable encore. Il avait encore moins de temps pour lui. Là encore, c'était évidemment au service d'une noble cause, et il ne regrettait rien, mais ça ne pouvait qu'être constaté. Mais jamais, ô grand jamais Cassandra ne lui reprochait quoi que ce soit de tout cela, ce qui était bien la preuve s'il en fallait encore de sa compréhension, de sa patience et de sa générosité. Il culpabilisait toujours un peu quand elle lui disait qu'il lui avait manqué - même si c'était lui qui le lui avait dit en premier et que c'était entièrement réciproque, évidemment -, il avait l'impression de passer à côté de tous les moments qu'ils auraient pu passer ensemble. Mais la vie était ainsi faite : ils ne pouvaient pas être constamment l'un sur l'autre, ça ne pouvait pas fonctionner comme ça.

-Elle n'a pas été de tout repos, mais dans l'ensemble bien moins agitée que ce à quoi j'ai eu droit ces dernières semaines. La situation s'apaise tout doucement... enfin, temporairement. Car ils savaient tous deux que cette période d'accalmie ne pourrait pas durer, pas dans les circonstances actuelles, et que ce serait un mal pour un bien. Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui ?

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Même si Cassandra avait conscience de la charge de travail qui pesait sur les épaules de son époux, elle était tout de même heureuse qu’il trouve parfois le moyen de se libérer pour elle. C’était peut-être un peu égoïste, parce que beaucoup de vies dépendaient de lui, et qu’il exerçait un métier très important, et à haute responsabilité, mais c’était comme ça. Elle acceptait de le laisser passer le nombre d’heures qu’il fallait à l’hôpital, et le voir rentrer épuisé, et parfois très tard, alors elle ne pouvait se réjouir de le voir quitter son emploi un peu plus tôt.

Elle pourrait avoir des remords, mais elle savait pertinemment qu’il ne serait pas parti s’il y avait eu des urgences, ou des personnes qui avaient réellement besoin de surveillance, et de soins. Alors elle ne pouvait que se réjouir de cette situation, même si elle gardait tout de même une part d’inquiétude. Marlon avait des horaires très extensibles, et elle avait parfois peur qu’il finisse par ne plus pouvoir tenir le coup. Elle le connaissait, elle savait qu’il n’était pas du genre à se ménager, et que les autres passaient toujours en premier. Et c’était une qualité plus que louable, qui ne faisait que renforcer l’image plus que positive qu’elle avait de lui, mais elle craignait qu’il ne s’épuise à la tâche, et qu’il ne finisse par devoir investir l’un de ces lits d’hôpital.

Mais bon, pour le moment, il semblait aller bien, et c’était le principal. Mais elle ne manquerait pas de surveiller son état, et de tenter de se rassurer avec quelques visions, si besoin. Pour l’heure, il valait mieux qu’elle profite de sa présence, plutôt que de s’inquiéter peut-être inutilement. Marlon semblait de bonne humeur, et disposé à passer une bonne soirée en sa compagnie, et elle ne demandait pas mieux.

-Elle n'a pas été de tout repos, mais dans l'ensemble bien moins agitée que ce à quoi j'ai eu droit ces dernières semaines. La situation s'apaise tout doucement... enfin, temporairement. Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui ?

La jeune femme hocha doucement la tête. C’était une bonne chose que le rythme ralentisse un petit peu. Bien sûr, elle savait comme lui que c’était temporaire. Pour instaurer une paix durable, il allait falloir changer les choses, et parfois par la force. Mais c’était pour le plus grand bien. C’était nécessaire, et il allait falloir se préparer au mieux pour ces futurs évènements. Mais pour le moment, elle comprenait que son époux avait davantage le temps de souffler un peu, et c’était une bonne chose.

