#Sujet: L'ordre est une tranquillité violente [Eulalie] Lun 12 Oct - 11:55
▲▼ L'ordre est une tranquillité violente Il a décidé de prendre quelques jours de repos. Et il ne peut s'empêcher de s'en blâmer. Nicolas a toujours détesté l'inactivité, et il s'en détache autant que possible. L'impression de léthargie qui en découle ne lui fait que trop penser à la période la plus obscure et douloureuse de sa longue existence, celle d'une dépression de laquelle il avait eu bien du mal à se guérir. Malgré tout, il sait qu'il doit se ménager, et Pernelle est là régulièrement pour le lui rappeler (que ferait-il sans elle ?). Il n'a plus la force et l'énergie de ses deux cents ans, et s'il devait trop tirer sur la corde, il finirait par ne plus être utile à qui que ce soit. Dernièrement, il a bien conscience d'être allé au-delà de ses limites, et il comprend bien qu'il faut qu'il lève le pied. Pas trop longtemps bien sûr, il ne faut pas en attendre autant de sa part, suffisamment du moins pour retrouver un semblant de capacité physique et mentale.
Il a donc notamment décidé de limiter ses déplacements dans les temps à venir. Il a très largement abusé du portoloin, dernièrement, et il supporte bien moins ce mode de transport qu'à une époque, de même que le moindre transplanage doit toujours être décidé avec la perspective d'un vertige persistant qui peut parfois mettre plusieurs heures à disparaître.
En bref, il n'est plus question pour lui de se rendre à New York (ou où que ce soit ailleurs) pour le moment. Une résolution qui ne lui durera pas, puisqu'il faut bien qu'il communique régulièrement avec Albus, et c'est une chose qu'il préfère faire en tête-à-tête, mais le temps de quelques jours. Raison pour laquelle, quand Eulalie et lui ont convenu de se voir pour deviser de leurs travaux respectifs, et aussi, tout simplement, pour le plaisir de se voir, il a suggéré qu'ils se retrouvent dans son appartement du coeur de Paris.
Elle arrive parfaitement à l'heure, et Nicolas se presse aussi rapidement qu'il le peut (ce n'est pas forcément très glorieux) jusqu'à la porte pour venir lui ouvrir. Il lui adresse un grand sourire avant de la laisser entrer.
"Bonjour Eulalie, entre je t'en prie. Comment vas-tu ? Tu as fait bon voyage ?"