« Tant mieux, si vous êtes un peu moins dans l’urgence. J’espère tout de même que la situation ne dégénèrera pas trop rapidement, que tu aies le temps d’être le plus en forme possible. Rien d’aussi héroïque que toi, je le crains. » Elle afficha un petit sourire. « Je suis passée à la maison d’édition ce matin, pour discuter de quelques potentiels futurs projets qui pourraient être intéressants. Puis je suis rentrée déjeuner, et je suis allée faire quelques courses cette après-midi. »

black pumpkin

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La vie ne vaut d’être vécue sans amour

C'

est certain, oui, le fait de ne plus être dans l'urgence ne pouvait qu'être une excellente chose. Quand Marlon se retrouvait confronté à ces situations où les patients et blessés affluaient, il éprouvait toujours ce sentiment particulièrement déplaisant, celui qui mettait en difficulté ce besoin viscéral de sauver tout le monde. Non, il ne pourrait pas sauver tout le monde, ce serait impossible, il faudrait faire des choix, des concessions, des sacrifices, et cette pensée lui était proche d'insurmontable, à dire vrai. Alors oui, quand la situation se calmait, il avait toujours du travail et beaucoup de pain sur la planche, mais du moins avait-il le sentiment de pouvoir jouer son rôle, sans prendre le parti de délaisser certains cas au profit d'autre.

Enfin, situation apaisée ou non, il était tout de même heureux d'être de retour chez lui, et il n'attendait qu'une chose dorénavant, et c'était d'être tranquillement installé chez lui et d'entendre sa tendre et merveilleuse épouse lui parler de sa journée, peu importe, d'ailleurs, de quoi cette dernière avait été faite. Il était capable de boire la moindre de ses paroles.

Elle pourrait l'assommer de banalités que ça ne changerait rien, pour lui, parce que c'était elle, et que de ce quotidien, il faisait lui aussi partie, ce qui faisait bien évidemment toute la différence. Le travail, les courses, quoi de plus banal, n'est-ce pas ? Mais rien n'était vraiment banal quand il était question de Cassandra, preuve en était, d'ailleurs, du travail même qu'elle faisait, et qui n'avait rien de quotidien. Le fait qu'elle travaille était déjà, en soi, susceptible d'intriguer et d'étonnant, mais il n'était pas question que de cela. Elle mettait son don au profit de sa carrière, elle partageait ses connaissances avec le monde, elle était intelligente et avisée... Bref, est-ce que Marlon vous a déjà dit que sa femme était parfaite ? Si non, c'est que vous n'avez jamais eu de conversations avec lui du tout. Et donc, puisque tout ce qu'elle disait et faisait l'intéressait très naturellement, il lui posa directement des questions.

-Des futurs projets ? Raconte-moi tout.

Et il ne faisait pas semblant de s'intéresser, non, il voulait véritablement tout connaître des nouveaux projets de Cassandre. Après tout, ce qui la concernait le concernait toujours, c'était ainsi, ça l'avait toujours... et ça le resterait sans doute toujours.

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Marlon avait des journées vraiment bien remplies, et il ne comptait plus les heures qu’il passait à l’hôpital. Il est vrai que parfois, Cassandra trouvait les journées, les soirées un peu longues, parce qu’elle attendait son retour, que sa présence lui manquait. Mais elle prenait son mal en patience, et ne lui faisait jamais aucun reproche. Cela serait bien égoïste de sa part. Elle savait bien que Marlon ne s’amusait pas, ou ne la laissait pas pour quelques futilités. Il exerçait une profession prenante, et toutes ces personnes qu’il aidait, qu’il maintenait en vie, avaient besoin de lui. Et de ceux qui exerçaient le même métier. Cela ne pouvait que l’emplir de fierté à l’égard de son époux. Elle était fière de l’homme qu’il était, de ce qu’il faisait, et si elle devait parfois sacrifier du temps qu’ils pourraient passer ensemble, eh bien ce n’était pas très grave. Elle le retrouvait toujours, dans tous les cas.

Cependant, elle appréciait d’entendre que les choses commençaient tout doucement à se calmer. Marlon avait toujours été très travailleur, et s’était toujours beaucoup investi dans ce qu’il faisait. Mais les attentas du Nouvel An avait amené davantage de blessés, et il avait dû s’adapter. Si les choses reprenaient un rythme normal, elle aurait sans doute la possibilité de profiter davantage de son époux, la ravissait réellement. Même si ce serait sans doute de courte durée, car aider Grindelwald à atteindre son but ne serait pas sans quelques sacrifices, et vies humaines de prises. C’était un fait. Mais ils n’y étaient pas encore. Et à la place, la conversation s’était dirigée vers Cassandra, et ce qu’elle avait fait dans la journée.

-Des futurs projets ? Raconte-moi tout.

Pour le moment, rien n’avait encore été particulièrement établi. Cela avait juste été des suppositions, des discussions. Et cela n’avait pas duré très longtemps. Cassandra avait dû, malheureusement, écourter l’entretien, puisqu’elle s’était sentie quelque peu mal. Rien de grave, cela lui arrivait souvent d’avoir de fortes migraines, depuis qu’elle était enfant. C’était sans doute lié à ses dons de voyance, mais si elle arrivait à faire fi la plupart du temps, celle-ci avait été particulièrement pénible, alors elle avait préféré rentrer et reporter, même s’ils avaient tout de même eu le temps de discuter un peu.

« Mon éditeur voudrait que j’écrive un livre destiné aux enfants, pour les sensibiliser. Et un autre un peu plus interactif, mais je ne vois pas vraiment comment il voudrait que je procède. Cela dit, nous n’avons pas eu l’opportunité d’en parler plus en détails, je suis rentrée plus tôt, j’avais des maux de tête. »

black pumpkin

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C'

est avec la plus grande des attentions et toujours avec un sincère intérêt que Marlon écoutait son épouse lui parlait d'elle, de ses projets et de sa carrière. Il n'y pouvait rien, c'était comme ça, dès qu'il était question d'elle, il se sentait fasciné, subjugué. D'aucuns affirmeraient peut-être que ça le rendait sacrément idiot, mais ça lui était bien égal en réalité. Parce que les gens qui n'étaient pas capables de comprendre ce qu'il ressentait devaient au fond être très seuls, et leurs vies devaient au fond être sans intérêt, quand la sienne avait été rendue parfaite par sa rencontre avec la belle voyante.

Donc oui, pendant qu'elle parlait, Marlon buvait littéralement ses paroles. Son éditeur tenait donc à ce qu'elle se lance dans la conception d'un livre pour enfants, afin de les sensibiliser à la voyance. Ce n'était pas forcément une mauvaise idée, surtout pour les plus jeunes qui se retrouvaient avec de tels pouvoirs sans réussir à les comprendre et à les appréhender. Leurs parents devaient souvent se sentir démunis dans ces cas-là. Pouvoir leur adresser un texte, du contenu qui soit à même de les éclairer, de les aiguiller dans la bonne direction, c'était, très certainement, une excellente chose.

-Des maux de tête ? dit-il en la regardant avec attention. Ses réflexes de médicomage reprenaient immédiatement le dessus. Tu aurais dû commencer par là ! Tu as toujours mal au crâne ? C'est une douleur diffuse ou plus localisée ? Attends...

Il disparut le temps de chercher dans la pharmacie de leur salle de bains une fiole de potions qui selon lui était la meilleure sur le marché, celle qu'il recommanderait les yeux fermés à tout sorcier souffrant de migraines et ressentant le besoin d'apaiser cette douleur désagréable.

-Tiens, bois ça, ça devrait t'aider à te sentir mieux. Il marqua une pause. Au fond, ton éditeur tient sans doute quelque chose. Il suffit que tu écrives ce que toi tu aurais aimé qu'on te dise quand tu avais l'âge de ces enfants. ça pourrait ouvrir les yeux de plein de gamins, et aider beaucoup de parents, aussi. Il marqua une légère pause. Et peut-être que ça pourra nous servir aussi si, un jour... Enfin tu vois...

Elle voyait forcément, c'était elle l'extralucide du couple. Après tout, ils avaient l'âge et la situation, manquait seulement la stabilité... Mais Marlon espérait vraiment qu'un jour, prochainement, ils pourraient fonder leur propre famille.

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Cassandra était assez satisfaite d’avoir de nouveaux projets professionnels sur lesquels se pencher. Il existait toujours des sceptiques qui estimaient qu’elle avait plus le panache d’un charlatan que de quelqu’un qui savait réellement ce qu’il faisait, mais elle n’y prêtait pas beaucoup d’attention. Cassandra savait qu’elle était dans le vrai, et elle n’avait pas besoin de l’approbation du monde entier. D’autant qu’elle avait tout de même des lecteurs, et des personnes qui croyaient en ce qu’elle disait. La divination était encore une discipline peu répandue, et dont il fallait se méfier car effectivement, les escrocs existaient, mais qui était pour autant véridique. Cassandra n’était pas la seule à pouvoir avoir une vue sur l’avenir, elle se contentait simplement d’en faire part aux autres.

-Des maux de tête ? Tu aurais dû commencer par là ! Tu as toujours mal au crâne ? C'est une douleur diffuse ou plus localisée ? Attends...

Cassandra observa Marlon disparaître un moment, cela ne servirait à rien de lui dire que ce n’était rien. Ses instincts de médicomages étaient assez têtus. Et puis, au moins, il serait rassuré. Ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait, Cassandra avait toujours plus ou moins été affublée de migraines. Peut-être était-ce dû à ses compétences en matière de divination, mais elle avait appris à vivre avec. Seulement parfois, elles étaient un peu trop fortes pour qu’elle puisse en faire totalement abstraction.

-Tiens, bois ça, ça devrait t'aider à te sentir mieux.

La jeune femme n’avait plus réellement mal, un peu de repos avait été à calmer la douleur, mais elle but tout de même le contenu de la fiole que lui tendait son époux. Elle avait une confiance aveugle en lui, et encore plus en matière de médicomagie, Marlon savait ce qu’il faisait, et elle n’avait même pas l’envie de se questionner sur ce que c’était. Il n’y avait aucun risque pour que cela lui fasse du mal.

« Je vais mieux, ne t’inquiète pas. Ce n’est pas comme si c’était la première fois en plus de cela. »

Elle lui adressa un petit sourire rassurant, avant d’écouter ce qu’il avait d’autre à lui dire.

-Au fond, ton éditeur tient sans doute quelque chose. Il suffit que tu écrives ce que toi tu aurais aimé qu'on te dise quand tu avais l'âge de ces enfants. ça pourrait ouvrir les yeux de plein de gamins, et aider beaucoup de parents, aussi. Et peut-être que ça pourra nous servir aussi si, un jour... Enfin tu vois...

Cassandra ne put s’empêcher de sourire, comprenant là où il voulait en venir. Ils ne s’étaient jamais caché leur envie d’avoir des enfants. Seulement, cela n’avait encore jamais été le bon moment. Mais, sans doute s’en rapprochaient-ils, elle l’espérait en tout cas. Quant à ce qui était du livre, peut-être effectivement que cela pourrait être une bonne idée. Même si les enfants étaient un public particulier, auquel Cassandra n’avait encore été jamais confrontée, mais elle aimait relever les défis, et se diversifier, alors peut-être que cela pourrait le faire.

« Oui, bientôt j’espère. »

black pumpkin

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La vie ne vaut d’être vécue sans amour

C

assandra avait beau lui dire de ne pas s'inquiéter, il était évident que Marlon ne l'écouterait pas et ne tiendrait aucun compte de ses propos, vraiment pas, il était certain à ses yeux que le jeune homme ne cesserait jamais de se faire du souci pour son épouse : elle lui était tout simplement trop précieuse pour qu'elle se résigne à faire autre chose. Alors oui, quand elle lui disait que quelque chose n'allait pas, et même si elle affirmait que ça allait finalement mieux, elle devait savoir qu'il ne s'en tiendrait pas à cela, encore moins quand elle lui adressait en retour des propos d'autant plus alarmants.

-C'est bien que c'est parce que c'est un phénomène récurrent que ça m'inquiète, fit-il alors avec un fin sourire, parce que c'était le cas. Il savait bien que cette situation pourrait être particulièrement délicate. Il faut vraiment que nous soucions de ça, ajouta-t-il alors en se promettant de trouver plus efficace qu'une simple potion afin de mettre un terme définitif à ses missions.

Aborder le sujet des enfants, ce n'était pas la première fois qu'ils le faisaient, et pour cause, c'était aux yeux de Marlon quelque chose de normal que de l'évoquer. Après tout, ils étaient mariés depuis longtemps, maintenant, et ils n'avaient plus vingt ans. Faire des enfants était dans l'ordre naturel des choses. Avoir des enfants, pour Marlon, c'était quelque chose qu'ils devaient envisager de plus en plus sérieusement, et donc c'était de plus en plus souvent qu'il abordait le sujet, au final, toujours à la recherche d'un signe positif, quel qu'il soit.

-Tu te sentirais prête ? lui demanda-t-il alors avec douceur. Peut-être que c'est le bon moment...

Oui et non. Avec leur engagement auprès de Grindelwald, peut-être était-ce, en fin de compte, le pire moment possible, mais Marlon refusait, pour sa part, de le concevoir ainsi. S'ils devaient vraiment attendre que Grindelwald soit parvenu à ses fins, ou de pouvoir vivre de façon dissociée à cela, alors leurs rêves de fonder une famille partiraient forcément en fumée. Il n'en était bien évidemment pas question. De son côté, il voulait croire que c'était le moment propice parce qu'ils le voulaient tous les deux.

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L’inquiétude de Marlon était très touchante, évidemment. Cassandra y était habituée. Marlon était un homme empathique de nature, mais avec en plus ses qualités de medicomage, cela en faisait quelqu’un de très soucieux de la santé de ceux qui l’entouraient. Cependant, elle ne voulait pas être une source d’inquiétude pour lui. Elle savait qu’il s’en ferait toujours, mais elle se devait de minimiser un peu cette inquiétude, pour qu’elle ne soit pas trop envahissante pour lui. Elle avait toujours souffert de migraine, depuis son enfance, elle ne prenait donc pas la peine de débattre là-dessus durant des jours, et c’était rarement la première chose qu’elle confiant à Marlon.

-C'est bien que c'est parce que c'est un phénomène récurrent que ça m'inquiète. Il faut vraiment que nous soucions de ça.

La jeune femme adressa un sourire tendre à son époux. Sa réponse ne l’étonnait absolument pas. En même temps, Marlon était un homme des plus appliqués, alors il était normal qu’il veuille trouver le traitement le plus adéquat. Marlon était un excellent médicomage, et Cassandra ne doutait pas du fait qu’il serait aussi un excellent père. Ni l’un ni l’autre n’avait déjà caché son envie d’avoir des enfants, mais ils avaient fait le choix de ne pas se précipiter, de profiter d’être à deux avant de penser à être trois, ou plus.

-Tu te sentirais prête ? Peut-être que c'est le bon moment...

Cassandra avait du mal à déterminer quel était le bon moment pour qu’ils fassent un enfant. La situation politique n’était pas stable, mais cela prendrait du temps pour qu’elle le soit. Et même si elle avait vu Grindelwald tomber, elle s’était engagée à ce que cela n’arrive pas, et qu’il puisse établir le monde qu’il avait promis, et qu’il était capable de leur apporter. Cependant, ce qu’elle savait, c’est qu’elle avait envie d’avoir un enfant avec Marlon, et qu’elle était certaine qu’ils étaient capables de s’en sortir du mieux possible, et d’être de bons parents pour leur enfant. Elle lui adressa un sourire et prit doucement ses mains entre les siennes.

« Je pense que oui, je suis prête si tu l’es aussi. »

black pumpkin

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C'

était la première fois qu'ils avaient une conversation à ce point directe sur la possibilité de fonder une famille. Certes, il allait de soi, pour l'un comme pour l'autre, que cela finirait par arriver, mais ils ne s'étaient jamais vraiment concerté sur quand. Oui, bien sûr, Marlon ne l'aurait pas épousé sans vouloir à tout prix qu'elle soit la mère de ses enfants, mais entre cette certitude et son accomplissement, il y avait bien sûr un monde, et un monde qu'il avait envie de traverser et d'explorer en compagnie de Cassandra.

Sur leur avenir, Marlon s'efforçait de la consulter le moins possible. Parfois, il se disait que Cassandra avait peut-être déjà eu la vision de leur famille, qu'elle savait combien ils auraient d'enfants, et quel genre de père il serait. C'était tentant, bien sûr, de lui poser la question, mais il ne le faisait jamais. Sans doute redoutait-il la réponse plus qu'il ne voudrait le reconnaître. Et aussi, bien sûr, il voulait conserver une part de surprise, considérant que c'était nécessaire. Mais si elle était prête, et qu'il l'était aussi, alors rien ne devait les arrêter.

Sauf peut-être les circonstances ? Ils s'étaient tous les deux mis au service de Grindelwald, et pour l'instant, ils ne pouvaient pas être certains du temps qu'il faudrait afin que le monde se façonne à l'image qui les intéressait. Cette part d'incertitude était forcément dangereuse et il était important de la prendre en considération, mais ce n'est pas comme s'ils n'en étaient pas capables, après tout. Ils l'étaient, ils l'étaient complètement. Ils étaient en mesure de savoir ce qui valait le mieux, ce sur quoi ils devaient être contents ou non.

-Alors dans ce cas, sache que je suis prêt. Je crois que je le suis depuis un moment déjà. Il se rapprocha de Cassandra pour déposer sur ses lèvres le plus sincère des baisers. C'est ce que je veux pour nous, ajouta-t-il sans aucune hésitation : parce que c'était le cas, il voulait vraiment ça pour eux. A tout prix.

Il était fou d'elle, il voulait que leur amour porte des fruits uniques, et qu'ils seraient heureux de voir grandir et évoluer. Rien ne serait en mesure de lui faire plus plaisir.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

La vie ne vaut d’être vécue sans amour

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Il est vrai qu’ils n’avaient jamais vraiment parlé du moment où ils voudraient faire des enfants, même si c’était un sujet qui était resté toujours ouvert pour eux, et sans gêne. Ils savaient qu’ils voulaient des enfants, mais ils n’avaient pas cherché à précipiter les choses. Cassandra n’avait jamais cru nécessaire de tester son mariage avec Marlon, parce qu’il résultait d’une évidence, mais il était toujours bon de prendre le temps de faire les choses bien. La vie était incertaine, et tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain, mais faire un enfant était une décision qui avait son importance, et il fallait donc être sûr et ne pas se précipiter.

Il est vrai que le contexte politique n’était peut-être pas le meilleur, mais il y aurait toujours quelque chose, un danger, une ère conflictuelle, alors repousser pour ce prétexte n’était sans doute pas la meilleure idée qui soit. En tout cas, cela ne représentait pas un frein, ou une inquiétude particulière pour Cassandra qui avait toujours connu le monde en train de s’entre déchirer aux quatre coins. C’était dans la nature humaine, mais il était toujours possible d’éviter le conflit. Même si là, ils étaient clairement au centre, étant donné qu’ils étaient au service de Grindelwald, mais elle ne doutait pas qu’ils pouvaient gérer cela et réussir à protéger leurs futurs enfants.

-Alors dans ce cas, sache que je suis prêt. Je crois que je le suis depuis un moment déjà. C'est ce que je veux pour nous.

C’était des mots qu’elle aimait entendre, évidemment. Elle l’observa avec tendresse, prenant ses mains dans les siennes. C’était une décision importante, et qu’ils prenaient à vie, évidemment, mais c’était dans l’ordre des choses, et elle n’était pas vraiment inquiète à ce sujet. Elle ne voyait pas ce qu’il pourrait mal se passer, ni pourquoi ils n’y arriveraient pas. Si leur amour était une évidence, il était normal qu’il se concrétise par un enfant. Elle répondit à son baiser, profitant de cet instant unique qu’elle partageait avec lui.

« Alors c’est ce que je veux aussi. Je ne m’attendais pas à ce qu’on ait cette discussion ce soir, mais je suis heureuse qu’on l’ait eu. Tu me rends heureuse. »

black pumpkin

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

La vie ne vaut d’être vécue sans amour

L

e moins que l'on puisse dire, c'est que Marlon ne s'était pas attendu davantage à voir ce sujet arriver sur le tapis, et clairement, s'il avait dû envisager d'en discuter sérieusement avec son épouse, il s'y serait probablement pris différemment, mais il était heureux malgré tout d'avoir su prendre son courage à deux mains et d'avoir su saisir l'occasion de discuter de tout cela avec elle. Si la fréquentation de Cassandre lui avait bien appris quelque chose, c'était que tout finissait par arriver, en son temps et en son heure. Et en l'occurrence, cette envie d'enfants allait de soi. Elle s'inscrivait dans le cours naturel de leur relation.

Certes, à bien y regarder, il y avait probablement autant de contre que de pour à cette perspective. Pas seulement parce qu'il y avait toujours des "contre" dans ce genre de cas, mais bien sûr parce qu'ils se retrouvaient dans une situation plus délicate que n'importe quel futur parent... Leurs vies pouvaient être en danger, et ils le savaient, tout naturellement... Ils ne pouvaient ignorer les risques possiblement inconsidérés qu'ils rencontreraient tout naturellement au gré des expériences qui seront les leurs et des épreuves qu'ils devront affronter, des missions que leur maître leur confiera... Mais cela ne voulait pas nécessairement dire qu'ils devaient mettre leurs vies entre parenthèses totales, n'est-ce pas ?

-Je suis heureux d'en avoir parlé avec toi, moi aussi.

Il sourit doucement avant de se rapprocher d'elle et de l'enlacer tendrement, déposant sur ses lèvres les baisers les plus doux et les plus affectueux qui puissent être, à l'image des sentiments qu'elle n'avait jamais cessé de lui inspirer, et ce depuis le jour même de leur rencontre. Comment se sentir autrement que bien, et à sa place, quand il se trouvait à ses côtés, quand il pouvait profiter de sa chaleur et de son amour total.

-Je n'ai pas la possibilité d'avoir une vision de notre avenir aussi précise que la tienne, mais j'aime à penser qu'il sera beau... lumineux... Je ne peux imaginer aucune ombre au tableau que nous dessinons ensemble...

Mais bien sûr, dans une telle affirmation, il ne pouvait y avoir qu'une regrettable part de naïveté.

code by Mandy

Messages : 171 Date d'inscription : 07/01/2019 Age du joueur : 26

La vie ne vaut d’être vécue sans amour

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Ils n’avaient jamais parlé de ce sujet de manière aussi sérieuse que maintenant, mais ce n’était pas important. Ce qui importait vraiment, c’était qu’ils soient prêts tous les deux, et que leurs envies soient en accord. Mais l’inverse était rarement le cas. Marlon et Cassandra étaient très souvent en phase, et ce depuis le début de leur relation. En même temps, c’était assez reposant d’avoir ce genre de relation, ils avaient la chance de ne pas devoir se poser trop de questions sur eux, et d’avoirs certaines évidences et confirmations. Cassandra savait depuis toujours que Marlon était le bon, et elle n’avait donc pas besoin d’abreuver son esprit de pensées parasites à ce sujet.

Quoiqu’il en soit, elle serait la plus heureuse des femmes si elle devait avoir des enfants avec Marlon. C’était une envie qu’elle avait toujours eue bien sûr, mais on ne faisait pas des enfants comme ça, sans être sûr de pouvoir s’en occuper et de leur offrir une belle vie. Tout n’était pas parfait, notamment en ce qui concernait les plans de Grindelwald, mais Cassandra n’avait aucune certitude d’une victoire proche pour le mage noir, alors il valait mieux ne pas trop se caler sur cette partie-là. Ils n’étaient pas non plus pressés, mais ils pouvaient au moins commencer à tenter de concevoir. C’était une finalité assez inattendue, mais cela avait aussi du bon, les surprises, surtout pour quelqu’un comme Cassandra.

-Je suis heureux d'en avoir parlé avec toi, moi aussi.

Cassandra afficha un petit sourire et répondit au baiser que lui donnait son époux, l’observant avec tendresse et amour. Il était tellement parfait… elle était totalement consciente de la chance qu’elle avait, de pouvoir avoir un époux comme Marlon. De nombreuses femmes rêveraient sans doute de se trouver à sa place, sans aucun doute.

-Je n'ai pas la possibilité d'avoir une vision de notre avenir aussi précise que la tienne, mais j'aime à penser qu'il sera beau... lumineux... Je ne peux imaginer aucune ombre au tableau que nous dessinons ensemble...

Cassandra ne contrôlait pas toujours ce qu’elle voyait, pour autant, elle tentait autant que possible de ne pas s’interroger sur son futur avec Marlon, parce qu’elle ne voulait pas craindre certaines choses. Il y a des choses qu’elle ne supporterait pas de voir, comme la mort de son époux, même si elle était inévitable comme pour tout être vivant. Mais elle préférait rester dans l’ignorance sur ce genre de choses, même si cela pouvait toujours venir à elle sans qu’elle n’ait rien demandé.

« Il n’y a nul besoin de voir l’avenir pour savoir que ce sera le cas. Les choses seront forcément ainsi. »

black pumpkin

Messages : 183 Date d'inscription : 05/01/2019

La vie ne vaut d’être vécue sans amour

I

l y avait quelque chose de véritablement plaisant, pour ne pas dire libérateur, dans le fait de parler aussi librement qu'il le faisait avec Cassandra. Tous les deux, ils ne se dissimulaient jamais rien, bien au contraire, ils avaient toujours tendance à s'exprimer avec beaucoup de transparence. Ils ne se dissimulaient absolument rien du fond de leur pensée... En même temps, Marlon devinait qu'il ne serait pas capable de cacher quoi que ce soit à sa chère et tendre même s'il le décidait. Non, il aurait forcément bien trop besoin de lui parler, d'une manière ou d'une autre, et d'échanger sur ses émotions et sur ses appréhensions vis-à-vis de l'avenir.

Marlon était quelqu'un d'entier, et de sincère quand il pouvait se permettre de l'être, mais avec son épouse, les choses étaient encore différentes, c'était au-delà de la sincérité. Il était un livre ouvert pour elle, et réciproquement, et il était convaincu que la chose n'était possible que parce qu'ils s'aimaient à ce point profondément. Marlon savait que chacune de ses conversations avec lui allaient forcément lui faire du bien, car elles l'aideraient toujours à y voir plus clair, et il en ressentait définitivement le besoin. Il était par conséquent ravi de voir que cette nouvelle conversation leur avait fait du bien, à l'un comme à l'autre.

Parfois, Marlon se reposait peut-être un peu trop sur les sentiments de son épouse, qui conditionnaient les siens... Il y aurait toujours quelque chose de perturbant dans le fait de la savoir sensible à l'avenir, mais elle était si confiance quand elle évoquait l'avenir qui les attendait tous deux qu'il ne pouvait certainement pas croire que l'avenir donnerait tort à leurs pronostics. Non, tout irait pour le mieux.

-Je ne peux que te faire confiance, affirma Marlon avant de déposer un tendre baiser sur le front de sa chère et tendre. Je te fais toujours confiance.

C'était le cas, en effet. Et il savait qu'il pouvait lui faire confiance. En toute circonstance. Elle n'avait fait que le lui prouver encore et encore.

-Je suis fatigué, dit-il après l'avoir étreinte quelques minutes. Que dirais-tu d'aller nous coucher, lui proposa-t-il avec un sourire tendre.

code by Mandy

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